Chapitre 30 : E X P L I C I T

[Vérifiez que vous avez bien lu les deux chapitres d'hier avant de commencer celui-ci 🥰
PS: j'avais promis une surprise pour l'un des chapitre à venir... Et bien c'est celui-ci !
Douce lecture.  ♡]

À peine ai-je prononcé ces mots que je sens les lèvres d'Andrea pressées contre les miennes et il ne me faut pas plus de temps pour répondre à son baiser.

Et puis merde, au diable la retenue.

Je le plaque contre la paroi de la douche et me mets à dévorer ses lèvres plus voracement encore et je sens ses mains passer dans mes cheveux mouillés, les mettant en désordre. Je me remets debout et Andrea, à genoux, s'approche de moi. Il pose ses mains sur mes hanches et lève ses yeux vers moi.

« Je peux ? »

Pas certain de réellement comprendre ce qu'il entends par là, je hoche tout de même la tête. Je bascule mon visage en arrière quand il me prends entre ses lèvres. Il commence à pomper doucement, s'attardant parfois sur mon gland. Et les bruits obcènes qui en découlent ne devraient pas autant m'exciter. Pourtant, quand il me prend au fond de sa gorge, je ne peux retenir un gémissement de pur plaisir.

Bordel, et dire que l'on a couché qu'une seule fois ensemble, alors que ça fait un an que l'on pourrait faire cela régulièrement.

N'y tenant plus, j'attrape Andrea par le coude pour l'aider à se redresser. D'un geste rapide, je le retourne pour le recoller contre le carrelage blanc.

Je descends dans son dos, posant mes lèvres sur chaque vertèbre, chaque grain de beauté, le faisant frémir. Puis je laisse une main glisser entre ses deux globes de chair.

« Si tu savais depuis combien de temps je rêve de ça. » Susurre-t-il alors que je frôle son anus du bout des doigts.

« Et moi donc... »

Andrea saisi ma main droite, qui était jusque là posée sur la chute de ses reins et la porte à sa bouche. Un à un, il parcours mes doigts de sa langue humide, tantôt les suçant, tantôt les mordant, les mouillant de salive.

Et si je n'étais pas déjà dur, cela aurait suffit à me faire bander. Quand il relâche ma main, je la baisse pour entrer un doigt en lui avec précautions. Il pose son front contre la parroie de la douche en lâchant un petit soupir de satisfaction.

« Mon dieu, ça m'avait tellement manqué. Tu m'avais manqué. »

« Moi, ou mon cul ? » Échappe-t-il avec un petit ricanement.

« Oh putain les deux mais surtout toi. » Soufflé-je en lui embrassant la nuque. « Et moi, te t'ai manqué ? »

« Tu ne sais même pas à quel point. »

J'entre un nouveau doigt en lui, et d'un geste doux, effleure sa prostate, lui faisant lâcher un petit couinement de plaisir et crisper ses muscles.

« T'inquiètes, je crois que je commence à comprendre. » Sourris-je contre lui.

« Te fous pas de ma gueule et prends-moi, une bonne fois pour toute. »

Il recule ses fesses pour venir à la rencontre de mes doigts, son souffle se faisant de plus en plus erratique.

Je retire mes doigts de son fondement avant de me stopper, comme frappé par une évidence.

« Andrea, on n'a pas de capotes. »

« Hein ? Quoi ? Mais on s'en fout, vas-y, je veux te sentir... A l'intérieur. »

L'espace d'un instant, j'avoue avoir envisagé de le prendre comme ça, sans protection, mais la partie rationnelle de mon cerveau m'a rappelée à la raison.

Ce serait beaucoup trop con de chopper une saloperie aussi facilement après tout le chemin qu'on a dû faire...

« Éos... Je t'ai d'jà sucé sans préservatif alors on s'en fout. » Murmure-t-il d'une voix plaintive, pleine d'attente et d'une vive urgence.

