Fin🌓
⚠Présence de Lemon 🍋
[8 p.m. 04] " Ils auraient beau me parler d'amour, je ne leur épellerai que ton prénom. " Anonyme
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J'entends quelques échos, quelques éclats de voix. Ça résonne, comme dans un aquarium. J'entrouvre à peine les yeux, que les lumières m'aveuglent. Un mal de crâne horrible, s'empare de moi. Je me sens vidé, vidé de toutes énergies, de force, de moi. Je fixe quelque chose de blanc. Suis-je mort ? Est-ce fini? Ce sont les premières questions que je me pose. Puis, doucement, les sensations me reviennent et je sens un poids sur mes cuisses, et sur mon ventre. Je papillonne, et essaie de me redresser. Je remarque deux personnes, assisent à mon chevet, endormis. C'était donc ça qui me pesait. Je me rappelle doucement des événements. Bordel de merde... Mais qu'est-ce que j'ai foutu? Et... Louis?! J'ai un mouvement de recul lorsque je me rends compte que l'une des personnes qui me tient compagnie, et qui d'ailleurs a pris mon ventre pour oreiller, est l'affreux Tomlinson. Ce qui, forcément, le secoue ainsi que la femme aux cheveux noirs sur mes jambes, et les réveils. Lorsqu'il relève la tête, Louis me regarde sans bouger, l'air hébété, la bouche ouverte. Ma mère, elle, se lève, se plante en face de moi, sans émotion, puis je me reçois la claque de ma vie. Elle éclate en sanglots et moi je comprends strictement rien ce qu'il se passe. Elle se jette sur moi, me serrant dans ses bras de toutes ses forces.
-Abruti de Styles! Seigneur! Plus jamais! Tu avais dis que plus jamais tu ne ferais ça, Harry! Couine t-elle. Je suis sincèrement désolée de n'avoir, encore, rien vu. Je t'aime tellement... Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'elle s'écarte. Ho! Gemma va être si heureuse de savoir que tu vas bien ! Elle est allée boire un café et fumer une cigarette avec Niall! Je vais la chercher!
Elle sort de la chambre en courant. Je suis à l'hôpital ? N'est-ce pas ? Je crois bien, oui. Je reste bouche bée, seul avec lui, qui n'a pas bougé depuis tout à l'heure. Ses yeux se remplissent d'eau, mais il ne fait pas le moindre geste, comme si il était figé dans le temps. Puis, enfin, il se jette sur moi. Posant brutalement ses lèvres sur les miennes. Il attrape mes joues en coupe et me transmet tout ce qu'il ressent dans ce baiser urgent, douloureux, salé dû aux larmes, amoureux. Oui, amoureux. Il mouve nos lèvres et je gémis de bien-être. On s'est fait mal. Mais il faut parfois tout détruire pour mieux reconstruire. Il colle son front au mien à bout de souffle.
-J'ai eu si peur... Murmure t-il. J'avais peur que tu ne te réveilles jamais, comme Elle.
-J'ai ne suis pas Elle... Je suis sincèrement désolé pour ça.
-Tu as dormi longtemps, tu sais...
-Combien?
-Cinq jours... Je suis resté, je ne suis pas parti une seule fois de l'hôpital. Je n'avait juste pas le droit d'être là pendant les soins intensifs.
Je fronce les sourcils.
-Soins intensifs?
-Tu as cessé de respirer, Harry. Ils t'ont réanimé deux fois. Je ferme fort les paupières jusqu'en voir des milliers de couleurs. Je me suis expliqué avec ta mère. Elle ne m'en veut pas. On à beaucoup parlé tu sais. C'est une femme formidable. Bon, Gemma refuse catégoriquement de m'adresser la parole, mais au fond ce doit être une bonne personne. Et puis, je comprends, elle est amie avec mon idiote de petite sœur. Lottie, je te présenterai à cette imbécile de première quand tu sortira d'ici. Je ris doucement, il fixe ma bouche. Imagine si je n'avais plus jamais pu entendre ce son... J'en serais mort.
-Tu m'aurais rejoins.
Il me frappe l'épaule et je pouffe. Il se stoppe et me regarde longuement. Tout est doux, délicat. Est-ce qu'on sera encore capable de s'aimer après ça ? Et comme si il lisait dans mes pensées:
-Harry? Je le dévisage pour qu'il continue. Je t'aime.
Je souris comme le plus grand des idiots. Je viens de frôler la mort, mais je n'ai jamais été aussi heureux.
