My friend's daddy
Où Louis craque sur le père de son meilleur amie et compte bien le séduire!
⚠Écart d'âge. (17 ans)
🍋
Pdv Louis
-Mais si, Louis! Tu verras! Mon père est vraiment cool, ce ne sera pas gênant! Essaye-t-il de me convaincre a l'autre bout du fil.
-Mais ton père a au moins cinquante balais, Niall! Comment diable, peut-on passer de bonnes vacances avec un vieux?!
Bon, j'y suis peut-être aller un peu fort. Mais il faut qu'il ouvre les yeux. Il me propose de partir avec son père, une semaine au bord de la mer. Oui, dit comme ça, c'est alléchant. Seulement,j'ai dix-sept ans, moi j'aime boire, j'aime m'amuser, j'aime faire la fête. Et pour être honnête, ça m'étonnerait que daddy styles, que je n'ai jamais rencontré qui plus est, nous emmène en boîte de nuit.
-Mon père n'a que trente-quatre ans! Je me fiche de ton avis, fait tes affaires, on vient te chercher demain matin, neuf heure. Soit présent. Sinon, je te réveille avec un coup de pied au cul.
Et il raccroche. Je crois que cela signifie que je n'ai plus le choix. Alors je me lève de mon lit, soupirant. Je regarde ma chambre, c'est le bazard, il va falloir que je range tout ça. Mais bon, ce soir je n'ai pas le temps, je doit préparer mes affaires et aller dormir. Il est déjà minuit, demain je serais crevé et de mauvaise humeur. Tout le monde sait à quel point je suis insupportable dans cet état.
J'ouvre un sac, y glisse quelques hauts, quelques shirts, joggings, puis des sous vêtements. Je pense que c'est tout ce dont j'ai besoins. Je tire la fermeture éclair avant de me glisser dans mes draps. Je ferme les yeux et morphée passe rapidement. Je m'endors sans mettre d'alarme. Bordel, quelle erreur. Je le comprends lorsque je sens un liquide froid me glisser sur le visage. Je sursaute, si fort que je tombe du lit, complètement en panique, j'ouvre les yeux et je vois ce faux blond avec un sourire idiot, un verre à la main.
-Arghhh! Soupirais-je. Je te haïs!
-Moi aussi je t'aime. Allez, bouge, il nous attend dans la voiture.
Encore la tête dans le cul je murmure, en me relevant.
-Qui ça, il?
Il me jette des vêtements à la gueule pour que je m'habille.
-Mon père, bouffon.
J'enfile un pull, en riant.
-Ha oui c'est vrai...
Il remarque mon air moqueur, puis lève un sourcil.
-J'ai peut-être oublié de te dire Louis, mais il y a une règle à respecter.
Ho, cela devient intéressant.
-Je suis tout ouïe.
-Tu ne fais pas ta salope avec mon père. J'éclate de rire, c'est vrai que j'ai tendance à draguer tout ce qui bouge mais bon... Pas touche, d'accord?
Si il me l'interdit, je vais forcément avoir envie de le faire. Juste pour provoquer mon ami, je gémis grossièrement:
-Yamete kudasai, haaan daddy styles!
ce qui me vaut de me prendre un coussin en pleine poire. Je tombe par terre, gloussant comme un débile.
-Je descends t'attendre en bas, bouge toi.
Puis il me laisse dans ma chambre. Je prends mon sac, mon téléphone, mon chargeur et je le rejoins dans le jardin. Une fois dans la rue, je vois une BMW garé sur le trottoir. Alors comme ça, daddy Styles est riche... Intéressant. Manque plus qu'à voir sa tête de quarantenaire.
Je savais que Niall était aisé mais, là, ce n'est pas lui qui m'interesse.
-Arrête de baver sur ma bagnole, mec. Ça devient louche. Ricane l'irlandais.
-Haha, très drôle. Je te signale que moi j'ai qu'une trotinette électrique hello kitty.
-Que tu as volé à ta petite sœur. Je ne répond rien, j'en suis pas si fière. Tu t'assois à l'arrière. Dit-il en m'ouvrant la portière.
Je m'y installe. Puis mes yeux se pose sur le siège conducteur devant moi. Tout ce que je vois, ce sont des cheveux, longs et brillant. Waow, son père est une drag queen? Je suis sûr que ma mère aurait était jalouse de sa chevelure. L'homme se tourne lentement vers moi, et lorsque je croise ses yeux, je tombe des nues.
Putain ce qu'il est hot...
Ho merde, là, c'est sur que je vais trahir Niall.
J'arbore un sourire charmeur, et étonnement, il me le rend. Ses lèvres son charnues, roses, elles semblent douces, comme son regard. Vert. Comme le jade, les émeraude. Ça me rends niais. Il fait à peine vingt-cinq ans.
-Tu es Louis, c'est ça?
Bordel, mon prénom dans sa bouche. Sa voix grave, éraillé. Je pourrais en gémir.
-Exacte. Toi, Harry? Je fais exprès de prononcer ma phrase suavement.
Visiblement, ça fonctionne, puisqu'il ne réponds pas. Il me détaille simplement. Je me mords la lèvres sous son insistance. La tension entre nous est vraiment palpable, je suis sûr qu'il la sens.
-Ouais, bon, on a compris. Louis, Harry le papa de moi. Harry le papa de moi, Louis. Je l'avais oublié celui la. Il insiste bien sur le mot papa en me fixant. Je n'y suis pour rien si daddy Styles est digne d'un mannequin Kalvin Klein. Maintenant tout le monde se connaît, tout le monde est content. On y va?
Le plus vieux d'entre nous émet un rire nerveux, puis il démarre. On s'engage sur la route, roulant quelques minutes puis je remarque que le bouclé ne cesse de me relooker à l'aide du rétroviseur. Je me demande si il est un tombeur, ou si il a le coup de foudre. Quoi que, si Niall m'a prévenu, c'est bien que son géniteur aussi est un chaud lapin.
-Alors, Louis, qu'est-ce que tu aimes faire dans la vie?
Il s'intéresse à moi. J'aime ça. On va jouer.
-Hm... J'aime le chant. J'en fait depuis petit. Je suis plutôt spécialisé dans les aiguë. Harry m'observe, les yeux plissés. Ho, et je suis très manuel! J'aime utiliser mes mains, je sais d'ailleurs, vraiment très bien m'en servir.
Sa langue passe sur ses lèvres, il secoue la tête. Niall soupire. Tout le monde à compris mon sous entendu. Oops.
Je reçois un message. Je l'ouvre et constate que c'est un SMS de mon ami.
Horan<3:
Redescend ou c'est moi qui te descend.
📩9 a.m. 19
Ça peut paraître étrange que son nom de famille soit Horan et non Styles, mais sa mère lui a donné le sien. Enfin, ce n'était pas vraiment nécessaire vu qu'elle s'est fait la malle quand il avait six ans.
Me:
Je t'en prie, laisse ton père se charger de me descendre...
📨9 a.m. 20
Il me jette un regard plus noir que noir.
Horan<3:
Louis! Je savais que tu allais essayer de te le taper!
📩9 a.m. 21
-Et vous, que faites vous à vos heure perdus? Demandai-je.
Me:
Et bien, tu avais raison, que veux-tu que je te dise?
📨9 a.m. 22
-Je suis PDG d'un entreprises. Mais pendant mon temps libre, je danse. J'utilise mon corps pour, disons, faire ressentir des choses aux autres et à moi même.
