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─ L'heure n'est plus à la courtoisie maintenant. Je vais te prendre de force ce souvenir. Si Mind t'a envoyé vers moi c'est bien parce qu'elle sait que je vais m'occuper de ton cas ! S'écria Reality.
Je me tenais prêt à l'affronter, à présent vêtu de ma tenue de Spider-Man qu'EDITH venait de m'offrir à l'instant. Encore une fois, je ne remercierai jamais assez Monsieur Stark d'avoir eut cette idée, parce qu'il venait réellement de me sauver la vie. Observant mon adversaire au loin d'un air grave, celle-ci semblait irritée de voir que je ne pouvais et ne voulais toujours pas me souvenir de ce qu'elle voulait tant. À ce stade, je savais que c'était bien plus que capital pour elles... Il ne me restait plus qu'à savoir de quoi il s'agissait exactement. Peut-être que je pourrai m'en servir contre elles si il s'agissait d'une arme, qui savait?
─ Tu ne devrais pas être aussi certaine de ce que tu dis. Je parais faible et facile à tuer... Mais c'est tout le contraire. Je déclarai, d'un air déterminé.
Ça ne serait pas comme la première fois; cette fois, je l'aurai. Même si je savais pertinemment que je ne la tuerai pas, je pourrai au moins suffisamment la blesser pour m'échapper de la réalité qu'elle réussissait encore à contrôler. Ça ne devrait pas être compliqué: il suffirait simplement que je me concentre, et que je fasse confiance en mes sens d'araignée. Il fallait que j'ai confiance en moi, et aujourd'hui, ce fut le cas.
Posant des pas confiants contre ce sol presque imperceptible, je m'avançai vers mon adversaire qui me toisait du regard. Toute envie de discuter qui était auparavant présente entre nous semblait avoir éclaté en morceau, laissant place à une sauvage hostilité. Nous le savions : l'un de nous ressortirait de là en mauvais état, c'était certain.
Habitée d'une certaine colère, mon ennemie présente prit elle la décision de courir vers moi. Aussitôt, je l'imitai, et rapidement, nos corps s'entre choquèrent dans des coups violents. Sans hésiter, j'avais lancé une toile sur elle afin de la tirer vers moi. Sautant ensuite le plus haut que je pu, j'assenna un coup de pied sur son visage, la faisant tomber les fesses au sol. Lorsque mes pieds touchèrent de nouveau le sol, celui-ci se fissura. Je compris automatiquement qu'elle avait enfin prit la décision d'utiliser ses pouvoirs de réalité. Sans attendre, je me mis à courir dans sa direction de nouveau. Seulement, lorsque je cru que je pouvais l'atteindre, elle disparu entre mes mains. Mes sourcils se fronçant, je tentai de capter l'endroit et le moment auquel elle apparaîtrait afin de l'avoir à l'usure. Elle ne s'en sortirait pas comme cela. Reality était vulnérable face à mes sens d'araignée et je n'allais pas passer à côté de ce détail. Voyant bien que ma concentration se portait sur sa future position, elle prit visiblement la décision de m'envoyer dans un autre environnement. Celui-ci parut bien plus sombre que le premier, empli d'une fumée verdâtre au sol... Cet endroit arrivait à me dire quelque chose sans que je ne l'ai déjà vu. Je ne sais pas, quelque chose de familier en ressortait. Pourtant, ça n'avait jamais été vu ni vécu par moi.
Je cessai de penser lorsque je compris que son but était de me perturber en me plaçant dans des endroits si différents les uns que les autres. Un silence pesant planait pourtant dans ce lieu ténébreux, tandis que mes yeux visitaient chaque parcelles à observer. Je sentis finalement mon sens d'araignée m'avertir, et dans une prise de conscience, je fis rapidement un demi-tour sur moi-même afin d'attraper non pas le bras de mon adversaire, mais bien sa gorge. Ce ne fut pas mon objectif premier, mais je ne pouvais pas la lâcher maintenant. Ses cheveux roux s'agitaient, prouvant qu'elle se débattait, serrant mon bras dans ses mains dans l'espoir que je ne lâche prise. C'était trop facile... Quelque chose clochait. Et j'eu raison de me méfier: à peine eu-je levé les yeux vers le ciel, qu'une roche énorme vint s'écraser automatiquement sur moi. Je savais que ça n'avait rien de réel, mais la douleur elle semblait bien l'être. Au passage, le sol s'était brisé sous ce poids trop lourd, me faisant atterrir dans un long couloir. Tournant mon regard à ma droite, je reconnu mon vieux casier du lycée Midtown... Pourquoi me montrer cet endroit en particulier ? Je me relevai douloureusement, saignant d'un peu partout à présent jusqu'à ce qu'un bruit suspect n'attire mes prunelles sur l'autre bout de ce couloir. Une silhouette en ressorti: MJ... Je restais subjugué un moment, observant mon amie durant un moment, merde.. Je ne voulais pas tomber dans son piège, seulement.. Je me rendais compte que MJ et Ned avaient été les seuls qui ne m'ont plus vu, même après mon atterrissage ici.
─ Tu es amoureux d'elle, n'est-ce pas Peter? Demanda Reality à travers le corps de Michelle. Pourquoi l'avoir laissé tombée, elle qui comptait pour toi? Tu avais pourtant l'occasion de la revoir, pourquoi ne pas avoir prit la décision de lui montrer un signe de vie? Puis, elle n'est pas la seule naturellement.. Ned aussi doit terriblement être déçu.
─ Mj.. Fis-je, tendant mon bras doucement vers elle.