-Embrasse moi. Chuchotais-je.
Un rictus fleuri sur son visage, j'aime ça. Ses yeux sont rouges. Il a pleuré. C'est égoïste, mais je suis joyeux de savoir que je lui aurais manqué, qu'il ne m'aurait pas laissé. Il approche, lentement, sa bouche et effleure la mienne sans réellement la toucher. Il me torture. Seigneur, que j'ai besoin de ce baiser. Sa langue caresse insidieusement ma lèvre inférieure. Il joue avec moi, j'en peux plus. J'en veux plus.
-Louis... Le suppliais-je.
-Harry... Souffle t-il amusé.
Alors j'attrape sa nuque et le tire contre moi. Il s'affale sur le lit, sur moi. Et enfin, nos bouches se rencontrent. Il reste allongé, et mordille la commissure de mes lèvres en passant ses mains sous ma blouse. J'en gémis. Les miennes glissent dans ses cheveux. Puis, des toussotements s'élèvent. Je pousse Louis paniqué. Il tombe par terre en un gros bruit.
-Niall ! Criais -je.
-Putain mais encore lui?! Râle Louis. J'me ramasse à chaque fois que t'es là, toi!
-Harry! Il se jette sur moi. Imbécile de putain de gros con de merde! Il se passe quoi dans ton petit cerveaux ?!
Je n'ai pas le temps de répondre que quelqu'un d'autre hurle:
-Mouton!!
Puis saute sur nous.
-Gem'!
Ma mère rejoint l'étreinte. Louis reste à part, nous regardant, gêné. Puis, étonnamment, Gemma attrape son poignet et l'entraine contre nous.
-Bienvenue dans la famille. Susurre t-elle.
Je souris.
-Merci.
[8 p.m. 04] " Vis cette nuit comme la dernière de ta vie, mouilles les draps du lit, cris, réveilles toute la ville. J'sens ton cœur qui bat vite. Tes paupières palpitent, t'es tombé accro à moi, j'suis ton héroïne. " MZ
-Lou'! Rends moi ça!
-Mais, je... Harry?!
Je me cache le visage entre les mains, rouge de honte. Seigneur que c'est gênant, je me laisse tomber sur le lit en soupirant un faible:
-Quoi..? Ça t'étonne..?
Il me rejoint et s'allonge sur le flanc à côté de moi. Il attrape doucement mes poignets, me forçant à lui montrer mes joues pourpres.
-Depuis quand? Rit-il.
Argh! Il m'énerve à se moquer.
-Depuis quand quoi, imbécile ?!
Il nous fait basculer, passant au-dessus de moi, ses genoux sont de part et d'autre de mes hanches. Il me regarde dans les yeux, un sourire pervers scotché sur sa bouche d'idiot.
-Depuis quand t'as des capotes dans ta table de nuit, bouffon?!
Ouch... C'était cru.
-Euh... J-j'ai... Depuis que je suis sortie de l'hôpital, y'a un mois... Ma sœur les à acheté parce qu'elle nous à entendu. Tu-tu sais, le soir ou t'es...
Il baisse la tête en voyant que les mots ne sortent pas.
-Oui, le soir où je suis parti. Ça me brise le cœur de l'entendre. Boucle d'or, je suis désolé. Tu le sais bien, plus jamais ça n'arrivera.
Je souris tristement.
-Tu sais, je ne t'en veux pas pour être parti. Mais pour m'avoir promis de rester.
Ça fait maintenant 4 semaines que je ne suis plus en convalescence. On s'est présenté à nos familles respectives. Gemma a fini par accepter, quand à la famille de Louis, sa mère, Johanna, comprend doucement que rien n'était de la faute de son fils, que malheureusement, parfois, personne n'est à blâmer. Son père a quitté la maison, chassé par Jay et Charlotte, plus communément appelé; Lottie. Il a même quitté la ville, ce qui a permis à l'affreux Tomlinson d'enfin pouvoir dormir chez lui et de se rapprocher de sa génitrice. Il a prit l'initiative d'aller voir un psy afin de nous aider tous les deux à ne plus se faire mal. Bien sûr c'est long, et il arrivera encore des fois qu'il ne sache pas gérer sa colère, mais on passera outre. On est plus fort que ça. Je le souhaite. Enfin bon, rien est éternel, mais tout s'arrange.
-Et si on baptisait cette boîte ? Murmurais-je.
Il écarquille les yeux.
-On est jamais allé si loin. T'es sur?
