.dernière soirée.
donghyuck serra ses poings.
son cœur battait si fort, qu'il en avait mal.
la douleur était en lui, elle frappait contre sa cage thoracique et le brunet soupira.
juste à côté de lui se trouvait jeno et seulgi.
ils regardèrent leur nouvel ami, inquiets avant de lui sourire, pour le réconforter.
mais donghyuck tremblait, il avait peur. alors le noiraud attrapa sa main et la serra.
-tout ira bien. dit jeno doucement.
il lâcha la main de donghyuck et ce dernier marcha vers l'entrée d'une immense maison, ou la porte était ouverte et la musique était si forte que donghyuck se sentit aspiré par malibu.
malibu avait toujours une connexion particulière avec donghyuck.
donghyuck sentait une étrange connexion avec malibu. ce quartier représentait presque le brunet, il sentait quelque chose d'indescriptible avec ce quartier, il y avit passé plus de temps que chez lui.
chaque maison de ce quartier, il y était déjà allé au moins une dizaine de fois. elles représentaient toute donghyuck. lee donghyuck.
enfin, pas vraiment.
elle était le symbole de son mal-être, de son anxiété et de quelqu'un d'autre qui n'était pas lui.
donghyuck ne se sentait pas donghyuck ici.
il entra et regarda autour de lui, les lumières éteintes, remplacés par des lumières plus colorés et le son des basses qui faisaient vibrer les meubles. l'alcool de partout et des gens.
partout.
-calme...
il respira un grand coup, et ferma ses yeux. certaines personnes, complètement amoché se mirent à crier son prénom, mais il ne répondit pas.
le brunet voulait seulement entrer dans cette maison, regarder tout le monde devenir la pire des versions d'eux-mêmes, être faux et se prendre en photo avec des gens qu'ils ne connaissent même pas. tout ça pour leur réputation.
pour être bien vu.
mais jamais eux même. il n'y a jamais de vrai dans ce genre de soirée, donghyuck le savait depuis bien longtemps. il les regardait faire semblant d'être quelqu'un, heureux et bourré.
mais, donghyuck l'était aussi il n'y a pas longtemps. il était comme eux.
il regarda autour de lui et entra dans la salle à manger, qui ressemblait dorénavant à une piste de danse, il reçut une énorme bouffée de chaleur et ouvrit grands ses yeux surpris.
il put apercevoir dans la petite foule, lucas, eunwoo, chungha et yeri.
mais eux ne le voyaient pas.
donghyuck n'était rien pour eux.
et eux n'étaient rien pour donghyuck.
seul eunwoo vit le brunet. un verra à la main, il releva son visage, surpris et fixa son "ami". donghyuck le fixa également, mais rien de plus.
donghyuck savait que eunwoo était le seul ici à être différent. il n'était pas faux, seulement discret.
alors le brunet lui sourit avant de voir le noiraud rire et lever son verre vers lui.
donghyuck était presque heureux d'être ici.
malibu était le symbole du paraître, de la richesse, de la popularité et de l'amour.
mais tout était faux.
faux.
pourri jusqu'à la moelle.
et donghyuck voulait en sortir, il n'en avait plus que marre de souffrir et faire comme si tout allait bien. se moquer tout et n'importe quoi, bouffer de la salade et boire jusqu'à ne plus savoir qui il était.
alors il sentit une migraine arriver, il tint sa tête et sortit lentement de la maison. il inspira, et expira, le cœur plus lourd qu'il ne le croyait.
pourquoi ?
parce que donghyuck aimait quand même malibu.
parce que donghyuck aimait cette partie de lui.
car il avait cette personne pendant si longtemps.
alors il sentit les larmes monter.
dehors, il regard autour de lui et ne vit personne.
mais donghyuck savait où il devait aller.
où il avait besoin d'aller.
il marcha vers les terrains, le visage neutre et regardant autour de lui. il devait être aux alentours de minuit, donghyuck était sobre, un vendredi soir et se dirigeait vers les terrains de tennis non loin de malibu.
il renifla, et soupira. il faisait un peu froid cette nuit-là.
il sourit et passa une main dans ses cheveux.
lorsqu'il arriva non loin des terrains, il entendit un aboiement. et donghyuck se mit à sourire.
et plus il avançait, plus l'aboiement se faisait plus fort.
-donghyuck, dit une voix entre deux aboiements.
le chien s'arrêta et courut vers le brunet.
-mark. et dobong.
les deux garçons se regardèrent avant de sourire et se rapprocher l'un de l'autre.
-c'est comme si...
donghyuck inspira, regardant la lune à travers les nuages.
-c'est comme si, malibu était moi.
mark tourna sa tête posé sur le terrain de tennis vers le plus jeune. il trouvait tellement, tellement beau qu'il se demandait si ce n'était encore un des ses rêves et que finalement, il allait se réveiller le matin sous l'horrible son de son alarme.
mais donghyuck était bien réel.
