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aloha chicas🎈
«Si tu veux que ta vie soit bella, maquille-la toi même.»
Dès qu'on fut dans l'ascenseur Yazeen m'interpella :
Yazeen – Eh, Tu te rappelles de moi ?
Moi – Bah... ouais.
M'exclamais-je le regard fuyant.
Yazeen – Moi aussi.
Noooon, jure ?! J'avais bien compris.
Moi – Mais je sais faire la différence entre mon boulot et mes fréquentations.
Yazeen – Ah non t'inquiète j'm'en bas les klewis de ton taff, ça m'intéresse pas les pu... prostitués.
J'ai arqué un sourcil d'un regard suspect avant de sortir de l'ascenseur, Soyla était dans mes bras.
Yazeen – Et ton mari ?
Moi – Quoi ?
Yazeen – Il s'en fou de ton taff c'est ça ?
Moi – Je suis célibataire.
Yazeen – Hein ?! Mais wesh c'est pas ta gosse ?
Moi – Bien sûr que si.
Yazeen – Ah... -Il reprit d'un air surpris- Mais c'est la gosse d'un client ?
Moi – Je trouve que t'es assez indiscret comme gars, et non c'est pas l'enfant d'un client.
Yazeen n'est pas mauvais mais il est assez maladroit...
Yazeen – Smeh. (désolé)
On est montés dans sa voiture, lui non plus n'avait pas de siège auto alors je préféra garder Soyla dans mes bras.
Yazeen – T'es croyante ?
Moi – Hm.. a vrai dire, je ne sais pas.
Yazeen – T'es de quelle confession ?
Moi – Ma mère est chrétienne.
Yazeen – Et t'habites où ?
Je lui indiqua mon adresse qu'il installa sur le GPS de sa voiture. Puis il continua à me poser des questions sur ma vie tout au long du trajet avant d'arriver devant mon immeuble.
Yazeen – Bon... Selem, si t'as besoin de quelque chose appelle-moi.
Il me donna son numéro avant que je sorte de sa voiture.
Je marchais dans mon hall d'immeuble, Soyla dormait dans mes bras. Je sentais évidement le regard insistant des gars qui étaient adossés contre les murs du bâtiment.
Je déposa Soyla chez Afi avant de monter chez moi prendre ma douche, enfiler mes escarpins et une robe rouge assez moulante. Je me fis un chignon et attrapa de nouveau mes clefs et mon sac avant de m'éclipser.
Mikhaïl mon boss n'allait pas tarder d'arriver en bas de chez moi, j'avais un client important cette nuit. Je n'allais pas sur mon trottoir entre le café et la pharmacie cette nuit.
J'ai attendu une bonne dizaine de minutes assise sur le trottoir à côté de mon bâtiment. Ça me change pas de d'habitude, en fait, j'passe ma vie sur des trottoirs.
Quand Mikhaïl est arrivé, je me suis empressée de monter dans sa voiture. Je mourrais de froid dehors !
Mikhaïl – On est en retard pour ton rendez vous.
Moi – Renseigne moi sur cette personne.
Mikhaïl – T'as rien à savoir Mîa, t'as juste à exécuter ce qu'il te dit. N'hésite pas à te faire des suppléments. D'ailleurs, j'ai oublié de te dire que demain soir toi et toutes les autres putes de Paris êtes conviées à une soirée pleine d'hommes affamés.
Moi – Des hommes d'affaires ?
Mikhaïl – Entre autre. Il y a des hommes importants mais également des tocards qui vont marchander leurs cams' ou faire d'autres trafics illicites.
Moi – Tu veux nous vendre ?
Mikhaïl – Oh mais ferme ta gueule Mîa tu poses trop de questions connes. Demain, tu n'auras qu'à enfiler ta robe la plus courte et aguicher un des hommes afin de récolter un maximum de blé, pigé ?
Dit-il avant de s'allumer un cigare.
Pendant ce temps, j'hochais la tête machinalement en regardant par la fenêtre la pluie qui commençait à tomber.
Mikhaïl – C'est bien, t'es une bonne pute toi.
Ajouta le boss en claquant sa main sur ma cuisse ce qui me provoqua un sursaut.
Mikhaïl – On est arrivé devant l'hôtel. Rends toi à la suite 389.
Moi – D'accord boss.
Je m'apprêtais à sortir quand il me retint par les cheveux pour me dire :
Mikhaïl – Appelle moi quand tu aura conclu.
