Chapitre 2

Je sens le soulagement m'envahir lorsque je franchis la porte du petit appartement. C'est comme chez moi... C'est en fait la maison d'Opal mais c'est toujours ma maison.

Je me précipite dans ma chambre, prends une douche rapide et change de vêtements. Je porte un soutien-gorge de sport noir et un legging noir. Le noir est ma couleur préférée. Il faut admettre que c'est la couleur la plus utile de la planète : on se cache facilement, elle se fond dans la nuit, elle n'attire pas beaucoup l'attention et elle va bien à tout le monde. Ce qui est parfait pour moi. Surtout que ces 4 options me conviennent très bien.

Je sors de ma chambre et me dirige vers la cuisine pour prendre une banane et un verre de lait. Les bananes sont bonnes pour l'énergie car c'est un aliment à libération lente de sucre et le lait est plein de calcium, renforçant ainsi vles os. Je me dirige vers le salon avec l'intention de m'asseoir et de faire défiler les actualités sur mon ordinateur pour trouver une nouvelle cible. Ce que je trouve sur le canapé est totalement inattendu.

Je vois Jake sans chemise, assis sur une Opal très déshabillée et en sueur.


"Vous pourriez au moins avoir la décence de le faire dans votre chambre surtout que vous savez que je suis là !" Je leur crie, me retourne et me cogne la tête contre le frigo par accident. Ils m'ignorent complètement.
"Je vais courir un peu dehors." Je marmonne.

Je sors par la porte sans même attendre de réponse. Je dévale les escaliers en poussant la porte, l'écrasant presque dans le mur. Je laisse Hunter prendre le relais.


*

Je cours depuis si longtemps que je ne me souviens même pas quand j'ai commencé à courir. La lune est encore haute dans le ciel, c'est donc bon signe.

Je m'arrête, essoufflée, à bout de souffle.

"Pourquoi m'as-tu emmené ici ?" Je gronde Hunter.
Je suis maintenant dans le New York Green Parc (qui est essentiellement une forêt).

Alors, je suis dans une forêt à minuit lors d'une pleine lune. Mais... qu'est ce qui pourrait être pire ? À la pleine lune, les loups-garous sont dans les bois à la recherche d'un partenaire. J'ai complètement oublié...


"Tuer, tuer, tuer, tuer, tuer" crie mon instinct de chasseresse dans ma tête. Oh, non... Hunter ne fait cela que lorsqu'il y a un loup-garou qui pourrait constituer une menace possible à proximité. En d'autres termes « Danger à tuer ».
"Salut." J'entends une voix dans mon dos.

Je retiens mon souffle.

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