𝑬𝒄𝒉𝒂𝒑𝒑𝒆́
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"Mark ? Je suis rentré." s'exclama Donghyuck tout en se débarrassant de sa veste et jetant ses chaussures dans un coin. Le brun fraîchement déposé par l'un de ses hyung danseur parvint dans la cuisine où il farfouilla quelques instants à la recherche d'un certain snack que l'ainé achetait spécialement pour lui. Tâtonnant entre les pots de confitures et ceux de céréales il finit par le dénicher dissimulé derrière un pot de miel que le brun reconnaissait comme ceux du grand-père de Jeno que celui-ci leur proposait chaque année à un prix réduit. Donghyuck songea que chacun des élèves qui avait fréquenté leur lycée en était repartie avec l'un deux puisqu'ils les voyaient chez pratiquement tous ses amis et connaissances de cette ville.
Ne recevant pas de réponse du canadien, le plus jeune fronça les sourcils, creusant une petite ride délicate sur son front. Il s'élança vers les escaliers à la fois légèrement inquiet et à la fois convaincu qu'il était paranoïaque et que le plus vieux était sûrement simplement profondément endormi.
Effectivement, la masse sombre qu'il aperçut engouffrée sous la couette de son côté, serrant dans ses bras son oreiller confirma son hypothèse. Roulant des yeux il vint le rejoindre, s'amusant à lui boucher le nez, lui appuyer sur la joue et lui déposer une trainée de baisers papillons. Seulement rien ne semblait avoir d'effet. Lui balancer de l'eau à la figure était toujours une option valable, toutefois le brun était trop paresseux pour la mettre en application, il n'allait tout de même pas se lever pour aller jusqu'à la salle de bain qui était à deux mètres, c'était trop d'efforts.
Observant le t-shirt légèrement relevé du canadien qui laissait apercevoir ses abdos dessinés, le brun se fit la réflexion que la flûte traversière bien qu'un peu ridicule au premier abord n'étais pas une pratique sans conséquences, et des conséquences très plaisantes pour le coup. D'un sourire gourmand Donghyuck s'allongea sur le lit, après tout il restait toujours cette option. Entre ses nombreuses séances d'entrainement et celles d'études de Mark ils n'avaient pas réellement eu l'occasion de se faire plaisir ces derniers-jours, autant profiter de cette courte période de relâchement pour rattraper le temps perdu.
Le brun se débarrassa de son sweat avant de descendre lentement le regard vers son sexe qu'il sentait durcir doucement rien qu'aux pensées obscènes qui envahissaient peu à peu son esprit, décidemment l'abstinence ne lui réussissait vraiment pas. Il se souvenait du sentiment de fierté qu'il ressentait à chaque fois qu'il parvenait à englober entièrement l'ainé dans son cul serré, de la sensation grisante d'être fourré jusqu'au débordement par son sperme, de la manière qu'il avait de l'insulter mais de le serrer au plus près de lui comme terrifié à l'idée qu'il disparaisse soudainement. Il brûlait d'envie de ressentir ces sensations le plus rapidement possible.
Le regard brillant de luxure, Dongyuck se tourna vers son amant, venant glisser une main dans ses cheveux décoiffé tout en approchant ses lèvres pulpeuses de son oreille pour y laisser échapper des gémissements délicats qui, il l'espérait, réveilleraient finalement l'ainé.
"Mark. Han M-Mark."
Il laissa sa main glisser pour attraper une large part des cheveux du canadien et les tirer tout en laissant échapper un long soupir obscène qui lui décrocha la victoire, son corps se retrouvant brusquement surplombé par une ombre, ses poignets retenus contre le matelas. Un rictus se dessina sur ses lèvres lorsqu'il aperçut l'air faussement agacé du plus vieux et ses pupilles perçantes où résidait la flamme de la luxure.
"Sérieusement ? T'es vraiment incapable de te retenir cinq minutes ?" lui lança-t-il en l'observant, se mordant la lèvre inférieur face au tableau de son cadet allongé sous lui dans son ensemble de danseur qui ne laissait pas de place à l'imagination tant il était moulant. Ses yeux brillait d'une lueur farouche dont il savait qu'elle se soumettrait bientôt sous l'attrait du plaisir, le plus jeune était résistant mais incapable de lui résister, il finissait constamment par se soumettre à lui. Sa respiration légèrement haletante, ses joues rougies et sa langue tentatrice qui se promenait sur ses lèvres pour les humidifier était assez excitante pour faire rougir le plus hétéro de tous les hétéros de cette terre, alias Kun.
Cependant ce qui intéressait plus spécifiquement l'ainé étaient les mouvements désespérés du plus jeune qui frottait ses cuisses l'une contre l'autre pour obtenir un tant soit peu de friction sur son membre qui ne cessait de grossir sous le regard désapprobateur du plus vieux. Il claqua sa langue contre son palais et vint écarter les jambes du plus jeune d'un mouvement sec qui le fit sa cambrer tandis que l'ainé se plaçait entre celles-ci et plongeait sa tête dans sa nuque.
