𝘕

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
À mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

Souvent, je repensais à cette nuit magique.

Celle où nos désirs les plus enfouis avait pu être assouvis.

Nos secrets révéler, notre envie dévoilée.

La tension entre nous avait finit par cédée, nous conduisant à l'accomplissement de notre triste destin.

Plus nous nous embrassions plus nous nous enfoncions.

La noirceur des ténèbres se dessinant derrière nous.

Et les portes des enfers s'ouvrant dans un grincement.

Nous parvenions chacun à notre fin.

Ton aura rassurante m'aura bercé jusqu'à la fin.

Souvent quand je repasse par ici, j'observe les fleurs taries.

Celle qui ton remplacé.

Dans un coin sous un panneau,

T'es lilas affectionnés.

Ceux dont tu te sera si bien occupés.

A t'as suite ils se sont éteint.

Arrosés pour la fin, de ton sang carmin.

La bohème, la bohème
On était jeunes
On était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout

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