C H A P I T R E 𝟿



Eijiro a encore un crush ?

C'est ce qu'Aki Kirishima pensa, au moment où elle aperçu son parfum préféré trainé sur le bureau bordélique de son frangin.

Eijiro avait un rendez-vous. Il avait un rencard ?!

C'est ce qu'Aki Kirishima pensa lorsque son frère lui demanda si une queue de cheval lui irait bien. Et qu'il partit de chez lui en disant qu'il allait voir un camarade.

— Un camarade ? la belle brune interrogea, un ami ou...?

— C'est compliqué...

— Comment ça compliqué ? Et t'as prévenu maman que tu sortais ? Elle déteste qu'on sort au milieu de la semaine je te rappelle.

— Dis lui que c'est une urgence d'échelle planétaire s'te plait.

— Un date tu veux dire.

— C'est pas un date !

— Je sais que tu mens.

— S'en est pas un, j'te jure !

Le rouquin était sortit sur ces mots.

Même si son frère ne lui avait pas vraiment fait avancer sa petite enquête, l'ainé des Kirishima en était persuadé : Eijiro s'était encore épris d'amour pour quelqu'un. Et que pour une fois, il ne s'était pas mangé un vilain râteau.

Mais malheureusement, elle était complètement à côté de la plaque...

Son frère n'avait pas visé aussi haut, plus réfléchi qu'au collège et muni d'un égo trop meurtri, il avait décidé d'éviter tout romantisme pendant cette première année de lycée. Ou en tout cas, il essayerait. De plus, fidèle à lui-même, que s'était en amour ou en amitié, le roux s'était peut-être prit un râteau...



✧✦✧



À 19h20, coiffé d'une minuscule mais charmante queue de cheval, et vêtu de son hoodie orange fétiche, Eijiro passa la porte du Fatgummy's.

Il fit un sourire poli au gérant des lieux, en s'asseyant sur une des banquettes jaune du fast-food plutôt sympathique, où il avait une vue dégagée sur l'entrée.

Les paumes pressées l'une contre l'autre, il essayait de paraître détendu en surface, contrôlant la palpitation de sa jambe droite sous la table. Il était assez stressé de cette situation stressante. Non, enfaite il était complètement terrorisé ! Et la boule logée dans son ventre lui coupait presque l'appétit.

En détournant le regard d'un groupe d'adolescents qui semblait le dévisager, Eijiro tentait de se canaliser. Il avait conscience qu'il ne pouvait pas vraiment se permettre d'être angoissé. Il avait causé tous ça tous seul. En changeant le script dû à son manque de courage, il avait engendré des circonstances que lui même n'avait put imaginer.

Les improvisations étaient toujours quelques choses à éviter...

19h32. Eijiro fixa son écran avec une certaine appréhension. Il va pas venir c'est sûr.

En faisant tournoyer ses clés autour de son index, le rouge se mit alors à penser à Mirio et à son réconfortant optimisme : « Si tu imagines tout de suite le pire, c'est sûr que rien de bon arrivera ensuite.»

Mais non.

Si il imaginait le pire, c'était pour ne pas être trop déçu au final.


Car Bakugou n'était pas venu.


Vingt heures passées, il n'y avait aucune trace du blond et le rouquin poireauter encore là comme un débile. Jusqu'au bout, Kirishima t'eut ce petit espoir, cherchant des excuses pour l'éventuel retard de Bakugou.

Mais les motifs étaient inutiles. Il ne viendra pas.

Le garçon aurait pu même désigné les dix dernières personnes rentrées dans l'enseigne, n'ayant rien à faire d'autre qu'observer ce qu'il l'entourait.

Un certain mélange d'émotion lui broya le cœur.

Au moins, il était fixait.

Sous le regard des adolescents moqueurs, il se leva mollement de la banquette et se dirigea vers la sortie, traînant presque des pieds.

— Eh, petit ! le gérant l'appela.

Doucement, l'homme blond au grand sourire bienveillant sortit du comptoir et se rapprocha du rouge à l'expression dépitée.

— J'ai vu que t'étais là depuis un bon moment, il mit une main sur l'épaule de l'adolescent, la personne qui devait te rejoindre n'est pas venu, c'est ça ?

