- Maïna : J'ai pas dis ça Maïmouna !
Moi : C'est n'importe quoi elle est morte !
- Maïna : Maï j'ai trop trop trop peur. pleure

Je l'a prends dans mes bras elle est enceinte et bientôt à terme il faut pas qu'elle stresse.

Moi : Je suis désolée.
- Maïna : J'ai peur.
Moi : N'aie pas peur je suis là !
Moi : Maman elle est morte et je vais régler ce problème tout de suite !

Moi : Qui est-ce qui t'a dis ça ?
- Maïna : C'est la fille de tata Assa.
Moi : Celle au bled ?
- Maïna : Oui Haby.
Moi : C'est quoi son numéro ?

Elle me l'envoie je laisse ma sœur se reposer sur le canapé et je vais au jardin pour l'appeler.

APPEL +222
Haby : Allo ?!
Moi : Salam Alaykoum Haby c'est Maïmouna.
Haby : Aleykoum Salam Maïmouna !
Moi : Ça va ?
Haby : Hamdulilah et toi ?
Moi : Ça va et tes enfants ?
Haby : Hamdulilah merci.
Moi : Qu'est-ce qui ce passe ?

Haby : Maïmouna c'est grave hein !
Haby : Il y'a rien dans le cercueil personne ne comprends !

Je ressent un pincement au cœur.

Moi : Comment c'est possible et pourquoi vous l'avez ouvert ?
Haby : C'est une femme elle s'appelle Tusna elle était en prison est récemment elle est revenue et elle à dit qu'elle à vu Nouha de ses propres yeux une fois en prison puis plus jamais.

Haby :  De la maman à voulue prouver qu'elle disait faux donc ils ont déterrer le cercueil.

Moi : Astaghfirullah.. en mettant la main sur mon visage 
Haby : On est aller à la prison et ils voulaient pas nous parler de Nouha.
Moi : Je vais sûrement venir.
Haby : Ok tu me dis et je viens te chercher.
Moi : D'accord à très vite !

Je raccroche et je m'assois sur l'herbe en fermant les yeux c'est juste pas possible ce qu'il ce passe. J'arrive pas à y croire c'est un cauchemar.

J'ai pas envie d'effrayer ma sœur du coup je retourne avec elle et je m'assois en face d'elle.

Moi : Je vais y aller.
- Maïna : Mais raconte moi !
Moi : soupire
- Maïna : ALLER MAÏ !

Moi : Une dame est récemment sortie de prison à dit avoir vu maman là-bas une fois puis plus jamais de la ils ont vérifié le cercueil.

- Maïna : choquée
Moi : Ça ce trouve qu'elle dit n'importe quoi !
- Maïna : Oui mais il est où le corps à maman ?!
Moi : Je sais pas Maïna.

Elle sort je m'assois et là je fonds en larmes je suis tellement mais tellement choquée. Je sais pas quoi faire pas quoi dire je ne sais pas.

20 minutes après..

- Jassym : Devine j'ai ramener quoi ?! entre dans le salon
Moi : essuie mes larmes
- Jassym : Qu'est-ce qu'il y'a pourquoi tu pleures ? s'assoit à côté de moi

Je mets mes mains sur mon visage je sais même pas quoi lui dire c'est clairement du délire.

Moi : J'en ai eu de problèmes dans ma vie mais là ça me dépasse trop trop trop trop.

- Jassym : Explique moi.
Moi : Tu va me prendre pour une folle.
- Jassym : Explique.

Je lui explique il est totalement sous le choque.

- Jassym : C'est n'importe quoi.
Moi : Je suis trop choquée je sais pas quoi faire.
- Jassym : Tu veux y aller ?
Moi : D'un côté oui mais d'un autre pourquoi faire ? Fin je sais pas.

Il me prend dans mes bras limite je tremble.

- Jassym : Calme-toi ok ? Ça va aller on va trouver une solution.
Moi : J'ai peur.
- Jassym : N'aie pas peur je suis là.

APPEL HAUT-PARLEUR PAPA🫂🤍
Moi : Allo ?
Papa : Tout de suite à la maison.

Il raccroche c'est le début des problèmes.

