Loki est papa d'un petit garçon mais il doute toujours de lui. 

Words: 2,700 

ANGST, MANQUE DE CONFIANCE EN SOI, LOKI PAPA, FLUFF

Cette OS est la suite de celle qui porte le même nom :) J'ai eu un peu de mal à me remettre dedans, j'espère que ça vous plaira quand même :)  

Amy ♡

L'été a Asgard était ce qu'il y avait de plus beau. Le soleil semblait illuminer toute la cité d'or, créant un halo de lumière partout où tu allais. La chaleur était agréable mais pas excessive, grâce aux nombreux point d'eau dans le palais et le marbre froid.

Pour toi, c'était le moment idée pour faire un pique-nique dans la cours du Roi. Tu avais besoin de ce moment de détente, car depuis l'arrivée de ton fils, tu n'avais pas eu un seul moment de répit.

L'annonce de ta grossesse à Loki s'était mieux passé que tu l'avais imaginé et après sa première appréhension, il avait été très excité à l'idée d'être papa. Bien sûr, il y eut de nombreux moments de doutes, mais dans l'ensemble, il s'était débrouillé comme un chef. Il avait tout prévu de A à Z et t'avais épaulé durant ces long neuf mois qui ont suivi.

Le moment le plus difficile pour vous fut de l'annoncer à la famille royale. Vos fiançailles avait été autorisé par Odin uniquement parce qu'il savait que Loki ferait quelque chose d'irréfléchi s'il ne l'avait pas fait, mais l'annonce d'un faux héritier, personne ne savait comment il allait réagir.

Frigga avait été ravie, bien entendu, d'avoir un petit fils ou une petite fille et vous félicita chaudement et prit soin de toi, la future maman. Thor se mit à rire aux éclats de pure joie et félicita son frère, clamant qu'il fallait faire une fête dans tous le royaume. Odin... Il resta silencieux d'abord, vous regardant sans une seule réaction. Puis, il se leva et alla serrer la main de son fils adoptif. Il lui chuchota quelque chose à l'oreille qui le laissa sans voix. Tu ne sut que plus tard ce qu'il lui avait dit « Ne fais pas les même erreurs que moi. »

Bien que cela fut un excellent conseille et que tu étais persuadée que cela ne partait pas d'une mauvaise intention, Loki prit ça pour un mauvais présage ou une menace. Il se mit en tête que malgré tous ces effort, il ne serait jamais un bon père. Il te fallut du temps, mais tu parviens à le convaincre que tout irait bien. Il te crut, un moment, mais cette peur restait toujours ancré au fond de lui.

Neuf mois plus tard tu accouchais d'un magnifique petit garçon, que vous décidiez d'appeler Frey.

S'en suivit la fête donnée en votre honneur pour la naissance du bébé, puis la déferlante de cadeaux donnés par le royaume au nouveau-né. Puis lorsque tu fus en état, il y eu une parade dans la ville pour présenter le bébé à sa nation et un bal dans le palais pour le présenter à la cours. Dès semaines et des semaines de cérémonies et coutumes et autres rituels.

Très vite, un an s'écoula et le petit Frey eu de nouveau la plus belle fête d'anniversaire. Tout se passait très bien, mais tu avais l'impression que ton fils n'était pas uniquement le tiens et que tu devais le partager avec le Royaume. Cela te déplaisait autant qu'à Loki qui, prenant son courage à deux, alla parler à son père pour le convaincre de vous laisser souffler un peu.

C'est ainsi que tu avais pu voir ton fils grandir pendant 2 magnifiques années sans être embarrassé par toutes ces coutumes Asgardiennes.

Et aujourd'hui, tu avais décidé de profiter de tes deux hommes autour d'un pique-nique.

Loki te rejoignit un panier dans une main et celle de son fils dans l'autre. Le sourire qu'il avait quand il était avec Frey était la plus belle chose qui t'ai été donné de voir. Il avait l'air si radieux quand il était avec lui.

— Maman ! Cria le petit garçon en te voyant.

