Chapitre 39 : S M I L E A N D T E A R S
{Ok j'ai dormi toute l'après-midi, c'est ça de rentrer chez soi à 3h et se lever a 6h... ducoup j'ai cru que le chapitre ne serait jamais prêt a temps, mais il est finalement là ! Par contre, j'ai pas eu le temps de corriger, je fais ça demain, promis ♡ Oh et on m'a dit qu'il y avait un problème avec le chapitre précédent, que certains recevaient la notif mais ne pouvaient pas le voir, alors je l'ai reposté, vérifiez de bien l'avoir lu même s'il ne s'y passe pas énormément de choses haha
Sur ce, bonne lecture ♡}
Je me gare devant chez Alix et prend une grande inspiration. Je déteste les repas de famille. Non. Ce n'est pas ça, je déteste les parents. Ouais, ils me mettent mal à l'aise. Depuis toujours. Parce qu'ils se sentent perpétuellement forcés de m'analyser, et de déduire que je suis un garçon bizarre. Et je crois que c'est pire depuis qu'à l'anniversaire d'Andrea, sa mère m'a enjoint de m'éloigner de lui. Si seulement elle n'avait pas semé le doute dans mon esprit à ce moment-là...
Je ferme les yeux un instant et visualise le sourire d'Andrea pour me donner la force de ne pas faire demi-tour immédiatement et sors de la voiture. Je fais le tour et attrape Ganesh qui étouffe un feulement contrarié, sortant les griffes et réveillant Pimousse au passage.
"Arrêtes de faire ta mauvaise tête Le Chat, moi-non plus je n'ai pas très envie d'y aller mais il faut ce qu'il faut."
Pimousse saute de la voiture et j'appelle joyeusement, heureux de découvrir un nouvel endroit.
"Tiens, prends exemple sur lui, lui au moins il est heureux."
Et je ne sais pas si je disais ça pour lui où pour moi mais je n'ai pas le temps de me pauser plus de questions que la porte de la petite maison s'ouvre et Andrea sort en courant. Et tout ce que mon cerveau est encore capable de ce dire à ce moment-là, c'est à quel point il est beau, dans ce sweat à capuche trop grand. Je m'avance vers lui, qui s'est accroupi pour caresser Pimousse, ses mèches châtaines ressortant de la capuche de son sweat... jaune...
Mon sweat jaune...
Il l'a gardé. Depuis un an il l'a gardé. Il ne m'a pas oublié. Jamais.
Mon cœur loupe un battement -voire deux ou trois- et sans réfléchir je me jette dans ses bras, n'aillant que faire de Ganesh qui miaule désagréablement contre moi. Ce n'est que quand je croise son regard inquiet que je me rends compte que je pleure.
Bordel quel con...
Je calle mon visage dans son cou et inspire profondément son odeur. Agacé Ganesh saute pour rejoindre la maison, à l'abris, sonnant Alix qui se tenait à l'entrée maintenant une écharpe au-dessus de sa tête pour se protéger de la pluie.
Je sens Andrea glisser sa main dans mes cheveux bruns et soudain, sans que je n'y prenne garde, le barrage cède et les vannes s'ouvrent. J'ignore si c'est du fait de comprendre toute l'ampleur de ce que j'éprouve toujours à son égard, et que ces sentiments n'ont jamais disparu de son coté non plus, ou simplement le fait que mes larmes puissent passer inaperçues si vite mélangés et balayées par la pluie, mais étrangement, ça me fait beaucoup de bien.
"Tu peux me dire ce qu'il y a ?" Demande doucement le châtain contre ma nuque, presque incertain.
Je renifle un peu et me décolle de lui.
Et dire qu'il y a un an c'est lui qui pleurait toujours dans mes bras.
"Rien. Je suis heureux que tu sois là."
Le châtain laisse échapper un petit rire qui me détend immédiatement. Comme ce son m'a manqué...
"Ok. Ok, ça me rassure. J'ai cru qu'il c'était passé un truc."
