𝐉𝐚𝐧𝐮𝐚𝐫𝐲 𝟏𝟗𝟗𝟔 [𝐉-𝟏𝟐𝟑]
La douleur remonta le long du bras de Dixie alors qu'elle frappait son agresseur. Sous la surprise du choc, sa bouche s'ouvrit et ses yeux s'écarquillèrent tandis que sa victime tombait sur les fesses.
— Aïeuuuuuh !
— Oh mon dieu, Seamus ! s'exclama Dixie, je suis désolée !
La jeune fille aida son meilleur ami à se relever et grimaça en voyant son nez qui saignait et qui semblait de travers. Ou peut-être qu'il l'était toujours et qu'elle ne l'avait pas remarqué. Elle n'avait pas pu lui casser le nez, si ?
Elle se précipita vers son meilleur ami afin de l'aider et grimaça lorsqu'elle vit le sang sur son nez qui, à y regarder de plus près, semblait de travers. George déboula et fit exactement la même tête que sa petite amie en voyant Seamus.
— Ça va ? demanda le rouquin à Dixie. On aurait cru que tu as vu un fantôme ..
Il se tourna vers Seamus et grimaça de nouveau.
— Ben mon vieux, elle ne ta pas raté !
Dixie se mordilla la lèvre, elle n'aimait pas mentir surtout à George mais elle savait qu'il s'inquiéterait et elle ne voulait pas qu'il se fasse du souci pour elle parce qu'elle lui en apportait déjà suffisamment assez.
— J'ai cru voir un loup, dit-elle. Je ... J'adore les loups alors ... et puis Seamus a surgit et m'a fait peur. Qu'est-ce que tu faisais dans les bois, d'ailleurs ?
— Je t'ai vu t'éloigner, expliqua Seamus. Alors, j'ai voulu voir si ça allait et mince alors, par Merlin ! Tu as la taille d'un lutin mais tu frappes comme un ninja.
George les observa en silence, peu convaincu par l'explication de Dixie mais avec Seamus à côté, il ne pouvait pas insister.
— Je suis vraiment désolée, dit Dixie. Il faut que je t'accompagne à l'infirmerie. Ton nez, il ... enfin, il a l'air .. enfin bon, allons voir Mme Pomfresh.
Seamus loucha par essayer de voir son nez mais ne réussi qu'à avoir mal à la tête. Dixie se retourna vers les bois et observa, sentant que l'ombre était toujours là et qu'elle l'observait. Un frisson remonta le long de son échine. La jeune fille secoua la tête et se tourna vers son petit ami.
— On se voit plus tard, dit-elle. Je suis désolée, j'ai adoré patiner avec toi.
George hocha la tête et les observa s'éloigner. Pris d'un étrange pressentiment, il se tourna vers les bois et scruta les alentours avant de tourner les talons. Il regagna la salle commune tandis que Dixie continuait de s'excuser auprès de son meilleur ami en le conduisant à l'infirmerie.
— Mais non, répondit celui-ci, c'est ma faute, je t'ai fais peur. T'en fais pas, Dix', ça va.
La jeune étudiante expliqua ce qui s'était passé à Mme Pomfresh et laissa Seamus à ses bons soins avant de s'en aller. Elle prit la direction de l'imposante statue qui donnait accès au bureau de Dumbledore et attendit qu'elle tourne sur elle-même pour pouvoir grimper les escalier. Elle frappa timidement à la porte du bureau et celle-ci s'ouvrit toute seule.
— J'attendais ta venue, dit la voix du directeur, mais ...
— Je sais, le coupa-t-elle,vous ne répondrez pas à mes questions parce qu'il faut que tout vienne à point mais j'en ai seulement une et j'aimerai que vous y répondiez, s'il vous plaît. Juste une.
— Je t'écoute.
— Voilà, je ... Je me suis endormie contre George Weasley une fois et je ... je n'ai fais aucun cauchemar et je n'ai déclenché aucun incendie.
— Hum, je vois que tu as trouvé ton bouclier, dit Dumbledore en souriant.
— Mon quoi ?
— Ton bouclier, répéta le directeur. C'est une personne capable de bloquer le néfaste. Mr Weasley semble-t-il, fait office de protection ce qui est une très bonne chose surtout lorsque tu dors.
— Ah ... d'accord ..
Dixie ne comprenait pas vraiment ce qu'il disait et voilà qu'elle repartait avec encore plus de questions. Pourquoi avait-elle besoin d'un bouclier ? C'était agaçant d'ignorer autant de choses sur soi. Elle soupira et repartie à la recherche de George, au moins heureuse de savoir qu'elle pouvait dormir avec lui sans risque.
George était assit devant la cheminée et discutait avec Fred et Ron ou du moins, il les écoutait se plaindre que les cours allaient bientôt reprendre.
— J'espère que cette nouvelle année sera mortelle, déclara Fred. Je compte bien faire en sorte que nos blagues soient encore meilleures.
— Un sans faute, dit George.
Malgré la bonne humeur, le jeune homme ne peux s'empêcher de penser à Dixie. Elle avait eu l'air tellement apeurée. Il jeta un nouveau regard vers la porte de leur salle commune dans l'espoir de la voir surgir.
— Eh, se moqua son jumeau, tu vas pas mourir parce qu'elle n'est pas dans la même pièce que toi.
— Ferme-la, marmonna-t-il.
Dixie passa à l'infirmerie afin de prendre des nouvelles de Seamus avant de retourner dans la salle commune. En entrant, ses yeux se posèrent automatiquement sur son petit ami parce qu'elle savait le reconnaître et ce depuis le premier jour. Fred était juste ... Fred tandis que George était son George. En la voyant, celui-ci sourit sous le ricanement moqueur de ses frères.