Ils me manquaient, tous les deux... Pourquoi avait-elle tellement raison ? Cela m'iritait. Je savais que j'avais été égoïste de ne pas leur avoir rendu visite... Et j'espérais au fond de moi qu'ils ne m'en veuillent pas. Je tombai de plus en plus dans son traquenard, mais me repris au dernier moment. Non, ce n'était pas MJ! Reprend toi Peter !
Remarquant mon abandon de vouloir la toucher, Reality ne put retenir un grognement de colère, avant que MJ ne disparaisse finalement, laissant place à la vraie forme de Reality. Elle semblait avoir d'autant plus perdu patience que moi.
─ Tu sais que tout ce que tu tenteras n'aura pas d'impact Reality, arrête toi...
─ Plutôt mourir! Elle répondit, d'un ton séché par sa fureur.
À peine eut-elle finit ses mots, qu'elle se mit à se battre au corps à corps face à moi. Je voyais.. Elle tentait de se servir d'autre chose pour me battre, mais mon costume était fait en tissu visiblement bien solide, ressemblant quelque peu à du Vibranium vu comme ça. Chacun de nous esquivait agilement la majorité des coups de l'autre, jusqu'à ce que je ne lui envoie une toile sur le visage, lui offrant en prime un coup de pied aux abdos, m'élançant grâce à une toile qui s'était accrochée au plafond. Mon coup la fit tomber un peu plus loin. Je vis qu'elle semblait complètement désemparée et vulnérable à ce stade. Comme le disait Mme Maximoff : « Reality a une certaine folie difficile à décerner ». Seulement plus elle semblait en colère, plus ses pouvoirs diminuaient, à contrario d'autres. La source de ma victoire viendrait sûrement de là... La réalité est difficile à contrôler une fois la colère enclenchée.
Je n'aimais guère ce que je comptais faire, mais c'était la seule solution pour suffisamment l'énerver. L'avantage de leur formes humaines, était qu'elles souffraient autant que moi, ou vous. En bref : fragile à une certaine échelle. Je savais que je ne pourrai pas lui faire mal, mais l'agacer suffirait.
─ EDITH?
─ Oui Peter?
─ Tu pourrais activer les toiles électriques s'il-te-plait ? On a ça au moins?
─ Oui Peter, nous avons ça. Toiles électriques enclenchées.
─ Génial! Merci EDITH!
Aussitôt armées, je visai les parois alentours à Reality qui se relevait. Venant me mettre à courir sur les murs du couloir grâce à mes capacités arachnides, je vins l'entourer entièrement de ces toiles. Je savais pertinemment que ça n'aurait aucun effet physique, mais si ça pouvait la rendre tellement en colère qu'elle en perde ses moyens, ça m'arrangeait.
Une fois prêtes, j'activai automatiquement l'électrocution sur mon adversaire. Comme il fallait m'y attendre, elle continuait son chemin vers moi comme ci de rien était. Cependant, je voyais bien qu'elles avaient le malin mérite de lui donner des fourmillements, et ainsi de l'irriter. Ça fonctionnait !
─ Super! EDITH? Enclenche mes toiles collantes ! Si on a ça aussi bien-sûr.. Et vite, s'il-te-plait !
─ Toiles ultra-collantes enclenchées.
─ Je vais te réduire en morceau Peter Parker et ton foutu sens d'araignée. S'énervait mon assaillante.
─ Attends de voir la suite ! Lui répondis-je, avant de lui envoyer une toile sur le sommet du crâne, venant la fracasser contre un casier de ce couloir qu'elle avait créer elle-même.
Retourner sa réalité contre elle, rien de plus agaçant !
─ Et c'est pas finit encore ! Je repris.
Je ne lui laissais aucun répis, recommençant le processus à chaque fois qu'elle voulait s'approcher de moi, l'immobilisant un petit moment. Je lui faisais perdre son temps, et ça avait au fond de moi le don de m'amuser malgré le fait qu'elle pourrait me tuer en deux mouvements.
Dans ma maitrise parfaite de mon plan, une image fit son apparition sur la vue que m'offrait EDITH. En observant rapidement le visage.. Je compris qu'il s'agissait de Morgan. Elle pouvait me contacter ici?? C'était une preuve que mon plan fonctionnait. Je n'hésitai pas un seul instant à décrocher, inquiet tout de même suite à l'attaque qu'on avait subit.
─ Morgan?! Ça va?? Je m'enquis, tout de même concentré sur mon plan de base.
─ Peter ! Dieu soit loué, tu es en vie! Quand j'ai vu que EDITH s'était activée j'ai compris que tu étais en train de te battre. Peter.. Je suis sur la route, j'arrive. Il faut seulement que tu me dises ce qui se passe ici!
─ Euh, y'a les pierres d'infini qui cherchent à m'extraire une espèce de souvenir de ma tête... C'est compliqué à expliquer mais surtout sois prudente Morg-
Je n'eus aucunement le temps de finir ma phrase, un casier venant me heurter de plein fouet, me faisant ainsi me cogner contre le mur.
Reprenant un instant mes esprits suite à ce choc impétueux, mon redressement parut plus compliqué que je ne l'aurai imaginé. Une fois mes pieds ancrés contre ce sol, mes yeux ne purent s'empêcher de se poser un instant sur mon adversaire. Quelque chose clochait. Reality ne bougeait plus, me fixant d'un air à la fois surpris mais fier. Dans un nouveau silence uniquement dérangé par les appels de mon nom par Morgan, mes prunelles descendirent lentement jusqu'à mon abdomen... Un pic y était planté.
Là, la réalité ne me jouait guère un tour.
Du sang s'échappant à présent de mes lèvres, je jetai un dernier regard à mon adversaire, titubant tandis que mes genoux heurtèrent finalement le sol lourdement. Non.. Je ne voulais pas mourir...!
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