Après une mission qui s'est mal passée, Loki tente de te faire ses adieux. 

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Vraiment trop triste et émouvant à la fois, je me suis totalement inspiré dans la chanson qui porte le même nom. 

Amy.

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Cela devait être la troisième fois qu'il lisait la même phrase.

Bien que le livre soit des plus passionnants et qu'il soit installé confortablement sur le canapé du salon du complexe des Avengers, Loki n'arrivait pas à se plonger dans sa lecture. Il avait l'esprit ailleurs. Comme à chaque fois que tu partais en mission avec les superhéros.

Vous deux, c'est une histoire étrange et difficile à comprendre. Au premier regard, tu avais su que Loki était plus que l'homme qui avait détruit New York. Et au premier regard, Loki avait su que tu étais bien plus qu'une simple mortelle. Une amitié forte s'installa entre vous, basé sur la compréhension de l'autre et la tolérance. Vous étiez proches, mais malgré cela, Loki n'avait toujours pas le droit de vous accompagner sur vos missions, n'étant toujours pas digne de confiance aux yeux des autres membres de l'équipe. Il devait donc rester ici, sagement, patiemment et attendre ton retour.

Il était toujours inquiet de te savoir bravant les dangers, sans qu'il puisse être à tes côtés pour veiller à ta sécurité.

Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit avec fracas, le faisant un peu sursauter, suivit par des voix affolées. Il se leva, oubliant pour de bon sa lecture et se dirigea vers le hall du bâtiment. Il vit alors une vision qu'il n'était pas près d'oublier et qui lui glaça le sang. Steve portait ton corps inerte dans ses bras et se dirigeait rapidement vers l'aile médicale du complexe, suivi par Tony et Natasha.

Il descendit les escaliers aussi rapidement qu'il put et se dirigea vers l'infirmerie. Mais c'était trop tard, lorsqu'il arriva devant les portes, Steve était déjà à l'intérieur avec toi et les infirmières. Il tenta d'entrer mais Tony posa une main sur son torse, l'en empêchant.

— Laissez-moi passer. Grogna Loki.

— Non.

— Je veux la voir ! S'exclama-t-il, énervé.

— Il faut laisser l'équipe médicale travailler.

— Dites-moi au moins ce qu'elle a ! Hurla-t-il, affolé.

Un silence tomba entre eux alors que Loki dévisageait à tour de rôle Tony puis Natasha.

— On ne sait pas. Répondit la jeune femme.

— Comment ça, vous ne savez pas ?

— Elle s'est effondrée en plein milieu de la mission. Elle n'a aucune trace de blessure. Elle s'est juste... Évanouie.

— Et impossible de la réveiller. Continua Tony, inquiet. Elle est comme dans un coma.

Loki passa une main sur son visage et regarda à travers les portes vitrées qui menaient vers l'infirmerie. De là, il ne pouvait pas te voir mais il remarqua l'agitation des infirmières et des médecins. Ce n'était pas bon signe. Il attendit plusieurs longues minutes avant que Steve ne sorte de l'infirmerie pour les rejoindre. À son visage, Loki savait déjà qu'il était porteur de mauvaises nouvelles.

— Alors ? Demanda Natasha

— Ils ne savent pas ce qu'elle a. Son état s'aggrave d'heure en heure et ils n'arrivent pas à la stabiliser. Ils sont plutôt pessimistes pour son avenir.

Loki se sentit tellement triste et impuissant. Sa tristesse se transforma en colère et détermination, il devait faire quelque chose. Il ne pouvait pas rester à rien faire.

— Ça suffit. Murmura-t-il, se dirigeant vers les portes.

Mais Steve lui barra le chemin avant qu'il ne puisse aller trop loin.

— Non, tu restes ici.

— Je pourrais l'aider !

— Les seuls qui peuvent l'aider, ce sont les médecins, on doit les laisser faire leur travail.

Loki le foudroya du regard. Il aurait tant aimé le frapper ou lui jeter un sort. Mais s'il l'avait fait, ses chances d'aller te voir se seront envolées. Il se mordit alors la langue et serra les poings avant de reculer de quelques pas.

L'attente était insoutenable. Tous les quatre, ils restèrent dans le couloir, silencieux, à attendre, faisant les cent pas ou regardant dans le vide.

Au bout de trois longues heures, un médecin, accompagné d'une infirmière, vint à leur rencontre. Loki se leva du sol et s'approcha d'eux. Le regard sur leur visage était un mauvais présage.

— Comment va-t-elle ? Demanda Tony.

— Je suis désolé, mais nous avons fait tout ce que nous pouvons. Nous ignorons toujours pourquoi elle est plongée dans ce coma ni comment l'en sortir. Son corps se dégrade de minutes en minutes sans aucune raison apparente. Expliqua le médecin.

— Alors, quoi, qu'est-ce que vous allez faire ? Demanda Steve.

— Il n'y a plus rien à faire. Elle va mourir. Je suis sincèrement désolé.

La nouvelle fit l'effet d'une douche froide pour Loki. Il avait l'impression qu'on lui arrachait le cœur, que le temps s'était soudainement arrêté pour prolonger sa douleur atroce.

— Vous pouvez lui dire au revoir, chacun votre tour. Déclara doucement l'infirmière.

