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Holà chicas,
j'attend vos commentaires 🙃
«J'essaie de m'adoucir mais l'humain me rend noir.»
E Z M I A
Je me tenais là, dans ce fourgon à hurler comme je n'aurai jamais pu. Je me sentais tellement conne d'avoir pu imaginer que j'étais en désormais en sécurité, dans cette ville ! Et surtout dans ce maudit quartier.
Me revoilà à la case départ, et si jamais ma mère m'appellerai et s'inquiéterai ? Et si quelqu'un kidnapperait Soyla ? Et si je m'en sortirai pas de là vivante ? Mille et une question se bousculaient dans ma tête, des questions évidemment sans réponse.
Sans attendre, j'ai cherché mon téléphone dans ma poche de pantalon avant de composer le numéro de Sinan, mais il n'y avait aucun son qui prouvait que l'appel était en cours, je n'avais pas de réseau.
Je priais Dieu pour qu'il me sorte de cette catastrophe quand soudain, le fourgon s'arrêta et les lourdes et grandes portes s'ouvrirent également, me dévoilant une nouvelle fois Mikhaïl devant moi.
Mikhaïl – Sors salope.
Je suis sortie sans protester. A quoi bon ? c'était perdu d'avance.
On est entrés dans une maison assez modeste comparé aux lieux dans lesquels il avait put m'emmener anciennement.
Mikhaïl – Tu reprends du service dès ce soir.
Moi – Enfoiré.
Mikhaïl – Je crois avoir mal entendu, répètes.
Il me parlait en s'approchant dangereusement de moi. Je reculais jusqu'à arriver contre le mur, là où il m'attrapa par le cou. Il serrait progressivement et me coupa le souffle. En guise de réponse, je lui cracha au visage.
Ce qui le sorti dans une colère démesurée, au point où il m'éclata son verre de whisky vide initialement posée sur la table à côté de nous.
Je me mise à gémir de douleur, il me l'avait éclaté sur le visage, ça me faisait terriblement mal. Mes larmes ruisselaient désormais en silence, heureusement que je n'avais pris aucun débris dans les yeux.
Mikhaïl – Je vais t'apprendre à fermer te gueule de suceuse.
Il reprit d'une voix plus forte
Mikhaïl – SHARMEEN, VIENS LA CHERCHER.
Sharmeen était mon ancienne collègue, elle aussi était prostitué. Elle a apparut dans la cuisine et m'a directement prit en charge en m'emmenant dans la salle de bain pour me soigner et camoufler les dégâts avec du maquillage.
Moi (en reniflant) – Je vais vraiment devoir y retourner maintenant ?
Sharmeen – J'peux rien y faire chérie...
Elle parlait en tapotant sa compresse sur mon arcade en sang.
Sharmeen – Pourquoi t'es revenue ici alors que t'étais prise pour morte ? Tu as joué avec le feu, tu t'es brûlée même.
Moi – Je me doutais pas de ça...
Les heures ont donc défilées, et vint l'heure où il fallait partir. C'est Sharmeen qui m'avait maquillée et habillée contre mon gré et c'est Mikhaïl qui m'a envoyé au point de rendez-vous.
C'était un hôtel vieillot et miteux. Je pleurais toujours en silence et Mikhaïl l'avait remarqué.
Mikhaïl – Arrêtes de chialer tu fais couler ton maquillage et tu va faire peur au client putain, ils payent pas pour une pute discount.
On monta les escaliers après s'être présentés à l'accueil pour se rendre dans la chambre, là où Mikhaïl me laissa entrer seule. Il resta tout de même à surveiller devant la porte ce connard.
J'entrais dans cette chambre sans conviction, les mains moites et perchée sur mes hauts talons.
J'aperçus assis sur le lit un gars d'une trentaine d'années, il avait la dégaine d'un homme d'affaire.
Lui – Bonsoir !
Il se déshabillait déjà progressivement, le sourire aux lèvres.
Lui – Approche.
Bon, je n'avais pas le choix, loin de là.
J'ai exécuté et je me suis également déshabillée, le laissant prendre du plaisir sur mon corps sans vie.
On avait pas fait les préliminaires, il m'avait sauté dessus ce chien, il faisait de longs allers et retours en moi, pendant que j'essayais de me distraire en comptant les carrés du plafond, les dents serrées pour tolérer les coups de reins et le souffle saccadé.
Je fus heureuse lorsqu'il eu fini de se déchaîner sur mon corps et qu'il fut épuisé de son côté, je fus mine d'être satisfaite pour qu'il se casse au plus vite.
Lorsqu'il fut parti après m'avoir donné un pourboire, c'est Mikhaïl qui entra, m'admirant nue.
Je contemplais le plafond sans réagir, de toute façon tout Paris avait vu mon corps, donc pourquoi chipoter maintenant ?
Mikhaïl – Tu vois quand tu veux Mîa, t'es une bonne pupute a son boss.
Il m'ordonna de m'habiller pour qu'on parte. Le second jour, ce fut pareil à un détail près.
J'avais aperçu Nowez à l'entrée de cet hôtel délabré...
Je le questionnais du regard, il était là, capuché et adossé contre le mur de l'hôtel, les yeux rivés au sol, il nous fuyait du regard donc je n'arrivais pas à capter son attention et ça m'agaçait, pourquoi il était là sans agir ? C'était le moment !
Surtout que ce soir là, j'ai du recommencer mes pratiques, vendre mon charme à un vieil homme sans que Nowez ne me vienne en aide. J'ai fini par le maudire cette nuit là, le détester de m'avoir laissé bien trop longtemps dans cette galère.
Ça se trouve il recommence ses phases et me déteste de nouveau.