Il le fait, exprès. C'est pas possible qu'il ne l'ai pas faite exprès. Je passe une mains dans mes mèches pour me distraire ou je risque d'avoir des images malsaines en tête.
Horan<3:
Mais il te drague ce con en plus.
📩9 a.m. 24
Me:
Parles pas comme ça de ton père!
📨9 a.m. 25
-C'est plutôt sympa comme passe temps, j'aimerais beaucoup apprendre à danser, un jour.
J'admets que c'est irrespectueux pour mon ami. Mais au final, pour l'instant, on discute simplement, tant que ça ne va pas plus loin. Je suppose que c'est bon?
-Alors, Peut-être que je te montrerais.
Seigneur Oui...
Enfin, non! Il ne faut pas qu'il se passe quoi que ce soit.
Horan<3:
Tu te prends pour ma mère ?
📩9 a.m. 26
Me:
Non, ton future beaux père.
📨9 a.m. 27
Je me moque de lui, c'est tout...
Horan<3:
Baise avec mon père, je baise avec ta sœur.
📩9 a.m. 28
Me:
Tu sors avec Lottie depuis deux ans, Niall...
📨9 a.m. 29
Je sens que les vacances vont être longues...
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-La plage, demain, ça vous dit les gars?
Je hoche la tête. Je suis crevé bordel. On a roulé toute la journée. Déjà avec l'atmosphère entre moi et Harry mais en plus avec l'irlandais boudant. C'était épuisant. On vient d'arriver à l'hôtel, la chambre est assez grande, il y a deux lits. Un king size et un une place. Je suppose que le grand est pour mon ami et moi. Je pose mes affaires à côté, puis prend un short noir et un long t-shirt.
-Prem's à la douche! Lâchai-je en courant jusque là salle de bain.
-Non! Louis, je voulais y aller! Crit le blond.
-Trop tard!
-Deum's. Dit calmement Harry.
-Quoi? Mais, vous vous êtes tous ligué contre moi!
Je ris en entrant dans la salle. Je pose ma trousse de toilette, me déshabille, puis me glisse sous l'eau bouillante. C'est si plaisant. Je passe environ quinze minutes sous la douche, avant de me sécher, de m'habiller, puis retourne dans la chambre. Daddy Styles part à son tour et je me retrouve seul avec son fils.
-Bon, il faut qu'on parle.
Je m'allonge sur le grand lit.
-Parle, je t'en prie.
Il semble hésitant.
-Tu ne vas quand même pas...
-Je respecterais ce que tu me demande. Je suis ton ami avant tout. C'est sincère. Si il refuse, alors c'est non. Mais n'oublies pas que tu couches avec ma sœur. Et ça, je l'ai accepté.
Il se balbutine quelques mots incohérent qui ressemblent fortement à: "Oui, mais avant tu m'as quand même mit une droite."
Enfin, bon, je ne vois pas de quoi il parle.
-Tu sais quoi, Louis? D'accord. Hein? Tant que je ne vois rien, je ne n'entends rien, c'est okay. Tu peux te taper mon père. Mais je ne veux pas savoir.
C'est pour ça que c'est mon meilleur pote! Ce mec est génial. Bon, génial est un grand mot. Il me rend juste l'appareil.
-Alors c'est avec grand plaisir que je prends cette responsabilité. Je m'allonge confortablement sur les draps, épuisé. Maintenant, tu m'excusera, mais je veux me reposer.
Il roule des yeux, si fort, que je me demande si il ne va pas resté coincé.
-Quel diva tu fais...
-T'es irlandais, pourquoi tu parles?
Avec Niall on a toujours préféré cette amitié pleine de "ta gueule" et d"enculé'' plutôt que de "je t'aime" Ou " T'es mon meilleur copain". On se le dit des fois, hein. Mais c'est rare. On le sait qu'on s'aime, pas besoins de le répéter.
-Si je baise ta mère du coup, on sera quitte d'une certaine manière?
-N'y pense même pas.
Il part en fou rire, et je sais très bien pourquoi. Il s'imagine avec elle.
-Niall, je vais te buter.
Il rigole encore plus fort. Jusqu'à ce que son père arrive. Alors il part vers la douche sans pour autant s'arrêter.
Seigneur, je l'entend d'ici.
Ce gosse me fatigue. Je ferme les yeux, complètement HS (vous avez capté le jeux de mot? ) Mais soudainement, je sens un poids à côté de moi. Daddy Styles vient de s'allonger sur le lit à mes côtés.
Ok. Calme, Louis. Respire. Vous êtes juste seuls, sur un lit, dans une chambre. Tout va bien.
-Je t'ai entendu parler avec mon fils. Souffle-t-il.
Merde.
-Ho...
Ouais, j'ai rien trouvé de mieux. Je tourne mon visage vers le siens, Celui-ci me regarde déjà. C'est la que je me rend compte d' à quel point nous sommes proche. Mon cœur se met à battre follement dans ma poitrine et je lui sourit. Ses doigts venant trouver ma joue, il chuchote:
-J'ai bien peur qu'il ne se passe rien entre toi et moi, joli cœur.
Waow, le surnom. Il vient de dire que j'étais joli? C'est un peu de la contradiction.
-Votre bouche dit quelque chose, mais votre corps, lui... Il en dit une autre. Répondi-je.
C'est vrai, pourquoi me toucher le visage si il me repousse. Ça n'a pas de sens.
-Niall m'a clairement fait comprendre que je ne devait pas "faire ma salope avec Louis." Ce sont ses propres mots.
Quel ingrat de parler comme ça à son père.
-Ha. Vous aussi il vous a fait le coup?
Il hausse les épaules en pouffant. Un silence s'installe. Il semble réfléchir. Ses prunelles dans les miennes, son regard est tendre, apaisant. Je lutte pour ne pas clore mes paupières et tomber dans les bras de Morphée.
-Quel dommage que tu soit trop jeune pour moi. Dit-il seulement.
-Dans quelques jours, vous ne direz plus ça. Je me tourne dos à lui, plaçant les couettes sur moi. Bonne nuit, daddy Styles.
Oops. La boulette.
Je le sens se figer mais il ne rétorque rien.
C'est bon signe, non?
Cela dit, il ne se retire pas du lit. Il reste à côté de moi. Je crois que j'ai déjà gagné.
C'est alors heureux, que je ferme les yeux puis m'endors paisiblement.
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Chaud. Trop chaud. Je me réveille lentement. La chaleur est insupportable. Je gigote pour me sortir de ce four, mais je me rend compte que ce qui me brûle est le corps de quelqu'un collé au miens.
-Bordel, mais Niall, lâche moi, je vais fondre! Murmurai-je.
Le bras sur ma taille me serra encore plus fort. Je senti tout mon corps se mouler à celui dans mon dos. Une jambe se glissa entre les miennes, ce qui coupe ma respiration. En revanche, pas celle qui effleure ma nuque. Je sens des lèvres frôler mon cou, un violent frissons me traverse. Puis une voix grave et endormie raisonne dans la chambre:
-Alors, fonds.
Je crois que mes yeux n'ont jamais était aussi ronds. Ce n'est pas mon ami, étant donné que maintenant, je le vois très clairement à travers l'obscurité. Il est sur le lit en face, en train de baver. Il dors. Comme un bébé.
-Harry..? Je demande doucement.
C'est idiot comme question, mais c'est la seule chose qui m'est venu.
-Louis.
Je me retourne tant bien que mal entre ses bras pour être face à lui. Ses paupières sont fermés. Il a un sourire niais.
-Qu'est-ce que vous faite dans mon lit?