-malibu est la représentation même de qui je suis, ce que je voulais être. mais...
donghyuck s'arrêta. il ne savait pas si dire ça à mark était une bonne chose, il était encore trop gêné et embarrassé pour dire ce genre de phrase. mais mark l'avait déjà vu dans un état encore pire, alors.
tant pis.
-c'était mon moi superficiel, j'ai jamais vraiment voulu être..ça. je voulais seulement qu'on m'aime, pour peut-être me dire, qu'au final, je suis pas l'ordure que je croyais être.
mark regarda le ciel, sans aucune étoile, seulement quelque nuage et une lune, avec des réverbères non loin de là.
-je veux seulement arrêter d'être triste, donghyuck rit, je sais pas combien de fois je l'ai dit.
-plusieurs fois, dit mark en riant à son tour, mais c'est déjà ça.
-je veux être moi, apprendre et savoir qui je suis, sans prétendre "être moi", dit il en faisant des guillemet avec ses doigts.
et mark regarda rapidement dobong qui s'était endormis à côté de lui, sous le calme de l'endroit.
-et tout ça, c'est vraiment grâce à toit mark. merci. j'ai pas de mot pour te remercier, tu m'as tellement aidé !
donghyuck se releva, en tailleur et regarda le noiraud allongé.
-je suis quand même le pire des connards.
mark se releva et fixa donghyuck.
-et tu m'as même foutu un sacré coup de poing. j'en valais pas la peine, je suis vraiment la pire des personnes et tu...
donghyuck ne termina pas sa phrase sous l'émotion. il n'arrivait pas à s'empêcher de pleurer.
-je me déteste toujours autant ! cria t-il en réveillant dobong. j'essaye, je le veux vraiment.
mark le laissa pleurer avant de se relever et se rapprocher du visage de donghyuck.
-ça prends du temps donghyuck, c'est normal. et je sais que tu vas y arriver.
il caressa les joues du plus jeune, essuyant ses larmes.
-et je suis là, dit-il en souriant, t'es pas seul.
-j'ai peur, dit simplement donghyuck.
-tout ira bien.
le plus vieux se mit à approcher son visage de donghyuck, ce dernier avait fermé ses yeux, se calmant petit à petit. mark attendit quelque secondes de manière maladroite, il ne savait pas vraiment quoi faire. et il commençait à légèrement paniquer. son esprit lui disait d'embrasser donghyuck mais l'autre fut rapidement coupé par la voix de ce dernier.
-tu m'embrasse ou pas ? demanda t-il d'une petite voix.
mark sourit et posa doucement ses lèvres sur celles de donghyuck.
ce fut rapide, et ils se regardèrent, les joues rouges avant de s'embrasser une nouvelle et rire. un peu mal à l'aise.
puis il s'allongèrent, et regardèrent les étoiles.
et cette nuit là fit une sorte de déjà-vu à donghyuck.
mark et donghyuck parlèrent de sa mamie, des parents, de l'école et de maquillage.
ils regardèrent le ciel, analysant les nuages malgré une nuit noire.
dobong avait envie de rentrer.
mark et donghyuck continuèrent à parler, de lui, de eux deux et de leur peur.
de leur avenir, de la mort et de jeux vidéos.
ils s'embrassèrent plusieurs fois, et se tinrent la main également.
ils parlaient des choses que donghyuck avaient dite un vendredi soir, et comment donghyuck avait remarqué mark pour la première fois, se moquant d'un de ses pantalons.
ils parlèrent de la vérité, et de l'amour.
lorsque le soleil se leva.
leur nuit s'effaça petit à petit et donghyuck regarda le ciel s'éclaircir, dirigeant sa main vers celui ci.
-je serais plus un mec cool, dit-il avant de regarder mark, parce que je vais traîner avec mark le loser. je vais devoir aussi porter ton pantalon ?
mark frappa légèrement donghyuck avant de rire.
-peut-être, mais au moins je serais avec toi. et ça c'est cool.
donghyuck regarda le ciel et sourit.
-au moins, avec toi, j'ai l'air cool.
fin.
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voici avec tristesse et joie la fin de "at least i look cool".
j'ai eu beaucoup de mal à trouver une fin, parce que cette fic parle un peu (bcp) de moi et de mes insécurités... et elles sont toujours là, en moi. alors comment finir cette fiction si je les ai toujours ? enfin bref c'est complexe lol. et si vous avez des questions, n'hésitez pas !
je suis désolée si la fin vous a déçu et heureuse si vous avez aimez.
sachez que j'ai pleuré et rit en écrivant cette petite histoire. et un autre univers s'arrête.
sachez que vous êtes importants, vous êtes aimés.
et acceptez votre personne, parce que vous êtes parfaits !
à bientôt !
kaetoll-
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