-Pourquoi pas? Il faut bien une première fois a tout et puis, personne n'est a la maison.
-Et tu voudrais qu'on fasse quoi? Susurre t-il narquois.
Je rougis comme une gamine rien qu'en imaginant la suite. C'est moi qui le chauffait il y a deux seconde et maintenant je ne sais plus quoi dire.
-A vrai dire, Lou', j'ai jamais fait ça... Je sais pas comment m'y prendre...
Il détache lentement ma ceinture, en me regardant dans les yeux puis murmure :
-Je serais ton professeur, je te montrerais le chemin. Laisse moi t'apprendre ce que je sais.
Je glousse bêtement.
-Ça fait très Christian Grey. Soufflais-je.
-Tu n'imagine même pas à quel point je suis meilleur que lui au lit.
-J'ai hâte de voir ça, alors.
Il se penche à mon oreille, respire mon odeur puis chuchote :
-Dans ma tête, je t'ai déjà fait jouir cent fois.
J'éclate de rire, lui également. Quel idiot. Un idiot que j'aime infiniment beaucoup trop...
-T'es irrécupérable.
-Passons aux choses sérieuses, histoire de me récupérer.
Je fais le premier pas, m'emparant de ses lèvres, ce qui envoie des décharges électriques à tout mon corps. Nos bouche se mélangent sauvagement, nos corps bougent et se frottent au rythme endiablé de notre baisers brûlants. On se consume, l'un contre l'autre, bouillant d'amour et de désir. Nos vêtements s'évaporent lentement, sensuellement. Il marque ma peau et putain, j'en peux plus. J'en veux plus. Lorsqu'il lèche mes cuisses, je ne peux pas m'empêcher de gémir son prénom doucement. Il me semble que ça lui fait de l'effet, étant donné qu'il ressère ses doigts sur mes fesses, les griffant. Hmm, si bon. Si lui. Je le veux, tout entier, dans les moindres détails. Qu'il n'appartienne qu'à moi, qu'il ne soit qu'en moi, qu'il ne crie que mon nom. Il remonte, puis ondule des hanches avec une lenteur calculée, éprouvant le moindre centimètre de mon corps. Je couvre sa gorge de morsure et de jolis marques violettes. Il n'appartient qu'à moi. Une boule d'excitation gonfle dans mon bas-ventre. L'envie me rend fou, je vais exploser.
-L-Louis... J-j'ai... Plus, s'il te plaît.
Il lâche un mis-grognements mis-pouffement.
-Ça risque d'être désagréable au début, mon cœur.
Sa main se presse contre mon boxer et je me cambre en lâchant un petit cri de plaisir, mêlé à la surprise. Ma peau se couvre de chair de poule, tant je frissonne.
-Ha... Je m'en fiche, fait...
-À tes ordres, bébé.
Il retire mon caleçon et le jette dans la chambre. Je fais pareil du sien. Nos membres se touchent, se frictionnent et je gémis. Il soupire:
-Ho, bordel... Ça m'avais manqué...
Il fait référence à la première et dernière fois qu'on a fait ça...
-Je... Moi aussi...
-T'es prêt ?
Je hoche doucement la tête et il apporte trois de ses doigts à mes lèvres, je l'interroge du regard. Il veut quoi ?
-Lèches les, amour, je vais prendre soins de toi. Je les mets donc dans ma bouche, passant ma langue sur chacun d'eux, le regardant dans les yeux. Il gronde. Argh..! T'es si bandant, c'est fou. Il les retires lentement. Écartes les cuisses. Je fais ce qu'il demande, fébrilement, il y glisse sa main. Tu es sur que tu le veux?
-Oui, Louis. Vas-y.
Puis d'un coup, il enfonce son index en moi.
-HA! Criais-je surpris par la sensation.
Ce n'est pas désagréable. À vrai dire, la première fois est toujours douloureuse soi-disant, mais tout le monde est différent, de plus, ce n'est pas réellement ma... Première fois...
"T'en veux plus, mon petit bébé? ''
-Stop! Louis, juste attends! S'il te plaît, cinq secondes.
Il s'arrête et me regarde, bienveillant.
-Harry, je ne te force à rien. On s'arrête si ça ne va pas.
Je souffle. Louis prends soins de moi. Louis ne me forcera pas.
-Je t'aime. Susurrais-je.
-Moi aussi, boucle d'or, je t'aime.
Je souris et bouge mon bassin.
-Continue...
