Chapitre 10 : La lettre (2)
Thomas et Ayaka continuaient à lui parler, essayant de la calmer mais rien n'y faisait ; pour elle il était trop tard pour réparer quoi que ce soit.
Elle allait se débrouiller comme elle l'a toujours fait, seule.
Thomas -Tu voulais le voir ?
Tic, c'est arrivé à son cerveau ; parce que ça concernait Ayato ? Le grand problème ? Oui.
-Oui... Affirma-t-elle un mouchoir collé aux joues.
Ayaka -Je t'accompagne ?
-Non.
Elle aussi, Ayaka, t'aurais pu l'aider !
Mais laisse-la, laisse-la respirer, de toute façon peu importe l'avis de qui elle ne le prendra pas.
Elle se leva, et les abandonna derrière en allant vers le bureau, d'Ayato.
Ils l'avaient compris, qu'il fallait la laisser tranquille, après tout elle ne fait pas réellement partie de la famille, leurs éducations sont différentes elles ne pourront jamais totalement se comprendre.
Le 6 du côté d'Ayaka était le 9 du côté d'Elianna... Essayez de les dissuader, le plus loin était d'affirmer que c'était un chiffre pour stopper le débat, les détails étaient écartés.
La voilà, cette porte, derrière Ayato travaille tranquillement pendant que moi je vis mes pires moments.
Si elle l'ouvre elle devra assumer le reste qu'elle ait tort ou raison, si elle tourne les talons elle regrettera.
Un bruit raisonna, à ses oreilles, elle qui était collée à la porte.
Un reniflement ? Il n'y a qu'Ayato, pleure-t-il ? Non quand même pas.
C'était une erreur de sa part sûrement elle a mal entendu ; c'est impossible, impossible qu'Ayato lui le chef du clan Kamisato pleure.
Pourquoi ? N'était-il pas humain ? N'avait-il pas le Droit ?
Non non, je n'ai pas tort Ayato ne pleure pas ! Se cria-t-elle.
Ayato, est fort, il est mature et fort il sait tout gérer il n'est pas le chef du clan pour rien. Les voici ses arguments.
Commence à marcher
Sa main s'approcha, pour toquer, sa main tremblait.
C'était plus difficile qu'elle le pensait, malgré tout ce qu'elle a traversé, toutes les larmes séchées pour en arriver là, devant cette porte... Elle craignait encore sa réaction, juste le fait de le voir.
Elianna se sentais sûrement seule, elle devait avoir besoin d'aide, une personne...
Thomas -Si tu veux une chose, tu devras la chercher toi-même. La surprise-t-elle.
-...
Avait-elle tort ? Sur le fait... Ayato aussi était humain non ?
Il pouvait la comprendre. Non ?
Il était sérieux, manipulateur, distant, mais humain ?
Avait-elle cru qu'il avait commis un crime ? Qu'il allait la tuer et l'enfermer dans son placard ? Qu'il était un monstre ? Un démon sans sentiments ?
D'où venait sa peur déjà, le problème...
Elle l'avait oublié...
De quoi avait-elle peur, de quoi cette tristesse nait ?
D'un rien du tout.
Surement, d'une petite pensée négative qui l'a dominée ; non non ! C'était bien plus que ça.
Je ne vais pas me faire avoir pas cette fois, je suis arrivée là, et je ne reculerais pas.
Elle entendit un deuxième reniflement, ça venait bel et bien du bureau d'Ayato.
Elle se retourna vers Thomas, à l'espoir d'avoir une justification.
Thomas -Il pleure, il ne va pas bien, il a besoins de toi.
-Non, non. Refusa-t-elle cette possibilité, beaucoup trop belle pour être réelle.
Thomas -On est amis, d'enfances, je le connais mieux que quiconque il n'a jamais changé Ayato. Il a juste une partie qu'il ne montre jamais.
Ce n'était pas réel, c'était beaucoup trop lointain, ce Ayato, ce roi, il lui restait un grain d'humanité ? Pire de sensibilité ?!
Thomas -Ayato a toujours eu besoins d'une personne.
Elle le savait ça, il n'avait qu'à choisir une fiancée adaptée, qui pourra l'embrasser, dormir dans ses bras, l'enlacer et effacer son chagrin.
Il avait tort ! Pas elle.
Thomas -Allez va le voir, il n'a rien fait de mal pas vrai ? Dit-il en tapotant son dos.
En réalité ce n'est pas ce qu'il voulait...
Si, bien sûr qu'il a fait du mal ! Il, il a...
Pas d'augments c'est ça ? Ce n'est pas grave, je vais te le rappeler Elianna.
Il t'a laissé ! Il t'a éloigné de ta famille ! Il t'a blessé ! Il se sert de toi ! Lui chuchotais je diable.
Thomas -Ecoute moi, va le voir, s'il te plait Elianna.
Il ouvrit la porte et l'avança, encore confuse elle entra...
Commence à marcher.