« Non. C'est pas du tout les mêmes risques. Tu sais quoi, bouges-pas. Je vais trouver une putain de capote. »

« Au pire t'inquiètes, c'est bon, j'ai pris ma pilule, je vais pas tomber enceinte... »

« T'es con ! »

« Et tu vas la trouver où, ta capote ? »

« J'en sais rien, chez un voisin, à la pharmacie, n'importe où, on s'en fout. »

Je me rhabille en vitesse, zappant la case sous-vêtements, sans même prendre le temps de me sècher. Et je crois que je n'ai jamais courru aussi vite que pour me rendre à la pharmacie qu'à ce moment-là. Et surement que la vieille pharmacienne à dû me prendre pour un genre de nymphomane accro à la bite mais fanchement, à cet instant-là, j'en ai rien à foutre. Tout ce que j'ai à l'esprit, c'est Andrea. Juste Andrea.

Je pénétre de nouveau dans la salle de bain et mon souffle se coupe. Mon souffle se coupe parce que j'y trouve Andrea, trois doigts en lui, un regard désespéré et la respiration saccadée.

Mon dieu, il est tellement bandant !

« Ça y est ! Tu vas enfin me prendre ? »

« Plutôt deux fois qu'une bébé ! »

Je pose mes mains sur lui et le relève. Pantelant, il se laisse aller dans mes bras alors que je remplace ses doigts par les miens. Sa tête se loge dans mon cou et ses lèvres se pressent sur ma clavicule pour y laisser un suçon violacé.

Ni tenant plus, j'enfile un préservatif, faisant tomber presque tout le contenu de la boite au sol. Andrea me sourit et se retourne, posant ses deux mains sur le carrelage blanc, et me présentant ses fesses galbé, frémissant d'envie.

Je le prénétre d'une traîte, mordant sa nuque et glissant mes mains dans ses cheveux châtain.

« Bordel, je voudrais ne jamais avoir à bouger d'ici. » Murmuré-je à son oreille.

« Et moi, tout ce que j'attends, c'est que tu bouges justement ! Alors dépches-toi, vas-y fais moi me sentir bien. »

Alors je me mets à le pilonner du mieux que je peux. Appréciant chacun de ses gémissements, chaque crispation de ses muscles sous sa peau, et chaque soupir qui passe la barrière de ses lèvres n'est que pure délectation.

Je m'aplique, à chaque coup de riens, à heurter sa prostate et bientôt ses jambes de retrouvent tremblantes, tant et si bien que je suis obligé de passer un bras autour de ses hanches pour le retenir de tomber au sol.

De mon autre main, je lâche ses cheveux pour venir serrer sa propre main crispée sur le carrelage à côté de son visage. Et quand il me murmure un faible « Embrasses-moi. » tournant sa tête vers moi et me scrutant de ses yeux débordants de plaisir, je sais que je ne vais pas tenir beaucoup plus longtemps.

Je me jette sur ses lèvres qu'il me présente avec tant de concupiscence. Je profite de ma main passée autour de sa taille pour empoigner son sexe et quelques vas-et-viens suffirent à le porter à la jouissance. La crispation de ses sphincters autour de mon propre sexe fut ce qui me fit jouir, et nous nous effondrons tous deux dans la cabine de douche, le souffle court.

Au bout de quelques instants, je récupère le pommeau de douche depuis longtemps abandonné et rince le ventre d'Andrea, puis le mur, tachés de sa semence. Je me débarasse du préservatif que je noue et me rince à mon tour.

J'éteins l'eau et m'accroupis face à Andrea qui me regarde les yeux toujours vitreux, et la respiration de plus en plus lourde.

« Est-ce... est-ce que tu... peux... aller chercher... ma... ma Ventoline ? Dans mon... sac. »

Je me lève d'un bond, nu comme un ver, et cours jusqu'à son sac abandonné au milieu de la pièce à vivre de mon appartement. Je fouille toutes les poches, dois m'y reprendre à plusieurs fois pour ouvrir certaines fermetures éclair mais fini par trouver le petit inhalateur vert que je m'empresse de lui apporter.

Ce n'est qu'après trois vaporisations du produit que son souffle se calme enfin et qu'à mon tour je peux m'autoriser à respirer.