Il grogne, frottant son nez contre ma joue. Je ne sais pas si il est vraiment éveillé. C'est mignon.
-Hm... Il a mit six ans à se doucher, je me suis endormi ici... Je pense qu'il n'a pas voulu me bouger.. Souffle-t-il.
Sa respiration chaude qui s'échoue sur ma gorge me rends tout chose. Je soupire et ses mains glissent le long de ma colonne vertébrale.
-Ce n'est pas convenable ce que vous faite.
-M'appeller daddy ne l'était pas non plus.
Je rit doucement. J'ai l'impression de le connaître depuis des années déjà. Comme si on était un couple. J'ai hâte à ce que Niall me nome beaux papa. Sa main attrape ma cuisse et la tire sur sa hanche, nous rapprochant encore plus. Je me sens bien ici, comme ça. Tout contre lui. Si bien qu'il suffit de quelque minute pour que je parte dans le monde des rêves.
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-Comment ça tu as oublié ton maillot?
-Bah j'ai oublié mon maillot, Niall! Tu veux que je le répète?
-Mais on va à la mer, ton maillot c'est la première chose à laquelle t'es sensé penser! exaspéré par ma mémoire.
-Où bien tu peux y aller nu? Intervint Harry.
Il y a un silence ou je sens qu'Horan est près à exploser. Déjà que lorsqu'il s'est levé, il m'a vu affalé sur son père, ça c'est juste la goutte d'eau qui fait déborder le vase. J'éclate de rire malgré moi. Le visage de mon ami choqué est trop hilarant pour m'en empêcher.
-Non mais, c'est pas vrai, je rêve. Il soupire en se frottant les yeux. Bon, vous savez quoi? Débrouillez vous. Je vais à la plage seul.
Puis il claque la porte. Moi et daddy Styles on se regarde comme des idiots, puis on pouffe. C'était si drôle. Cela dit, je n'ai toujours pas de quoi me baigner.
-Je peux t'emmener en acheter?
Je hoche simplement la tête. Avec plaisir. Je prends le billet dans mon porte monet, et le suis. Il me guide à sa voiture, m'ouvrant la portière. Je monte, lui aussi. Directement, lorsqu'il s'assoit, sa main se glisse sur ma cuisse. Il démarre, je lui sourit.
-Entreprenant. Dis-je amusé.
Il me regarde, fronce les sourcils, puis regarde sa main. Dès qu'il la voit, il l'enlève rapidement. Comme si il s'était brûlé.
-Désolé, c'est l'habitude.
-Je vois. Monsieur à de nombreuses conquêtes.
Il ricane.
-Il faut bien s'occuper.
-Évidemment.
Je reprend moi même ses doigts et les place sur ma jambe, un peu plus haut.
-Ne te gène surtout pas.
Il roule des yeux mais ne se retire pas pour autant. Le trajet ne se passe pas silencieusement, on discute, on rit. On s'entend vraiment bien, c'est fou. Comme quoi, même si on ne se connaît que depuis hier, lui et moi ce n'est pas que purement sexuelle. On pourrait même être amis, je pense! Enfin, pas longtemps. Ça déraperait forcément à un moment.
Une fois arrivé au magasin, je vais au rayon qui m'interesse. Il y a beaucoup de choix mais mon dévolu se posent sur deux shorts. Un noir et un bleu. J'ai du mal à me décider.
-Le bleu.
Je sursaute en entendant sa voix derrière moi.
-Qu-quoi?
-Choisi le bleu. Il fait ressortir tes yeux.
-Ho...
Je crois qu'il aime mes yeux. Ou bien leur couleur. Il me fait un rictus. Pour une raison que j'ignore, je sens mes joues chauffer. Merde, je rougis. Je prends le bas et part l'essayer en cabine. Lorsque j'ai fini de l'enfiler, je me regarde dans le miroir de la cabine. J'aime bien, il avait raison, c'est pas mal. Je m'apprête à le retirer sauf que d'un coup, Daddy Styles rentre dans la petite boite, refermant le rideau derrière lui.
-Mais qu'est-ce que vous faites?
-Tu prenais trop de temps, j'avais peur que t'ai fait un infarctus.
Il ment. Je lève un sourcil.
-Un infarctus? Carrément?
Il ne m'écoute déjà plus. Son regard coule sur mon torse. Il me détaille, sa langue passant sur ses lèvres. J'attrape doucement son menton, relevant sa tête vers la mienne.
-J'avais raison. Cette couleur est... Il s'approche. Magnifique.
-Vous ne devriez pas me regarder de cette façon.
Son souffle s'échoue sur mes lèvres.
-Non, je ne devrais pas, mais c'est toi qui m'y force, joli-cœur.
-Tu es celui qui est entré ici.
-Tu ne me vouvoie plus?
Il se moque de moi.
-Je pense qu'avec les yeux que tu pose sur moi, on est assez intime pour passer cette étape.
Il émet un léger rire.
-Et toi? On dirait que tu vas me sauter dessus à tout instant.
Je le pousse hors de la cabine en riant.
-Ouais, mais pas dans un magasin.
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Ça fait maintenant trois jours que nous sommes ici. Ma relation avec le père de mon meilleur ami n'a pas avancé. Pour être honnête je suis déçu. Je vois bien qu'il résiste à mes avance, qu'il essaie de ne pas trop m'approcher. Heureusement Niall à voulu m'aider, alors on a mis un plan en place!
-Ce soir c'est ?! Crie-t-il.
-BOITE DE NUIT! Hurlais-je en retour.
-Mais, c'est quoi ce borde-Horan! Tu descend de là, tout de suite! Il n'obéit pas, pour prouver sa détermination. Comment ça "boîte de nuit" ?
-Roh, aller papa!
Il fait une mine de chien battu, seulement, Harry semble n'en avoir strictement rien à foutre. Il prend une bouteille d'eau et commence à boire.
-S'il vous plaît Daddy Styles.
L'irlandais sursaute si fort, qu'il tombe de la table ou il était posté tandis que le plus vieux recrache tout ce qu'il vient d'avaler. Il est trempé. Oups?
-Merde, Louis... Grogne le bouclé.
-Ouais, merde, Louis! Répète mon ami en se frottant l'arrière de la tête.
-C'est un Oui? Je demande innocemment.
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-Oui. Vous pouvez boire. Mais seulement un verre de bière. Je roule des yeux et il continue. Et vous n'acceptez pas les boissons d'inconnus !
-Oui, papa. Soupire Niall.
Bien qu'il nous parle comme si nous étions stupide, nous avons réussi. Nous sommes actuellement devant le Malibu. Une boîte de nuit plutôt huppée.
-Je serais aussi là, mais je vous laisse faire votre vie. À une condition! On se retrouve à 1heure du matin devant. Pas plus! C'est bien clair?
-Oui, c'est bien clair. Dit-on en même temps.
Je voix Harry me regarder de haut en bas. Il fronce les sourcils. Ha. Mon pantalon moulant et mon t-shirt blanc transparent font effet?
-Allez y les morveux.
Horan se rue dans la boîte. Alors que je m'apprête à le suivre, son père m'attrape le poignet. Je n'ai pas le temps de me retourner qu'il murmure:
-La prochaine fois, prends le plus serré le Jean.
Je me tourne vers lui.
-Quelque chose te dérange? Dis-je narquois.
-Tu veux que tout le monde bande sur ton passage?
Phrase de connard. Aux grand mots les grands moyens.
-Pourquoi? Tu bande toi?