Tu le pris dans tes bras dès qu'il fut à ta hauteur et lui embrassa le front. Puis tu te pencha sur ton époux et l'embrassa sur les lèvres.

— Tu es prête ?

— Oui, je crois avoir trouvé l'endroit parfait.

— Alors allons-y.

L'endroit en question était dans les jardins, non loin de la cours d'entrainement des soldats. Aujourd'hui elle était vide donc, l'endroit était calme et lumineux. Tu aimais particulièrement cet endroit car il était vaste et très fleurie en cette période de l'année. Loki et toi installez la couverture sur le sol et les plats que vous aviez préparé alors que Frey courrait après un papillon. Il ne tenait pas en place, il semblait tellement heureux qui Loki ne put s'empêcher de sourire en le voyant.

— Frey, viens manger mon chéri, tu l'appelas.

Le petit garçon rit mais continua de courir après le papillon. Loki se mit à imiter le rire d'un méchant et fit semblant de poursuivre son fils, le menaçant avec des chatouilles. Le petit garçon se mit à rire aux éclats en essayant d'échapper à son père, mais celui-ci le rattrapa aisément et le prit dans ses bras, le souleva dans les airs avant de le rattraper et de le chatouiller. Les rires de Frey firent écho dans la cours et tu souris en les voyant.

Loki s'assit avec son fils sur les genoux et il entreprit de le nourrir. Tu ne cessais de les observer, les regardant interagir ensemble alors que tu mangeais distraitement du raisin. Et alors tu Loki faisait rire ton petit garçon, tu te demandais encore comment il pouvait croire ne serait-ce qu'un instant qu'il ne pouvait pas être un bon père ?

Au bout d'un moment, Loki sentit ton regard sur lui et il leva la tête dans ta direction. Il vit tellement de joie et d'amour briller dans tes yeux qu'il en fut un peu intimidé et gêné. Mais il t'offrit tout de même un sourire.

Le pique-nique se passa dans les meilleures conditions. Frey était un bout en train qui ne cessait de parler et il vous faisait bien rire. Mais au bout d'un moment, un groupe d'enfant, légèrement plus âgé que lui arrivèrent sur le stade d'entrainement pour jouer. Comme Frey ne tenait plus en place, tu lui proposa d'aller jouer avec les autres enfants. Il s'empressa d'y aller.

Tu le regardais toujours avec cet amour pour lui et il se mit à rire doucement.

— Quoi ? Demanda-t-il

— Je ne comprends pas comment tu peux penser que tu n'es pas un bon père, tu lui souffla gentiment.

Son sourire se crispa un peu et il regarda son fils approcher les autres enfants.

— Je l'aime plus que tout, mais... J'ai toujours cette peur au fond de moi que je ne serais jamais assez ou qu'un jour, je vais tout gâcher.

— Loki, regarde comme il t'adore. Tu es son modèle, il t'admire. Et il n'a que 3 ans, imagine lorsqu'il sera adolescent et qu'il aura besoin d'un modèle.

— Je ne suis pas sûr d'être vraiment un bon modèle pour lui, regarde tout ce que j'ai fait dans le passé.

— Justement, c'est le passé. Tu t'es racheté pour ça. Et... tu avais tes raisons. Je t'ai pardonné, tout le monde t'a pardonné. Il comprendra quand il sera assez grand. Et il te pardonnera aussi. Peut-être qu'il est temps que tu te pardonne et que tu te fasse confiance.

Alors que tu discutais avec Loki de ce qui le rendais si sûr qu'il n'était pas un bon père, Frey essayait de se faire de nouveaux amis.

Les enfants étaient un peu plus âgé que lui, entre 4 et 6 ans. Frey voulait jouer au ballon avec eux et les enfants acceptèrent. Ils jouèrent ensemble pendant plusieurs minutes sans le moindre incidents. Mais un des garçons était particulièrement agité et violent dans sa façon de jouer et il décida de prendre Frey comme cible. Il lançait la balle de plus en plus fort et se moquait ouvertement du petit garçon lorsqu'il n'arrivait pas à attraper la balle.

