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« Je voudrais pouvoir penser à toi, mais te revoir t'en aller, c'est mourir encore une fois. »
- Ça ira, Pauline Bilisari.

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Jennie avait eu les cheveux chocolats, autrement dit bruns clairs, coupés au carré. Elle avait aussi eu de longs cheveux blonds tirant sur le blanc, ainsi qu'une couleur flavescente pharamineuse ; mais ses yeux n'avaient jamais changé. Ils avaient toujours été emprunts d'une étincelle unique, d'une surbrillance que je n'avais remarquée que dans ses iris, et uniquement les siens. Elle avait été dotée d'une grâce inouïe, d'un teint laiteux, de dents parfaites et d'une peau sans imperfections. Quelques taches de rousseurs avaient orné ses joues, et elle avait eu un grain de beauté au coin de la bouche, à peine visible.
Jennie avait toujours aimé les bagues, les colliers, les bracelets. Juste avant son envol, je lui avais préparé une pochette surprise. Elle contenait un bracelet d'amitié, un bijou identique à l'un de ceux que je possédais, et il devait nous relier éternellement. Toute la soirée, de la sortie de l'école jusqu'à tard dans la nuit, ma mère et moi avions cherché Jennie pour lui remettre son cadeau, mais nous ne l'avions trouvée nulle part, alors ma mère a contacté la sienne.

« Elle est déjà partie. »