Puis ce manège de torture plaisante continue, jusqu'à ce que je ne puisse plus m'arrêter de crier son nom. Que mon souffle soit complètement erratique et qu'il ne parvienne plus à se contenir.
-Ho mon Dieu, Louis... Je te veux, toi, maintenant.
Il prend un air joueur, même si il n'en peut plus également. Je vois complètement flou...
-Tu veux quoi?
-Que tu me fasse l'amour, je t'en supplie...
Mes balbutiements excités semblent le combler de plaisir.
-Bon garçon. Il rit.
Je glousse.
-Imbécile.
Il s'allonge entre mes jambes, guide son sexe en moi et s'y enfonce délicatement. C'est douloureusement délicieux. Ça fait mal, mais c'est plaisant. J'agripe son dos en criant mes sensations. J'y plante violemment mes ongles en balançant ma tête en arrière. Il parsème ma gorge de baisé tous plus voraces les uns que les autres.
-Han, putain, lou', bouges.
Il m'écoute sans broncher et se met à donner des coups de reins, sec et précis, Après l'avoir trouvé, il touche mon point sensible à chaque vas et viens.
-Merde, c'est trop bon... Gronde t-il.
-Plus vite, plus vite, plus vite!
Il accède à ma demande et je me cambre contre son corps couvert de sueur, nous ne faisons plus qu'un et c'est si plaisant. Chaque aller retour tire sur ma prostate, affaiblissant mes muscles. J'aurais jamais cru qu'après ce que j'avais vécu, ça puisse être si beau, si merveilleux. On se perd tous les deux dans les limbes de la luxure. À s'aimer avec nos peau, se procurer un plaisir monstre, à se faire jouir, à en perdre la tête, a laisser s'échapper des sons brisés. Après s'être épuisé d'orgasme, il se laisse tomber sur le lit à côté de moi et je me blottis entre ses bras. Puis d'un coup, quelque chose me vient en tête.
-Louis...
-Hum?
Je prends la boîte de préservatif entre mes mains.
-Elle... Elle est pas ouverte... T'as pas mis de capotes !
Il éclate de rire. je vais chopper le sida, c'est sur...
-Merde, j'ai oublié. Et dire qu'on voulait la baptiser...
[3 p.m. 07] " La mort demanda à la vie:
-Pourquoi les gens t'aiment tant et moi, ils me détestent?
La vie répliqua:
-Parce que je suis un merveilleux mensonge et toi une triste réalité. " Anonyme
-Louis, on a roulé trente minutes et la on marche depuis dix minutes. Tu veux bien me laisser ouvrir les yeux?
Il soupire.
-Attends, encore cinq secondes.
On avance légèrement, puis il s'écarte de moi, enlevant ses mains de mes paupières.
-C'est bon?
-Oui!
Alors doucement, je découvre les alentours. Nous sommes sur un petit chemin de terre, entouré par une forêt. Devant moi se dresse un immense portail en fer rouillé.
-Un cimetière ? Donc les fleurs n'étaient pas pour moi...
Il rit doucement.
-Et non, mon amour. Je voulais te présenter à elle dans la forme.
Il attrape ma main puis me tire à l'intérieur. On déambule entre ces multiples pierres tombales. Je vois beaucoup de noms, beaucoup de dates, des personnes âgées comme des plus jeunes. C'est triste de mourir si tôt. J'ai eu une chance incroyable. Les médecins ne savent pas comment j'ai pu survivre et à vrai dire, peu importe. J'en suis juste heureux. Il finit par s'arrêter devant une plaque de marbre noir. Il y a une photo d'une jeune fille. Je comprends directement, vu la ressemblance.
-Elle a ton regard et le même visage que Charlotte. Il sourit, content. Je lui serre les doigts et le regarde dans les yeux. Ses si beaux yeux bleus a tendance grises. Elle est magnifique, vraiment.
-Je sais. Rit-il. Évidemment qu'elle l'est, c'est ma sœur. Elle ne pouvait qu'être belle. Puis toi, tu es merveilleux. Tu es un milliard de fois mieux que ce que je mérite. Elle n'en reviendrais pas. Il lève la tête vers le ciel. J'espère que tu es fières de moi Fizzy. Regardes cette créature à mes côtés, elle est mienne jusqu'à la moelle, c'est moi qu'elle embrasse, c'est moi qu'elle aime, c'est moi qu'elle sauve, c'est moi qu'il illumine. Et pas un autre. Veilles sur lui aussi, s'il te plaît. Il est splendide, réellement splendide. Comme toi. Je souhaite que tu l'acceptes dans la famille. Comme l'ont déjà fait Lottie, Daisy, Phoebe et maman. Si tu savais, il rend ma vie fabuleuse. Je rie à nouveau, je suis amoureux, F, sincèrement fou amoureux.