Frey perdit lentement patience jusqu'au moment où il tomba en essayant d'éviter l'attaque particulièrement violente de l'autre garçon. Il ne pleura pas, non, mais il sentit la colère monter en lui. Il essuya ses mains égratigné par le gravier sur sa tunique et se releva sans rien dire. Mais il sentait une rage incontrôlable monter en lui, et une énergie qu'il n'avait encore jamais éprouvé. Il lança un regard noir à son nouvel ennemis et relança la balle aux autre pour continuer le jeux.

Lorsque l'autre garçon eu de nouveau la balle, Frey savait qu'il allait subir une nouvelle attaque. Mais au lieu de l'esquiver cette fois, il laissa cette énergie en lui se libérer.

Le garçon tapa dans la balle le plus fortement possible et elle fonça droit sur le visage du petit Frey. Mais il ne bougea pas. Au contraire, il resta parfaitement immobile, il ne leva qu'une main devant lui.

La balle s'arrêta alors brusquement devant lui, à quelque centimètres de sa mains. Il aurait été étonné par cela en temps normal, c'était la première fois qu'il réalisait qu'il avait des pouvoirs magique, mais il était trop en colère pour s'extasier. Les autres en revanche, se mirent à chuchoter, sous le choc. Empli de rancœur pour le garçon qui n'avait fait que s'en prendre à lui depuis le début, Frey se concentra sur la balle, qui se mit à tourner de plus en plus vite dans le vide avant de reprendre sa course vers son ennemi. Le garçon écarquilla les yeux et se baissa juste à temps, évitant de justesse l'attaque magique de Frey.

Malheureusement, la balle, envoyée avec puissante, heurta une colonne en pierre qui trembla sous l'impact. Elle se balança lentement d'un coté à un autre et tous les enfants la regardèrent, retenant leur souffle. Puis, al colone perdit son équilibre et commença à pencher vers la seconde colonne. Très vite, elles s'écroulèrent les une à la suite des autres comme des dominos. Les plus grands se mirent à crier et à fuir, mais Frey qui était au milieu de stade d'entrainement ne pouvait pas s'enfuir car il était trop loin et pas assez rapide. De plus, il était tellement subjugué, réalisant enfin les conséquences de ses actes, qu'il ne réagit pas immédiatement.

Lorsque tu entendis les cris des enfants, apeuré, tu regarda dans la direction du stade et remarqua avec effrois les colonnes en train de s'effondrer. Avant que tu ne puisse crier le nom de ton fils, Loki était déjà debout en train de courir vers lui. La dernière colonne bascula sous le poids des autres et tombait dans la direction de Frey, qui, tétanisé, resta planté sur place. Sans réfléchir, Loki se plaça devant son fils, et utilisa sa magie pour retenir la colonne. Il se concentra et parvint à dévier sa course, la faisant s'écraser là où elle ne ferait pas de mal. Dès qu'elle toucha le sol, il se retourna et prit son fils dans les bras, le serrant fortement contre lui, soulagé de le voir sain et sauf.

Frey réalisa enfin ce qu'il s'était passé et se mit à pleurer. Tu courus vers eux et les enveloppa tous les deux, embrassant ton fils et regardant ton époux avec soulagement.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu demandas, regardant les dégats.

Mais Frey était submergé par les sanglots et ne parvint pas à dire le moindre mots. Loki le ramena contre lui, plaquant sa tête sous son menton et le berça dans ses bras, essayant de le calmer et de le rassurer. Puis, il sentit quelqu'un tirer sur son pantalons. Il se baissa et vit une petite fille. Elle faisait partit du groupe avec qui jouait Frey. Elle entreprit de lui expliquer tout ce qui s'était passé, n'omettant pas de dire que le plus vieux des garçons avait provoqué Frey et qu'il n'avait fait que se défendre. Elle leur raconta aussi que c'était la magie de Frey qui avait fait tout ces dégats.