Tiens, le retour du bâton. Il baisse la tête vers son entrejambe. Mais quel idiot.
-Ho. Dans le mille. Riai-je
-N'importe quoi! Je le force à me lâcher. Tu m'excites pas du tout!
Non mais qui est l'enfant au juste?
-C'est cela, oui. Il continue à me regarder de haut en bas. J'ai franchement l'impression d'être un bout de viande. C'est bon, t'as fini? Je peux y aller?
-Non, je n'ai pas fini. Il est encore assez proche pour que je sente son souffle balayer mon visage. Si une seule personne pose ne serait-ce qu'un doigt sur toi ou sur mon fils, je risque de me mettre en colère. Harry se penche vers moi et ses lèvres frôlent mon oreille. Crois-moi joli cœur, tu n'as pas envie de voir ça. Un frisson me parcours pendant qu'il s'éloigne. Ho bordel, si je veux voir ça... Alors veille sur lui. Maintenant, j'ai fini.
Je m'apprête à répliquer quelque chose de sarcastique mais on est coupé par le claquement de la porte du club.
-Vous venez ou vous comptez baiser sur le parking?! Crie le faux blond.
Son père me fixe toujours droit dans les yeux. Putain de tension. J'ai l'impression de suffoquer.
-On arrive. Dit-il simplement avant de me contourner et de suivre Niall.
Et moi je suis là, comme un con, retourné par ce qu'il se passe entre nous. Heureusement, mon ami vient me chercher et me traîne à l'intérieur. Daddy Styles à déjà disparu dans la foule. Okay, il part faire sa vie, alors à moi de faire la mienne. Je me dirige directement vers le bar, le faux blond sur mes talons. Un charmant monsieur nous accueil.
-Qu'est-ce que je vous sert?
-Deux biè-...
-Deux tequila paf, s'il vous plaît.
L'homme derrière le comptoir s'exécute pendant qu'Horan me fait les gros yeux.
-Ça va, il n'en saura rien.
-Ouais évidemment, sauf si tu dors avec lui. Comme à peu près, hum... Toutes les nuits depuis notre arrivé ?
-Il sera encore plus déchiré que nous. Ne t'inquiète pas Ni.
Il hoche la tête peu confiant, mais il fini par boire. La soirée se déroule plutôt bien. La musique est plaisante. Nous avons discuté avec quelques personne et elles nous on tiré sur la piste de dance. On se déhanche, on transpire, on rit et on se bourre la gueule. Mais pas trop quand même! Je garde évidemment un œil sur Niall, histoire qu'Harry ne se mette pas en colère. Même si j'avoue que j'aimerai vraiment voir ça. La chanson SexyBitch de David Guetta et Akon résonne dans les enceintes. Les lumières clignotent. L'ambiance est réellement psychédélique. Sans même m'en être rendu compte, je me suis éloigné des autres. Je regarde rapidement l'heure sur mon téléphone. Il est minuit cinquante. Déjà le moment de partir. Enfin, il nous reste dix minutes et je compte bien en profiter, et comme je ne vois pas Niall, je vais finir la fête tout seul.
Alors tout simplement, je lâche les freins. Je me laisse emporter par les basses. Tout le monde se colle, se tord, dance. J'adore ça, mais ce que j'aime encore plus ce sont les mains qui viennent se poser doucement contre ma taille. Je continue à balancer mes hanches, sans même prêter attention à qui me tient désormais. Son corps se plaque contre mon dos puis un souffle chaud balaye mon cou. Mes doigts se glissent dans de longs cheveux, les tirant légèrement.
-Bonsoir, joli cœur.
Cette voix. Rauque et lente.
-Bonsoir, Daddy Styles.
Son emprise se resserre autour de moi et je souris. Mes mots l'excite et si je tient compte de son odeur plutôt chargée d'alcool, alors j'en déduis qu'il m'en faudra peu.
-J'avais dis que tu ne devais laisser personne te toucher, non? Demande-t-il.
-C'est exacte.
Ses phalanges passent sous mon haut, je sens ses ongles caresser ma peau et je ne peux pas réprimer les frissons qui me parcours.
-Alors pourquoi tu me laisse faire? Tu veux me mettre en colère?
Il griffe légèrement mon ventre, sans pour autant me faire mal. Je suis plutôt confus, premièrement à cause de la tequila, deuxièmement parce que je pensais que lui était une exception. Voyant que je ne réponds rien, ses lèvres effleurant ma nuque, il continue:
-Tu as désobéi, je vais devoir te punir.
Je frémis, mes paupières se ferment d'elles mêmes. Sans le vouloir, des milliers de scénarios se créés dans ma tête, j'imagine toute les choses qu'il pourrait me faire ressentir. Soudainement, je pense à son passe temps. La dance. Je me retourne entre ses bras de manière à être face à lui. Il me tient toujours fermement et nos visages ne sont qu'a quelques centimètres.
-Tu ne voulais pas m'apprendre à danser?
Il sourit.
-Je t'ai regardé... Il se penche et sa bouche se colle à mon oreille. Quand à la mienne, elle s'entrouvre de désire. Toute la soirée. Pour être honnête, tu ne te débrouille pas si mal...
Ses mains se glissent sur mes fesses et un doux gémissements franchit ma gorge. Il ricane, puis s'éloigne de moi, mon téléphone entre ses doigts.
-Désolé, je voulais juste récupérer ça.
Faut espoir, bonsoir.
Ho mon Dieu, j'ai si honte. Il s'est moqué de moi... Je le vois regarder mon cellulaire, pour ensuite me demander:
-Où est Niall? Il est l'heure de rentrer.
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On arrive à l'hôtel quelques minutes plus tard. Je n'ai parler à personne. Et surtout pas à Harry. Je lui en veux de m'avoir humilié. En plus je meurs de soif. Une fois à l'intérieur, je vois les deux se diriger vers l'ascenseur mais moi je vais au distributeur. Il me faut une bouteille d'eau bien fraîche ou je vais mourir.
-Où est-ce que tu vas, Louis?
Je t'ai rien demandé à toi. Vieux schnock.
-Soif. Repondis-je simplement mais surtout pas politesse.
Il dis un truc à Horan, qui est à moitié endormie dans la boîte métallique. Puis il me rejoins, laissant l'autre rentrer seul à la chambre, je suppose. Il se poste à mes côtés l'air agacé. Et en plus, j'arrive pas à faire rentrer mes putains de pièces. Elles font que de tomber. Il finit par me les prendre des mains et les mettre lui même dans la machine, en soufflant.
-J'aurais pu retrouver le chemin seul.
Je tape sur le petit clavier, ce que je veux.
-Non, le mec de l'accueil arrête pas de te mater depuis le début du séjour. Je ne veux pas qu'il profite de toi alors que tu es déchiré.
C'est vrai que ce type est louche. Serait-il jaloux?
-Je ne suis même pas saoule. Murmurai-je en tanguant légèrement.
Il me retient par les hanches, afin que je ne m'écroule pas au sol.
-Évidemment. Qu'est-ce que tu as bu?
Question piège.
-Une bière.
La bouteille tombe dans le bac.
-Tu mens.
Je la récupère.
-Et toi, daddy, qu'est-ce que tu as bu?
Voilà, comment évitez les choses auquel on ne veut pas répondre. Il se crispe. C'est amusant parce que sans même le toucher, je peux sentir à quel point il est tendu. On entre dans l'élévateur.
-Ne m'appelle pas comme ça...
Les portes se referment comme un piège.
-Pourquoi, daddy?
