Chapitre 3 : Festival de surprises

Le jour j arriva, aussi bien que son impatience devint difficile à cacher.

Les grandes décorations étaient achevées le soir précèdent par les habitants du port ; pour le moment il n'y avait pas grand monde, le tout arrivera le soir pour bien décorer le ciel assombrit.

Pas de livres à lire, pas d'enfants à garder, que faire ?

Se balader était une option beaucoup trop commune pour elle.

Sans s'en rendre compte elle ne faisait jamais rien de commun, même si elle s'en rendait compte elle aimait ça.

Ressembler à tout le monde ? Qu'elle idée !

Quand les gens vont à la plage ils regardent les miettes de sables éparpillés ou ce coquillage perdu ? Voilà son exemple parfait.

Que ça aille jusqu'à devoir être une autre personne qu'elle même elle ne voulait pas ressembler à qui que ce soit !

Ni en personnalité ni en apparence.

Quoique...

Il y a bien une personne, ça ne lui dérangerait pas de lui ressembler...

Non rien.

En y pensant elle pourrait passer au cottage bubu pour l'après midi ?

... Non, Baizhu ne lui rendait pas tout ce qu'elle lui donnait comme importance.

Lui, il est comme tous les autres.

Au fond, il n'en avait largement rien à faire.

À quoi bon ? Moi aussi je peux être comme ça. Se persuada-t-elle.

Pourquoi se détruire dans l'ombre d'une personne qu'on apprécie énormément sans que ce soit réciproque ?

Cri lui ce que tu ressens dans la figure ou coupe les pont...

C'est toujours pire que de souffrir derrière elle, pendant qu'elle donne son attention à d'autres personnes.

Et puis, c'est comme ça et pas autrement.

Dans la vie si tu ne comprends pas la leçon elle te la répète encore et encore alors apprend et applique c'est toujours mieux de tuer que d'être tué.

Débâta-t-elle dans ses pensées, errant dans sa maison pour une fois qu'elle avait du temps pour ranger.

Non non ! N'allez pas vous imaginer une maison dégelasse parce que Nae était... Une riche.

Il faut dire les termes, pendant qu'elle lisait une tasse à la main une femme de ménage s'occupait de tout.

Mais c'est plus comme ça maintenant la paresseuse doit changer.

Et puis on n'est jamais mieux servi que par soit même... C'est joli une femme de ménage mais elle ne peut connaitre l'emplacement exacte de tout.

Rigolez à l'idée que Kanae passait plus de temps à chercher ses vêtements rangés par la ménageuse que pour les ranger.

En ayant ce râle envers une chaussette perdue.

Non elle ne la remplaçait pas par d'autres à ses moments-là...

Elle voulait la chaussette concernée et maintenant comme pour lui passer un savon !

Et le résultat empirait... De vêtements éparpillé ou plutôt des victimes de l'avis de recherche.

En pensant à ses moments stressants, qui tombent que lorsque l'on est en retard elle sourit emportée par ses pires expériences pourtant fréquentes.

Passant la main sur la commode vérifiant s'il n'y avait pas de poussière elle se jeta sur son canapé ennuyée puis leva la tête.

Tel un enfant qui en a marre de ses jouets.

Et maintenant ?

Rien.

Elle avait trop pensé elle devait arrêter au moins quelques minutes.

...

...

...

J'ai l'impression d'avoir oublié une chose... S'interrompu-t-elle en ouvrant ses yeux.

Cette impression aussi est pénible, quand on prépare nos bagages pour une longue durée ; il y a toujours une chose importante qui nous fuit.

Aujourd'hui c'est le festival des lanternes c'est tout ce qu'elle devait retenir.

Elle regarda la montre, à l'espoir que le temps l'a doublé.

Que 5minutes... Il le fait exprès ou quoi ? S'agaça-t-elle.

Finalement elle avait le temps de remettre toute sa vie en question.

De se taper des barres et de pleurnicher, de regretter ses décisions passées ou encore de s'énerver sur des embrouilles d'il y a 10ans.

J'ai faim ? Se questionna-t-elle.

Non j'ai pas faim. Se repondit-elle.

Vous devriez vous dire... Elle est folle ?

Eh bien elle n'est simplement pas la même quand elle s'ennuie.

Elle se leva en vitesse de sa chaise, éblouie par une idée.

Dormir !

Enfin non, et si elle ratait le festival... En dormant ?!

Tel une boucle, l'ennui lui barrait toutes les issues pourtant il y avait un tas de choses qu'elle pourrait faire.

Elle allait rester vide encore longtemps ?

Toc Toc. Arriva à ses oreilles.

Une issue !

Elle se leva pour ouvrir la porte, non elle n'est pas allée en courant sauter sur son sauver.

Dévorée par le mystère elle ouvrit la porte.

Non...

Un rouquin, était là.

Oui il était là...

Une image lointaine se dessina dans sa tête, lorsqu'elle était encore infirmière.