Kirishima se sentait déjà rabaisser par la situation actuelle alors qu'inconnu puisse le remarquer et vienne lui parler de ce qui venait se produire, lui donner carrément une envie de chialer.

Qu'on lui donne une pelle pour qu'il puisse creuser sa propre tombe.

Le lycéen ne répondit pas, occupé à contrôler les tremblements de ses lèvres car il venait de se souvenir que même un enterrement coûtait une blinde.

L'adulte, qui avait l'air de se reconnaître dans le comportement maussade d'Eijiro, lui fit un sourire compatissant.

— Tu veux une glace ? Offert au cœur brisé.

Kirishima remplaça sa mine dépressive pour rire à la remarque du gérant, et fît un sourire timide à la proposition.

Il méritait clairement un peu de douceur.

Alors le rouquin sortit, glace en main, saluant avec gratitude Taishiro Toyomitsu, surnommait par les intimes "Fatgum".

Des légères gouttes d'eau s'échoua sur le front du roux, le ciel aussi morose que son humeur : il commençait à pleuvoir. Prévoyant, il avait mit une capuche exprès.

Il défit d'une main sa queue de cheval, pour enfoncer au maximum sa tête dans sa capuche. Il glissa le petit élastique sur son poignée, prit une cuillère de son dessert et fut enfin prêt pour partir.

Mais on l'appela.

— Eijiroooo !

Comme d'habitude, sans se retourner il reconnu la voix. Monoma.

Le rouquin pivota discrètement son visage. Neito lui faisait coucou depuis la voiture de l'oncle de Hitoshi. Il était au drive.

Pendant une seconde, il hésita à le rejoindre, mordillant sa lèvre, pas très content de l'apercevoir ici. Il pouvait encore feindre la surdité. Mais le rouge, mentalement trop éprouvé pour user de ses talents d'acteur, s'approcha finalement avec une certaine appréhension.

Si Bakugou se trouvait dans ce véhicule, il fuirait tout simplement.

Mais il n'y était heureusement pas. Juste Hitoshi, que Neito avait d'ailleurs écrasé pour le saluer depuis la vitre.

— Pour quelqu'un qui croule sur les dettes, tu te la coules douce, hein ? se moqua le violet, regardant sa glace.

Kirishima ne répondit pas. Il leur a dit ou pas ?

Est-ce que Bakugou leur avait dit qu'il avait invité ? Est-ce que Bakugou leur avait dit qu'il ne comptait pas venir ? Est-ce qu'ils étaient venus juste pour se foutre de lui ? Ou est-ce que c'était juste une pure coïncidence de les trouver ici ?

Malgré que Kirishima était devenu ami avec les deux adolescents, il avait gardé tout de même dans un coin de sa tête la première impression qu'il avait reçu d'eux. Et même si ils avaient tous deux déclaraient qui l'appréciaient, on pouvait être sûr de rien, n'est-ce pas ?

Le rouge déglutit, serrant sa glace de ses deux mains. Il se mordit le coin de la lèvre et baissa ses iris sur la carrosserie quelques peu abîmé de la voiture.

Il n'était clairement pas prêt pour une seconde vague d'humiliation.

— Il commence à pleuvoir à grosse goutte, tu veux qu'on te dépose ? Neito demanda alors.

Eijiro leva les yeux, surpris.

— On a aussi beaucoup temps à perdre, avoua le cerné, alors monte.

Il ne leur a rien dit ?

Dieu merci ?

Il semblait que non. Alors Eijiro, n'espérant pas être naïf, monta dans le véhicule, un poid en moins sur son cœur. Le rouquin un peu soulagé, s'allongea alors sur la banquette arrière, sa glace installée sur son estomac, ses jambes repliées bizarrement, et son corps complètement vidé.

— Qu'est-ce que t'as ? Shinso demanda, plutôt étonné de voir le rouquin avec aussi peu d'énergie que lui.

— Fatigué...c'est tout.

Fatigué, dépité, inconsolable, peiné, déçu, chagriné, malheureux.

La liste était très très longue...

— Ça te ressemble pas, poursuivit Monoma, avec un petit rire.

— Hmm...

Le rouquin se réinstalla normalement, jugeant sa position pas assez confortable. Et en attachant finalement sa ceinture, il ne put s'empêcher de questionner :

— Et il est où Bakugou ?

