III
Je me levais, et je voyais une main translucide me tendre une tendre rose écarlate.
Je n'observais qu'elle, une danseuse de feu, brûlante, clairvoyante, ne se souciant plus de la vie qu'on lui avait donné. Plus je la regardais, plus je me rendais compte que jamais je n'avais été comme elle.
Je n'avais jamais offert de rose, on m'en avait réclamé, je n'en avais jamais donné. L'amour m'est déjà tombé dessus pourtant. Plusieurs fois. Mais une seule m'a rendue l'amour que je lui portais.
C'était une danseuse, ce n'était plus un petit rat de l'Opéra depuis bien longtemps. Dans Paris tout le monde ne parlait que d'elle. C'était une diva, née entre les fleurs, en 1813. Elle ressemblait à un ange, un ange tout blond, et en un instant je crue la voir à travers les nuages. Elle avait la chance de voir ses jambes danser joyeusement sur Cancan, entre les rideaux rouges, et moi j'avais la chance d'avoir été son fiancé.
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