"Il s'est passé un truc. Je suis encore tombé amoureux de toi."
"Ouais ?"
Je hoche la tête sans quitter le confort doux et chaud de son cou.
"C'est un sacré truc ça, tu le sais ?"
Je me contente de resserrer mon emprise sur lui pour lui montrer que je ne plaisante pas le moins du monde.
« On rentre ? Alix attends, et je ne suis pas sûr qu'il soit ravi si on le fait encore patienter. En plus on va être trempés, tu ne voudrais pas avoir à t'occuper de moi parce que je suis malade par ta faute, encore. »
« Qui sait, peut-être qu'en fait je n'attends que ça. De pouvoir m'occuper de toi. »
Je le vois rougir et il attrape ma main pour me tirer vers la maison.
« Et bah c'est pas trop tôt ! » souffle Alix en refermant la porte derrière nous. « Je vous ai sorti une serviette. » Il avisa nos vêtements trempés d'être restés sous la pluie et ajouta : « Vous pouvez aller chercher des trucs sec dans ma chambre, tu sais où c'est Andrea. »
Le châtain hoche la tête et tire ma main jusqu'à l'escalier qui monte à l'étage.
« Faites vite, on va bientôt passer à table. » Ajoute la mère d'Alix depuis la cuisine.
« Pas de soucis. » Sourrit Andrea.
Alix, qui faisait tourner son téléphone dans ses mains, entra dans la cuisine et s'assit sur le plan de travail.
« Maman ? »
« Hum ? »
« Je peux dire à Élias de venir aussi ? »
« Évidemment. Tiens, passes-moi une autre assiette mon chéri. »
Un immense sourire aux lèvres, le bleu tape un rapide message avant de sauter du plan de travail et de donner une assiette à sa mère pour qu'elle l'ajoute sur la table.
Dans la petite chambre bleue d'Alix, Andrea ouvre le premier placard, comme s'il savait exactement où chercher. Il sort un pull, tout simple -et bleu, évidemment- qu'il me passe avant d'attraper un chemisier rose avec un col jabot et des volants.
« Tu penses que ça m'irait ? »
Il met le vêtement devant lui et me sourit.
« Absolument pas. Il n'y a qu'Alix pour mettre ce genre de chose et ne pas avoir l'air ridicule. »
« Alors t'aimerais pas que je le mette ? Tu ne me trouverais pas mignon. »
« Andrea, tu es toujours mignon. Mais je préfère quand tu portes ce sweat. »
« Ce vieux machin ? »
« Mon vieux machin. »
« Il ne sent plus ton odeur. »
Nouveau coup au cœur. A ce rythme-là, il serait en charpie dans moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et moi qui comptait le recoller doucement en revenant ici...
« Ça alors ? »
J'avise le vêtement qu'il a entre les mains, un genre de tricot en laine court rayé auc couleurs de l'arc-en-ciel.
J'acquiesse en couriant alors qu'Alix entre comme une furie dans la chambre.
« Bordel j'ai rien à me mettre ! » Déclare-t-il, à la limite du paniqué.
Il quitte son jogging séré et son gilet énorme en moumoute bleu-vert avec des motifs ''canard-de-baignoire-qui-fait-pouet'' -c'est ce qu'il a di quand je lui ai demandé ce que c'était que ce gilet immonde, ajoutant qu'il n'y a rien de plus confortable au monde- pour enfiler un jean taille haute et large, avec plus de trous que de jean -un concept- puis il voit le chemisier ros qu'Andrea a sortit tout l'heure et s'exclame :
« Oh ! Je l'avais oublié lui ! Il est canon, non ? »
Ni une ni deux, il l'enfile avant de se tourner vers nous.
« Alors, je suis comment ? »
« A croquer. » Sourit Andrea.
Et finalement, s'il garde ce sourire jusque au bout peut-être que ce repas ne sera pas si horrible que cela.
🌻
Avec amour et dévotion,
Paradoxalementparadoxale.
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