L'espace est plutôt restreint. J'ai l'impression que cette fois, c'est moi qui joue avec lui et pas l'inverse. Sauf que je change vite d'avis lorsqu'il s'approche encore plus. Il vient remettre en place l'une de mes mèches, avant de souffler contre mon visage:
-Tu n'as même pas idée d'à quel point ça m'excite putain.
Je déglutit. Ses deux mains viennent se poser de part et d'autre de mes joues. Il va craquer. Je suis persuadé qu'il va craquer. Je lève la tête pour être face à lui. Son nez caresse le miens. Les sensation de papillons que je ressent dans le bas ventre me forcent à clore mes paupières.
-Qu'est-ce que tu attends pour m'embrasser, Harry?
Je crois que je sais exactement ce qui fonctionne avec lui.
-Merde, je te déteste.
Et brutalement, ses lèvres rencontrent les miennes. Me plaquant contre la paroi. Il m'offre un baisé passionné, plein de frustration. Sûrement celle qu'il a accumulé durant le séjour. Je l'ai vraiment pousser à bout, pour être honnête. Mes bras passent autour de son cou, les siens sous mes cuisse, enroulant mes jambes autour de son bassin. Je gémis en sentant sa langue effleurer la mienne. Ses dents aggripent la commissure de ma bouche et j'ai du mal à respirer, alors je tourne la tête. Il en profite. Je ne peut pas m'empêcher de tirer légèrement ses cheveux en le sentant embrasser ma mâchoire. Un son brisé sort de ma gorge tandis que ses doigts se resserrent sur mes fesses. C'est foutu. Je le veux, maintenant. Dans cet ascenseur. Ho bordel. Je viens de me rappeller qu'on était dans un ascenseur! J'allais dire à Styles qu'il fallait me lâcher, mais il ne se détache pas de moi. Je souris malgré ça, il me désir autant que je le désir. Enfin bon, ça c'était à voir avant. Avant quoi? Avant que les portes ne s'ouvrent et qu'un Niall à moitié somnolent nous regarde les yeux plissés.
-Seigneur... Ne me dites pas que vous êtes exactement en train de faire ce que je pense que vous êtes exactement en train de faire.
Le vieux me lâche précipitamment et je manque de me casser la gueule. Il y'a un moment gênant où on se regarde tous dans le blanc des yeux en silence, mais je décide de briser la glace. Et au lieu de dire: C'est pas ce que tu crois! Je lâche simplement :
-Tu veux te joindre à nous? Harry se tourne brusquement vers moi, l'air choqué. Bah quoi? Je croyais que tu aimais bien qu'on t'appelle daddy...
Il se frappe le front et je crois que j'ai trop bu parce que je comprends pas pourquoi c'est si perturbant.
-Ok. C'est bon, je veux pas en entendre plus. On y va?
Mon future coup m'aide à me redresser, me tenant par les épaules jusque dans la chambre. C'est mignon qu'il soit si attentionné. Cela dit, je ne pensais pas avoir tant bu. Une fois arrivé, je me déshabille tant bien que mal, sans aucune gène, je reste en caleçon quand même. N'abusons rien. Puis je me jette entre les draps. Heureusement que je ne suis pas torché au point d'avoir envie de vomir. Ça aurait pu être humiliant... J'entends des éclats de voix, mais rien est clair. Bon, ça ne m'intéresse pas de toute façon. L'oreiller avec l'odeur de Styles est bien plus intéressant.
Je commence lentement à sombrer, lorsque je sens le matelas se creuser à côté de moi. Je ne sais pas comment, mais je sens qu'il me regarde. Son doigt viens lentement caresser mon cou, pour remonter sur ma mâchoire. Délicatement, il retrace chaque aspect de mon visage. Un sourire idiot fleuri sur mes lèvres. Il pouffe lorsque je commence à ronronner. J'entends de l'eau couler, je suppose que Niall se brosse les dents dans la salle de main. Soudain je sens le souffle d'Harry contre mon oreille. J'en déduis que sa tête s'est posée à côté de la mienne.
-Tu es tellement mignon... Si tu te doutais d'à quel point je voudrais te posséder. Te dévorer. Te couvrir de morsures, de baisers, de caresses. Mes joues rougissent, elles me brûlent. Et tout ce que je trouve à faire, c'est enfouire ma face dans son cou. Il me serre contre lui. Bordel, Louis... J'ai jamais désiré aussi fort.
On veut toujours ce qu'on ne peut pas avoir, c'est une règle d'or. J'entends des pas. Le blond est de retour.
-Tu veux pas arrêter de lui faire des mamours, cinq minutes?
Le bouclé rit et je me sens si bien entre ses bras, que je commence à sombrer.
-Non. Pourquoi ?
-Parce que demain, des ailes lui seront sorties du cul. Faudra pas s'étonner. Râle Horan.
Ho ça, oui. Je suis clairement aux anges.
-Je m'occuperai de les lui rentrer, merci de t'en inquiété. Plaisante son père.
-Je vous promet que si vous baisez alors que je suis à côté, je vous pends par la teub, clair?
-On dit pénis, jeune homme. Le reprend-t-il sévèrement. Et ne parle pas si fort, tu vas le réveiller.
Il y'a un léger silence ou je suppose que Niall nous regarde. Je sens les lèvres de Styles se poser doucement sur mon front, ce qui le fait sourire.
-Des fois je me demande lequel de nous est l'adolescent... Mais je le reconnais, vous êtes goal un peu.
-Go-quoi ?
-Bonne nuit papa et beau papa.
-Niall, répond, ça veut dire quoi ton truc gogole la!
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-Je suis triste que ce soit déjà fini.
-C'est vrai, que c'est dommage. Me répond doucement Harry, en caressant mon dos nu du bout des doigts.
-Ouais, bah moi j'suis bien content. Vous allez enfin me foutre la paix avec vos mots doux et vos baisers. Souffle Niall. J'vous jure ça me file la gerbe.
Je me marre et jette une petite poignée de sable sur mon ami. Il rouspète mais ne bouge pas. Nous sommes sur la plage en face de l'hôtel, en train de bronzer. On profite de nos derniers instant ici car on repars ce soir. Daddy Styles ne m'a pas lâché d'une semelle. Il me colle tout le temps. Tellement que s'en est presque chiant. Des que quelqu'un ose poser les yeux sur moi: Femmes, hommes, chiens, chats, il les fusille du regard et me serre contre lui, comme pour dire que je lui appartient.
-Bon, je vais à l'eau! Lance le faux blond en se relevant.
Je suis allongé sur le ventre, alors je ne vois pas grand chose. J'entends ses pas s'éloigner puis plus rien.
-Il est déjà dans l'eau? Demandais-je les yeux fermés.
-Non. Rit-il. Il est tombé.
Je soupire, amusé. Quel idiot.
Les mains d'Harry montent et descendent le long de ma colonne vertébrale. Un rictus né sur mon visage, plongeant dans la béatitude. Puis lentement, je sens ses lèvres se poser contre ma nuque. Il embrasse mon cou. D'abord délicatement, mais le baiser contre ma peau devient brulant, plus quémandeur. Sans pouvoir m'en empêcher, un petit couinement quitte ma gorge. J'aime tellement le sentir si proche. Et d'un coup, pour un raison que j'ignore, je pense à après. Lorsqu'on rentrera. On sera quoi, au juste?
-Haz?
-Hm, Lou?
Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'en parler, mais j'aimerai vraiment savoir.
-Dis... Dis-moi, qu'est-ce qui se passera, une fois rentré?