Suçotant son lobe, déposant de légers baisers et s'attardant parfois même pour y laisser des suçons sur la peau de miel de son amant, Mark lui susurra à l'oreille d'une voix rauque : "Tss tss tss, qu'avons nous là. Une petite pute en chaleur incapable de se tenir, suppliante et si dépravée pour ma queue. Tu la veux hein ?"
Était-ce dût à l'abstinence de ces dernières semaines ou bien au pouvoir qu'exerçait Mark sur lui ? Donghyuck n'en savait rien si ce n'est qu'aujourd'hui il ne sentait pas la force de lutter pour la dominance. Le canadien avait raison, il était bien trop excité et avide de sa bite pour pouvoir attendre plus longtemps, c'est pour cela que bien plus rapidement qu'habituellement il répondit sur un ton soumis qu'il avait pour habitude d'user uniquement lorsqu'il devait supplier l'ainé de le laisser venir : "Oui, oui je la veux, maintenant, j'en peux plus. Baise-moi Mark, Baise-moi."
Au vu du comportement si avide et quémandeur qu'adoptait son amant, l'ainé sourit, comprenant qu'il était temps d'enfin rentabiliser ses nouveaux achats qu'il avait tant rêvé d'user sur le corps si spécial du plus jeune. Ses courbes gracieuses, sa peau de miel et son visage d'ourson le faisait apparaître comme un ange tombé du ciel, cependant sa langue bien pendue et son comportement obscène faisait aussi songer à un démon camoufler en une magnifique créature qui dans tous les cas était bien trop hypnotisante pour que quiconque lui résiste.
Lui faisant enlever son t-shirt, Mark en profita pour laisser une main baladeuse caresser ses boutons de chair délicats qui ne manquèrent pas d'arracher des couinements au plus jeune et de le distraire le temps que la main droite du canadien ouvre le tiroir de la table de chevet, y attrapant une paire de menottes qu'il s'empressa d'enfiler autour des poignets délicats de Donghyuck, l'attachant à la tête de lit. Cette action lui arracha un gémissement mi plaintif-mi excité par la situation.
"T'en fais pas, j'ai pris celles en moumoute pour éviter de laisser des traces trop marquantes." lui glissa le canadien dans un gloussement moqueur en contemplant le regard enflammé de son amant.
"Arrête de plaisanter et passe à l'action, même un vieux en Ehpad me baiserais plus vite." geignit-il en enroulant ses jambes autour de la taille du plus vieux pour tenter d'obtenir une quelconque friction entre leurs deux membres.
Mark sourit, plus heureux que jamais, sachant que le plus jeune était désormais à sa merci il ne se pressait pas, prenant la peine de décorer son cou de nombreuses marques qui descendaient lentement pour se répandre sur le reste de son corps. Sous les halètements de plus en plus fort du coréen, il peignit son torse suçotant ses tétons au passage, s'attarda sur ses cuisses et leurs intérieurs, descendant peu à peu par la même occasion, le bas de sport que portait Donghyuck.
Se redressant, il en profita pour admirer son travail, son cadet plus excité que jamais mais aussi plus énervé que jamais lui lança d'un ton courroucé d'où perçait sa frustration évidente : "Dépêche toi putain, arrête de jouer."
Mark lui jeta un regard de haut, le jugeant de toute sa hauteur avant de faussement s'excuser en esquissant un moue désolée : "Quel dommage que tu soit si impoli. Je suis gentil et patient tu sais, mais si tu continue à utiliser ta si jolie bouche pour prononcer de si vilains mots je me verrai dans l'obligation de la remplir de mon foutre pour enfin te faire taire. Alors si tu veux encore pouvoir parler demain tu ferai mieux de refouler tes envies et d'apprendre à être un bon garçon, car je peux toujours te laisser ici une fois que je t'aurai temporairement arraché la fonction de tes jambes en baisant salement ton cul toute la nuit."
Le brun déglutit lentement, observant fixement les pupilles dilatées de son amant, osant à peine respirer. L'atmosphère électrique avait quelque chose d'excitant, tout comme la perspective de ce que l'ainé avait en tête pour détruire son cadet. Vu sous cet angle, celui-ci était forcé d'admettre que Mark renvoyait une aura dominante bien trop puissante pour que lui-même sache y résister. La perspective de s'abandonner sous ses mains était de plus en plus attrayante mais aussi de plus en plus conseillée si Donghyuck désirait pouvoir se rendre entier à son repas de famille du dimanche.
Le canadien s'attarda un instant sur le visage de son amant avant de décider de reposer la boîte de préservatif qu'il avait précédemment tiré hors du tiroir, là où il l'avait trouvé. Se souvenant que les tests de dépistages qu'ils avaient fait il y a quelques semaines s'étaient avérés négatifs, il se ravit de n'avoir à conserver dans sa main uniquement le tube de lubrifiant dont il s'empressa d'enduire ses doigts.
"Bien je vois que tu comprends vite, néanmoins tu m'as énervé, ta voix de pétasse m'agace, tu ferai mieux d'écarter rapidement les jambes si tu ne veux pas que je t'abandonne en chien sur ce lit salope."