- Jassym : Aller vas-y.
Moi : Tu viens pas avec moi ?
- Jassym : Non.
Moi : Mais pourquoi ?
- Jassym : Mais c'est pas contre toi je préfère rester ici avec les enfants et quand tu reviendras tu me raconteras ok ?

Moi : Humm.
- Jassym : C'est très privé quand même.
Moi : Oui mais t'es mon mari je te cache rien.
- Jassym : Oui je sais mais je préfère que tu me le dise chérie.

Moi : D'accord.
- Jassym : N'aie pas peur.
Moi : Oui.

Je monte rapidement dans la chambre mettre un survêtement ensuite je fais un bisou à mes bébés ainsi qu'à mon chéri et je sors de chez moi.

Arrivée chez mes parents, mon père est assis main sur le visage à côté de ma mère et Sahel. Brehima il nous rejoint quelques secondes après.

Moi : Salam Aleykoum.
- Eux : Aleykoum Salam.
- Papa : T'es au courant de cette histoire ?
Moi : On vient de m'informer.
- Papa : soupire
- Maman : J'en suis sûre que c'est un mal entendu.

- Papa : Déjà comment tu peux vouloir déterrer un mort ?!
Moi : soupire
- Papa : C'est du manque de respect envers le défunt !
Moi : Papa arrêtons de se voiler la face le cercueil est vide c'est qu'elle est vivante.

Un silence s'installe au salon et mon père me fixe mais j'essaye de garder la tête haute car c'est vrai.

- Brehima : met son bras autour de moi
- Brehima : T'es quand même notre sœur ?
Moi : Bah oui je suis ta sœur Brehima.
- Brehima : C'est une histoire de malade.

- Papa : Je vais aller en Mauritanie demain.
Moi : Je viens avec toi ?
- Papa : Non.
Moi : D'accord qu'est-ce que je fais alors ?
- Papa : Rien du tout.

Moi : Je peux pas rester à rien faire papa ! Quand même c'est ma mère j'ai le droit de savoir ce qui ce passe !

- Papa : T'attends que je revienne Maïmouna.

Je me lève et je sors. Je monte dans ma voiture et je rentre chez moi ça m'énerve.

𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐀 𝐏𝐄𝐀𝐔 𝐀̀ 𝐍𝐎𝐔𝐑

Vers 17h00 je commence à me préparer mes parents sont partis quelques jours à Arras ça veux dire je suis toute seule c'est pas magnifique ? J'essaye de reprendre goût à la vie du coup ce soir je me mets en bombe.

APPEL +33 6 69 65 15 **

Je réponds pas je sais que c'est Omar mais il y'a un truc qui m'intrigue pourquoi il lâche pas l'affaire ? Il sait qu'il à fait une quelque chose d'impardonnable alors lâche moi non ?

MESSAGE +33 6 69 65 15 **
+33 6 69 65 15 ** : faut vrmt qu'on parle

Je me coiffe, je me maquille en bombe et je mets.

MESSAGE +33 6 69 65 15 **
+33 6 69 65 15 ** : Descend dans 5 minutes stp après je t'harcèlerai plus.

𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐀 𝐏𝐄𝐀𝐔 𝐀̀ 𝐎𝐌𝐀𝐑

Alors là si vous croyez que je vais quitter l'aventure comme ça. Je suis tellement mais tellement sur les nerfs depuis quelques jours vous allez comprendre pourquoi.

19h32

J'arrive en bas de chez Nour je sais même pas si elle va descendre j'attends quelques minutes puis je la vois carrément mes yeux sortent de mes yeux une bombe après comme d'habitude mais j'avoue elle va pas aller loin comme ça.

- Nour : Dépêche toi je suis pressée. monte dans ma voiture
Moi : verrouille les portes
Moi : Tu vas où ?
- Nour : Ça te regarde ?
Moi : Ouais.
- Nour : Pas du tout c'est bon ta fini ?

Je démarre et je conduis je sais même pas où je vais mais je conduis.