Il stoppe tout mouvement et je commence à avoir peur de ce qu'il pourrait répondre. Il attrape mon épaule pour me mettre sur le dos et je me laisse faire, mais mes paupières restent closent. Sa respiration s'échoue sur mon visage.
-Hé... Murmure-t-il.
Je ne réponds rien.
-Louis, regarde moi.
-T'es trop laid, j'ai pas envie.
Il glousse.
-Tu ne disais pas ça quand tu m'as supplier de t'embrasser ce matin.
-Oui mais j'ai changé d'avis.
Il ne réplique rien. Je ne le vois pas, mais je sais qu'il me détaille.
-Je suis sérieux, joli cœur.
Et c'est alors que mes prunelles entrent en contact avec les siennes.
-Quand on rentrera Louis, ce serait peut-être mieux de... Tu sais, revenir à nos places...
-Tu veux redevenir simplement le père sexy de mon meilleur ami?
Il pouffe tristement.
-Sortie de ta bouche, ça paraît méprisant.
-Ça l'est. Dis-je vexé, en me relevant.
-Lou, je... Desolé. Mais pense à ce que les autres vont dire, à la différence d'âge... Pense à...
-Non. C'est bon. Économise ta salive.
Puis je le laisse en plan sur la plage, rejoignant mon ami. dans l'eau. Je suis tellement deçu. Il se fiche de moi depuis le début. C'était juste pour les vacances. Quelques jours ou il s'amusait bien, et au final, rien de plus.
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Ça fait maintenant un mois que nous sommes rentré. Les cours reprennent dans quelques semaines. Je n'ai pas revu Harry... On ne s'est plus parlé après ce qu'il m'a dit et une fois chez moi, je n'ai fait que pleurer. Voici donc à quoi ressemble une peine de cœur... Vraiment pas très agréable. Niall était premièrement ravi de ne plus nous voir nous bécoter. Mais finalement, me voyant mal, il m'a confié que son père n'allait pas très bien non plus. Seulement, quelques jours après, il a avoué que Styles voyait quelqu'un a nouveau. Apparemment c'est une personne détestable. Une certaine Taylor. Depuis, mon ami se bat pour que je récupère son géniteur. Il essaie de mettre en place toute sorte de plan, nuls. Mais moi je ne veux pas. Le bouclé m'a clairement fait comprendre qu'il ne voulait de moi que pour quelques jours ou nuits. Pas plus.
-Louis, je t'en pris! Essaie au moins. Cette femme est une garce! Hier, elle m'a empêché de manger des cookies sous prétexte que je suis gros! Alors que je suis pas gros, je suis Niall! Tu te rends compte?! C'est ma belle mère et elle ne connais même pas mon prénom! Il soupire. Tu étais nettement mieux... Reviens.
Je roule des yeux. Des fois, je ne sais pas si il le fait exprès, ou si il est juste con.
-Non, oublie ça... Je suis désolé pour toi , si ta belle maman est la pire des salopes. Mais je n'y peux rien. On ne lutte pas contre les sentiments.
-Non, mais tu plaisante?! Mon père n'aime pas cette grognasse! Il te remplace juste avec! Tu la verrais, les yeux bleus comme toi! Les pommettes saillantes, comme toi! Je serais même pas étonné qu'elle ai une bite, comme toi! Tout comme toi!
Ouais... Évidemment. Il se fiche de moi. Je suis sûr qu'il est même super heureux avec elle...
-Je ne peux rien faire pour toi. Répondis-je simplement.
C'est vrai, je commence à peine à me remettre de mon cœur brisé, je ne vais pas foncer à nouveaux tête baissé dans le tas. Je vais forcément me faire mal.
-Bon, d'accord... Je comprends. Ho, étonnant. Mais j'ai besoins toi quand même. Ha. Voilà qui explique tout.
-Si c'est pour tuer Taylor, Ni' je te suis pas.
-Mais non! Samedi soir, je dois aller chez toi pour voir Lottie. Et comme tu le sais, j'ai adopté un chaton, sauf que je ne peux pas l'emmener, il va être traumatisé. Ducoup, je me demandais si, par hasard, tu serais libre pour venir dormir à la maison sans moi et garder Zayn.
-Zayn?
-Mon chat, Louis!
-Pourquoi tu ne demande pas à Harry?
-Il passe ses nuits avec Taylor. Et justement ce soir là, il a prévu de sortir avec elle, crois moi, il ne risque pas de rentrer...
Je n'ai vraiment pas envie, mais j'adore les chatons. Et puis, si Styles n'est pas là, alors il n'y a pas d'inconvénients, si?
-Hm, j'accepte...
-Super, samedi, chez moi à vingt heure!
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Je pose mes affaires sur le canapé en soupirant. Tout à l'odeur d'Harry ici.
-Alors, les croquettes sont là. Tu ne lui met que deux petits goblets, sinon il est malade, puis tu peux le laisser seul dans la chambre. Après il a peur.
-D'accord.
-T'es le meilleur ! À demain Lou!
Et il dépose un gros bisou baveux sur ma joue.
-Ha, mais t'es dégueulasse!
-Je t'aime!
Il me fait un petit signe de la main puis il claque la porte. Je me retrouve seul dans cette grande maison. La soirée promet d'être longue. Je décide d'explorer. Il est mon meilleur ami depuis tellement longtemps et pourtant je ne suis venu que très peu de fois ici. Tout d'abord, je teste le confort du canapé. Le truc est un nuage. Ça à du coûter un sacré prix. Comme leur voiture et leur baraque. Daddy est blindé aux as.
Par la suite, je marche à travers les pièces, je touche à tout. Il y'a même des figurines de films. Hoo! Celle la est trop jolie! J'allais la toucher mais à peine je l'effleure que sa tête tombe. Merde. Bon, j'ai rien fait. Je quitte vite la pièce. Je décide d'aller voir le chat, il est si chou. C'est un bébé avec beaucoup de poils, tout noir et blanc. Je joue un peu avec, puis je redescend pour le laisser se reposer.
Un fois en bas, j'allume la télé. La chaîne ou il y a les clips et musiques est la première sur laquelle je tombe, alors je la laisse. Une idée génial me traverse l'esprit. Je veux un verre de vin. Alors je me sert dans une flûte à champagne. Puis je danse seul au beau milieu du salon avec ma coupe de Pinard à la main. J'ai l'air idiot mais je m'amuse vraiment. J'oublie même un peu ou je suis et pourquoi je suis si triste en ce moment. J'enfile les verres d'affilé, chansons, le temps passe vite, il est déjà presque minuit. J'allais m'asseoir sur le canapé pour me reposer un peu mais j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Ho bordel c'est quoi ce bazard ?! Une voix grave à moitié couverte par le son de la télé, raisonne.
-Niall, je suis rentré. SA voix grave... Des pas se font entendre. T'as sortie une bouteille? Tu fais la fête sans moi, j'hallucine...
Putain de merde je fais quoi au juste?! Je suis planté comme une tulipe, tout raide. Je me cache?! Malheureusement, je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit car il arrive à l'entrée de la pièce. Nos regards se croisent et on reste la, identique à deux cons, la bouche sèche, entrouverte par la surprise. La musique ''Looking out for you'' en fond. Je sens mon cœur s'arrêter une énième fois pour lui. Je suis assis sur son sofa, du rouge à la main, sans son fils, chez lui, en train de regarder la télé. J'ai juste l'air d'un fou. Je comptais prendre la parole mais il est le premier à briser la glace.