Haletant face aux paroles de son aîné qui dès qu'elles atteignaient son cerveau grillaient une bonne partie de ses neurones, Haechan s'exécuta sans discuter, impatient d'enfin être rempli. Immédiatement deux doigts vinrent s'enfoncer en lui et répandre le liquide gluant qui se réchauffa bien vite au contact de ses parois brûlantes, le faisant gémir obscènement et geindre pour que l'ainé accepte de les remuer.
C'était aussi ce qui composait le charme de partager le lit du brun, ses deux personnalités : celle de sa vie quotidienne et celle qu'il tenait au lit, qui étaient drastiquement opposées. Pouvoir observer le changement qui s'opérait sous ses doigts représentait la moitié du plaisir pour le canadien qui ne le lâchait pas du regard, semblant détailler chacune des expressions du plus jeune et les graver dans sa mémoire. Le voir si soumis à lui, si désespéré était grisant et bien au delà de ses espérances. Accentuant ses mouvements de ciseaux, il buta finalement contre sa prostate qui fit se cambrer le plus jeune en laissant échapper un gémissement étranglé. Son bassin s'agita bien vite sur les doigts de l'aîné qui pût bientôt profiter du spectacle tout en lubrifiant à son tour son membre désormais douloureux.
Sous lui, Donghyuck était déjà perdu au septième ciel, la tête renversée, sa bouche était à demie ouverte et chantait comme une prière le nom du canadien. Celui-ci l'observait avec fierté, sentant son égo gonfler en comprenant qu'il était le seul à pouvoir apercevoir ce tableau si soumis du brun, si désespéré pour lui. Mark le possédait entièrement, s'était inscrit dans chaque pore de sa peau, Donghyuck lui appartenait entièrement.
Sans le prévenir il enleva finalement ses doigts et les remplaça par son sexe impatient faisant crier le plus jeune : « Ah! M-Mark! » Connaissant son penchant mal dissimulé pour la douleur, il débuta sans attendre, de violents coups de bassins, remontant l'une de ses jambes sur son épaule pour mieux atteindre la boule de nerfs si sensible qui lui faisait voir les étoiles. C'était dans ces moments précis qu'il remerciait le plus jeune d'avoir choisit la danse à la place du rugby ou du football qui ne lui aurait sûrement pas permis de le contorsionner ainsi.
Détachant son regard de celui du plus jeune, Mark se pencha sur sa peau, s'attardant à y graver les traces de son passage dans son cou, son torse ou son ventre. Sachant pertinemment qu'elles ne manqueraient pas de faire crier les amis danseurs du brun. Enfin, au fond c'était ce qu'il désirait, que chacun sache que Donghyuck était déjà pris, que quelque soit le message que le corbeau pouvait lui envoyer il défendrait son amant et que jamais il ne le lâcherait.
Un gémissement plaintif lui fit réaliser qu'en s'attardant à cette tâche, il avait grandement ralentit ses coups de bassin, frustrant le plus jeune qui ne pouvait toujours pas le toucher. Le canadien planta son regard dans celui de son amant, constatant ses yeux avides d'où perlaient des larmes de plaisir mêlant plaisir et insatisfaction. Un sourire désolé s'empara des lèvres de l'ainé qu'il s'empressa de déposer sur celles gonflées de Donghyuck, échangeant un long baiser passionné suivit d'un "désolé" chuchoté à l'oreille du plus jeune avant de ne reprendre un rythme plus brusque.
Le corps du brun tremblait et se tordait sous les assauts du plaisir. Seules ses mains durement accrochées aux barreaux de la tête de lit lui permettait de rester ancré dans le monde réel. « Mark, Mark par pitié détache moi. S'il te plaît , laisse moi te toucher. » supplia-t-il finalement en plongeant son regard dans celui de son amant qui laissait apercevoir dans son reflet, la masse gémissante qu'il était. L'ainé s'exécuta et un violent frisson les parcourut lorsque leurs deux corps se retrouvèrent finalement. Les bras enroulés autour de sa nuque, le brun se réjouissait de sentir les mains puissantes de son amant sur sa taille.
Les coups du plus vieux ne cessait de s'approfondir faisant atteindre à la voix de plus jeune de nouvelles octaves. Au creux de leurs estomacs bientôt, une boule familière se fit sentir, grandissante à chaque poussée.
"-Ah! Mark! T-T 'arrêtes pas je vais venir!
-Viens, viens pour moi chéri, te retiens pas." lui répondit la voix grave de son amant en appuyant plus fortement sur ses hanches pour leur appliquer des coups plus précis qui au bout de quelques secondes, firent venir le brun dans un torrent de plaisir qui li fit voir blanc momentanément. Le canadien le suivit, lui aussi déconnectant un instant de la réalité avant de s'écrouler sur le corps pantelant du plus jeune, les deux ayant pour réflexe immédiat de s'enlacer étroitement comme si cela les protégeait de tous les malheurs du monde.
Geste qui n'échappa pas à l'homme posté au coin de la rue, observant depuis sa voiture, la chambre du canadien dont il avait oublier de refermer les rideaux. Quelle bêtise, surtout lorsque le lit est placé en face de la fenêtre.
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