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aloha chicas, ça va ? 🎈



« ta mère est un ange et c'est elle qui m'a fait changée, quand tout le monde me regardait tomber.»


Akram – No veut qu'on le rejoigne à la chicha de Raddan. Tu veux venir Ezmîa ?

Moi – J'aime pas les chichas, de plus j'ai Soyla avec moi et je dois rentrer.

Akram – Yaz, c'est sur la route dépose moi avant de la déposer s'te plaît.

Yazeen – T'es vraiment un tox de la chicha toi, j'suis sûr tellement que t'es matrixé par ca t'en rêve...

Akram – Bah ouais... Y'a moyen.

Yazeen s'arrêta sur le côté de la route pour déposer Akram devant la chicha. Puis il reprit sa route en direction de mon quartier. Le trajet se fit en silence. J'étais fatiguée, je passais de longues nuits sans dormir et devait persister la journée pour ma fille.

J'ai fini par briser le silence en posant une question, les yeux rivés sur le rétroviseur du milieu pour apercevoir son visage.

Moi – Et toi, tu travailles dans quoi ?

Yazeen – J'taff dans une entreprise. Je gère l'import et l'export des motos.

Moi – Ah d'accord.

Yazeen – Et toi avant ça, t'avais un taff ?

Moi – Hm.. Non.

Le calme reprit place jusqu'à ce qu'on soit arrivés.

Moi – Bon, bah merci beaucoup.

Je suis sortie, j'ai pris ma poussette dans le coffre et tout mes sacs étaient encombrants donc je galerais vraiment. Yazeen s'en est aperçu et est sorti m'aider. Il m'a porté la poussette jusqu'à mon hall et comme l'ascenseur était en panne il est venu jusqu'à devant chez ma porte d'entrée.

Moi – Rentre avec moi boire un café, j'vais pas te laisser filer comme un malpropre.

Yazeen – D'accord.

J'ouvris ma porte et laissa entrer Yazeen avant moi. Je posa Soyla sur le canapé avant de m'occuper des sacs à ranger pendant que Yazeen attendait dans le salon.

Quelques instants après, je réapparus dans le salon, apercevant Yazeen debout portant Soyla dans ses bras, il tournait sur lui même pour la faire rire.


Moi – Combien de sucre dans ton café ?

Yazeen – trois.

Moi – Le diabète Yazeen...

Soudainement, on sonna à la porte, c'était Afi.

Moi – Oh Afi, entre !

Elle entra, un plat en mains.

Afi – Je viens t'apporter à manger.

Ezmîa – Merci, installe toi dans le salon y a une connaissance à moi qui y est.

Afi se rendit dans le salon, elle sourit amicalement à Yazeen en guise de salutation avant de s'exprimer.

Afi – Bonsoir jeune homme

Yazeen – Bonsoir madame

Je les rejoignis avec mes deux cafés en mains puis refis demi tour pour prendre mon café et m'installa sur un fauteuil face à eux.

Moi – tata, je te présente Yazeen, il est venu m'aider à monter mes courses.

Afi – Il a l'air très aimable, c'est gentil.

On a fini par entamer une longue discussion et Yazeen est resté manger le soir. Il est parti vers 20h30.

Moi, j'ai du partir dans les alentours de minuit. Comme d'habitude, Afi me gardait Soyla.

J'étais habillée d'une robe bustier noir, je m'étais attachée les cheveux en une queue de cheval et j'ai mis des créoles aux oreilles. J'avais des escarpins noirs également sur et une veste en jean blanche.

Comme d'habitude je me rendis sur mon trottoir entre la pharmacie et le café. La même rengaine, j'ai enchaîné trois clients sauf que, arrivé au quatrième ce fut un drame.

Mon quatrième client était particulier...

Je suis montée dans sa voiture sans me dire qu'elle m'était familière, j'étais trop bête pour ça... Dès que j'ai détaillé son visage du regard j'ai vu Nowez.

Il va me faire comme Yazeen ?

Moi – Oh ?! Tu fous quoi ici ?

Nowez – J'suis venu me soulager. Y a un problème ?

Moi – Tu veux te soulager avec une crasseuse, comme tu dis si bien ?

Nowez – Ferme-la, viens on passe à l'arrière j'te saute et tu ferme ta gueule de chienne.

Moi – Il est préférable que je sors de cette voiture et qu'on oublie.

J'ai ouvert ma portière pour sortir mais il m'a retenue en me serrant le poignet, je l'ai regardé droit dans ses yeux rougeâtres, il était drogué déjà que ça sentait fort la beuh dans sa voiture.

Moi – Quoi ? T'as pas compris quoi dans ma phrase ? Tu comprends le français ? Tu préfères dans la langue des signes peut-être ?

Nowez – T'as bien baisé avec mon cousin tout a l'heure, pourquoi tu fais la sainte avec moi ?

Je lui ai arraché mon poignet de sa main d'ogre et je suis sortie en claquant la portière.

J'ai directement reçu un appel de mikhaïl qui me surveillait de loin.

CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE

Mikhaïl – remonte dans cette voiture, t'attend quoi?

Moi – Boss... Je le connais, je refuse.

Mikhaïl – Donc moi je te paye pour que tu sélectionne tes clients ?

Moi – Non mais...

Au même moment Nowez a ouvert sa fenêtre du côté passager pour m'ordonner de remonter dans sa voiture également.

J'ai raccroché mon appel et j'me suis adossé contre le muret de la pharmacie en ignorant Nowez.

Sauf que en moins de trois minutes, Mikhaïl se pointa devant moi.

Mikhaïl – Montes.

Moi – Non.

Il me flanqua une gifle avec un tel élan que ma tête pivota sur la gauche.

Je ne l'ai jamais mentionné, mais on a des mouchards dans nos soutiens-gorge qui sont liés aux oreillettes de Mikhaïl.

Mikhaïl – Tu montes.

Moi – J'me casse.

J'allais reprendre ma route mais Mikhaïl m'a attrapé par la gorge, j'étais plaquée contre le mur de la pharmacie.

Mikhaïl – Si tu pars, ce serait dommage que je doive faire du mal à ta pute de fille ?

Moi – Coño.

Je l'ai regardé avec tant de haine avant de me rendre dans la voiture de Nowez qui attendait patiemment que je monte.

Mikhaïl s'est dirigé du côté de Nowez, attendant qu'il ouvre sa fenêtre pour pouvoir lui parler.

Mikhaïl – Pour m'faire pardonner d'son insolence j'te fais un geste commercial, j'te paye l'hôtel pour l'heure et tu paye ton tarif.

Nowez – D'accord, cimer l'mac.

Mikhaïl – Allez a ibis hôtel et mettez votre chambre à mon nom.

Nowez hocha la tête avant de nous conduire la bas. Le trajet se fit en silence. Je m'y attendais tellement pas !

Pourquoi il avait soudainement envie de ça alors que la veille je le dégoûtais tant ?



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