Je vais devant la porte avec elle, on se regarde.

Aïda : Aller.
Moi : souffle.

J'ouvre la porte, mon père, ma mère, ma sœur. Assitan nous sautent dessus d'une manière, elle à tellement mais tellement maigrit !

Moi : Tu manges pas ?
Assitan : Vous m'avez manqués AÏDA !!!

Ma mère & mon père : Salam aleykoum.
Nous : Maleykoum salam.
Mon père : Naguène def ?
Moi : Gnongui firek.

On part autour de la table ils discutent entre eux mes parents genre rien que d'entendre leurs voix m'énerve mais tellement. Je ramène les entrées .

Assitan : C'est ta maison ?
Moi : Oui, lui c'est Ayman et j'attend des jumeaux.
Assitan : Ndokkale!
Moi : Merci.

Fily : Alors Fatou vous avez fais bon voyage ?
Ma mère : Oui très bien merci.

Mon père et moi on ce lance des regards de morts il nous regarde tous un part un il est malade lui. Ma mère elle elle est dans un bon mood fin pour elle tout va bien elle parle avec tout le monde mais je me méfie tellement.

Ma mère : Tes enceinte de combien de mois ?
Moi : 7 mois.
Ma mère : C'est des garçons ?
Moi : Oui.

Ma mère : Woow Ayman le champion.
Ayman : rigole.

Djenebou : Ta quel âge toi ?
Assitan : J'ai 16 ans.
Awa : Et tu fais école au Sénégal et tout ?
Assitan : Oui c'est cool.

Moi : rigole.

Aïda : C'est délicieux !
Moi : Merci.
Mon père : C'est très épicé.
Moi : lève les sourcils.

Mon téléphone sonne, je me lève et part au jardin c'est une cliente je parle quelque minutes avec elle puis je raccroche et je me retourne.

Moi : Qu'est-ce que tu me veux ?
Mon père : Je vais te pourrir la vie Astou.

Moi : Niokobok. Il n'y a pas de quoi, avec plaisir
Mon père : Dafa beg en plus ? elle est contente.

Je m'approche de lui, je sent le regard de Ayman et de mes frères et sœurs mais je m'en fou.

Moi : Un seul mot de ma part et dangay dem en prison donc je te conseil de prendre toi et ta femme et de vite mais vite dégager de mon territoire.

Mon père : Doy na !

Moi : Si tu crois qu'en venant ici tu allais me pourrir la vie franchement danga juum. tu t'es trompé

Mon père : Tu va le regretter Astou.

Moi : Ëllëk dou agn dou rére wayé lou mata soralé le. il faut toujours se préparer au lendemain car on ne sait jamais à quoi s'attendre.

Je rentre dans la maison, je débarrasse la table avec Aïda et Alassane on part dans la cuisine.

Moi : Il veux me pourrir la vie il est drôle lui. Un seul mot de ma part et tu part en prison il à vue rouge !

Alassane : Il m'énerve !
Aïda : Maman elle est trop bizarre.
Moi : Sa doit lui faire bizarre de nous voir réunis.

On ramène les plats, tout le monde mange. On parle fin mon père et moi c'est des regards noir.

Mon père : Vous avez pas de téléphone ici ?
Ayman : Si pourquoi ?

Moi : C'est moi qui veux pas répondre à vos appels.

Ma mère : Mais on veux juste prendre de tes nouvelles tu sais ?

Mon père : Tu veux pas nourrir tes parents ?
Moi : Ta déjà fini l'argent de la dot ?

Alfousseyni : Astou c'est bon venez on manges.

Mon père : Toi au lieu de parler retourne en prison espèce de violeur.

Moi : Vous deux regardez moi bien d'accord ? lu waay rindi ci sa loxo lay naac ! Tôt ou tard dans la vie nos faits et gestes nous rattrapent.

Aïda : Et déjà de une ta p..

Moi : Va jouer dans le jardin mon bébé y'a des jeux.
Astou : Je peux prendre des sucettes ?
Moi : Oui vas-y prend ce que tu veux.

