Education
[Iwazumi et Oikawa sont en couple (caché)]
Iwazumi était chez son copain comme tout les vendredis soirs. Seulement cette fois, les parents du châtain étaient rentrés après un mois et demi d'absence.
Les deux amoureux étaient allongés l'un contre l'autre dans le lit.
-Depuis qu'ils sont rentrés, ils agissent bizarrement ! Se plaignit Oikawa. Je comprends vraiment pas j'ai rien fais pourtant.
-Attends mais ils sont bizarres comment ?
-Bah, ils me lancent des piques et me regardent mal...
Iwazumi sembla réfléchir, quand une idée lui parvenna, il pâlit.
-Tu penses qu'ils l'ont apprit ? Pour nous deux ?
Oikawa, surprit, leva la tête vers lui et afficha un air paniqué.
-Oh non, non, non ! Commença-t-il alors que des larmes se formaient aux coins de ses yeux et qu'il tremblait. Je suis mort !
Le brun lui prit les joues entre ses mains et essuya ses larmes.
-He calme toi, c'est juste une supposition. Lança-t-il avec une voix qui se voulait douce.
-Mais imagine...
Oikawa enfouit sa tête sur le torse de son copain qui lui caressait le dos par signe de réconfort.
Si c'était le cas, ils étaient mal barrés.
❁
L'heure du dîner était arrivé, et Tooru n'avait pas menti : ils étaient froids, enfin plus que d'habitude.
Le brun se sentait très mal à l'aise pourtant, c'était loin d'être la première fois qu'il dînait avec eux. Il voyait le châtain, à ses côtés, trembler légèrement.
Et si c'était vraiment ça ?
Il ne savait de quoi les deux adultes en facent d'eux étaient capables, et si dans le pire des cas ils l'avaient vraiment appris alors ça n'annonçait rien de bon.
Alors que depuis le repas, seuls les bruits des couverts retentissaient dans la pièce vaste, la mère du châtain prit la parole.
-Et donc Tooru, depuis notre absence, tu as enfin trouvé une copine ? Dit-elle sans même lever le regard de son assiette où elle coupait sa viande.
Pourquoi les adultes aimaient tant ramener ce sujet au tapis ?
Oikawa déglutit et regarda ses parents mais aucun ne le regardait en retour.
-Je... Non, toujours pas... Mentit-il.
-Et tu attends quoi au juste ? Ce n'est pas comme-ci qu'aucune ne voulait de toi. Enchaîna son père en ayant l'air exaspéré.
-De toute façon, il restera toujours la fille de la voisine de ma sœur, Elia, en plus elle ira en fac de droit l'année prochaine. C'est la fille parfaite. De plus elle est belle, vous aurez de beaux enfants ensembles. Ton père et moi seront fiers de toi si c'est le choix que tu ferais, tu sais.
Sa mère avait déballé ça en examinant les réactions de son fils.
À ces paroles, la jalousie d'Iwazumi était à son comble et il essayait de se contenir un maximum.
-Je vais t'organiser une rencontre avec elle, ça va te décoincé un peu.
S'en était trop.
-Non ! S'exclama le brun.
Il n'était décidément pas le meilleur pour contrôler sa colère.
Les deux adultes le devisagèrent ce qui le calma de suite.
-Je te demande pardon, Hajime ? Lança la mère en haussant les sourcils l'air scandalée.
Il tourna la tête vers son copain qui le regardait déjà, son regard était rempli de désespoir.
-Je veux dire, pourquoi le forcer si il ne veut pas ?
-Et pourquoi il ne voudrait pas ? Hein Tooru, pourquoi tu ne voudrais pas ?
Dit-elle d'une voix remplie de sous-entendus.
-Parce que ça ne m'intéresse pas... Répondit faiblement le châtain.
Il se sentait impuissant face à ses parents et il détestait ça. Avec eux, ce n'était qu'un garçon faible qui ressortait bien différent de cette allure qu'il affichait en tout temps.
Son père se racla la george avant de prendre la parole.
-On va jouer à ce petit jeu encore combien de temps ?
-Quel jeu...? Osa demander Tooru.