A.k.a le bouffon qui lui avait posé un lapin.

— Dans ses magouilles hebdomadaires, répondit Hitoshi, prenant les sacs de fast-food que lui tendait Neito.

— Magouilles ?

— Notre idiot c'est trouvé des nouveaux ennemis, le blond répondit grignotant une frite, il a même sécher une partie des cours cette aprèm.

— Donc ?

Le rouge eut un mauvais pressentiment.

— Donc il est parti faire ce qu'il fait d'habitude.

Neito le regarda à travers le rétroviseur.

— Les fracasser.

— Tout seul ?

— Yep.

— Je vois...

Le carmin prit une cuillère de sa glace, dubitatif.

Pourquoi est-ce que Katsuki s'obstinait autant à se battre ? La seule chose qui lui procurait des sensations ? Eijiro trouva ça ridicule.

Que justice soit rendue et qu'il se mange des coups bien placés !

Il acquiesça pour lui même, pleinement conscient d'être un gros rageux, et totalement satisfait de son vœu.

Mais après dix minutes de trajet, Eijiro finit par soupirer. Malheureusement, malgré le lapin qu'il lui avait posé, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter un tout petit peu pour Bakugou.

Shinso et Monoma lui avaient expliqué qu'il était en embrouille avec des gros malabars du lycée de Shohoku. Kirishima les connaissait de vue car il avait déjà assisté à un des matchs de leur équipe de Karaté. Et son prof de l'époque lui avait informé que les élèves de Shohoku étaient des machines dans presque tous les domaines sportifs qu'ils pratiquaient. Toutes leurs équipes s'étaient sélectionnées au moins une fois au national. Du coup, y'avait un taux très élevés de chance que Katsuki se frite contre l'un de ces monstres.

Le rouge prit la dernière cuillère de sa glace, raclant bien son pot blanc.
Il allait vraiment faire ce qu'il allait faire ?

Il le regrettait déjà.

— Dîtes les mecs, vu que vous avez pas prévu grand chose. Est-ce que vous pourriez m'emmener jusqu'à Bakugou ?

Ses deux aînés se regardèrent, puis se mirent à rire comme une seule personne.

— T'es devenu accro à la baston toi aussi ?

— Quoi ? Non ! Je...je m'inquiète juste pour lui, le rouge se gratta la joue, basculant son regard sur la vitre.

— Pas la peine, il se débrouillera, comme d'hab', Monoma lui assura.

— Je sais...Mais y emmenez-moi quand même, s'il vous plaît. Il faut que je lui parle d'un truc de toute façon.

De quoi ? Franchement, bonne question.

Il y réfléchira plus tard.

Le duo l'emmenèrent finalement pas très loin d'un arrêt de bus. Toutes les informations bien notées sur son téléphone, et son GPS activé, le rouge sortit de la voiture pas très confiant.

Et il commençait à pleuvoir des cordes.

— Regarde sur ton tel mais je crois que t'en a pour dix stations au minimum, pour arriver normalement pas loin de Shohoku, lui prévint Neito.

Le rouge acquiesça et les remercia.

13 arrêts ? Il vérifia sur son appli. Ça va être long. Surtout si Katsuki y était déjà. Le temps qu'il y aille, le blond pourrait déjà être sur le chemin du retour.

Eijiro jeta un coup d'œil à son portable. 20h54. Deux appels manqués de sa mère.

Bon. Dans tous les cas il était foutu, donc autant continuer.

Le rouquin toujours aussi nul en orientation, prit une dizaine de minutes pour trouver l'arrêt de bus, malgré le fait que Monoma lui avait clairement indiqué où elle était. Ne sachant pas trop pourquoi, il avait douté. Mais il avait finit par revenir sur ses pas.

En se dirigeant vers celle-ci, il aperçut de dos une silhouette familière, vulgairement assit sous l'abribus.

Bakugou...

Kirishima ne pensait jamais pensé ça, mais le cendré était actuellement la dernière personne qu'il voulait voir aujourd'hui. Il eut cette soudaine envie de décamper ou au meilleur des cas, lui balançait une pierre puis fuir.