Aïda : Je suis vraiment désoler Ayman et toute votre famille qu'on règle nos linges sales en public. Mais toi c'est la dernière fois t'insulte mon frère de violeur car il y'a que moi qui connais mon violeur et ce n'est pas mon frère ! par contre toi la prison tu va la sentir donc t'es grosses narines dilaté là !

Ma mère : Les filles stop c'est v..

Moi : TOI TA BOUCHE GENRE SÉRIEUX TAIS-TOI ET MANGE L'ATTIEKÉ !

Yacouba : Astou, Aïda calmez-vous voyons, c'est vos parents quand même on doit jamais crier sur ses parents mêmes si vous avez des problèmes.

Moi : Papa tu peux pas comprendre, tu peux pas ressentir la haine que j'ai en moi là maintenant. La haine vous connaissez la haine !?

Alfousseyni se lève et sort dans le jardin. Moi je vais dans la cuisine je suis tellement énerver. Puis je vais voir mon frère dans le jardin il pleure..

Moi : Ne pleure pas s'il te plaît.

Alfousseyni : Ma vie Astou, ma vie il à gâcher ma vie. Mes amies, ma famille tout gâcher.

Moi : Il n'est jamais trop tard pour recommencer.

Alfousseyni : J'ai l'impression que sur mon visage il y'a écrit violeur tout le monde pense ça de moi.

Moi : Regarde moi ! TU N'EST PAS UN VIOLEUR ! C'EST SON AMIE QUI VA ALLER EN PRISON QUI EST UN VIOLEUR D'ACCORD !?

Alfousseyni : Ouais..

Moi : Relève toi maintenant.

Je le laisse souffler quelques minutes, je débarrasse la table et ramène les desserts y'a un silence.

Djenebou : Vous vous ressembles un peu
Assitan : C'est moi la plus belle !
Alassane : Et moi le plus beau !

Aïda : C'est toujours les plus moches qui parlent en premier c'est ouf.

Nous : rigole.

Assitan : J'espère que tu va accoucher quand je serais là je suis tellement pressé.

Moi : Tu va pas repartir avec eux façon.
Mon père : Et pourquoi pas ?

Moi : Je garde tout ceux que je veux qui est rentrer dans mon territoire.

Aïda : Elle va vivre avec moi Assitan.

Mon père : C'est ce que tu crois Astou.

Moi : On verras bien alors déjà prépare ton voyage en prison parce que mon avocat et moi on va bientôt venir au Sénégal.

Ma mère : Un avocat !? mais pourquoi faire !?

Alassane : Pour tout le mal que vous nous avez fait.
Aïda : Vous allez avoir ce que vous méritez.

Mon père : Ok on s'en vas.

Moi : Assitan tu bouges même pas.

Mon père : Fatou on y va !
Ma mere : Assitan on y va !

Moi : ASSITAN TU BOUGES PAS !

Ma mère attrape le bras de Assitan, mais Fily se lève et prend l'autre bras de Assitan et regarde ma mère.

Fily : Fatou vas-y elle ne risque rien ici.

Ils partent j'ai tellement la haine.

Astou : TATA VOILÀ J'AI FINI LES SUCETTES.

Aïda : CINQUANTE SUCETTES !? ASTOU TU MA TUER LAHILA..

Ayman : éclate de rire.
Fodie : Elle à tout manger je suis mooort !

Moi : choqué.
Awa : Bonsoir les caries !

01h21

J'ai fini de nettoyer ma maison. Je monte dans la chambre prendre une douche avec Ayman puis on sort je met un pyjama et me couche à côté de lui.

Moi : Je suis très fatiguer.
Ayman : Moi aussi.

Je sent du liquide entre mes jambes, je fais les gros yeux je regarde Ayman qui me regarde il ce lève.

Moi : Ayman j'ai perdu les eaux.

𝑺𝒖𝒊𝒕𝒆..
𝒗𝒐𝒕𝒆́..