Après ce somptueux repas, Noah m'invite à regarder un film avec sa famille.
Après un moment, nous choisissons Dunkerque de Christopher Nolan. J'adore ce film basé sur une histoire réelle et surtout parce que je suis une fan d'Histoire.
À la moitié du film Noah va nous chercher du pop corn. Je dévore les bols en 5 minutes chrono. Je suis par terre devant Madame Bruce qui me brosse les cheveux. Ça fait un bail qu'une maman ne m'a pas brossé mes longs cheveux. Je somnole. Mes cheveux long et bouclé sont très beaux mais demande un soin constant de la part.

Maintenant, je suis installée entre Noah et Valentin ce qui me gêne puisque nous sommes serrés sur ce fauteuil. Je mets ma tête sur l'épaule de Noah et m'endors.
Je me réveille en sueur. Je ne remarque pas tout de suite que je suis dans mon lit. Je descends dans la cuisine me chercher un verre d'eau. La maison des Bruce n'est pas aussi grande que la mienne mais elle est tout de même imposante.
Il y a une silhouette d'homme.

— Bonsoir Monsieur Bruce.

— Je suis pas mon père.

Valentin.

— Désolée je croyais que ...

— T'excuse pas.

Il me fixe. Il s'approche de moi et me dit :

— Tu veux quoi ?

— Je suis venue prendre un verre d'eau, dis-je.

Mais il s'approche encore plus, réduisant l'espace qui nous sépare. Je recule mais mon dos heurte le mur. Il penche la tête sur le côté.
Il essaie de m'embrasser là , non ??
Il réduit le petit espace qui restait.
Ses lèvres s'écrasent sur les miennes, je ne comprends pas ce qui se passe. Voyant que je ne réponds pas à son baiser, il y met fin.

— Excuse moi, dit il, je... Désolé.

Il a l'air, timide ? Gêné ?
Alors je prends son visage entre mes mains et l'embrasse. Il y répond avec douceur. Ses lèvres sont douces contre les miennes. Je passe mes mains dans ses cheveux et lui tire. Ce qui le fait grogner. Il passe ses mains sur mes hanches. Nous nous arrêtons à bout de souffle. Je le regarde dans les yeux et n'y vois aucun remords d'avoir fait ça.

— Pourquoi t'as fait ça ? me questionne-t-il.

— C'est toi qui m'a embrassé en premier.

— Pas faux.

Embarrassé, je dis :

— Je ferais mieux de remonter. Bonne nuit, Valentin.

Je remonte me coucher sans mon verre d'eau.

Qu'est ce que nous venons de faire ? Valentin a déjà une petite amie et en gros il l'a trompée avec moi.

Je déteste avoir l'impression que tout est de ma faute.

Le lendemain quand je me réveille, je suis aveuglée par le soleil qui pénètre dans ma chambre. Je reste vingt minutes sans rien faire, à contempler le plafond. Aujourd'hui est un autre jour, nous sommes en vacances alors je peux prendre mon temps.

Je me déshabille puis entre dans la douche. Je me lave les cheveux avec Maui, un shampooing que j'ai acheté avant de venir ici. Je sais que je me suis lavée les cheveux hier mais après avoir transpiré hier, mes cheveux étaient gras.
Puis, lorsque je suis prête à descendre, Noah sort de sa chambre.

— Salut toi !! Bien dormi ?

— Bien et toi ?

— Ouais pas trop mal.

Je repense au baiser de Valentin hier soir dans la cuisine.

Le petit déjeuner se compose de brownies, de céréales, de chocolat chaud et de pancakes.
Je prends un pancake, le mets dans ma bouche et le savoure. Noah se sert de tout et me dit qu'il a hyper faim. Je rigole à moitié, j'ai pas envie de m'étouffer et mourir.
Valentin arrive et nos regards se croisent, je baisse vite les yeux pour éviter d'être trop bizarre.

Valentin ne les a pas baissés. Je décide d'aller faire de l'arc. Alors, armée de mon sac d'archer, je me dirige vers le jardin où je pose une pomme sur un caillou. Je bande mon arc, vise la pomme et enfin je lâche. Ma flèche coupe la pomme en deux. Fière de moi, je mets une cible sur un arbre. Et enfile les flèches une par une. Après dix volés, je m'arrête.

Noah qui a assisté à ma dernière volé me félicite. Encore une cible que je dois changer, le centre jaune a disparu pour laisser place à du vide.

— Allez viens je vais te montrer un truc.

— Ok, je reviens je vais poser mon arc.

Je pose mon sac dans un coin de ma chambre et rejoins Noah sur le pas de ma porte.
Nous nous dirigeons vers les escaliers.

— Où est-ce que tu m'emmènes ? dis-je.

— Tu verras.

Nous montons encore plusieurs marches pour arriver sur une terrasse. Je suis ébahie devant tant de beauté.