Pas le temps de parler mariage, mon père a un contact dans le musée où je pourrais enfin déposer se fardeau que je n'ai pas voulu.

Je dépose la Lance dans une vitrine. Je la ferme à clé, l'accroche à un pendentif que Jake m'a acheté pour cadeau de mariage où trône un J et un M. Au dos, l'inscription : « Fille de Dieu de la Guerre ».

Je regarde le pendentif et fais disparaître la clé, elle sera toujours près de moi sans que personne ne la remarque.

La vitrine ou plutôt devrais-je dire le tank se rerereferme pour la centième fois. Eh bien, elle est en sécurité ici.

Je sort du musée, père et Jake sont dans l'appartement pour discuter du mariage puisque Jake n'avais aucune idée qu'il fallait demander la permission à mon « père ».

— Bonjour Musa. Je t'ai manqué ?

— Bien sûr que oui père, je voulais vous demander si... enfin... si Jake et moi nous pouvions nous mariés ?

Moment de silence.

— A une condition. Tu fera ton mariage ici à Olympia dans les coutumes Divines.

J'accepte, je n'aurai jamais pu imaginer que Arès serai d'accord avec ça.

                                 ***

De nouveau à l'appart je m'installe en cuisine. Pas de signe de vie des deux Hommes. Mais la porte du balcon est fermée alors je me fais pas de soucis.

Je réfléchis à tous ces rêves, toutes ces pulsions meurtrières que j'ai. Le repas prêt, je prends un livre dans la grande bibliothèque, un livre m'intrigue, je le sort et regarde son titre.

« Les Banshees, d'après l'Historien Jacques Christian. »

J'ouvre le préambule : « À savoir avant d'approfondir le sujet, les banshees : messagère de la Mort, leur crie sont insoutenables pour les Humains. On ne sait pourquoi elles crient. »

— Elle crie parce que nous fessons des rêves horrible.

Je me surprends moi-même, une banshee, plus rien ne m'étonne désormais.
Je feuillette le livre, lit quelque chapitre et m'endors.

                                 ***

Je sens une présence à côté de moi. Je bouge mais cette même présence m'en empêche.
Je suis dans le lit, la dite présence est enfaite la tête de Jake sur mon ventre nu.

Endormi je passe ma main dans ces cheveux blond long, je le masse et m'attarde sur le volume de ça crinière. Ils ont vachement poussé, je l'ai connu les cheveux à ras maintenant il en a plus que moi ! Non je rigole !!
N'empêche il fais chaud en Grèce je devrais me les couper.
Je n'avais pas remarqué que Jake étais sur le ventre alors je descends ma main sur son dos musclé et le gratte. Je dessine ses omoplates, sa colonne vertébrale...
Je ferme les yeux et apprécie son contact. Nous sommes mari et femme après tous.
Je sens de l'humidité sur mon ventre, sa bouche remonte le long de mon nombrils et arriver sur ma poitrine, elle aussi nu.

Eh ben pour une aventure pleine d'action... c'est plus une aventure amoureuse.

Je prends la joue de Jake et le fait remonter. Il est nu. Tous comme moi. Coïncidence ? Jake a dû me déshabiller quand je me suis endormi sur la chaise. Soit disant passant c'est très  inconfortable d'ailleurs.

Il me pénètre doucement, et dit à voix haute :

— Maintenant nous avons l'approbation de ton père chérie.

— Tait toi. Continue de faire ce que tu étais entrain de faire.

Jake ne se fais pas prier, il augmente la cadence, il est malin, il ne veut pas y aller trop fort sinon je risque de gémir ce qui va alerter Joey.
Mais Circé m'a appris quelque truc.
Je murmure un sort inaudible.

— Tu peux y aller maintenant.

                                     ***

Une semaine, une semaine que je me sens mal et un an qu'on a rien trouvé.

Je me précipite dans les toilettes. Je vomi toute les tripes, Jake me tiens les cheveux. Mon père me prépare à manger.

Je m'appuie sur la cuvette, m'essuie la bouche et regarde Jake.

— Désolée, dis-je d'un ton triste.

— Tu t'excuse de vomir ? Chérie t'inquiète pas.

Je n'ai pas le temps de prononcer un mot que je gerbe.

Après plusieurs heures sans rien faire sortir de mon estomac je me décide à aller à la pharmacie du coin. Je sais déjà ce que j'ai, j'en ai la frousse mais je doit le savoir, en être certaine.

— Tu sais ce que tu a. Me dit ma mère. Je le sais aussi. Je suis très heureuse pour toi mon cœur. Tu a tellement grandi. Je t'aime, prends soin de Jake et de ce bébé.