Dispute et vérité eclatée

— Quoi ? Mais de quoi tu parle enfin .

— Il y a quelque année , je sais pas combien , mais tu a pris une petite fille a une femme .

— Tu es au courant ? Depuis quand ?

Il s'approche de moi . Je recule de peur .

— Depuis l'hôpital .

— Oui c'est vrai mais tu connais pas l'histoire .

— Où est la petite fille ?

Il soupire et se réinstalle sur le canapé .

— Il y a dix sept ans je suis parti en Angleterre chercher ma soeur . Mais elle n'étais pas seule . Nous étions pas proche . Il y avait une petite fille avec elle . Son enfant . Je savais qui étais le père . Et pour ta sécurité je t'ai pris avec moi .

— Attends ... J'étais là petite fille ? Mais elle s'appelait ...

— Musa, dit on en même temps .

— Tu t'appelle Musa. Tu es née le 14 Décembre 2004 . A Londres .

— Tu n'est pas mon père ?

Je pleure . Ma vie n'est qu'un mensonge .
Il hoche la tête .

— Pourquoi , tu a fait sa a ta sœur ?

— Je l 'ai fait par ce qu'elle étais trop jeune , elle n'avait que 17 ans . Voilà pourquoi !!

— Pourquoi tu ne ma rien dit ? Pendant toute ses année , j'ai crue que tu étais mon père !!!!

Je monte dans ma chambre en laissant cette homme que je ne connais plus . Je prépare vite un sac avec les premières nécessité .
Puis j'ouvre ma fenêtre et saute . ( Je suis au première étage )
Je me rue sur Victoire ma jument . Je ne veux pas prendre la voiture de peur que mon - père - m'entende .

Je ne la selle même pas . Je monte a crue . Ce que j'ai toujours fait d'ailleurs .

Je ne sais pas où je vais mais je veux trouver des réponses .
Je toque à la porte des Bruce .
Valentin m'ouvre .

Je lui dit tous, mon rêve, ma vrai identité, il m'écoute et acquiesce au fur de mon histoire .

— Tu veux partir en Angleterre ?
Je le regarde attentivement .

— Oui .

— Très bien , dit il . Je t'accompagne .

En voyant mon air songeur il reprends .

— Je ne peux pas te laisser toute seule dans les rues d'un pays que tu ne connais pas , voyons !!

Je rie face au côté protecteur de mon petit ami .

— D'accord .

Nous faisons vite fais des bagages. Puis nous nous rendons à l'aéroport.
Au guichet, Valentin prends deux tickets pour Londres .
Je suis assise sur un banc avec les valises . Une personne s'assoit a côté de moi .
Il s'approche de moi malgrés les accoudoirs . J'ai la veste de Valentin sur moi . Vus que je suis très peu habiller , je sert celle ci .

— Salut poupée . Tu voudrais faire un tour avec moi ? J'ai une superbe voiture .

— J'attends quelqu'un, monsieur .

Je le regarde , il est pas beau a voir . Il a une barbe grise . Et il pue l'alcool , j'en déduis que c'est un SDF .

— Mais il n'est pas là . Pendant ce temps vous voulez pas ...

Je vois Valentin arriver dans ma direction . Soulagée qu'il revienne , je souffle intérieurement .
Il regarde le SDF et me regarde puis il dit :

— Tu viens chérie ? Dit il en regardant le SDF .

Je m'empare des valises et me lève . Valentin glisse sa main dans la mienne .
Le SDF siffle . Valentin resserre son emprise .

— Valentin tu me fait mal .

Cette fois il lâche ma main et met son bras sur mes hanches .

— Tu reste avec moi compris ? Ne t'éloigne surtout pas .

Pendant que nous traversons l'aéroport , je lui raconte les aveux de mon père .
Lorsque nous montons dans l'avion je lui dit :

— Tu veux séjourné où ?

Il hausse les épaules .

— Je sais pas . Tu a beaucoup d'argent sur toi ?

— Oui . Beaucoup même . Je te rappelle que je suis millionnaire !!

— Ok . Moi aussi.

L'hôtesse de l'air nous montre les règles a appliquer en cas de nécessité .
Plus tard , alors que l'engin est au plus haut dans le ciel, une hôtesse nous demande si nous avons besoin de quoi que ce soit . Je réponds a la négative . Lorsqu'elle part je me retourne vers Valentin , un sourcil interrogateur sur mon visage .

— Quoi ? Dit il la bouche pleine de muffins .

— Elle arrêter pas de te mater.

— Et alors ? Après un bref instant il reprends . T'es jalouse ?

Je sais pas quoi répondre . Bien sûr que je suis jalouse . Les hôtesses de l'air son très belle et très grande .

— Je n'aime que toi . Je m'en fous des autres .

Je rougis face a son compliment . Il se penche et puis me chuchote a l'oreille .

— Surtout quand tu es habillée comme ça .
Je me regarde . On dirais que je suis en pyjama . La grosse veste grise de Valentin est très confortable et dix fois trop grande pour moi .
Je met ma tête sur l'épaule de Valentin et lui met sa tête sur la mienne . Je m'endors ainsi .

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