Bon, il aurait pu se passer de tirer ma si belle chevelure avec ces mains tellement écœurantes.
Je me rendis à l'endroit indiqué, me recoiffa un bon coup devant le miroir du couloir, remis du rouge à lèvre, redescendis mon décolleté. Je jeta pour finir un dernier coup d'œil sur la petite photo de Soyla pour me remonter le moral avant de la ranger dans mon sac et de toquer trois fois précisément.
Un vieil homme ouvrit la porte, il puait l'alcool.
– Mîa ?
Moi – C'est bien moi.
– Entres.
J'entra a la suite en arborant un sourire forcé. Dès que je fus entrée, il m'empoigna l'une de mes fesses avec sa grosse main.
– Je préfère que tu passes directement à l'action.
J'exécuta ses ordres comme prévu, je vous épargne les détails, c'était loin d'être plaisant... Et en plus de ça, je me suis rendue compte que monsieur avait prit des pilules viagra... Les fameuses pilules bleus, force à l'élite qui comprendra.
Après cette nuit folle, il se tira à l'aube, il devait être cinq heures du matin. J'ai passé la soirée a le dominer, pour une fois que les rôles s'échangeaient... D'habitude c'est moi qui est sous les ordres de tous.
Enfin passons. Je me retrouva seule, dans ses draps souillés. Je restais inerte à fixer le plafond durant un long moment avant de me lever pour prendre une douche. Après avoir terminé cette douche, j'enfile un peignoir et me rendis sur un sofa. Face au sofa se trouvait une table basse, et sur cette table basse était posé trois billets au montant de cent euros. Un sourire s'étirait sur mes lèvres.
J'appelais Mikhaïl à la suite qui m'informa qu'il allait venir me chercher.
Je me suis habillée, puis un souvenir me revint... Merde ! Afi ! Je devais rentrer dans la nuit mais je suis encore là à 5h30, et si Mikhaïl revient me chercher c'est qu'il ne va pas me déposer à la maison, je le sais.
Alors j'ai laissé un message à Afi pour m'excuser et la prévenir. Je sais que ça ne la gênait pas, qu'elle me considérait Moi et Soyla comme ces filles mais pour moi c'est irrespectueux.
Après m'être habillée intégralement, je me suis promenée dans la salle de bain spacieuse de cette suite et j'ai ouvert tout les placards pour m'occuper avant l'arrivée de Mikhaïl. Je trouva de nombreuses crèmes que je m'empressai de mettre dans mon sac, oui bon j'aime prendre soin de ma peau et quand c'est gratuit encore plus !
Mon téléphone se mit à sonner, je compris que c'était Mikhaïl donc je descendis instinctivement, mon sac en mains.
Il était dans un gros 4x4 noir, je monta côté passager et lui tendis directement la petite liasse.
Moi – Cadeau.
Mikhaïl – C'est pas un cadeau, ça m'appartiens.
Moi – Humour, orhg...
Je roulais des yeux en soupirant d'un air enfantin.
Mikhaïl – Aujourd'hui on va chercher Sharmeen (une collègue) et vous allez faire des boutiques pour ce soir.
Moi – A six heures du mat' ?
Mikhaïl – Vous allez m'accompagner dans un café avant. J'ai des clients de Genève par ici, je dois régler quelques trafics donc pendant cet entretien tu fermes bien ta gueule et ne dis rien d'idiot, pigé ?
Moi – Oui, chef !
Mikhaïl – Si tu continues à te foutre de ma gueule mon poing va se retrouver dans ta chatte.
Moi – bon...
Mikhail a donc prit Sharmeen en chemin avant de se joindre dans un café de Paris. On est restées muettes comme prévu pendant qu'il marchandait. Puis, on a passé l'après-midi sur les champs élysées, Mikhaïl nous a laissé champs libre pour nous rhabiller intégralement, à moi mes robes Louis Vuitton, Chanel, Dior...
Puis, je pus retourner chez moi de 16h00 jusqu'à 20h00 avant de devoir rebrousser chemin dans un quartier chic pas très loin de chez moi. Je pris le bus pour m'y rendre, Mikhaïl nous attendais devant cette maison Sharmeen et moi. D'après lui on est un potentiel pour lui faire de l'argent à cette soirée.
Sauf que dès mon arrivée, je l'avais remarqué, oh non... pas lui.
votez si ça vous a plu les chicas 🖤
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