Elle le regardant, surprise par sa visite soudaine, les mots s'échappaient...

Et cette fois aussi il lui ramenait un bouquet de fleurs.

-Teucer ?

Il sourit montrant toutes ses dents, qu'il a une bonne mémoire cet enfant.

Teucer -C'est moi ! J'ai dit à mes parents qu'une gentille dame m'avait accueilli et que je voulais la revoir !

Ils entrèrent, elle presque évanoui à sa déclaration ; gentille dame ?

Moi aussi je te trouve gentil ! Aurait-elle voulu lui répondre seulement... Elle ne pouvait pas ; elle avait sa dignité donc montrer ses émotions ainsi même face à un enfant...

Teucr -Tu t'ennuyais ici toute seule ? Demanda-t-il.

-N, non.

Non, ce n'était pas elle qui s'ennuyais il y a à peine une minute ; il avait tort elle avait raison c'est mieux ainsi.

Une image du passé vagabonda en regardant le petit enfant en face d'elle, cela faisait un moment qu'elle avait laissé sa vie de fatui derrière elle.

Pourtant elle revenait à cette page, où elle le voyait chaque jour, elle le soignait tous les jours, ce Tartaglia qui l'attendrait chaque jour en refusant de se faire soigner par qui que ce soit hormis elle.

Ce fatui pénible.

C'était un joli hasard, cet enfant qui ressemblait beaucoup en caractère et en apparence.

Tous les Snezhnayens sont rouquins ?* Se demanda-t-elle.


Ps : Le pays des Tartaglia !


Si c'était le cas... Elle n'y retournera jamais.

D'ailleurs c'est vrai que dans ses souvenirs il y en avait beaucoup, tous se ressemblaient.

-Teucer pourquoi es-tu revenu ?

Teucer -Je sais que tu t'ennuyais !

C'est pas vrai, il l'a deviné ?! Quels indices avait-il eu.

Tuecer -Jouons à un jeu !

-Non, je...

Teucer -Si, si jouons à un jeu !

C'est ainsi qu'elle passa son après-midi, à jouer avec ce petit enfant qu'elle trouvait maintenant adorable ; la prochaine fois c'est peut être elle qui l'inviterai à venir.


Elle ne savait pas...


19h arriva, le temps était passé très vite. Trouva-t-elle.

Teucer -Je dois retourner chez moi ! Annonça-t-il.

-Au revoir, merci d'être venu.

Après avoir mis ses chaussures il partit en courant vers la ville, quelle mouche l'a piqué ?

Plus que quelques heures avant le festival, tant attendu de tous ; elle allait peut-être se rendre sur les lieux plus tôt que prévu. Faire le tour tant qu'il n'y a pas de foule.

Se décidant sur sa ténue, elle enfila une robe traditionnelle, en espérant qu'elle ne soit pas beaucoup commune.

Enfila ses chausseurs et quitta aussitôt la maison pour le port quelques minutes après Teucer, descendre au port les mains dans les poches.

Ça a bien avancé dis donc. Commenta-t-elle.

Dans quelques heures...

Elle se glissa parmi visiteurs, entre les guirlandes offrant un coté festival, les lanternes accrochées donnaient un coté romantique chaleureux ; ses yeux s'émerveillaient.

Les gens riraient aux éclats, jouaient, tournaient, des couples se tenaient la main.

Pendant qu'elle, ne souriait même pas, marchai lentement la main dans la poche.

Elle ne se sentait pas mal toute seul non, peut être que la vue des gens heureux suffisait pour la combler, ou qu'elle avait l'habitude maintenant.

N'étant pas venue tôt pour rien, elle savait parfaitement où il pouvait être, déçue, il n'est pas là cette année aussi...

À quoi elle s'attendait ? Même si elle allait lui passer un savon il trouvera une excuse digne de son titre de médecin.

Dans tous les cas elle n'avait pas levé haut son estime, surtout quand ça parle de Baizhu et ses promesses bâclées.

C'est plus que tête en l'air là, lui entier est à Célestia.

Et maintenant... ? Elle comptait probablement errer, acheter un souvenir puis rentrer chez elle.

Pendant qu'elle observait les stand un poids lourd atterri sur son dos lui faisant perdre l'équilibre, embarrassée elle vit une chevelure orange dépasser.

-Teucer ?!

Teucer -Oui !

Elle se retourna lui faire face, elle avait totalement oublié la possibilité de le croiser, encore moins si tôt.

Il semblait accompagné d'une personne, elle leva les yeux à son visage...

Ses yeux se figèrent, puis son cerveau et son corps entier, elle n'en croyait pas ses yeux pourtant c'était bel et bien réel.

Le 11 exécuter qu'elle soignait autrefois, était là...


À suivre...

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Que le festival commence~

Par contre mom j'ai ajouté la scène pour te larguer tu ne l'as pas mal pris ♡

Du coup la réponse était que non, mes plans sont aussi complexes qu'évidents.

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