𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑟,





ce soir,
mon coeur est brisé.
mon amour m'aime toujours,
mais l'amour me fait mal.


ce soir,
mon coeur vient d'être brisé.
j'aime mon étoile filante à mourir,
mais l'amour parfois ne semble pas suffire.

ce soir je sais ce que c'est que de sentir réellement un coeur se fissurer.

le miens,
je l'ai entendu se briser silencieusement au creux de ma poitrine.

pour la première fois du haut de mes vingt-deux ans.
vingt-deux, quelle ironie ...
vingt-deux, ce nombre que je redoutait tant.
vingt-deux, cet âge que je pleurais en soufflant mes vingt-deux bougies.

mon étoile filante n'y est pour rien,
mais notre amour en est la raison.
un amour qu'on m'empêche de vivre.
un amour que je me suis permise de vivre,
pour la première fois.

la première fois que je me sens aimée pour celle que je suis,
sans artifice,
sans aucune filtre,
ni semblant.

aimée avec mes peurs,
et mes défauts.

avec mes inquiétudes
et mes cicatrices à l'âme.


ce soir, j'ai découvert ce que sont les pleurs du coeur.
ce soir, je me suis endormie en sanglots,
je me suis réveillée en larmes.

mes rêves étaient noyés d'une mer salée,
de pleurs incessant,
d'un cris sourd,
d'un être fissuré.


ce soir, j'ai su ce que s'était qu'un coeur brisé,
ceux que je croyais décrire à merveille dans mes écris n'en sont rien.

un coeur brisé ce n'est pas l'hiver comme j'aurai pu le décrire dans call out my name,

c'est l'enfer, se sont les ténèbres glaçants d'un abysse effrayant, sombre où l'on se sent si seul. les pleurs y résonnent en écho douloureux, écrasant chaque partie minime de cette poitrine qui ne sait plus respirer.

ce sont des flammes ardentes qui vous noient dans une mer de larmes brûlantes sans aucune main pour vous en sortir, plus on se débats, plus les profondeurs nous ramène à lui tel de maudis sables mouvant.


ce soir, mon coeur à été émietté par les coutumes,
ce soir, les traditions on fait une énième victime,
ce soir, une patrie à perdue l'un de ces enfant,
ce soir, je hais ce pays que j'aimais tant.





à mon étoile filante,
je ne te laisserai pas filer.

parce que tu as amené ta lumière,
là où la vie m'aveuglait.

parce que tu as donné vie à mon être,
et que ce sont les mots d'un cœur amoureux,
les larmes sucrées d'un cœur heureux,
réellement amoureux,
non pas de l'amour,
mais d'un cœur qui bat,
le tiens,
qui pulse au rythme de la vie.


je ne sens plus mon cœur,
a chaque heure passé à tes côtés,

je ne sens plus mes joues,
a force de sourire constamment,

je ne sens plus mon âme,
tant elle voltige dans le ciel.

tu es ces ailes qui me manquaient,
pour goûter à la vie,
au goût délicieux du risque.

chaque minutes loin de toi,
me paraissent éternité,
infini manque.

et je ne laisserai aucune coutume t'enlever de ma vie,

parce que si ce soir, mon coeur à été émietté par ces coutumes,
chaque miette de mon coeur bat pour toi,
un milliers de petit morceaux chantant l'hymne de mon amour,
ce n'est plus qu'un seul coeur,
mais des milliers de battements juste pour toi.

si ce soir, les traditions on fait une énième victime,
chaque larmes versées hurlent à ton nom,
tâches mon être pour y écrire les lettres de ton être,
le tatouant sur la peau de mes joues,
encres salée et indélébile d'une douleur et d'un amour sans fin.

si ce soir, une patrie à perdue l'un de ces enfant,
tu es devenue ma patrie,
mon coeur portant fièrement les couleurs de notre amour,
et mes lèvres chantant l'hymne de nos étreintes.

et si ce soir, je hais ce pays que j'aimais tant,
c'est pour t'aimer un peu plus que je ne t'aime déjà.


laissez moi l'aimer,
je vous en supplie,
peu importe sa couleur,
son origine,
l'amour n'est pas un crime.

alors laissez moi aimer mon étoile filante.

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