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Aloha chicas, ça va ?🎈
«J'ai laissé mon coeur ouvert, pensant que tu n'allais rien voler.»
E Z M Î A
Nowez – Tu sais quoi ? Ils vont pas tarder à arriver tes russes. Et le pire ? C'est que mes cousins ne seront pas revenus à temps. Dommage, hein.
Moi – Mais pourquoi t'es vicieux comme ça ? J't'ai fais quoi pour en arriver là ? T'es vraiment pas net dans ta tête... Tu vas me laisser mourir et sans raison !
Nowez – Tu t'es trop initiée dans ma vie, tu causes des problèmes à mes cousins ! J'en reviens pas putain... *en plaquant ses mains sur son visage* Ils veulent sauver la peau d'une prostitué qu'ils connaissent de nul part. Et tu sais quoi ? J'préfère avoir ta mort sur la conscience que celle de Yazeen ou Sinan.
J'étais bouche bée, je ne savais pas quoi lui répondre sur le coup... Puis, vint le moment où après ce long silence on entendit des freins grincer contre le bitume...
Ok, Mîa c'est ton heure. Je serrais Soyla tellement fort contre moi... Sur le coup, je n'avais même pas chercher à fuir, la seule issue possible était déjà prise par ces sales russes.
Nowez se leva subitement de son lit pour m'arracher Soyla des bras. Je me mise à lui hurler en sanglot de me rendre mon bébé, qui s'était elle aussi mise à pleurer.
Nowez – CALME TOI PUTAIN ! Elle va y passer si tu continues d'être hystérique !
Il me poussa brutalement d'un bras jusqu'à la salle de bain avant de m'y enfermer rapidement. Puis plus un bruit...
Il était parti de la chambre avec mon bébé ! MA CHAIR, MON SANG ! Et à vrai dire, mon seul repère. C'est pour ainsi dire ma seule famille, hormis ma mère qui prend de mes nouvelles quelques fois par téléphone.
Je tapais de toute mes forces contre cette porte, mon cerveau avait vrillé, je voyais rouge et ne contrôlait plus mes gestes, j'étais devenue follement sauvage.
Puis, j'entendis la porte claquer. Soit il était de retour, sois c'était mon heure.
Une clef s'introduit dans la serrure, et je me mise à rester inerte, sans voix, attendant l'ouverture de la porte toute tremblotante de haine.
C'était Nowez. Sans ma fille.
Moi – ELLE EST OÙ ?! SALE GROS CHIEN, REND LA MOI!
Je me mise à l'étrangler d'une force démesurée, il fut légèrement sonné et ne s'y attendait pas...
Mais une femme assez svelte et mesurant environ 1mètre60 se confrontant à un grand homme assez costaud, la balance tombe vite du plus lourd côté.
Nowez fini par me faire une clef de bras, il me mît sur le lit, la tête la première et les mains derrière le dos. Un de ses genoux était appuyé sur ma cuisse.
Nowez – Si tu bouges encore, j'te bute.
Nowez se leva à la suite de ses paroles pour aller chercher quelques choses dans le couloir. Il revint avec un gilet assez bizarre... Recouvert de plusieurs fils.
Nowez – Mets le.
Moi – Non !
Nowez m'attrapa de force pour me mettre ce gilet. Puis une fois qu'il réussit à me l'enfiler, il déclara.
Nowez – C'est des explosifs... J'te conseil de pas faire de geste brusque si tu veux pas t'faire sauter bêtement.
Je n'avais jamais vu d'explosifs, et le fait d'entendre que j'en portais sur moi me faisait terriblement peur. Non... Dites moi que tout ça n'est qu'un cauchemar.
Cette scène s'est passée tellement vite mais je vous ai mis tous les détails.
En quelques minutes... Je dirais 3 minutes. J'entendis des pas se rapprocher de la chambre, puis la porte claquer.
OMNISCIENT
Boris et Nika étaient là. Armés d'un glock brandis sur Ezmîa.
Nowez – Je finissais par perdre patience...
Nika – C'est qui lui encore ?
Boris haussa les épaules.
Boris – Un p'tit joueur.
Nowez – P'tit ? Votre pute a des explosifs sur elle. Et vous voyez ça ? *Il sortit une petite télécommande* Si j'appuie sur le bouton, paf, j'vous explose tous.
Boris s'approcha d'Ezmia sans crainte.
Nowez – Ok... T'as pas l'air de comprendre, tu la touche je t'explose.
Pendant ce temps, Ezmîa pleurait en silence, assise sur le lit. Et Boris avait cessé d'avancer mais ne reculait pas.
Nowez – Ok tu veux pas comprendre, alors je vais pas parler chinois et on va passer à l'action, vous avez l'air de vouloir vous faire exploser c'est ça ?
Nowez appuya sur un bouton. Ezmîa se mise à prendre sa respiration, fermant fort les paupières.
Un minuteur sur sa ceinture indiquait un minuteur partant de 30 secondes.
Nowez se mit à rire bruyamment, il était fou.
Nowez – Dans moins de 30 secondes, vous vous ferez sauter.
Nowez se dirigeait vers la sortie. Et... Boris le suivit de près, accélérant la marche quand le cadrant indiqua « 15 secondes »
Boris et Nika se dirigèrent vers l'ascenseur.
C'est lorsqu'ils furent au rez-de-chaussé qu'ils entendaient des cris. Sûrement les cris provenant d'autres chambre, terrifié par les bruits qui avaient retentit.
Les russes en avait déduit que le boulot était fait et réussi.
Mais pendant ce temps...
Dans la chambre, tout était resté intacte. Oui, c'était bien une seconde supercherie...
Dès que Nika et Boris avaient fuit dans l'ascenseur, Nowez prit Ezmîa et la jeta dans le couloir de la chambre.
Nowez – Bouge pas !
Il prit les 3 valises des gars et les balança devant notre chambre après avoir ouvert la porte.
Pendant ce temps, Ezmîa était figée, à terre, sous le choque. Les trente secondes avaient retentis et rien ne s'était passé...
Nowez se mit à mettre des coups de coude dans la fenêtre, presque protégé par son gros pull. La fenêtre se brisa et il empira la situation, tentant de casser toute la fenêtre pour ensuite tirer deux coups de feu dans la vide qui fit crier le voisinage et également Ezmîa. Puis il sorti un briquet de sa poche pour brûler le lit qui allait enflammer toute la chambre par la suite.
Il attrapa ensuite Ezmîa, lui retira le gilet qui était en réalité un simple gilet par balle entouré de câble de télévision qu'il avait arraché de l'hôtel et d'un minuteur.
Nowez – Lève toi, monte par les escaliers à l'étage d'au dessus récupérer ce qui t'appartient, je t'attend au rez-de-chaussée et t'as intérêt à redescendre vite si tu veux pas crever maintenant.
Ezmîa exécuta les ordres de Nowez, elle se mise à courir a l'étage supérieur par les escaliers, essuyant ses larmes et se faisant pousser par de nombreuses personnes qui fuyaient l'hôtel en courant. Dans les couloirs c'était la panique ! Malgré ça le personnel tentait de calmer la tension et tentait également de trouver de quel chambre ce raffut provenait...
Heureusement que les trois cousins avaient donné de fausses identités à l'accueil.
Arrivée à l'étage, Au milieu de cette foule qui se formait, elle retrouva à terre, pleurant de tout son corps : Soyla. Ezmîa se mise à courir vers elle pour la porter.
Ezmîa – Chuuut, mi corazón, mamá está aquí...
Elle descendit au rez-de-chaussée comme prévu, se mêlant à la foule.
Et elle croisa le regard de...
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