Elle ne rêvait pas, Ayato était là, la tête dans les bras il semblait dormir, au milieu d'un tas de feuilles...
Commence à marcher.
Elle s'avança silencieusement, chaque pas renversais sa colère, sa haine, sa tristesse derrière elle.
Ayant oublié la raison de sa venue elle se questionna : Allait-il bien ?
Eli parvenait à peine à le reconnaître, son visage serein, endormi.
En fait il ne lui restait aucune haine envers lui, pour le moment.
Elle fut prise de pitié pour Ayato le chef du clan...
Une larme, se refugiait au coin de son œil, sans y réfléchir ; le bout de son doigt l'essuyait.
Se yeux s'ouvrir ayant sentis son toucher, s'apercevant de sa présence ; il n'était ni énervé ni surpris.
Comme s'il l'attendait, il savait qu'elle allait venir, l'aider.
Oui, il l'attendait.
Ayato -Désolé, je ne suis pas venu te voir ces derniers temps.
Il la regarda, lui offrant un sourire chaleureux.
Ce n'était pas ceux à quoi elle s'attendait... Elle avait tort, encore une fois.
Il la regarda, d'un regard intense ; comme s'il attendait une chose de sa part.
Une chose qu'il ne pourra pas demander.
Ses yeux d'un violet profond la contemplaient, chacune de ses formes, aussitôt un sourire narquois se dessina sur son visage.
Il lança son bras autour de sa taille la ramener à lui, la coller contre lui.
Serrée contre lui elle vira au rouge, que faisait-il ?!
Il saisit sa main gauche, et la plaqua contre ses lèvres en gardant son regard dominateur sur elle.
Un baiser ?! Son esprit brouillait, non ce n'était pas un geste plein d'amour ! Non ce n'était pas un geste plein d'amour ! Non ce n'était pas un geste plein d'amour ! ! !
Son souffle chaud caressait sa main, pensant qu'elle détournait son regard honteux d'être dominée par cet homme, lui, son faux fiancé !
Il n'y avait rien entre eux, même ce qui se passe c'est juste... Un geste d'affection, voilà ! Il n'y avait rien absolument rien !
Son emprise, son bras se resserra sur sa taille ; affichant qu'il en faisait que commencer...
N'était-ce pas ce qu'elle voulait ? Des gestes romantiques, de l'amour non ? Si c'était ça ! Seulement elle était beaucoup trop timide pour l'avouer...
Il laissa échapper un long soupir, comblé, peut être que l'avoir dans ses bras était tout ce qu'il voulait depuis de début ? Peut-être qu'il l'aimait réellement ?
Pourtant, la tristesse du décès de sa mère ne se voyait plus, sur son visage.
Elianna, quant à elle, elle n'essayait pas de fuir, elle ne s'opposait pas à son toucher ; ce qui lui plaisait visiblement.
Il l'avait calmé, le savait-il ? Oui il a dû les remarquer, les traces sur son visage...
Un rien du tout à effacé chacune de ses pensées négative, chacune son mal être.
Il voulait avoir toute son attention, il avait tout son attention.
Elle était née pour lui, et elle mourra pour lui pour personne d'autres, que lui~
Pourtant il ne lui avait pas demandé son avis... Dans tout ça ?
Car il le savait déjà... Il savait...
Qu'elle était folle amoureuse de lui.
Qu'elle accepterait tout ce qu'il lui fera quelques soit les limites.
C'est pile ce qu'il voulait, pas pour l'intérêt ni pour avoir une descendance, pour eux deux, rien qu'eux deux, il n'y avait pas de place à autres chose entre eux, deux.
Lance toi, fais le premier pas.
Ayato -Mhm~ Grogna-t-il en glissant sa main au long de sa cuisse.
Elle perdait les mot... La raison, les pensées, la logique. Tout !
Elle n'oserait sûrement pas se permettre de le toucher de la sorte, mais lui, cela ne la dérangeait pas qu'il se donne autant de droits.
Sa main se baladait sur ses cuisses, en montant tracer sa taille lui procurait ses frissons, sursautant légèrement à chaque frisson, étouffant un gémissement puis un rougissement.
Aucun autre homme ne l'avait jamais autant touché, lui faisant tant d'émotion ; des choses qu'elle ne pourra jamais raconter ; leur intimité.
Assise sur lui, après tant de courage elle plaça ses mains sur ses épaules, elle aussi allait s'y mettre, de plus, elle sentait une chose... Une chose, en bas.
Il s'attaqua à sa chevelure, glissant ses doigts, ensuite plaçant sa tête au creux de son cou ; la renifler en fermant les yeux.
Il avait tant attendu ce moment, où ils seraient seuls, où ils pourraient se permettre~
Les problèmes ne faisaient que commencer...
_________________________________________
Qu'ai-je à dire ? Que ça m'a manqué d'écrire des moments Chaud, je me suis retenue car il y a des nouveaux sinon...
Bon on respecte les -18ans.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top