Il pose le bouquet de fleurs sur le froid de la pierre, où il est écrit ''À notre fille chérie'' ou d'autres mots, plus banalement triste les uns que les autres. J'embrasse doucement ma main puis la pose sur la tombe.
-Merci. Murmurais-je simplement.
Je me relève et agrippe le bras de l'affreux Tomlinson comme si c'etait un nounours. Il nous entraine vers la sortie.
-Maintenant, on va au Subway!
-Quoi?! Louis, t'avais dis que t'avais réservé un resto cinq étoiles!
-Ouais, le Subway ! Rigole t-il.
-Bouffon!
-Mais tu m'aimes?
-De toute mon âme et plus encore, de tout mon ciel.
-Et moi je t'aime de tout mon univers et de tout mes vices.
Puis, on referme la porte rouillée du cimetière, comme on fermerai une vieille plaie, comme une rupture avec le passé, une fracture irréconciliables. Une envie d'aller de l'avant et de s'en sortir, de sourire à la vie. Un plaisir d'aimer le cosmos. Une femme aux cheveux châtains passe devant nous, c'est amusant, elle ressemble beaucoup à Félicité. Enfaite elle est son portrait craché. Elle nous sourit simplement, un sourire doux et sincère. J'ai la sensation que, tout ira bien. Que les étoiles sont plus proche que d'habitude. J'aime Louis, j'aime l'espace.
-
Louis Tomlinson:
J'aurais voulu dire qu'Harry avait ouvert les yeux au petit matin. Qu'il s'était réveillé de son coma. Qu'il m'avait souri, comme si c'était la première fois. J'aurais adoré dire qu'après cela, on s'était aimé très fort, qu'on s'était battu pour survivre, qu'on avait jamais cessé de croire. J'aurais été heureux de dire que les anges n'avaient pas menti, qu'on s'en était sorti. Dans l'ambulance, il y a maintenant un ans, il m'a simplement murmuré: "Et si je dois mourir, n'oublie pas de vivre pour deux." Vous savez, l'histoire était belle, j'aurais aimé la raconter autrement qu'à l'imparfait. Mais vous êtes au courant, de ce qu'on dit sur ça, on en parle qu'au passé.
Parce que parfois, tout ne s'arrange pas.
Parce qu'on ne guérit pas toujours.
Parce que deux boîtes, c'était trop.
Parce qu'à trop se suivre, on part se perdre.
Parce qu'à trop s'aimer, on se déchire.
Parce qu'à trop se sauver, on se détruit.
Parce qu'à trop espérer, on se désespère.
Parce qu'à trop compter sur l'autre, on devient dépendant .
Parce que j'ai menti, en aucun cas ce récit aurait pu finir plein de bonheur et de sourire.
Parce que l'espace ne pardonne pas.