-Louis, j-je... Où est Niall?
Je déglutit péniblement, un nœud dans la gorge et par je ne sais qu'elle miracle j'arrive à parler.
-Heu, il, il est parti chez sa copine. Il m'a demandé de garder le chat et m'a assuré que tu ne serais pas là...
-Ho, je vois.
On se détaille simplement. Un silence pesant, comblé par la musique s'installe. Je remarque ses yeux se perdre sur mon corps, il lèche ses lèvres rapidement, remettant ses cheveux en arrière. Merde je pourrai en gémir je crois.
-J-je vais rentrer chez moi, vu que tu es là.
Je me relève, prends mon sac et les quelques affaires éparpillés. Il ne dit rien. Génial, encore une soirée à chialer à cause des plans foireux de l'autre débile. Je suis tellement distrait que je n'entends pas Harry arriver. Son torse se colle à mon dos pendant que ses bras s'enroulent autour de ma taille. Je sens son visage se perdre contre ma nuque, me faisant soupirer.
-Non, restes. S'il te plaît. Je ne réponds rien, je ne bouge pas, me contentant juste de fermer mes paupières. Il respire mon parfums. Tu m'as tellement manqué.
Je souris, mais sans pouvoir m'en empêcher, je demande:
-Et Taylor?
Il me lâche, s'éloignant de moi, confus.
-Taylor? Ma collègue de bureau? Quoi?! Tu la connais?
Je me retourne pour être face à lui.
-Non, pas du tout. Niall m'a dit que tu t'étais mis avec quelqu'un. Il m'a d'ailleurs dit qu'elle était horrible et que tu passerai la nuit chez elle.
Il hausse les sourcils, visiblement dans l'incompréhension.
-Non, je ne vois personne. Pas depuis toi. J'étais bel et bien avec elle, mais au travail.
Les engrenages se mettent en route dans ma tête et je comprends. Il a menti, il a fait exprès. Il savait que son père allait revenir. Il savait qu'aucun de nous n'allais résister. Il m'a carrément berné ce salopard.
-Je vais le tuer... Je chuchote.
Styles réfléchi puis il fini aussi par deviner ce qu'il s'est passé. Il se retient clairement de rire.
-C'est vrai qu'il s'est carrément foutu de ta gueule.
Mes yeux s'écarquillent, offusqué.
-Il s'est foutu de la tienne aussi, j'te ferai dire!
Un drôle de sourire né sur son visage. Il s'avance dangereusement et par réflexe, je recule. Mon corps le fait seul.
-Et si c'était moi qui le lui avait demandé?
Mon dos touche le mur, la pression de ses yeux sur moi me fait tellement d'effets que je baisse la tête. Il la relève à l'aide de son index. Son nez frôle le miens et je ne comprends rien. C'était lui! C'était lui qui voulait tout arrêter !
-Non. Tu ne lui a pas demandé de faire ça. Dis-je avec une soudaine confiance en moi.
-Comment tu peux le savoir?
-Tu ne veux pas de moi. Tu me l'as très clairement fait comprendre.
Il me libère enfin en partant vers la cuisine.
-C'est vrai. Tu m'as démasqué. Il a fait ça tout seul.
Il reviens avec une coupe de vin. Il a l'air tellement snobe, tellement pas la personne que j'ai pu voir à la mer. Avec cet air hautain. En plus il me demande de rester, puis il agit comme si il me haïssait. Il joue avec moi. Et je déteste qu'on joue avec moi. C'est plus fort que tout. Je m'avance rapidement, une fois face à lui, je lui jette à la gueule ce que contient mon verre. Oups, j'ai taché le tapis.
-L-Louis! Putain! Crie-t-il en passant ses mains sur son visage pour essayé en vain d'essuyer le liquide.
J'attrape sa tête pour qu'il arrête de s'agiter et lorsqu'on se regarde fixement. Le bleu dans le vert, je lui dit plus froidement que le Groenland:
-T'es qu'un putain de connard, Styles.
On continue de s'observer, sauf que la tension change. J'ai du mal à respirer. Soudainement, il aggripe mes hanches.
-J'adore quand tu parle comme ça.
Il louche sur ma bouche. Ce mec est incompréhensible.
-Tu m'as laissé partir Harry, tu ne m'auras pas une deuxième fois... Je souffle.
Ses lèvres frôlent les miennes et malgré ce que j'ai dit, j'y suis suspendue.
-Tu en es sur?
Mes paupières se closent d'elles-mêmes.
-Avec toi, je suis jamais sur de rien.
Je le sens sourire contre moi.
-Je ne devrais pas faire ça, Louis...
Puis il s'empare de ce qui lui appartient. Je lui appartient, au moins pour ce soir. Le gout du rouge envahit mes papilles. Il m'embrasse si brusquement que je recule. Encore une fois, l'arrière de mon corps vient trouver le crépis. Je soupire laissant un léger couinement m'échapper lorsqu'il passe ses mains sous mes cuisses, me forçant à enrouler mes jambes autour de son bassin. Nos deux membres éveillés se rencontrent et il grogne alors que je renverse ma tête.
Il en profite pour mordre mon cou, il le lèche, le marque. Comme il avait rêvé de me le faire. Je me rappelle du soirs à l'hôtel, lorsqu'il me l'a dit. Il dépose des suçons de partout. Dans ma nuque, sur mes clavicules, ma mâchoire et je sors quelques sons brisés, commençant à rouler des hanches. Je veux le sentir. Je veux plus. Même si c'est juste pour ce soir, je veux qu'il m'aime.
-Ha-J-je, le canapé.
Il répond pas. Ou peut-être que si, mais j'ai l'esprit tellement plein de brume que je n'entends rien, je ne vois rien. Cependant je sens qu'il me transporte. Je m'accroche à lui, déposant des petits baisers sur sa gorge. Ses doigts sur mes fesses brûlent ma peau, pourtant couverte de mon jogging. Le monde est en cendre.
Il ouvre une porte puis très délicatement, m'allonge sur ce que je devine être un lit. Il s'écarte doucement et je proteste de ne plus le sentir. Lentement, il vient retirer mon haut, suivit de mon pantalon, s'occupant également des siens. Je peux apercevoir son sous-vêtement tendu. Rien que ça, suffit a me retourner l'esprit. Il me détaille d'un regard sombre, possessif. Il tend doucement le bras vers moi et effleure la peau de mon torse. Celui-ci se tend à ce contact et il sourit. Sa main s'enroule autour de ma cuisse, en caressant l'intérieur, s'approche de LA zone sensible. Lorsque ses doigts y arrivent, je me cambre brusquement, mais soudain il arrête de me toucher.
-Pardon.
-Pour-pourquoi? Soufflais-je difficilement
-Je ne t'ai pas demandé si tu étais d'accord pour que je pose mes mains sur toi.
Je lui offre un rictus sincère. C'est vrai que c'est important d'être sur. Je prends son visage en coupe pour qu'il me regarde. Deux fossettes se creusent sur mes joues.
-Bien sûr, tu peux.
Des que je prononce ces mots, il attrape les rebords de mon caleçon et le retire à une vitesse hallucinante. Sans même me prévenir, sa bouche se pose entre mes cuisses, sur mon membre. Le plaisir me saisit violemment j'en gémis, me mordant la lèvre, savourant ses douces sensations. Sa langue trace des traits brûlants sur toute la longueur.
-Ha-Harry...
Il remonte face à moi, l'air malicieux.
-Shhh joli cœur.