Steve hocha la tête et entra le premier. Natasha croisa ses bras sur sa poitrine et tenta de retenir ses larmes alors que Tony se laissa glisser le long du mur, des larmes coulant silencieusement sur ses joues. Loki, lui, était toujours sous le choc de la nouvelle. Il ne voulait pas croire que c'était la fin, que tu allais le quitter. Après que Natasha soit sortie de l'infirmerie, les yeux rouges de larmes, Loki se dirigea vers la porte, mais fut stoppé par Tony. Le dieu le regarda incrédule lorsqu'il comprit dans son regard qu'il n'avait pas l'intention de le laisser entrer.

— Je veux lui dire au revoir. Expliqua-t-il.

— Tu ne fais pas partie de l'équipe. Répondit Tony, sévèrement.

— Vous ne me portez pas dans votre cœur et sachez que c'est réciproque, mais que vous le vouliez ou non, je suis l'amie de Y/N.

Tony hésita encore un moment, avant de hocher la tête et de le laisser passer. Loki entra dans la pièce blanche. Tout était si clair, si brillant qu'il en fut presque aveuglé. Et au milieu de cet océan de blancheur, tu étais allongée, inerte, sur un lit d'hôpital. Loki hésita un moment avant de s'avancer, ayant peur de te voir déjà éteinte, ayant peur d'arriver trop tard, mais il vit le lent mouvement de tes respirations. Avec délicatesse, il s'assit au bord du lit, à côté de toi et observa. Tu avais la peau aussi pâle que les draps qui t'enveloppaient, les lèvres bleutées.

Loki se pencha un peu vers toi et voulu passer une main dans tes cheveux lorsqu'il sentit une présence. Il se retrouva et vit Stark en train de le surveiller, à quelques mètres à peine.

— Pourrais-je avoir un peu d'intimité ? Demanda sèchement Loki.

— Je ne te laisse pas seul avec elle.

— Et de quoi avez-vous peur, que je la tue ? Elle est déjà en train de mourir ! S'énerva-t-il.

— Soit je reste ici avec toi, soit on s'en va tous les deux. Répliqua Tony, imperturbable.

Loki soupira pour contenir sa rage, il ne voulait pas que la dernière chose qu'il fasse en ta présence soit de défier tes amis. Il passe donc une main dans tes cheveux et se pencha contre ton oreille.

— Je suis désolé. Murmura-t-il. J'aurais dû venir avec toi. J'aurais dû te protéger.

Les larmes aux yeux, il ferma fermement les yeux et posa son front contre le tien, ta peau froide le fit frissonner.

— Je ne te l'ai jamais dit... Mais tu es la seule qui me comprend. Je t'aime...

Une larme coula de sous sa paupière et glissa le long de sa joue. Il prit une grande inspiration, essayant de se composer puis déposa un baiser sur ton front. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il passa une main dans tes cheveux et fronça les sourcils.

Il y avait des marques bleutées dans ton cou, comme des veines noircies.

— Qu'est-ce que c'est que ça... ? Murmura-t-il.

— Quoi ? Demanda Stark, ennuyé.

— Ça, quand est-ce apparu ? Redemanda Loki en montrant les marques à Tony.

— Je... Je ne sais pas, elle ne les avait pas.

Loki regarda autour de lui frénétiquement, il se leva et commença à fouiller dans tous les tiroirs qu'il pouvait ouvrir.

— Monsieur, qu'est-ce que vous faites ? S'exclama une infirmière, essayant de le calmer.

— Il me faut une seringue. Vite ! S'exclama-t-il, bousculant l'infirmière.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? ! Demanda Steve en entrant dans la pièce.

— Je peux encore la sauver. Répondit Loki, en se tournant vers le soldat.

Tony trouva alors une seringue et la tendit au dieu qui le remercia silencieusement. Aussitôt, il retourna à tes côtés et planta la seringue dans une veine de ton cou. Il murmura un mot inconnu et comme par magie, la couleur bleutée fut aspiré par la seringue. Un liquide bleu foncé, presque noir remplie le récipient et quitta ton corps.

— Qu'est-ce que c'est que ça ? Demanda Steve en s'approchant.

— Un poison, imperceptible. Le seul antidote est la magie. Répondit Loki.

Lorsqu'il enleva la seringue et guérit ta peau meurtrie, ta respiration se fit plus profonde et moins laborieuse. Des couleurs commencèrent à apparaître sur tes joues et les lèvres. Puis tu ouvris les yeux, comme si tu te réveillais d'un profond sommeil. Tout le monde dans la pièce vit le miracle s'accomplir avec des expressions soulagées et heureuse.

Mais tu ignoras l'infirmière qui regardait tes constantes ou tes amis qui te demandait si tu allais bien. Tu te mis assis et regardas Loki qui était aussi au bord du lit, te faisant face. Un sourire apparut sur tes lèvres.

— J'étais prisonnière de mon propre corps, consciente de tout ce qu'il se passait mais incapable de bouger ou de parler. J'étais comme paralysé de l'intérieur.

Tu posas tes deux mains sur les joues de Loki et le regardas droit dans les yeux.

— Mais j'entendais tout.

Puis tu te penchas vers lui et l'embrassas doucement.

— Je t'aime aussi.

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J'espère que cela vous aura plus ! Moi, je vais aller réécoutez la musique qui est trop belle !