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Aloha les chicas, ça va ? 🎈

«Torrent de larmes, érosion sur coeur de pierre.»



Pourquoi il avait soudainement envie de ça alors que la veille je le dégoûtais tant ?

Arrivés à l'hôtel, Nowez mit cette chambre au nom de Mikhaïl comme prévu. Puis nous nous conduisons à cette chambre.

Honnêtement, j'appréhendais beaucoup ce moment fatidique.

Nowez ouvrit cette porte, se retourna vers moi de son air sadique avant de me laisser entrer.
Il entra à son tour avant de claquer la porte derrière lui et de s'asseoir sur le lit de la pièce.

Nowez – Déshabille-toi.

Je le regardais bêtement, sans bouger. Certes j'avais l'habitude de pratiquer mon métier, mais travailler en ayant le fils de Yesta comme client me bloquait...

Nowez – DÉSHABILLE-TOI PUTAIN !

Je sursauta soudainement en exécutant lentement ses ordres, le regard fuyant.

Une fois retrouvée en sous vêtement, je me positionna devant lui.

Nowez – T'attend quoi ? J'te laisse t'occuper de moi.

Je m'approchais de lui d'un pas méfiant, me baissa légèrement à sa hauteur comme il se tenait assis sur ce lit, et baissa la braguette de son pantalon avant de faire glisser son pantalon.

Soudain, il me poussa brutalement en arrière, ce qui me fit tomber à terre.

Nowez – Non.. Dégage Ezmîa, dégage !

Moi – Euh...

Nowez – Je te laisse partir putain... Pourquoi tu restes parterre ?

Cet homme était étrangement bipolaire, ce qui m'effrayait vraiment.

Je ne perdis pas une seconde de plus pour me relever et attraper ma robe que j'enfila d'une traite. J'attrapa mes chaussures et ne pris pas le temps de les enfiler.

Nowez – Attends !

Dit-il lorsque je m'apprêtais à ouvrir la porte pour fuir, dos à lui. Mon corps accéléra, j'attendais d'entendre ce qu'il avait à me dire, la main sur la poignée de porte.

Il s'approcha de moi d'un pas déterminé en me tendant une fine liasse de billets.

Nowez – Prends ça, et rentre chez toi.

Je détourna mon regard vers les billets avant de les saisir et sortir.

Moi – merci, au revoir.

3:30am.

J'étais enfin arrivée dans mon hall d'immeuble. Je montais les marchés pour atteindre mon appartement, mes chaussures en mains.

Je me posais mille et une question. Je savais pas si je devais dire à Yazeen que Nowez était venu sur mon lieu de « travail » ou si je devais garder cette péripétie pour moi...

Arrivée dans mon appartement, je m'affala sur mon lit en me plongeant dans mes pensées.

9:00 am

Soyla me réveilla. Je venais certainement de m'endormir quelques temps avant, j'avais perdu la notion du temps mais tout ce que je savais c'était que j'étais extrêmement fatiguée.

Je pris Soyla pour l'amener dans mon lit, comme à mon habitude.

Puis je décida enfin de passer le cap, je saisis mon téléphone pour envoyer un message à Yazeen.

📩 À YAZEEN  – SMS : Yazeen, il faut qu'on parle.

Je posa mon téléphone à la suite, légèrement stressée. J'avais cette fameuse sensation que vous devez sans doute connaître lorsque vous envoyez un message risqué...

Puis, je fini par faire déjeuner Soyla avant de m'apercevoir que Yazeen m'avait répondu

✉️ DE YAZEEN – SMS : je t'écoute

📩 À YAZEEN – SMS : Mais en face à face de préférence, c'est assez délicat... Si tu as le temps dans la journée, passe à l'appart s'il te plaît.

16:00pm.

Mon interphone se mit à sonner, c'était Yazeen. À vrai dire, j'avais déjà les mains moites. Je lui ouvris directement et le fit entrer.

Moi – Salut, tu vas bien ?

Yazeen – Al hamdulilah et toi, y a un problème ?

Moi – Ahm... Tu veux vraiment directement entrer dans le vif du sujet ?

Il se mit à hocher la tête en s'asseyant sur le canapé, à côté de Soyla.

Moi – Hier.. Lorsque je travaillais, j'ai rencontré ton cousin, Nowez.

Yazeen – Et donc ?

Moi – Bah.. J'l'ai pas rencontré par hasard. C'était mon client.

Yazeen – Ezmîa, t'es sah ?

Moi – Oui... Mais, j'ai directement refusé ! Sauf que mon boss a intervenu, j'ai été obligée ! Il m'a emmené à l'hôtel, ensuite.. Après avoir assez profité de mon état de faiblesse, il m'a dit que finalement je devais partir. Yazeen, ton cousin me fait peur, je sens qu'il peut revenir.

Yazeen avait l'air surpris, il n'avait pas répondu et avait l'air de réfléchir.

Moi – J'suis désolée, je devais t'en parler, je pensais que tu pourrais m'aider...

Yazeen – La seule chose que je puisse faire pour t'aider est de te faire arrêter ta prostitution.

Je me mise à rire nerveusement.

Moi – C'est tellement facile de me demander d'arrêter, mais si j'arrête, j'suis morte et enterré le lendemain. Yazeen, on m'a déjà menacé de me voler ma fille ! Mon boss pense vraiment que je lui appartiens.

Yazeen – Fuis loin d'ici.

Moi – Fuir ?! Pour aller où ? On est pas dans un film, je sais très bien que si je fuis ça sera pire pour moi... Je suis seule, sans repère.

Yazeen – Je connais des gens de Genève qui pourrait t'aider à t'héberger ou alors à Bruxelles.

Moi – Et ensuite, j'ai assez pour payer les premiers mois, c'est tout. J'suis pas diplômée, j'ai aucune qualification je peux rien faire d'ma vie...

Yazeen – T'es trop défaitiste. Si tu veux quelque chose, avec de la volonté tu peux l'atteindre.

Moi – Laisse-moi y réfléchir s'il te plaît.

Yazeen – Il faudrait juste changer les plaques de ta voiture, pour que personne ne puisse l'identifier.

Moi – (en souriant bêtement) Yazeen... J'ai pas de voiture.

Yazeen – J'ai mon cousin de Toulouse qui pourrait te faire un prix, il a une agence de voitures.

Moi – Un prix à une femme qu'il ne connaît pas ? Yazeen ne te casse pas la tête pour ça...

Yazeen – Eh, j'vais appeler mon cousin Sinan, j'te jure c'est un homme avec une sagesse surdimensionnée, il est très généreux et comprendra ton cas.

Moi – T'es donc le portrait craché de ce fameux Sinan.

Yazeen se mit à ricaner en regardant Soyla qui se mise également à rire malgré le fait qu'elle ne comprenait rien.

Yazeen – Merci, c'est flatteur.

Moi – Tu veux un café ?

Yazeen – Non merci Ezmîa, j'vais aller voir Nowez et lui parler de hier soir.

Moi – Hm.. Je sens le début des problèmes.

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