-Je te regarde, comme tout les soirs, depuis douze mois. Branché à tout ces tuyaux, toutes ces machines, toutes ces perfusions. Tu es si calme. Il n'y avait pas ce ''bip'' incessant, j'aurais presque pus jurer que tu dormais. Mais aujourd'hui, ça fait douze mois que tu dors. Dis-moi, quand vas-tu te réveiller ? Ma voix se brise, a l'image de mon cœur. Je haïs venir ici. Je haïs te voir comme ça. C'est peut-être égoïste, mais j'en peux plus. Je veux que tu partes. Que tu t'envoles. Si tu n'ouvre pas les yeux, si tu ne me souris plus, si tu ne m'aimes plus, alors meurs. C'est horrible, j'en ai conscience. Mais on a le droit, non ? D'être horrible, quand on souffre. On a le droit d'être méchant, quand on a mal. Alors putain, mais crève! Mes larmes roulent le long de mes joues, mes mots sont comme des couteaux, seulement, c'est moi qu'ils blessent. Et je crie ma douleur. Je gémis de manière pathétique. Je ne supporte plus cette chambre... J'y passe mes jours et mes nuits..! Je ne supporte plus les bruits. Je ne supporte plus de ne pas t'entendre me dire que tout ira bien, que tout ira mieux... On n'a pas la permission de te garder contre ton gré. Si tu ne te réveilles pas, c'est que tu ne le veux pas. Apparemment, ton cerveau à cesser toute activité ces temps-ci, mais j'y croyais déjà plus. Harry, tu es mon premier amour. Tu es même plus que ça. Les souvenirs de notre histoire me reviennent en boucle et je sais. Je sais pertinemment que c'est de ma faute et que je ne peux rien faire, mis à part pleurer ma culpabilité et mon âme sœur perdue. Tu es mon tout, ma vie et si tu t'en vas, je pars avec toi d'une certaine façon. Je ne t'oublierai pas. Jamais. Si on avait pu être plus fort que ça... Tu vas me laisser seul dans ce monde de pute et je déteste me faire a l'idée que je ne m'endormirai plus dans tes draps... Ma tristesse se mélange a ma colère. Je suis comme une Grenade en train d'exploser. On ne sera plus heureux ensemble. Je t'en veux. Je t'en veux tellement de ne pas être près de moi pour surmonter tout ça et putain, qu'est-ce que j'aimerais te briser le cœur une millième fois juste pour que tu ouvres les yeux. Mais merde, tout ça c'est de ma faute. Encore. Tu vas la rejoindre et moi, je vais rester tout seul, ici, perdu, dans le noir. Depuis que tu es là, dans cette chambre affreusement blanche, c'est comme si ma vie était en pause, que tout était figé. Je marque un temps d'arrêt pour reprendre mon souffle et sourire à travers mes pleurs. Anne travaille à nouveau, Gemma à quitté la ville, Niall ne sors plus, ma mère m'a mis à la porte. Mais je m'en fiche, je passe mes journées ici, à te lire des livres, des histoires qui se finissent bien. Tu sais mon amour, c'est la fin. Je le sens dans chacune de mes hésitation, chacune de mes maladresses visant à essayer de retarder l'inévitable. Je t'ai aimé à la folie. Je suis spectateur du déchirement de nos âmes. Notre relation était tissée d'une douleur splendide d'un amour magnifiquement triste. Vois mes adieux comme une paire de ciseaux. Mon choix est fait. L'eau ne cesse de s'écouler de mes yeux, mais je ne peux rien y faire, voici la présence de l'absence. Je t'ai téléphoné tous les jours durant des mois, mais les morts ça ne répond pas. Ton téléphone sonnait dans une chambre vide. Je voulais juste entendre ton répondeur. Aujourd'hui, je vais essayer d'accepter ton départ. Non, je vais même l'accepter. Ça va sûrement prendre encore un peu de temps, encore quelques larmes et peut-être même quelques messages. Mais quand tu aimes quelqu'un, il faut aussi savoir le laisser partir pour son bien. Je m'accorde la chance de vivre à nouveau. Même si je risque tout, laisse-moi te dire que je n'ai plus rien à perdre. Tu peux partir. Je débranche ce qui te garde prisonnier ici. Ce qui entrave tes ailes, je l'arrache. Envole toi, mon ange.
Je me lève doucement, je ferme la porte à clé, calmement. Puis je m'approche du mur où il y a les prises et lentement, je débranche tout.
Je retire son masque. Il est si beau, trop blanc pour un vivant. J'embrasse ses lèvres, roses et charnues pour la dernière fois, j'embrasse la mort, j'embrasse ma vie. Je m'assois à côté de lui et je lui tiens la main. Très fort, jusque m'en briser les os. Je l'accompagne dans l'au-delà. La fin ne stoppe pas l'amour. Je l'aime plus fort que l'éternité. Plus un mot de vie, plus un seul signe de lui, juste un tas de chaire, tiède, prochainement poussière. Et mes larmes coulent et mes pleurs redouble et mon cœur se brise et ma vie recommence, puis mon âme te suit.
-J'aimerais l'espace pour nous deux, Harry. Je te le promet.
Fin
C'est la fin de cette merveilleusement triste aventure. Merci infiniment si tu as Lu jusque là. Merci d'avoir partagé ça avec moi. Ça me rends réellement heureuse de vous transmette mes émotions. J'espère que le ending ne vous à pas déçu... À vous de choisir qu'elle fin est la bonne à vos yeux et qu'elle est la morale de cette histoire.
Si vous avez des questions n'hésitez pas.
La vie est trop courte pour être triste. On est pas jeune assez longtemps pour être malade alors s'il te plaît, toi qui lis ça: vis pour ceux qui n'en n'ont pas la chance.
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