Tu étais sous le choc, tu ne savais pas que ton fils avec des pouvoirs magiques, c'était la première fois qu'il en avait utilisé.

Loki te regarda et hocha la tête, une façon silencieuse de te dire qu'il allait s'occuper de cela plus tard.

L'heure qui suivi consista à ranger le pique-nique non achevé, prévenir Odin des dégâts, ramener les enfants à leur parents et aider à nettoyer la cours.

Pendant ce temps-là, Loki avait ramené Frey dans sa chambre. Une fois là-bas, le petit garçon avait cessé de pleurer mais semblait toujours triste et secoué.

— Désolé papa, murmura-t-il en reniflant.

Loki soupira et s'agenouilla devant son fils.

Oui, il avait eu peur et oui, il avait bien envie de le disputer pour avoir créé autant de dégâts. Mais il savait au fond qu'il ne l'avait pas fait exprès et que le disputer ne servirais à rien. Il savait aussi parfaitement ce que cela faisait de se faire attaquer et moquer sans raison.

— Tu es probablement trop petit pour comprendre, mon fils, mais je sais ce que ça fait d'être attaqué par des personnes plus grande et plus forte que toi.

— Mais, tu es fort papa.

— Je ne l'ai pas toujours été. Avant, j'étais l'enfant avec qui on ne jouait pas. On se moquait de moi. Et ça me faisait mal. Ça me mettais en colère.

— Moi aussi, j'étais en colère, avoua Frey.

— Et c'est normal. Mais il ne faut pas laisser les autres te rendre méchant à cause de ça. La vengeance ne sert à rien. Crois-moi, j'ai essayé.

Le petit garçon hocha la tête lentement, montrant qu'il a compris.

— En plus, tu as des pouvoirs maintenant. Il va falloir que tu apprenne à les contrôler. Et ne pas les utiliser pour faire le mal.

— Je vais être fort comme toi, papa ?

— Oui, peut-être même plus !

— Génial !

— Promets-moi que tu feras toujours attention et que tu n'utiliseras pas tes pouvoirs pour faire mal.

— Je te le promet, papa.

— Bien, mon fils. Et rappelle-toi, quoi qu'il arrive, je t'aime.

— Moi aussi je t'aime.

Loki rit et repris son fils dans ses bras. Il l'embrassa sur le front avant de le laisser aller. Lorsqu'il se retourna pour quitter la chambre, il s'arrêta brusquement, surpris. Tu étais dans l'encadrement de la porte, les bras croisé sur ta poitrine, un sourire délicats sur les lèvres. Loki réalisa alors que tu avais assisté à toute la scène et se sentit légèrement embarrassé. Il n'était pas encore habitude à monter ce côté de lui. Lorsqu'il sortit de la chambre de Frey, tu ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, tu passa tes bras autour de son cou et l'embrassa langoureusement.

— Tu ne te rend pas compte à quel point tu es formidable.

Loki sourit mais baissa les yeux. Tu posa une main sur sa joue et le força à te regarder dans les yeux.

— Tu as été parfait aujourd'hui, à tous les niveaux. Frey est sain et sauf grâce à toi et il a gardé un belle leçon de ce qui est arrivé. Il n'en sera pas traumatisé, il n'aura pas peur de son nouveau pouvoir et il n'aura jamais peur de nous dire quoique ce soit avec la façon dont tu as été ouvert avec lui. Tu as agis de la meilleure des façon, alors s'il te plait, ne pense plus jamais, ne serait-ce qu'un seul instant que tu n'es pas un bon père. Tu es exactement ce que Frey a besoin. Tu es son père et tu l'aime et c'est tout ce qu'il demande. Et tu y arrive très bien.

— Merci.

Il avait besoin d'entendre ces mots et tu le savais. Tu lui souris et lui prit la main. Tu étais plus amoureuse que jamais lorsque tu le voyais ainsi avec votre fils, tu avais hâte de les voir grandir et vieillir tous les deux. Ta famille. 

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Je reste persuadée que Loki ferai un excellent père.