Ses lèvres effleurent doucement les miennes. Il les butine, les embrasses les mords, presque amoureusement. Ce qui fait croître mon excitation en profondeur. La chaleur de son corps se frottant contre le miens m'enivre. Prudemment, ses doigts descendent le long de mon ventre. Harry se tend aux sons que je souffle sur sa peau.
-Je veux être en toi.
Ha. Direct. C'est bien, il ne passe pas par quatre chemin.
-Hm, o-oui. Enfin, si tu en as envie pourquoi pas...
Il frôle la tête de mon sexe, provoquant une nuée de déchargé électrique dans mon bas ventre. Il commence à me toucher avec plus d'insistance, quelques vas et viens. C'est assez pour que mes jambes se mettent à trembler.
-Tu as déjà couché avec un homme?
Je lui souris malgré la brume qui m'entoure. Il me crois sans expérience. Peut-être me voit-il comme un mignon petit garçon qui n'a jamais rien fait avec personne. Ouais mais c'est un peu glauque...
-Oui... Plusieurs fois, même.
Sa bouche effleure la mienne sans jamais m'embrasser et j'en crève bordel. La température de mon être entier grimpe d'un coup, lorsque je sens son index contre mon intimité. J'ai un hoquet de plaisir, mêlé à la surprise.
-Et bien sache que toutes ces nuits passées avec ces types, tu vas les oublier. Je vais te donner l'orgasme de ta vie.
C'est là, en regardant sa beauté, son air hautain, ses yeux doux, que je me dis qu'il me faudrait bien plus qu'une nuit, pour faire taire ce qui m'anime à son égard. Il s'enfonce subitement en moi, me coupant le souffle. Mon Dieu, je vais me désintégrer sous ses doigts. Ma tête bascule en arrière, m'accrochant à lui. Il bouge lentement, cherchant ma prostate, et je comprends qu'il l'a trouvé lorsqu'un choque électrique se fait ressentir dans le bas de mon dos, que ma bouche s'ouvre sans laisser sortir aucun son. Nos regards s'accrochent. Il ne m'offre aucun répis, continuant de masser ma boule de nerf. Ma respiration devient lourde, l'air est brûlant. Harry grogne, me perdant d'avantage dans mon plaisir, bien trop énorme pour moi. Je suis dévorée par la sensation de sa main en moi.
-Laisse moi te faire l'amour... Grogne-t-il contre mon oreille.
Passant sa langue sur son contour. Je ne répond même plus, me contentant d'hocher la tête. Il se retire et je gémi de frustration, ce qui lui provoque un léger rire. Il sort de sa table de nuit un tube de lubrifiant puis des préservatif. J'attrape celui-ci, l'ouvre, le place sur son membre fièrement dressé pendant qu'il met du produit sur ses mains. Il les passe ensuite sur sur lui afin d'être bien glissant. Je me rallonge alors qu'il revient se placer au dessus de moi, veillant à ne pas m'écraser.
-Tu es prêt? Demande-t-il doucement lorsque je sens son gland taper mon entré.
-Putain oui...
-Ton langage! Espèce d'impat-Je le coupe en m'empalant moi même sur lui.-Bon sang, Louis! Il gémit grossièrement tandis que je sors un petit crie.
La position dans laquelle nous sommes m'empêche de réellement bouger, mais je ne peux pas m'empêcher de faire des petits mouvements de bassin. Il comprend bien vite mes signaux, commençant de doux vas et viens. Mes ongles se plantent dans la peau de son dos sous ses assaults si fébriles. Styles ne me lâche pas des yeux, veillant à mon plaisir, autant qu'au siens. Je me sens en sécurité, là, dans le creux de ses bras. Sa main gauche prend ma cuisse, la remontant contre sa hanche, pendant que sa main droite emprisonne mes poignets au dessus de ma tête. Ses lèvres viennent redessiner les miennes au moment où il accélère. Il s'accroche d'autant plus fort à moi, s'enfonçant plus vite. Il gronde, il grogne, donne de puissants coups de reins. Le plaisir monte, me déchirant le bas ventre, mon cœur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va exploser.
-Harry, je...
-Moi aussi... Il me coupe.
J'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il se passe que la jouissance se répand dans mes veines. Je viens sur son torse, un son brisé s'échappe de ma gorge, et le bouclé se perd en moi à son tour, jouissant fort. Nous finissons ainsi, l'un comme l'autre, tremblants et dévastés. Après l'avoir nettoyé, je me blottie contre son corps chaud, ses bras se referment sur moi.
-C'était... Commençais-je pour combler le petit silence.
-Waow.
-Carrément.
Ses doigts caressent mon cou distraitement.
-Louis?
Pitié qu'il ne me dise pas que c'était une erreur.
-Hm?
-Je ne veux plus que tu vois qui que ce soit pour coucher avec.
Et j'ai l'impression de m'être pris une bombe. Un sourire se forme sur mon visage.
-Je croyais que tu ne voulais pas de moi.
Il soupire.
-Ouais mais t'es bon au lit. On rit tout les deux avant qu'il ne reprenne plus sérieusement. J'avais peur, Lou. Tu sais, j'ai l'âge de me poser. D'avoir une relation stable. Tandis que toi, tu devrais sortir, t'amuser, rencontrer du monde. Voyager! Tu n'es pas fait pour moi, et ça me fait flipper. Je ne veux pas que tu gâche ta jeunesse pour moi.
Je prends doucement son visage entre mes mains, le forçant à me regarder dans les yeux.
-Hey, Harry, tu ne gâche rien du tout. Je viens de vivre le plus beau moment de ma courte vie. Je suis heureux. Ça me suffit. Je serais même ravi de me poser avec toi.
Il me détail, presque amoureusement.
-Avoue le. Dit-il.
-De quoi?
-Que tu es tomber du ciel...
-C'est ça, je suis un ange.
Il glousse, puis serre ma taille.
-Je ne te laisserai plus jamais partir.
-N'oublie pas que je dois rentrer chez moi demain...
-Non. Tu reste.
-
-
-
-
La nuit à était des plus douces. Pleines de baisers, de câlins, de papouilles. Je viens de me lever, Harry dors encore. J'enfile des vêtements à lui puis me dirige dans la cuisine. Je me sers un verre de lait lorsque soudainement une main sur mon épaule me fait sursauté.
-Alors, c'est un bon coup mon père?
-AAAAH! PUTAIN! NIALL! TU M'AS FAIT FLIPPER!
-C'est un bon coup ou pas?
Je le regarde étonné.
-Quoi? Oui? Pourquoi? Mais d'ailleurs tu t'es bien foutu de moi! Et puis qu'est-ce que tu fais là, t'étais pas chez moi?
Il me regarde quelques secondes, puis part en fou rire.
-Louis, t'es le pire des potes... Tu crois pas que Lottie te l'aurais dit si je devais venir?
Il part s'asseoir.
-Mais... T'étais où ducoup?
-En début de soirée, dans le jardin, tu dansais comme un con dans la baraque, c'était hilarant. Quand il est rentré, j'ai attendu 5 minutes et puis vous étiez déjà en train de baiser. Alors je suis monté dans ma chambre.
-Tu nous as...
-Entendu? Oui. Vous êtes sacrement bruyants. Vous avez fait trembler la maison! Rit-il.
Je cache ma tête entre mes mains. Rouge de honte.
-Ho bordel...
-Bienvenue dans la famille, beau papa.
The E.N.D.
J'ai mis dans les 6 mois à l'ecrire, j'espère qu'il vous plaît! 😭
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