- Nour : Omar je dois sortir.
Moi : Je m'en fou.
- Nour : Mais t'es complètement malade.
- Nour : T'es pas culotté par hasard ?!
Moi : Non t'es ma femme.
- Nour : rigole

- Nour : Femme de quand à quand ?
Moi : De toujours à toujours.
- Nour : Mdr aller Omar dépose moi s'il te plaît de fiche moi la paix.

Moi : Tu cherches même pas à comprendre.
- Nour : À COMPRENDRE QUOI TU TE FOU DE MA GUEULE OU QUOI ?!

- Nour : TU TE FOU DE MA GUEULE EN FAITE OMAR !

- Nour : À CAUSE DE TOI JE POURRAIS PEUT-ÊTRE NE PLUS FAIRE CONFIANCE À UN HOMME ET TU ME PARLE DE COMPRÉHENSION À LA CON !

Moi : Je sais très bien je te comprends mais c'est pas de ma faute.

- Nour : C'est de la mienne ?!
Moi : soupire et s'arrête dans un parking

- Nour : Tu va en boîte tu fumes des filles s'assoient sur toi et c'est pas de ta faute Omar ?!

Moi : Qu'une fille.
- Nour : ENCORE HEUREUX !

Moi : soupire
Moi : Mon père il est mort le lendemain de mon retour en France.

Moi : J'ai eu du mal à l'accepter et toujours d'ailleurs pour moi il est encore là. J'ai essayer de garder la tête haute parce que je suis un homme je suis courageux.

Moi : Et bah non.

Moi : J'en ai parler à un seul pote Bilel mon frère de cœur mon sang pour me faire changer les idées il m'a fait sortir et à chaque fois il mettait du GHB dans mes boissons soit pour me prendre des sous soit pour prendre des photos à la con que ta vue.

Moi : Je suis pas fou Nour je suis pas un bâtard mon père il m'a très bien élevé et jamais je ferais souffrir une femme encore moins celle que j'aime.

Moi : Je regrette mais c'était pas moi ce Omar.

Elle me parle pas elle ne me regarde pas.
Je redémarre, je conduis jusqu'à en bas de chez elle puis elle ouvre la portière et elle descend après Nour je la connais par cœur elle est comme ça elle va prendre du temps à redescendre mais ça va le faire wsh Nour c'est ma femme.

Moi : Je t'aime.
- Nour : referme la portière
Moi : Omar Thiam trop canard.

Maintenant je dois régler mes comptes avec Bilel mon soi-disant frère. Je vais récupérer Zaki au final c'est lui le sang d'ailleurs c'est lui qui à directement remarquer et m'a prévenu direct mais au début je voulais pas le croire.

- Zaki : Wsh ça va le sang ?!
Moi : Tranquille et toi ?
- Zaki : Ouais hamdulilah ça dit quoi ?
Moi : Ça dit je vais enculer le petit con.
- Zaki : Wsh te rabaisse pas à son niveau !

Moi : Quoi ?! Je m'en balec.
- Zaki : Omar wsh en sah non c'était notre frère on fait pas ça wsh il rembourse et salem.

Moi : Ouais ouais.
- Zaki : Après on taille à la mosquée.
Moi : Azy.

21h00

On arrives en bas de chez Bilel il est là tranquille posé avec un pote à lui rien que de voir sa gueule et j'ai envie de l'éclater au sol mais vas-y tranquille je vais essayer de garder mon calme.

- Bilel : Wsh tranquille ?

Qui va garder son calme ? Jamais de la vie je l'attrape par le col je lui mets une balayette il tombe au sol et je l'enchaîne du coup de pied dans la face moi Omar tu vas me faire un coup derrière le dos ? Ça va pas ou quoi.

- ...... : WSH WSH ! en me poussant
- Zaki : VAS-Y ARRACHE TOI ! en le poussant
- Zaki : OMAR WSH !

Moi : Ta de la chance petit pd ! crache sur lui

C'est pas fini bien sûr moi toujours plus tu me connais je vais vite fait dans mon coffre pour prendre un bidon d'huile j'en met partout sur sa voiture et je lui mets le feu à sa voiture carrément ça c'est rien il à rien compris encore.