Mais il ne fit rien de tous ça, sa tête enfoncé dans sa capuche, s'approchant calmement de l'adolescent.

Le cendré, ses pupilles posées sur son smartphone, portait un large cargo noir, en plus d'un sweat ébène super ample où une tête de mort à l'ombre fluorescente délirait. La langue à l'air et les canines ressorties. C'était comme si ce dessin ridicule, déformé par les plis, se foutait du rouge. Sachant pertinemment que dans quelques instants son détenteur ferait la même chose à Eijiro.

Ce vêtement avait le mérite de bien lui aller au moins.

— J'ai appris que tu avais repris tes activités de club, le première année marmonna alors, enfonçant ses mains dans ses poches.

Le rouquin se mit au milieu du champ de vision du blond. Il écoutait comme à son habitude de la musique. Mais Kirishima savait qu'il avait entendu.

— Qu'est-ce que tu fous ici ? le platine questionna amèrement, ne détachant même pas le regard de son écran.

— T'empêcher de te retrouver à l'hôpital.

— C'est pas comme la dernière fois, ces enflures je l'ai connais bien et j'sais ce qu'ils valent, j'ai pas besoin de pions en plus.

De pions ?

— C'est pas dans ce sens là que j'veux t'aider, j'parle de n'a pas y aller tous court mec.

— Hein ?

Le blond se mit à rire désagréablement, ses iris toujours posés sur son cellulaire.

C'était bizarre.

C'était comme si il ne voulait pas le regarder.

— Et tu crois pouvoir me convaincre de pas y aller ?

— Ouais. Peut-être, le garçon s'avança,essuyant quelques gouttes de pluie sur son visage, j'en sais rien mais tu peux réfléchir deux secondes, Eijiro s'exprima lentement pour éviter de hausser la voix, tu vas aller dans une ville super loin de la nôtre au milieu de la nuit, un jeudi, pour tabasser des types que t'as du voir deux fois dans ta vie ?

— Exact et t'as un problème avec ça ? Katsuki leva la tête.

Il le regardait enfin, brûlant ses pupilles des siennes.

Et il commençait à s'énerver.

Mais Eijiro l'était déjà.

— Ouais, parce que tu vas te faire défoncer mec !

— Ta gueule, Katsuki souffla.

Il se leva du banc, faisant trembler la petite marre formé par la pluie.

— Me faire defoncer ? il se mit presque à rire face ses absurdités, j'crois que t'as oublié à qui tu causes, sale con.

— À un nerveux zinzin qui vit pour cogner des gens ?!

Le cendré attrapa le col du rouquin, presque amusé de l'insolence de Kirishima. Leur nez pas très loin de se coller, il déclara alors :

— Tu veux que j'te donne un aperçu du nerveux zinzin qui vit pour cogner des gens ?

Il avait chuchoté mais la férocité de sa voix était égal à celle dont il faisait preuve lorsqu'il gueulait. Toutefois ceci ne fit pas bizarrement pas grand chose au carmin.

— Tu fais pitié, Eijiro murmura alors à son tour, clairement à bout.

Il avait articulé en le regardant droit dans les yeux, ne cillant même pas pour la goutte de pluie qui s'était incrustée au dessus de ses paupières. Il l'observa avec calme, et d'une sérénité qui surprenait le rouquin le premier.

Le blond resserra sa prise, rictus dessinait sur ses lèvres. Sa mâchoire serrée, faisant ressortir ses veines bleutées de son cou pâle, il était vraiment prêt à le frapper.

À défoncer cet enculé.

Le rouquin de son côté n'était pas aussi terrorisé que ça. Katsuki était juste un gros taré.

Et les tarés, on les maîtrisait.

Et il se portait d'ailleurs volontaire pour le faire. C'était pas vraiment la chose qu'il avait imaginé faire avec le platine durant cette soirée, mais si il devait se battre sous la pluie, là, maintenant, il le ferait sans hésitation.

Est-ce que c'était le goût amer du lapin que Bakugou lui avait pausé, qui lui donné tant d'audace ? Ou juste ce sourire orgueilleux qui ne quittait pas le visage du blond, qui lui faisait abandonné son pacifisme ? Il ne savait pas vraiment, sans doute un peu des deux.

Et si ils se battaient, est-ce qu'il arrivait en lui coller en une ?

