55
Holà chicas, bonne lecture 🃏
«J'en ai vu d'autre avant toi, après toi y en aura plus aucune»
E Z M Î A
Je regardais Nowez qui commençait à s'impatienter, la mâchoire serrée.
Monsieur Hermann – Rendez vous au Boulevard Louis Mettewie, en face de la pharmacie. Elle vous attendra devant la maison avec notre fille, Ezmîa.
Nowez – Tu vois quand tu veux mon vieux !
Moi – Nowez..
J'avais vraiment pas envie que ses dires prennent une proportion énorme après une quelconque réaction de monsieur Hermann vu comment Nowez part au quart de tour. Ce n'était vraiment pas le moment de s'embrouiller...
J'ai tiré Nowez par le poignet pour qu'on revienne sur nos pas, dans sa voiture. On est allés chercher Soyla comme prévu.
Nowez s'est garé devant cette fameuse maison, là où la femme du géniteur de ma fille m'attendait.
Elle portait Soyla dans ses bras et lui parlait en souriant et me désignant du doigt.
Lorsque je suis arrivée à leur hauteur, la mère de Joyce (femme d'Aleksander Hermann) est également sorti de sa maison pour me rencontrer.
Joyce – Bonjour Ezmîa, je vous ai mis toutes ses poupées dans son sac à dos et je lui acheté de nouveaux vêtements que j'ai également mît dans le sac.
Elle parlait en me tendant le sac pendant que sa mère me scrutait du regard.
Moi – Merci beaucoup, fallait pas...
Joyce – Vous savez.. J'aurais tout de même pu vous la déposer ce soir.. Je m'apprêtais à l'emmener faire un tour au cinéma entre filles.
Ma fille au cinéma ? Elle a seulement deux ans et demi... J'ai simplement souris par politesse, je n'avais pas envie de débattre sur ce sujet alors que de mon point de vue : elle était en tord.
Joyce m'a tendu Soyla que j'ai pris dans mes bras. La mère de Joyce à caressé la joue de ma fille avant de s'exclamer :
Mère de Joyce – Tu dis pas au revoir à maman Joy' ?
Soyla s'est mise à secouer sa main pour dire au revoir aux femmes, souriant à pleines dents.
Soyla – Au revoir mama !
J'ai froncé les sourcils en grimaçant ouvertement devant elles. Quel audace ! Demander à ma fille de l'appeler MAMAN ! Je n'ai pas perdu une seconde de plus pour partir de cet endroit, la rage dans le ventre.
Je savais que si je parlais à Joyce, ça ne changerait rien... Le coeur de ce conflit c'est monsieur Hermann, j'allais lui en toucher quelques mots lors de notre prochaine rencontre !
J'ai mis Soyla dans son siège auto avant de monter côté passager, claquant la portière derrière moi.
Nowez – T'es tendue ou quoi Calinta ?
Moi – Tu sais pas ce que j'ai entendu.. Ils sont tellement culottés dans cette famille c'est fou ! Comment j'ai pus garder mon calme ? On m'a reproché le fait que je voulais ma fille en temps et en heure avant de demander à ma fille d'appeler Joyce : MAMAN ! Et après ça va être quoi ? Ça fait même pas quelques semaines qu'ils la côtoient et ils se comportent comme s'ils avaient toujours été là. Ça me déchire le coeur, si tu savais.. J'ai l'impression qu'on me dérobe ma fille sans que je ne puisse rien faire.
Nowez – Cette petite est loin d'avoir un cerveau défaillant, je sais qu'au fond de son cœur, son unique repère, c'est toi. Ne doute jamais de ça, ils pourront dire et faire n'importe quoi, ça changera en aucun cas le fond de son coeur. Mais.. Si tu veux, j'peux aller m'occuper d'lui, c'est pas un problème.
C'était tellement bizarre ce contraste qui se formait chez Nowez... Il y avait ce côté unique : rassurant et apaisant qu'il employait seulement en ma compagnie et ce côté froid et distant qu'il employait à l'égard des autres. Il réussissait à me réconforter en déployant quelques belles paroles.
Moi – Non, ne t'occupe pas de ça s'il te plaît. Je veux pas que ça finisse loin et qu'on finisse par vraiment me priver de mon enfant.
On est repartis chez Sinan et Yazeen. Ça faisait bizarre de qualifier cet endroit comme le leur alors que j'y réside toujours.. Mais je passe tout mon temps chez Nowez.
Dès qu'on fut entrés dans l'appartement, Yazeen a aperçu Soyla et il a couru vers elle pour la prendre dans ses bras.
Soyla – Tonton !
Yazeen – Ma princesse, comment c'était ton week-end ?
Il l'a porté dans ses bras en s'asseyant sur le canapé, à côté de Sefinata.
Yazeen – J't'attendais pour continuer les totally spies.
Il lui a mit son dessin animé avant de daigner à porter son attention sur nous.
Yazeen – Ah ouais vous êtes là vous, c'est vrai ! Sinan est parti régler des papiers pour son agence, il revient, si jamais vous le cherchez.
Moi – J'imagine que t'as pas fait a manger pour ce midi ?
Yazeen a secoué la tête négativement. Il a directement reprit :
Yazeen – On peut bouger au mcdonald's et passer la journée dehors.
Sefinata – Ouais ça pourrait être bien.
Moi – Pas de problème.
On est finalement descendus, Yazeen a prit Soyla dans sa voiture comme il lui avait acheté un siège auto. Je suis montée dans la voiture de Nowez et sur le trajet, je me suis rendue compte qu'il avait reçu treize appels inconnus en absence et un nouveau était entrant.
J'ai pris son téléphone qui était posé sur le tableau de bord et j'ai décroché sans hésiter.
Moi – Allô ?
... – Tu peux me passer Nowez ?
J'ai retiré le téléphone de mon oreille en regardant Nowez.
Moi – Y a ton ex femme me semble-t-il au bout du fil qui veut te contacter.
Nowez – Raccroches.
Il n'a même pas attendu que je réagisse pour raccrocher lui même.
Moi – Il se passe quoi pour qu'elle revienne comme ça ?
Nowez – J'sais pas, mais ça commence à me casser les couilles.
S I N A N
Je me tenais dans le bureau d'une riche entrepreneuse qui me proposait de renouveler mon agence afin de repartir sur de bonnes bases.
Cette femme était une amie proche d'Ilyem, et c'est donc Ilyem qui lui a parlé de mon cas. J'allais enfin pouvoir remonter cette impasse, montrer à Zaven que je suis bien plus puissant qu'il le pense.
Leitha – Je te propose de réinvestir dans l'achat d'automobiles avant de les exporter.
J'ai hoché la tête en attendant qu'elle développe ses dires.
Leitha – On va viser gros. Fini toutes les banalités, Demir's Industry va monter mondialement.
E Z M Î A
On rentrait du mcdonald's, tout le monde y comprit Sinan s'était rendu chez Nowez.
J'avais des douleurs abdominales intenables, je n'en pouvais plus donc j'me suis enfermée dans la salle de bain pour appeler Afi, j'avais besoin d'aide puisque je soupçonnais quelque chose d'improbable. (*nda : Afi est l'ancienne voisine d'Ezmîa)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top