donghyuck arriva dans le quartier de malibu avec la boule au ventre. il inspira et expira lourdement, ne sachant pas vraiment quoi faire.

-je dois pas boire une goutte d'alcool, se dit-il.

il avait cette impression qu'il allait enfin savoir ce qu'il apssait chaque vendredi. et pourquoi avait-il l'impression d'être comme délivré le samedi matin. comme s'il avait tout balancé, chaque pensée qu'il avait, chaque sentiment qui le faisait souffrir.

il regarda l'immense maison de ten et vit des dizaines de personne sur a pelouse et des voitures garés dans toute l'allée.

il entra par la porte grande ouverte et la musique vient frapper ses tympans.

-donghyuck !

lucas sourit à son ami, le prenant dans ses bras.

-t'es déjà saoul ? rit le brunet.

le plus vieux des deux fit la moue avant de passer sa main dans ses cheveux.

-je sais pas... je cherche yeri... dit-il en réprimant un rot.

donghyuck fronça les sourcils et haussa les épaules, se traçant ensuite un chemin vers le salon. d'habitude, il ne réfléchit pas et attrapa un verre ou une bouteille et la vide en deux secondes, lais cette fois-ci, il ne le fera pas. même s'il en avait terriblement envie.

il n'aimait pas ces soirées, alors pour rester normal, se fondre dans la masse il se devait de boire, devenant le donghyuck que tout le monde connaissait.

il soupira et passa à travers des gens qui dansaient. il sortit son téléphone et s'assit dans un coin, sur un canapé, à côté d'un couple qui s'aspirait la bouche.

-donghyuck ?

il n'entendit rien avec la musique, le brunet continua de regarder son téléphone, ennuyé.

-donghyuck !

il leva sa tête et vit mina face à lui, debout et deux verres à la main.

-mina, dit-il.

-je t'ai vu entrer alors je t'ai ramené un verre, dit la jeune fille en riant.

donghyuck aperçut les jambes de la noiraudes qui ne tenaient presque pas, et il n'était même pas minuit. pourquoi tout le monde était déjà aussi éméché ?

est-ce que c'était toujours comme ça ? donghyuck ne faisait jamais attention, il entrait, buvait et se retrouvait sur les terrain de tennis.

-ça va ? demanda t-il en voyant les yeux plissés de mina.

elle hocha la tête et s'avança légèrement pour s'asseoir sur les cuisses du brun.

-je suis triste, dit-elle avant de jouer avec les cheveux du brun, pourquoi tu fais pas attention à moi ? hein ?

donghyuck soupira agacé et laissa la jeune fille sur ses genoux, ne voualant pas la laisser debout, de peur qu'elle ne tombe. il regarda l'heure sur son téléphone et pensa soudainement au terrain de tennis.

-mina... je suis désolé mais je dois me lever.

-non ! dit-elle. tu vas encore t'enfuir.

mina regarda donghyuck, qui fit de même avant de détourner son regard.

-t'es pas dans un très bon état là.

mina le regarda avant de boire les deux verres qu'elle avait dans la main et les jeter par terre. elle enlaça ensuite ses bras autour du coup de donghyuck et rapprocha son visage de ce dernier.

-mina, non.

mais la jeune femme ne voulait rien entendre, elle posa ses lèvres sur celles de donghyuck et força le baiser.

-putain mina !

donghyuck, par mauvais réflexe la poussa et la noiraude tomba par terre.

-je t'ai dit non.

donghyuck se sentit mal et pitoyable d'avoir pousser la jeune fille et l'aida à se relever mais cette dernier le frappa.

-j'ai compris, connard.

mina se releva avec énormément de difficultés et partit entre les gens.

-c'est vrai que je suis un connard, se dit donghyuck en se dirigeant vers la cuisine. mais j'y peux rien.

il sentit les larmes monter et attrapa un petit verre poser sur la table avant de le boire. il s'arrêta la minute d'après, se souvenant de ce qu'il voulait faire de base.

-quoi ?

mark forma un sourire maladroit et affreux face aux mots de sa grand-mère qui ne put que rire face à la têt de son petit-fils.

-tu vas voir quelqu'un tout les vendredis soirs ?

-heu.

mark regarda dobong s'agiter devant lui, tout excité à l'idée de sortir.

-dobong a l'air de vouloir aussi la voir, cette personne.

la grand-mère baissa son visage pour regarder par dessus ses lunettes et rire face à la têt désemparé du noiraud.

-bonne promenade, dit-elle en se retournant, montant lentement les escaliers.

mark ouvrit grands ses yeux, sentant ses joues chauffées avant de faire une moue et attendre que sa grand mère soit bien montée.

-on y va dobong ?

ils sortirent de la maison et le froid attrapa les oreilles de mark.

-au moins je sors pas pour rien, soupira mark.

-j'espère que j'y vais pas pour rien.

donghyuck marcha hors de malibu, se dirigeant vers les terrains de tennis. il avait légèrement bu mais il pouvait encore être conscient de ses actes.

il regarda ses pieds et des souvenirs flous lui revint en tête, il savait que quelqu'un était là chaque vendredi soir, à le laisser parler et dieu sait ce que racontait donghyuck quand il était saoul. il sentait qu'il disait tout ce qui lui passait par l'esprit, ses pensées les plus sombres.

il marcha lentement, regrettant d"y aller. il avait encore le temps et le pouvoir de faire demi-tour et repartir se bourrer la gueule dans une maison remplie de gens qu'ils n'aimaient pas vraiment. ou alors repartir et faire face à une mina bourrée qui ne voulaient que lui rouler une pelle. mais il n'aimait pas ça, et en y réfléchissant, il voulait savoir qui était assez fou pour rester à l'écouter chaque vendredi soir depuis plusieurs semaines.

il voulait savoir.

il tourna au bout de la rue et vit les terrains. il inspira et s'arrêta avant de reprendre le pas et entrer dans le sentier entre plusieurs terrains de tennis. son coeur battait anormalement fort et il avait peur.

les lumières étaient allumées et il regarda l'heure.

minuit vingt.

y'aurait-il vraiment quelqu'un à cette heure-ci ?

à ce moment là, il entendit un chien aboyer.

-dobong !

donghyuck leva sa tête, et vit un chien s'approcher en courant vers lui. il sentit un frisson parcourir son dos, sûrement du au froid et releva ses yeux vers la personne qui avait parlé.

il sentit son coeur s'arrêter.

puis battre à une allure rapide.

mark s'arrêta face à donghyuck, en trottinant et on pouvait voir l'air sortir de sa bouche du au froid. le plus jeune le regarda et fut tellement surpris. il ne savait pas quoi dire.

-donghyuck ? dit mark en souriant.

ce dernier resta ainsi, sur le point de pleurer.