Après être rentrée de cette soirée avec ce vieil homme on est retournés dans la maison du départ et ça allait faire trois jours que je me tenais emprisonnée.
Cette nuit là, je finissais ma nuit dans la chambre de Sharmeen, je dormais donc avec Sharmeen et je lui suppliais d'appeler les flics pour venir me libérer, mais elle refusa de se mettre en danger pour me sortir de la.
Je n'insista pas, de peur de me faire balancer à Mikhaïl.
Le lendemain, ce fut la même mascarade, je fus emmenée le soir dans le même hôtel avec un énième homme. Cette fois-ci, il n'y avait pas Mikhaïl qui surveillait devant cette maudite porte et tant mieux.
L'homme s'était servi du champagne et m'en avait offert dans une coupe.
L'homme – Tiens, prends ma belle.
Je saisis la coupe avant qu'on se fasse interpeller par le téléphone de l'hôtel. Je décrocha instinctivement.
C'était l'accueil qui m'ordonnait de descendre pour un problème, il y avait apparemment un problème avec les chambres, ils nous avaient attribué la mauvaise chambre. Alors je suis sortie en peignoir sans attendre et sans prévenir le client. Je courrais pieds nus jusqu'à l'accueil, là où mon sourire s'élargissait machinalement à la vue de Sinan à côté du secrétaire.
Sinan – Sors vite, ne te retourne pas, monté dans la Clio bleu devant l'hôtel, surtout fais vite !
Il parlait d'une voix ferme, j'suis donc sortie pieds nus et j'suis montée à l'arrière de cette clio sans attendre.
C'était Nowez qui conduisait.
Moi – Elle est où ma fille ?
Nowez – Avec ma mère en sécurité.
Moi – On va où ?
Nowez – Pas loin.
On a roulé une bonne heure sans parler, comme d'habitude je dirais.
Nowez jetait quelques fois quelques coups d'œil dans son rétroviseur pour me regarder mais ça s'arrêter à là.
On s'est arrêtés devant une résidence là où se tenait pleins de pavillons.
Nowez – Descends.
J'suis sortie de la voiture, accompagnée de Nowez et on est entrés dans un pavillon après que Nowez ai ouvert la porte à clef.
Moi – On est chez qui ?
Nowez – Un contact à Sinan, j'sais pas.
Tout était presque vide, ça paraissait inhabité.
J'me suis assise sur le canapé en faisant le point sur ce qui venait de se passer pendant que Nowez fouillait dans les placards de la cuisine recherchant de quoi grignoter.
Puis j'ai fini par monter dans la salle de bain pour me doucher, me libérer de tous ses supplices.
En sortant, j'ai remis mes sous vêtement et cette robe en velours pour ensuite m'envelopper dans ce peignoir de la même matière, je visitais le pavillon seule en tentant de me vider l'esprit après toutes ces péripéties, en vain.
Je suis descendue dans le salon, là où Nowez dépliait le canapé en lit.
Nowez – Tu dormiras là.
Moi – Si je trouve le sommeil...
Il s'est rassit sur le canapé en allumant la télé, son éternel joint entre les doigts.
Je me suis assise à côté de lui et comme d'habitude il m'a soufflé sa fumée en plein visage, derrière la fumée j'aime voir disparaître sa beauté.
J'ai soupiré sans protester. Il m'a sourit en penchant sa tête sur le côté. Il se mit à passer son pouce sur mon arcade gonflée silencieusement, il fit le contour de mes cicatrices avec son doigt, restant totalement neutre et concentré sur son geste.
Moi – Tu m'fais mal.
Il détourna son regard dans le miens, laissant mon visage pour retirer son mégot de ses lèvres.
Je pris ce jeu à coeur et me mise moi-même à faire le contour de ses cicatrices de mon index sur son visage. Lui, n'avait aucune émotion.
Il ne me perdait simplement pas du regard.
Moi – T'as mal, j'le sais.
Il secoua lentement la tête pour protester, posant son mégot dans le cendrier de la table basse sans me lâcher du regard.
Y avait soudainement une ambiance pesante. Je me perdais dans son regard, là. J'ai approché une nouvelle fois ma main de son visage pour lui caresser la joue, tendrement.
Mais cette grosse brute m'a retiré sauvagement ma main pour ensuite rapprocher son visage du miens, je sentais son souffle. Je n'ai pas hésiter à sceller ses lèvres aux miennes.
Évidement que je n'aurai pas du précipiter les événements comme ça, mais c'était plus fort que nous...
Je poussa Nowez pour qu'il se retrouve couché sur le dos et monta sur lui à l'a califourchon, je lui retira son t-shirt et lui déposa de multiples baisers sur le torse jusqu'au cou, ça faisait du bien de ressentir quelque chose avec notre partenaire sexuel, de ressentir cette bienveillance...
Je m'attarda une nouvelle fois sur ses lèvres avant qu'il finisse par prendre les commandes. C'était lui qui se retrouvait au dessus de moi. Il me retira mon peignoir pour le jeter à l'autre bout du salon, il fit pareil avec ma robe.
Moi – Despacito... (doucement)
Il m'agrippa l'un de mes seins en déboutonnant son jean. Décidément, il était déterminé à ne pas m'écouter.
On était désormais en sous vêtement, je retira mon soutiens gorge sous ses ordres et il finit par me baisser avec tant d'agilité mon tangua.
Il fini par descendre son caleçon et ne perdit pas de temps pour me pénétrer brutalement.
J'avais senti passé ses nombreux coups de reins. Il était infatigable et j'encaissais, on aurait put m'entendre dans la rue... La honte, j'avoue.
Une fois qu'il avait finit, il se coucha à côté de moi, sans me regarder.
Nowez – En fait, ouais t'es une sacré pute.
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