Dispute entre Val' et Maddie

Valentin

Je m'approche lentement d'elle. Je mets une main sur sa joue. Ses lèvres sont à quelques centimètres de ma bouche. Je les regarde avec envie. Je prends le centimètre en trop et colle mes lèvres aux siennes. Elles sont douces et pulpeuses. Elle est tellement belle. Elle répond à mon baiser. Je sais que je devrais pas mais c'est plus fort que moi. Noah est un vrai abruti de l'éviter.
Si je le pouvais je serais H24 et 7j/7 avec elle. Sentir ses mains tirer mes cheveux, c'est une sensation extra. Lucie le fait aussi mais ce n'est pas la même chose, parce que je ne l'aime pas. Je crois, oui, j'en suis sûr. Je n'ai jamais ressenti ça en embrassant une fille.
Je pose mes mains sur ses fesses. Nous sommes dans sa chambre. Je ferme la porte à clé. Et la regarde. Elle est belle avec ses lèvres gonflées.

— Moi non plus je regrette pas.

Je le savais déjà mais quand elle me le dit c'est mieux.
Je souris contre ses lèvres.

Maddie

Ma raison me dicte de le repousser mais mon cœur me dit d'aller plus loin. Mais qui écoute sa raison ?
Lorsqu'il met ses mains sur mes fesses, j'enroule mes jambes autour de sa taille. Il me transporte jusqu'au lit . Il se décolle de moi et me regarde.

— Tu es sûre ?

Il fallait me le demander avant de commencer. Je ne peux plus m'arrêter. Ses lèvres s'emboîtent parfaitement avec les miennes.

— Oui, murmure-je.

J'essaie, en vain, de lui enlever son tee shirt. Je ne devrais pas faire ça, je suis avec Noah pas avec Valentin. Il s'arrête.

— Qu'est ce qu'il y a ?

— Noah. Je ...

Il se décolle de moi et s'assoit sur le lit.

— Je sais que Noah est ton meilleur ami et que vous êtes en couple. Mais sérieux ? Il en a rien à faire de toi !

— Arrête de crier ! Valentin, je sais que Noah m'évite mais ... Je ... Je sais pas ...

— Tu me fais de l'effet ! Beaucoup d'effet et je sais pas quoi faire.

Je m'approche de lui. Je ne connais pas ce garçon mais je sais que, du peu que je connais, je l'aime. Enfin je crois. Je ne sais pas pourquoi mais j'en ai l'impression. Alors je lui dit doucement :

— À moi aussi.

Il se retourne et me dit les plus beaux mots que j'ai entendus.

— Je t'aime.

Cela va vite. Très vite mais ça fais deux semaines que je vie presque avec eux. J'ai eu le temps de le connaître un peu.

Je fonds, littéralement, en larmes. Il me prend dans ses bras et me le répète. Il s'allonge et tapote à côté de lui pour m'inciter à m'installer.
Nous nous endormons.
Je me réveille avec un poids sur la poitrine. La tête de Valentin est lourde mais je m'en fiche. Il dort encore, sa respiration est saccadé. Je lui touche les cheveux. Pourquoi on s'est embrassés ? Pourquoi on s'est rencontrés ? Mais je ne regrette absolument rien. Noah. Je me lève d'un coup, emportant avec moi Valentin.

— Mince, je suis désolée.

— Merde Martin !

— Chut ! Je devais rejoindre Noah à ... Y a quatre heures ? Valentin, on a un problème. Un gros problème. Oh non non non.

Je panique.
Valentin se lève et me prend dans ses bras. Je commence à pleurer, encore.

— Je veux pas lui faire de mal.

— Moi non plus mais je veux pas que tu restes avec lui, vous vous faites trop de mal.

— Je sais. Je ... Je dois y aller. Je me retourne. Oh et mets ton tee shirt.

— Je veux bien le mettre mais, je sais mais c'est toi qui l'as !

Je regarde ce que je porte. Oups. Il sent bon. Je le retire et lui donne.

— File avant que quelqu'un te voie.

— Je t'aime, dit-il avant de fermer la porte derrière lui.

Je vais voir Noah dans sa chambre. Je toque, j'ouvre et je le vois assis sur la chaise.

— Noah ? Je suis désolée, je me suis endormie.

- Depuis quand ?

Je me fige. Je déglutis. Il sait tout.

— Depuis quand tu fermes ta porte ?

Le soulagement. Voilà ce que je ressens à ce moment. Du soulagement.

— Euh ... Je sais pas je suis allée prendre ma douche et je suppose que je l'ai fermée pour avoir un peu d'intimité.

Je me pose aussi la question. Pourquoi la porte de ma chambre était-elle fermée ? Je pense que c'est Valentin qui l'a fermée avant d'entrer.
Je reprends :

— Je me suis endormie Noah, désolée ...

— C'est pas grave. Je voudrais te parler d'un truc.

— Bien sûr, de quoi ?

— De nous. Je suis pas sûr que ça fonctionne. Tu vois ?

Je souffle malgré moi. Je ne savais pas que je le retenais.

— Je pense la même chose.

Je m'assois à côté de lui.

— Amis et juste amis ?

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