Sûrement.

Mais si ils se battaient, est-ce que Bakugou se contentera que de lui en coller une ?

Absolument pas.

Au fond de ses pupilles tranchantes, on avait l'impression qui pourrait lui péter un bras sans la moindre hésitation.

— C'est toi qui fait pitié, connard, Katsuki reprit, resserrant sa prise sur Eijiro, tu te plies en quatre pour qu'on devienne pote, après tu me fais la morale en te prenant pour mon daron, et en plus de ça tu fourres ton nez dans mes putains d'affaires.

Le rouge ne répondit rien. Car il n'y avait rien à répondre. Eijiro savait que Katsuki avait parfaitement raison. Toutefois, il ne comptait pas se plier en quatre, comme il le disait, pour avouer ses tords. Alors Kirishima soutenu le regard assassin de Bakugou, patientant juste que le platine fasse un truc.

Genre lui décocher une droite.

Mais Katsuki ne fit bizarrement rien. Le fixant juste avec animosité et haine.

Ça le démangeait, mais le blond ne bougea pas. Pas parce qu'il avait la trouille ou d'autre conneries de ce genre. Et encore moins dû au fait qu'il se soit calmé.

Il était complètement furax.

Mais pas contre Kirishima.

Ou peut-être que si un peu. Ouais c'était un peu de sa faute toute cette merde, non ?

Toutefois, ce n'était rien comparé à la colère qui l'éprouvait pour lui-même.

C'était exactement pour ça qu'il avait évité ce petit con pour plusieurs semaines.

Pour ne pas avoir à confronter ce foutu regard de braise, qui lui réchauffait la moindre partie de son épiderme, et déstabilisé son cœur.

Le foutu regard de ce foutu collégien.

Son putain de pire cauchemar.

Il avait eu des légers doutes, la seconde où le carmin s'était interféré entre eux et Deku. Mais le soir de leur règlement de compte, où leur regard s'était un peu trop accroché, il s'était mit à capter.

Kirishima était ce connard aux cheveux noirs qui avait attiré on savait comment son regard, presque toute l'année dernière lors de sa première année à Yuei.

Comment ? Pourquoi ? Il ne le savait même pas lui-même. C'était comme ça. C'est tout.

Ce salop aux mèches ébènes, qu'il avait observé tant de fois ne sachant pas trop pourquoi, avait finit par le remarquer.
Leurs yeux s'étaient croisés durant une demi seconde, tellement chaste que Kirishima ne l'avait peut-être même pas vu.

Mais le platine en était sûr, lui. Le rouge de l'autre s'était pour la première fois rencontré et Bakugou Katsuki, de ne plus jamais le regarder, il le s'était juré.

Mais comme pour lui faire payer de cette malheureuse attraction, c'était maintenant ce foutu rouquin qui ne le quittait plus des yeux.

Il avait été maudit.

— Va te faire foutre Kirishima Eijiro.

Il le poussa alors avec plus que de la simple violence, mais de la pure et dure méchanceté. Il le fit presque tomber en arrière. Le rouge se rattrapa in extremis, malgré le sol glissant.

— Un conseil tu devrais fermer ta gueule et baisser tes yeux, avant que je te bute, enfoiré.

Le temps s'arrêta, la pluie ne semblait plus s'abbatre et Kirishima avait peut-être perdu son regard confiant d'il y a cinq secondes, confrontant les yeux glaçant de Bakugou, qui le poussa d'un coup d'épaule pour grimper à l'intérieur du bus.

Il ne l'avait jamais regardé comme ça.












Qu'est-ce qu'il lui trouvait déjà ?

——-

Plot Twist, Bakugou est enfaite celui qui fut attiré par Kiri en premier. Et son regard persistant a attiré l'attention de Kirishima, et c'est comme ça qu'Eijirou s'est mit à observer Katsuki.

(Je le réexplique où cas vous n'auriez pas très bien compris.)

Cette révélation devait être normalement beaucoup plus tard dans l'histoire, mais y'avait trop d'action de Bakugou qui paraissait un peu incohérente du coup j'ai jugé bon de les justifier plutôt que prévu.

J'espère que ce chap vous a plu, moi il m'a fait galérer lol

BYE!

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