— Salut, dit-elle timidement. George, quand tu auras un moment, est-ce qu'on pourra parler ?
Elle tourna les talons et s'enferma dans sa chambre. Elle savait qu'elle ne pouvait pas toujours dormir avec George, il avait une vie à lui mais cela la soulageait d'avoir un peu de répits dans ses bras. Les petits ronflements de Globule, étalée sur le lit la firent sourire et elle lui grattouilla la tête. George ne tarda pas à arriver, il frappa avant de pousser la porte.
— Tu voulais me parler ? demanda-t-il en prenant place sur le lit.
Le jeune homme observa sa petite amie avec inquiétude. Peut-être avait-elle réfléchi et ne voulait plus sortir avec lui. La panique le gagna à cette idée et en la voyant ouvrir la bouche, il prit les devants.
— Je t'aime, lâcha-t-il.
Dixie referma la bouche, rougit de cette manière adorable qu'il appréciait puis elle sourit.
— Moi aussi, je t'aime.
George n'avait jamais rien vécu de similaire et il ne pouvait pas comparer mais ce qu'il ressentait, il en était sûr, était de l'amour. Il approcha doucement et la prit dans ses bras avant de l'entrainer sur le lit. Distraite, la jeune fille joua avec les doigts de son petit ami.
— Après avoir laissé Seamus, je suis allée voir Dumbledore, dit Dixie. Comme d'habitude, il n'a pas voulu répondre à mes questions sauf à une seule. Je ... Je lui ai dit que je n'étais endormie dans la salle commune, à côté de toi pour éviter de lui dire que toi et moi ... enfin, bref, j'ai expliqué que je n'avais pas fait de cauchemars et que je n'avais pas mis le feu.
— Qu'est-ce qu'il a dit ? demanda le rouquin.
— Eh bien, il semblerait que tu sois mon ... bouclier. C'est une sorte de gardien, je crois et tu bloques mon esprit. C'est un peu confus, parce que je ne sais pas pourquoi tu es mon bouclier, pourquoi tu bloques mon esprit mais c'est une bonne chose, ça veut dire que tant que je reste auprès de toi, j'irai bien par conséquent ... Si tu veux ... si tu veux dormir avec moi parfois ..
George observa sa petite amie, aussi perdu qu'elle. Il n'avait aucune réponse et l'esprit plein de questions.
— Un bouclier ? répéta-t-il.
— Oui, on pourrait même dire que tu es mon super-héros personnel, sourit Dixie.
— Ben, en même temps, j'ai le physique parfait pour ça, taquina George.
Fier de sa plaisanterie, le jeune homme releva le menton. Dixie sourit, le cœur plus léger bien qu'elle savait le soulagement de courte durée. L'année prochaine, George ne serait plus là et elle replongerait alors dans des nuits tourmentées. George observa sa petite amie et préféra croire que le bouclier n'avait rien à voir avec tout ce qui se passait entre eux. C'était le l'amour, pur et simple. Après tout, les âmes sœurs existaient, cela arrivait une fois tous les cent ans alors pourquoi cela ne pourrait-il pas être eux ?
— Moi, ce que j'en dis, c'est que les super-héros portent des collants par dessous leur slip, dit-elle.
— Je suis sûr que ça m'irait super bien, des collants et un slip, dit-il avec un sourire.
— Tu serais pire que moi dans mes pyjamas moches.
— Aucune chance, rien n'est plus moche que tes pyjamas.
Dixie se mis à rire. George avait raison mais ça lu allait. Elle adorait ses pyjamas qui lui rappelaient de bons souvenirs.
— Et je ne dormirais certainement pas parfois avec toi, déclara George. Ce sera tous les soirs ! Je vais déménager dans ta chambre et comme ça, tu pourras dormir comme un bébé.
— Tu n'es pas obligé de dormir tous les soirs avec moi, George. Je ne veux pas que tu te sentes responsable.
— Je ne me force vraiment pas, hein. Si je peux dormir avec ma petite amie tous les jours, je ne vais pas m'en plaindre.
— Merci, répondit Dixie.
Elle se lova contre lui et posa sa tête dans son cou. George était gentil, trop même et Dixie craignait qu'il ne finisse par se lasser. Après tout, il avait une vie, il partageait une chambre avec son jumeau. Elle le sentit relever sa tête et il posa ses lèvres contre les siennes.
— Je suis content d'être ton bouclier, dit-il. Je ne suis pas certain de comprendre pourquoi et comment mais ça me va. Et puis en plus, toi, tu ne ronfles pas. Grâce à moi, tu vas passer les meilleures nuits de ta vie.
Réalisant ce qu'il venait de dire, il pouffa et passa ses doigts dans les cheveux de Dixie alors qu'elle rougissait.
— Je veux bien te croire, taquina-t-elle timidement.
— Coquine.
Il caressa son nez avec le sien et elle lui donna une tape, la mine boudeuse et, il la trouva si adorable qu'il ne pu s'empêcher de lui pincer les joues, une habitude qu'il détestait pourtant quand c'était sa mère qui le lui faisait. Il l'embrassa et Dixie frémit, agrippant le col de son petit ami pour approfondir leur échange. George posa sa main dans son dos et la pressa contre lui et elle sentit son cœur s'emballer comme un fou furieux. Leurs langues s'enroulèrent ensemble, se taquinant et, sous l'impulsion, le rouquin laissa sa main glisser sous les fesses de la jeune fille.
Elle soupira doucement, tandis que la sienne passait sous la chemise de George, caressant son torse chaud. Perdue dans l'instant, elle sursauta quand quelqu'un frappa à la porte et George poussa un grognement. Ils étaient toujours dérangés et il posa sa paume contre la bouche de sa petite amie. Elle secoua la tête, lui tapa la main avec un sourire amusé.
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