« Essoufflement rapide à l'effort... Il me manque un bout de poumon j'te rappelle. » Dit-il en haussant les épaules comme si ce n'était rien.

« Merde, je suis désolé. En plus tu es malade. Je... Je vais te chercher des vetements propres et te faire une boisson au thym, Alix a dit que c'était pas mal contre la fièvre. »

« Ok, mais je veux un pull à toi. » Boude-t-il.

Je lui souris et embrasse son front.

« J'vais te chercher ça. »

Je sors un vieux pull au design rétro, déjà beaucoup trop long pour moi et sans doute encore plus le sera-t-il encore plus pour Andrea.

« Tiens. » Je lui tends le vêtement et continue : « Je t'ai fait une tisane dans le salon. »

Il enfile le pull, et comme je le pensais, il lui va comme une robe. Ça me fait sourire. J'attrape une serviette et lui lance sur la tête.

« Essuies-toi les cheveux, tu es déjà malade. »

Il s'assoit sur mon lit pour boire la tisane que je lui ai faite, qui, à en croire sa grimace, ne doit pas être très bonne.

« J'ai un peu ruiné le reste de la journée là, non ? »

« Mais qu'est-ce que tu racontes ? Je viens carrément de vivre la meilleure baise de ma vie, enfin bon, un peu bancale c'est vrai parce que jamais personne n'a fait de crise d'hyperventilation après que j'ai couché avec, et c'était aussi la première fois que je sortais dans la rue à moitié à poil pour aller chercher des capotes à la pharmacie, mais je peux être sûr d'une chose, c'est que je m'en rappellerais. »

« Désolé pour ça, je crois que c'est aussi parce que je suis malade, d'habitude j'ai pas besoin de la Ventoline. »

« T'inquiètes, Alix à dit que la tisane faisait transpirer et éliminer les toxines, ou un truc du genre alors tu seras bientôt guérit. Je crois. »

Andrea pouffe et je fronce les sourcils.

« Quoi ? »

« Oh, je comprends juste mieux, pour tout à l'heure, l'exercice physique, libérer les toxines, c'est ça ? »

« Non, je n'avais pas du tout pensé à ça voyons ! »

« Mouais, en tout cas je crois que ça a pas mal marché. J'me sens mieux. Je crois juste qu'il faut que je dorme un peu. »

Je lâche un petit rire nasal.

« Ouais, vas-y, reposes-toi, j'te réveille dans une petite heure, et on voit si tu vas vraiment mieux. Si c'est le cas, on sort ? »

« Ça me va. » Il pose sa tête sur l'oreiller. « Je t'aime. »

J'entrouvre les lèvres, et les referme sans rien dire.

« Euh... T'es pas obligé de répondre tu sais. J'aurais même pas dû le dire. On a couché ensembles, ok, mais ça veut pas dire que... Qu'on est de nouveau ensembles. T'inquiètes, je vais pas devenir une groupie hystérique ou quoi que ce soit, hein. On... on est justes amis ? 'Fin c'est ce qu'on s'était dit. Ou amis avec des avantages peut-être j'en sais rien mais... Ça me va et... »

Je pose un doigt sur ses lèvres et son regard se tourne vers moi alors qu'il fixait le plafond depuis le début de sa tirade.

« Chut. Tu as fini de dire des conneries. »

« Oh... Je... On est pas obligé de recoucher ensembles. Sans avantages, amis sans avantages c'est bien aussi... »

Je soupire.

Vraiment, il le fait exprès ?

« Je t'aime aussi. »

Et je crois qu'il sait à quel point il m'en coûte de promoncer ces mots. Pour l'empecher de dire quoi que ce soit, parce que je me suis pas encore prêt à cela, j'ajoute :

« Maintenant dors. »

Mais même s'il ne dit rien, son seul sourire fait office de réponse et me retrourne le cœur et les sentiments. Et à nouveau, je me sens perdu. Plus perdu que jamais, mais heureux aussi, je crois.

_

Prochain chapitre : Samedi ♡

Avec amour et dévotion,

Paradoxalementparadoxale.

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