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Holà chicas, bonne lecture 🃏
«Pourquoi je m'en sors sans vivre ? »
E Z M Î A
5 mois plus tard.
Tijuana, Mexique📍
Je faisais rouler ma valise dans les rues de ma ville natale aux bras de Nowez tandis qu'il portait notre fils d'un bras. L'autre bras était également occupé à tirer une valise.
Moi – Alors mi amor, t'as vu le sacré flow de ce pays ?
Il s'est mit à sourire en hochant la tête.
Nowez – C'est bien, mais y a mieux... Comme par exemple : mon pays.
Moi – Tu peux pas comparer le fromage et le caviar, je suis outrée !
Nowez – Bon allez ferme-la un peu et admire.
On allait tout juste arriver devant ma maison.. Je me suis mise à inspirer longuement avant d'ouvrir la porte. Rien avait changé, j'avais l'impression d'avoir tout juste quitté cet endroit la veille. Ça me faisait un bien fou de revenir aux sources.
Lorsque je suis arrivée dans le salon, ma mère lâcha son balais pour me sauter dans les bras. Je lui avais fait une surprise, personne n'était au courant de notre arrivée.
Maman – Je suis entrain de rêver ! Ma fille...
Elle me déposa un baiser sur le front avant de poser son attention sur mon mari qui tenait mon fils.
Maman – Bonjour Nowez. La route s'est bien passée ?
Nowez a hoché la tête.
Nowez – Bonjour, oui.
Je me suis mise à sourire bêtement pour détendre l'atmosphère. Il est pas tellement expressif, vous le savez...
Il faut le connaître un minimum pour réussir à le cerner comme à l'apprécier.
On s'est finalement posés dans mon ancienne chambre pour défaire nos valises. Pendant ce temps ma mère avait la garde de mon fils.
Nowez – T'étais une vraie groupie, en fait...
Moi – Quoi ?! Pourquoi ?
Il a désigné du doigt ma housse de couette et mes posters Shakira. C'est vrai que durant mon enfance j'ai voué une admiration envers cette chanteuse, j'ai tout fait pour lui ressembler...
Moi – Ne te moque pas de la reine du déhanché. Je ne te permet vraiment pas ! Grâce à elle je manie l'art de la danse du ventre, tu sais ?
Je me suis mise à remuer mes hanches tout en faisant difficilement bouger mon ventre, j'avais perdu ma souplesse d'autrefois avec cette grossesse. Ce qui ne manqua pas a Nowez de se moquer de moi.
Nowez – Je préfère fermer ma gueule Shakiraté.
Je lui ai lancé un coussin avant d'ouvrir ma fenêtre pour aérer cette chambre. Ma mère a fini par nous appeler pour nous joindre au salon, là où toute ma famille du coin était présente. J'ai dû présenter mon mari à toutes mes cousines et toutes mes tantes puis j'ai fini par l'abandonner pour finir de défaire les valises dans la chambre.
N O W E Z
Je me tenais assis sur ce canapé à essayer de comprendre ce qu'ils se disaient entre eux. J'aurai pas dû sécher mes cours d'espagnol. Mon fils passait de bras en bras, ils poursuivaient tous leurs récits. Ça se trouve, ils l'insultaient et moi j'restais là, a sourire comme un con.
Ramirez – Vous voulez sortir avec nous ce soir ?
Nowez – Demande à Ezmîa.
Ramirez – T'inquiète elle dira oui !
J'ai pas répondu et Ezmîa est enfin descendue nous rejoindre. Elle a effectivement acceptée la proposition de son cousin, donc on a mangé avant de partir en ville avec son cousin Ramirez et quelques cousines de son âge. J'avais pas envie d'bouger, j'aurai du rester auprès de mon fils et pas le laisser à sa mère pour sortir alors qu'on est crevés et que cette soirée s'annonçait mal.
E Z M Î A
Ramirez allait nous emmener avec sa femme dans un bar réputé de la ville. Je discutais avec l'une de mes cousines, Alba.
Alba – Tu sais que Derek est toujours dans cette ville, tu risques de le croiser comme il côtoie beaucoup cet endroit. Mais... Tu sais, ne sympathise pas avec. Il a tourné du côté obscur.
Alba me parlait intégralement en espagnol donc Nowez ne pouvait rien comprendre d'une part. Derek était un ami d'enfance.
Moi – Du côté obscur ? C'est-à-dire ?
Alba – Mafia.
J'ai grimacé en regardant ma cousine.
Alba – Tout nos amis se sont tournés vers cette merde. Si tu savais... Ils aiment cette adrénaline de merde. Le fait de savoir que la mort n'est jamais loin d'eux a l'air de leur plaire.
La mort... Si seulement ils savaient ce que ça faisait de perdre des proches, cette fameuse adrénaline disparaîtrait soudainement.
On est entrés dans ce bar. Ramirez nous a commandé des sodas avant de partir sur la piste de danse avec sa femme. Je me suis tournée vers Nowez, en souriant.
Moi – Tu vas bien ?
Nowez – J'suis fatigué et j'la sens pas cette soirée..
Moi – Donc ça veut dire que tu ne viendra pas danser ?
Nowez s'est mit à ricaner avant de s'exprimer la tête penchée :
Nowez – J'ai une tête à danser le flamenco ?
Moi – Tant pis pour toi, admire ta femme, c'est pour toi !
Je me suis mise à rire en me déhanchant légèrement devant lui au rythme de la musique. C'était loin d'être vulgaire comparé aux déhanchés des filles sur la piste. Alba avait fini par m'emporter au milieu pour que je danse avec elle. Elle me glissa à l'oreille :
Alba – Au comptoir, quatrième siège. Regardes discrètement.
J'avoue.. J'avoue. La discrétion et moi, on est pas tellement amis... Je me suis tournée en cherchant la personne concernée du regard, et c'était Derek ! C'est vrai qu'il avait drôlement changé depuis tout ce temps !
Moi – C'est Derek !
Alba – Sans blague !
Nos regards ne se détachaient pas du sien, j'examinais son visage qui avait mûri ! Ça me faisait tellement bizarre puisque j'avais gardé ses traits enfantins dans ma tête. J'ai ensuite détourné mon regard vers Alba qui le regardait encore. Elle avait l'air d'en pincer pour lui aux premiers abords.
Elle a fini par se précipiter sur le côté de la piste de danse, à l'abris des regards en me regardant avec des yeux globuleux :
Alba – Oh putain... Il arrive !
Je me suis retournée avant de tomber nez à nez avec lui, un sourire gêné aux lèvres.
Derek – Salut Alba, c'est qui la nouvelle du club ?
Je me sentais étonnement visée alors j'ai arqué un sourcil en m'exprimant.
Moi – Je suis Ezmîa. Ezmîa Alvarez.
Derek avait l'air stupéfait. Il m'a détaillé du regard en s'attardant sur ma poitrine avant de me prendre dans ses bras. J'étais un peu gênée alors je l'ai gentiment repoussé tout en douceur.
Il a fini par passer son doigt sur l'une de mes pommette en s'exclamant :
Derek – Comme t'as embelli depuis tout ce temps...
Il a fait descendre son doigt de ma pommette jusqu'à mon cou. Il a suffit d'une fraction de seconde pour assister au coup de poing que Derek s'était prit.
Non ce n'était pas moi qui avait agit. C'était bien Nowez, la rage dans les yeux. Il a tenté tant bien que mal de se faire comprendre en français comme la barrière de la langue était présente :
Nowez – J'vais t'enculer.
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