quatrième soirée.




la vaisselle: faite.

l'aspirateur: passé.

le linge: lavé et repassé.

en quelques heures, mark avait tout terminé, il soupira lourdement et regarda l'horloge accrochée sur l'un des murs du salon. vingt-trois heures.

-j'ai été rapide... chuchota t-il.

il monta les escaliers et ouvrit la chambre de sa grand-mère qui était déjà en train de dormir profondément. il sourit et s'étira après avoir fermé la porte. il redescendit lorsqu'il se rendit compte qu'il avait oublié quelque chose.

-dobong !

le chien arriva lentement vers mark qui le caressa gentiment.

-désolé je t'ai oublié... dit-il en s'adressant au chien.

il alla chercher une veste, la laisse et son téléphone. mark n'avait pas vraiment peur de sortir à cette heure là, le quartier où vivait sa grand-mère était tout près de malibu et donc très calme et sécurisé. rien à craindre.

-allez on y va.

il laissa seulement un mot à sa grand-mère et ferma la porte à clefs avant de sortir avec le chien dans la nuit. le froid attrapa ses joues et mark frissonna légèrement, le chien bougeait de partout alors le noiraud lui mit la laisse et ils marchèrent tranquillement dans le quartier.

mark, entendit au loin de la musique, il haussa les épaules et continua de marcher.

il tourna à gauche, puis marcha tout droit.

-dobong chut, dit-il lorsqu'il entendit le chien grogner.

mark soupira et repensa à la soirée que passait ses amis, il aurait bien aimé y aller, mais sans lui, personne n'aurait aidé sa grand-mère et la pauvre dame aurait été épuisé. l'air frais de la nuit emplissait les narines de mark qui sourit, il aimait bien l'ambiance de la nuit, les quartiers calmes, les rues désertes.

les réverbères illuminaient les trottoirs, mark tourna une nouvelle fois à gauche après une dizaine de minutes et vit les terrains de tennis, suivit d'un mini parc.

-tiens, je te laisse dobong, dit-il en détachant le chien.

se dernier se mit à courir tellement vite que mark le perdit rapidement de vu.

-merde...

il trottina, suivant le chien qu'il entendait déjà aboyer, le noiraud regretta à ce moment d'être sortis à cette heure-ci.

-dobong !

il se mit à crier le nom du chien, se dirigeant vers les terrains, mark regarda autour de lui, ne trouvant pas le chien. il se mit à paniquer légèrement.

-aller, dobong, pleurnicha le jeune garçon, il va se perdre.























-mais laisses-moi !

un chien avait sauté sur donghyuck et maintenant, il ne faisait que de lui lécher le visage.

-putain mais c'est pas possible...

assis sur le terrain, il tentait de pousser le chien sans être violent, il avait mal à la tête et avait une envie urgente de vomir.

-sale chien, grogna le brun avant de capituler et laisser l'animal le lécher.

il soupira et se rallongea sur le sol, le chien continua.

-dobong !

mark trottina jusqu'au terrain de tennis et vit son chien s'amuser avec une personne allongée sur le sol. il se dirigea rapidement vers l'animal et sursauta en voyant qui était allongé.

-donghyuck.

le noiraud attrapa dobong et mit rapidement la laisse, le brun se releva en décoiffant ses cheveux, il plissa des yeux et bailla.

-oh, mark lee.

mark soupira tout en étant quelque peu surpris que ce connard connaissait son nom, en voyant malgré le peu de lumière le sourire de donghyuck se former sur son visage. il fronça les sourcils et se mit à parler.

-qu'est-ce que tu fais ici donghyuck ? tu pue l'alcool, je le sens d'ici.

-c'est pas tes affaires, répondit le plus jeune en croisant ses bras.

le plus vieux regarda autour de lui et se mordit la lèvre. qu'avait-il fait pour tomber sur donghyuck ? il soupira et tourna les talons.

- de toute façon je m'en fous, dit-il au garçon assis, dobong, viens.

il se mit à marcher pour partir lorsqu'il entendit le brun pleurnicher. mark s'arrêta, écoutant quelques secondes les petits bruits derrière puis il regarda devant lui, baissa son regard vers dobong et soupira.

-je suis trop gentil, murmura t-il.

il se retourna et regarda le jeune brunet assis, les larmes qui coulaient le long de ses joues. mark étaient à quelques mètres de lui mais il ne voulait pas l'approcher.

-j'ai mal... dit donghyuck, j'ai faim aussi.

donghyuck passa son bras sous nez et renifla, les joues gonflées, il regardait devant lui.

-hein ? mark plissa les yeux et haussa un sourcil.

-j'ai faim. très faim.

dobong s'assit et regarda lui aussi donghyuck. mark ne savait pas vraiment quoi faire, il n'avait pas envie de l'aider.

donghyuck ne méritait pas son aide, ni l'aide de personne. il était méchant, mauvais.

-J'AI FAIM ! cria le garçon en levant sa tête vers le ciel.

mark sursauta.

-tais-toi ! lui dit-il en s'approchant, laissant la laisse tomber sur le sol.

-je veux un hamburger, chuchota donghyuck en fermant ses yeux.

-quoi ?

-j'en ai pas mangé depuis des années, répondit donghyuck en faisant la moue, je suis un lapin.

mark avança d'un pas, puis s'accroupit devant le plus jeune.

-un lapin ?

le brunet se mit à imiter un lapin, montrant ses dents. puis rit, à travers les larmes.

-je mange que de la salade, tout le temps. comme un lapin.

mark commençait à être légèrement agacé, il ne comprenait rien à ce que disait donghyuck. mais il était sûr d'une chose: ce dernier était complètement bourré.

-tu veux que j'appelle quelqu'un ? t'as l'air bien trop éméché pour rester ici...

le noiraud vit donghyuck se lever maladroitement et le pointer du doigt.

-je mange jamais, expliqua t-il en bougeant ses mains dans tout les sens, à part de la salade. au début c'était bon. maintenant... ça me donne envie de vomir.

donghyuck eut un haut-le-cœur et mark s'écarta de lui.

-mais, continua le brun pendant que mark le fixait, je veux pas grossir... sinon, je vais devenir gros. très gros.

donghyuck se mit à faire plusieurs bruits et mark passa sa main dans ses cheveux.

-mon ventre va gonfler, et on va se moquer de moi, expliqua ensuite le brunet, et je veux pas qu'on se moque de moi.

mark le regarda et pensait enfin comprendre ce que disais donghyuck.

-qu'est-ce que tu veux dire ? lui demanda t-il.

-je veux pas manger de la salade, je veux un hamburger. des frites, du coca et des chips. je veux pas faire de régime... j'ai faim.

mark soupira et hésita pendant un moment avant de prendre le bras de donghyuck.

-tu te rappelle d'où tu es venu ?

donghyuck poussa violemment le noiraud et se mit à crier.

-me touche pas !

ils se regardèrent, pendant plusieurs secondes, et mark pouvait voir la tristesse qui remplissait les yeux du jeune homme.

-t'es qu'un clochard, me touches pas.

le noiraud ouvrit grand ses yeux et serra ses poings. comment avait-il put croire que donghyuck n'allait rien lui dire ? ce n'était pas donghyuck s'il ne sortait pas une méchanceté de sa bouche.  il tourna les talons, prit la laisse de dobong qui était resté assis à regarder la scène qui se passait en face de lui. mark ne prit même pas la peine de se retourner et laissa donghyuck seul sur le terrain de tennis.

-enculé ! cria le brun envers mark.

donghyuck passa sa main sur son visage.

-j'ai pas besoin d'aide...

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