Eugène

Je plonge dans des draps frais, mon corps entier me dis de ne pas bouger.
Emma est à côté de moi. Ses cheveux bouclés tombant le long de son dos. Elle nous choisis un film sur l'ordi. Je la regarde. Chaque jour qui passe, chaque mois, chaque année, qui passe je la trouve plus belle.

Elle se penche vers mon oreiller pour s'allonger. Le lit est assez grand mais l'air frais dehors qui traverse la fenêtre me rapproche plus d'elle. Elle se colle à moi. J'ai littéralement des éclairs dans le corps, alors mon corps est constamment chaud.

Friends défile durant plusieurs heures.

Je me réveille le nez dans les cheveux d'Emma.
Elle sent la coco. Je sens qu'elle bouge.

Ses petites mains froides tâtonnent mon torse. Elle redresse sa tête vers la mienne. Je regarde ses lèvres pulpeuses avec intensité.

Et là, c'est le bonheur. Ses lèvres touchent enfin les miennes.

— Je t'aime Eugène Martin.

Je reste stupéfait.

— Tu... tu m'aime ?

Elle opine.

— Je t'aime depuis toute petite, je n'ai jamais voulue te le dire. Je suis sortie avec tous ces gars pour te rendre jalouse. Je t'ai pris y'a veste pour le sentir plus proche de toi.

Je souris, c'est le plus beau jour de ma vie.
Je la prends dans mes bras.

— Je t'aime aussi.

Elle rigole et se met à califourchon sur moi.
Ses bretelles tombent, ses mains fragiles dans mes cheveux.

***

Je me réveille dans mon lit. Les cheveux d'Emma me chatouille le visage mais je reste là. Je trace son dos de mes doigts. La chair de poule m'indique qu'elle a froid, alors je me décale un peu plus vers elle.
J'entoure tous son corps de mes bras et pose ma tête sur le creux de son cou.

Je sursaute. L'heure sur le réveille m'indique 8h45.

Oh merde ! J'en entraînement avec grand père !

Je me lève et remarque que je suis nu. Oh triple merde !
J'attrape un jean, un débardeur et réveille Emma.

— Emma ! Emma !

Elle grogne.

— Pitié Emma c'est pas le moment de faire ta tête de mule. En plus t'a un seins un l'air.

Elle m'attrape le bras et me bascule dans le lit.

— Allez Eugène. C'est 4h30.

Sa poitrine est découverte devant moi. Je détourne les yeux. Cette meuf n'a aucune pudeur.

— C'est pas la bonne heure ! Lui dis-je par télépathie.

— Oh merde !

Elle saute du lit.

— Tu es nue Emma.

Elle vire au rouge. C'est là que la femme de ménage entre.

En tête de mule qu'est Emma elle bondit dans le lit et se couvre.

— Bonjour Joëlle ! Bonjour...

Joëlle sort en vitesse.

— Et bien. Un réveille en vitesse.

Elle me regarde.

— Désolée... tu connais ma maladresse. Cette nuit a était génial. Je t'aime vraiment Eugène.

— Merci pour le compliment. Alors...

Je finis ma phrase en l'embrassant.

— Tu veux sortir avec moi Emma Bruce ?

Elle glousse et se jette sur moi.

— Non je ne veux pas.