Zaki il me chope par l'épaule et on remonte dans ma voiture j'aurai été capable du pire moi j'ai pas de pitié amitié d'enfance ou je sais pas quoi j'en ai rien à faire.

- Zaki : C'était pas ça le plan.
Moi : Ouais mais tu connais toujours un plan B.
- Zaki : Petit con. rigole

- Zaki : Et Nour c'est comment ?
Moi : Je sais pas wallah.
- Zaki : Je pense elle va comprendre.
Moi : J'espère.

Et là d'un coup gyrophare à fond derrière nous du coup je me mets sur le côté tranquille.

- Police : Éteint le moteur.
Moi : Bonjour non ?!
- Police : Tu fais le malin en plus ?!
Moi : rire nerveux

J'éteins le moteur et je donne mes papiers.

- Police : C'est pas ta photo.
Moi : C'est qui alors ?
- Police : Tu va faire un petit tour en garde à vue ça va te faire du bien.

Il me braque avec son arme et il commence à crier j'ai tellement mais tellement le démon.

Moi : TES UN OUF TOI !
- Police : DESCENDS DE LA VOITURE !
Moi : JE DESCENDS PAS !
- Police : UNE FOIS PAS DEUX !
- Zaki : Vas-y on s'en balec on sort ce soir je vais prévenir mon daron !

Moi : IL ME BRAQUE AVEC SON ARME TES MALADE OU QUOI ?!

Toute son équipe de merde arrivent pour me maîtriser au sol vas-y tranquille. Zaki il reste avec ma voiture moi on m'amène au poste de police sans aucune raison mais vraiment zéro.

Je passe toute la soirée en garde à vue j'ai tellement la rage j'insulte tout le monde j'en ai rien à faire de leurs loi à la con.

𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐚𝐮 𝐚̀ 𝐌𝐚𝐢̈𝐦𝐨𝐮𝐧𝐚

- Jassym : Ton téléphone sonne.
Moi : Ah c'est ma sœur.

APPEL HAUT-PARLEUR MAÏNA🫂🤍
Maïna : Elle est vivante maman.
Moi : Qui est-ce qui t'a dis ça ?
Maïna : Tata Assa savait tout depuis le début.
Moi : QUOI ?!
Maïna : Oui cette grosse connasse.
Maïna : Elle est au Maroc.

Maïna : Tout était faux tata Assa et mamie étaient au courant de tout maintenant c'est à elle de tout nous raconter.

Moi : Qui elle ?
Maïna : Maman elle vient en France demain.
Moi : Maman elle est morte Maïna stop ! STOP LAISSE-MOI TRANQUILLE !

Je raccroche et je m'assois sur le lit c'est pas possible c'est trop irréel ça n'a aucun sens.

Moi : Ça n'a aucun sens !
- Jassym : Ohh c'est trop une dinguerie.
Moi : Ma mère elle est morte Jassym elle est morte morte et enterré elle est morte !

- Jassym : Calme-toi. en me prenant dans mes bras
Moi : Non mais c'est un cauchemar ! pleure
Moi : Mais je vais devenir folle c'est pas possible Jassym ma mère est morte pourquoi ils veulent pas la laisser tranquille ?

- Jassym : Maï regarde moi.
- Jassym : Arrête.
- Jassym : Tu va te calmer on va dormir de demain on verras ok ?

Moi : Sniff..
- Jassym : Pourquoi tu pleures ?

Moi : Je veux pas voir la réalité en face je veux pas la voir je veux pas avoir mal au cœur je veux pas avoir l'air d'une pauvre gamine qui à souffert pour rien du tout.

- Jassym : C'est dur je sais mais il faut que tu saches la vérité et enlève moi cette peur et cette culpabilité c'est pas de ta faute !

Il me fait un énorme câlin je pleure comme un bébé dans ses bras il me console et je finis par m'endormir dans ses bras je suis épuisée.

𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐀 𝐏𝐄𝐀𝐔 𝐀̀ 𝐎𝐌𝐀𝐑

8h30

Je sors du commissariat j'ai trop le seum j'ai même pas de batterie rien du coup je prends le bus jusqu'à chez moi. Arriver je prends une bonne douche je mange et je m'endors direct.

Next..

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