-Ne joue pas avec nous, dîtes le nous. Répondit froidement la femme.
-Hein mais de qu-
Elle tapa ses mains contre la table provoquant un boucan.
-Je t'ai dit de le dire. Dîtes-nous ce que vous nous cacher tout les deux.
Tooru tremblait de plus bel, Iwazumi glissa discrètement une main sur sa jambe tentant de le rassurer. Il savait que son copain était dans l'impossibilité de parler. Si il y avait bien une chose qui le terrifiait, c'était ses propres parents.
-J'aime votre fils depuis plusieurs années.
Leurs visages se décomposèrent lentement. L'atmosphère inconfortable qui s'était installée depuis le début du repas devena d'avantage plus étouffante.
-Tes suppositions étaient justes. Souffla monsieur Oikawa à sa femme.
-C'est pas possible, c'est pas possible je suis entrain de rêver. Murmura celle-ci à elle-même, en retirant ses lunettes avant de se masser les tempes.
-Je suis amoureux de lui... Chuchota leur fils, aucunes filles ne m'intéressent, je suis désolé.
Soudainement, sa mère le gifla.
Iwazumi se leva de sa chaise, près à riposter mais le père se leva à son tour et lui mit le bras devant pour lui en empêcher.
-Dit pas de conneries, c'est pas comme ça qu'on t'a élevé ! C'est lui qui veut te faire croire ça mais c'est pas vrai !
Tooru pleurait, incapable de rétorquer.
-Tooru, un vrai homme ne pleure pas. Lança froidement son père. Il est encore temps que tu te reprennes. Tu iras rencontrer cette Elia. Ne négliges pas ton avenir pour des gamineries, ça arrive de faire n'importe quoi durant son adolescence. On peut toujours te pardonner.
A l'entente de ces phrases, Hajime tapa à son tour sur la table.
-Ça suffit ! Pourquoi vous ne l'accepter pas ? On s'aime et ça ne fait de mal à personne !
-Ça fait un moment déjà que je ne supportai plus ta mère, elle s'était mise à défendre ces déchets de la société, je comprends mieux maintenant, elle a raté ton éducation.
-J'ai reçu la meilleure éducation possible.
Après avoir fini sa phrase il n'écouta pas ce que la femme avait à lui répondre. Il se pencha vers son copain et lui essuya les larmes avant de déposer un baiser sur le crâne. Celui s'accrocha à son bras cherchant du réconfort.
-On est heureux ensemble, et j'en ai rien à foutre que ça ne vous plaise pas. Personne n'a influencé personne. On s'aimait avant même qu'on ne comprenne le principe d'une sexualité, ça fait quatre ans qu'on est ensemble mais vous êtes tellement absent que vous n'avez rien remarqué. Avant de critique l'éducation que j'ai reçu, remettez en cause la vôtre, car les déchets de la société ici, c'est vous.
Sur ces mots, il prit la main de Tooru et l'entraîna vers la sortie. Celui-ci n'osait affronter le regard de ses parents. Hajime détestait voir son copain aussi faible et ne pas pouvoir l'aider. Il ne s'avait les répercussions qu'allaient avoir ses mots mais il était bien décidé à emmener son copain, si il était d'accord, loin de ces fous furieux.
Les deux parents étaient restés bouche bée, un gamin de dix-sept venait de les remettre à leurs places. Réalisant ce qu'il venait de se passer, la femme se mise à fondre en larme et son mari lui mit une main sur l'épaule, avant qu'il n'expire un long soufflement.
Une fois sortis, Hajime appela sa mère pour qu'elle puisse les ramener chez lui.
Il se retourna vers son copain.
-Chut, c'est finit...
Il le prit dans ses bras avant de l'embrasser tendrement.
-Je t'aime Tooru. Chuchota le brun.
Cela redonna le sourire au châtain, malgré le fait qu'il ignorait ce qui allait se passer par la suite.
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1245 mots
Retour des parents Homophobes (leurs noms ont déjà été inscrits dans le death note :D)
Voilà, en espérant que ça vous ait plus même si c'était pas hyper joyeux comme sujet :/
<3
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