─── ❝ ˢtͪoͦdͭoͦroki ❞ ───

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🥀⭒ *･ﾟ☼ˎˊ ┆ #Ꮋꮻꮲꭼ&Ꮯꭺꮇ
中性,, -ˋˏ 𝘔𝘦𝘳𝘳𝘺𝘟𝘮𝘢𝘴 ˎˊ-

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Voilà ce qui s'appelle se faire enculer et en beauté.

J'ai eu la charmante idée de me dire et si je partais en Erasmus m'améliorer en français, mais le Canada n'est définitivement pas le bon pays pour mon apprentissage.

J'aurais bien aimé qu'on me prévienne avant mon départ..

Actuellement je suis dans un hôtel à Toronto pour l'espace de trois jours et aujourd'hui j'entame le dernier.

Même si ce pays est un endroit magnifique à visiter, les torontois j'étais pas encore prêt a ça. Déjà leurs expressions, leurs mots étrangers et leur français remixé.

Est-ce que j'ai vraiment que ça a foutre, d'apprendre une nouvelle langue dans une langue que je parle déjà pas bien.

Et leurs accents bordel. J'avoue, il est excessivement drôle et agréable à écouter mais je sais pas les gars, articuler non ?

Mon vol de demain décolle à quatorze heure, et je m'envolerais vers de nouveaux horizons pour un meilleur apprentissage.

Pas du tout.

Je pars au Québec. Toujours dans l'espoir d'avoir un meilleur français. Un Clown.

Tabarnak.

Je me plains beaucoup. C'est vrai, je le conçois. Mais j'en ai rien à battre. Apprendre le français au Québec ou ailleurs au Canada c'est comme lire une fanfiction Levi X tépé, on a les mêmes outils mais on fait n'importe quoi.

Ceci dit, récemment j'ai lu une incroyable fiction sur Levi. Elle s'appelle Lies de Hopejnn.
Mais là n'est pas le sujet.

Je me lève de mon lit et traîne mes ieps protéger d'une paire de chaussettes all might, jusqu'à la petite salle de bain de ma chambre.

Une cabine de douche blanche aux portes coulissantes, des toilettes en face, et un lavabo fixé au mur reposant sur un meuble couleur crème.

Bien évidemment, y'a toujours un truc qui cloche. Et ma nouvelle passion à me plaindre est omniprésente depuis mon arrivée. Ce tapis de bain la..

Rose fuchsia, aux poils très épais, qui s'imbibe bien d'eau. C'est Koh-Lanta le bail à chaque fois pour l'éviter. Je n'imagine même pas combien de personnes ont pu s'essuyer leurs petons crasseux dessus. Avec une loupe je peux assurer que le scorbut a créé une civilisation a l'intérieur.

L'idée qui me démange leurs neurones depuis les quelques jours que je suis ici, réapparaît sans cesse lorsque mon regard croise, avec dégoût, cet essuie-pied. Le jeter par la fenêtre me semble être la meilleure chose à faire.

Je prends du papier toilette, attrape le tapis avec afin d'éviter tout contact et ouvre la fenêtre de ma chambre. Personne dans les alentours. Tant mieux. De toute manière, quelqu'un ou pas je l'aurais jeté.

Le tapis atterri pile dans la poubelle ouverte en bas du bâtiment. Un léger sourire s'empare de mes lèvres, le PQ file, cette fois-ci, dans celle de ma chambre, et mes mains se frottent entre elles dans un style bon débarras.

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˗ ˏ ˋ 𝓣𝓲𝓶𝓮 𝓢𝓴𝓲𝓹 ˎˊ ˗

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Respire Shoto. Fais comme si tu n'avais pas peur des avions.

« Monsieur vous désirez un magazine en attendant le décollage ? » Le chariot entre ses mains soigneuses, la belle hôtesse me propose une multitude de choix.

J'acquiesce d'un mouvement de tête et tends ma main en sa direction. « Lequel voulez-vous ? » Mon regard se balance de droite à gauche. Je ne sais. Je veux juste une distraction. Oublier où je suis. Et je veux un chewing-gum gout fraise.

Elle me donne un magazine en souriant, sa douce main effleure la mienne et son visage change. Une grimace d'incompréhension la domine. « Vous allez bien monsieur ? » Je sors un paquet de ma poche et glisse le chewing-gum dans ma bouche.

« Oui. » C'est clairement un oui aspiré que j'ai lâché. Ce fameux oui totalement paniqué censé démontrer le contraire.

La blonde panique et me tapote le dos en me voyant m'étouffer. Je tousse ma main devant mes lèvres, bois ma bouteille d'eau rapidement et remercie l'autre garce en lui disant que tout va bien.

Certes, elle est gentille mais son visage, sa posture, sa voix même ses manières ont tout d'une garce. Je ne l'aime pas. « Vous voulez une autre bouteille monsieur ? »

« Ce serait cool. » Elle plisse les yeux, me sourit faussement et finit par me tendre un nouveau récipient en plastique.

Je la regarde partir et devise le bouchon. Elle m'a filé de la Volvic.

C'est vraiment une grosse garce.

J'espère qu'elle passera un joyeux Noël !

Je tâte ma poche et récupère de nouveau un chewing-gum après m'être étouffé avec le premier. Ça m'apprendra à aspirer mes oui.

Je souffle, mes paupières se ferment, l'arrière de ma tête cogne contre le dossier et mes doigts s'agrippent sur les accoudoirs. Allez Shoto t'a survécu à des années de cohabitation avec Endeavor tu peux survivre à un vol.

La voix du pilote retentit dans l'avion nous annonçant que nous allons bientôt décoller.

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˗ ˏ ˋ 𝓣𝓲𝓶𝓮 𝓢𝓴𝓲𝓹 ˎˊ ˗

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Mais qu'est-ce que je branle ici putain.

Quelle idée de vouloir apprendre le français aussi. Une vraie langue de merde..

Je sors de l'aéroport avec, bien évidemment, beaucoup de difficultés et rejoins rapidement le parking.

Dans mes souvenirs un taxi est censé m'attendre. Je tchèque l'heure sur mon portable et percute que j'aie atterri avec trente minutes de retard plus mes quinze-vingts minutes gaspiller pour sortir de l'aéroport, c'est sure, mon chauffeur s'est barré.

Je me lamente et en appel un nouveau. Décidément la journée ne va pas être incroyable.

La poignée de ma valise rangée, histoire de pas me la prendre dans le cul, je peux enfin m'assoir sur elle et attendre tel un bouffon que mon deuxième taxi arrive.

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˗ ˏ ˋ 𝓣𝓲𝓶𝓮 𝓢𝓴𝓲𝓹 ˎˊ ˗

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Je n'ai définitivement pas choisi le bon pays.
Et j'en ai marre de me répéter tel un p'tit vieux qui radote ses anecdotes de la guerre de sécession.

La clé tourne dans la serrure puis un cliquetis et mon appartement, totalement vide, se retrouve face à moi.

Je rentre dans la pièce principale et claque la porte avec mon pied. Suis-je un flemmard ou juste exténué ?

Boh, sûrement les deux.

Je me dirige vers un petit couloir et ouvre la porte en bois, peinte d'un bleu très foncé tirant sur du noir.

Un lit.

Une chambre.

Dormir.

Maintenant.

Je saute sur le matelas et ferme les yeux. Mon corps sombre rapidement dans un sommeil plus ou moins profond, puisque je suis réveillé quelques heures plus tard par des engueulades québécoise pas très agréable à entendre, de plus, j'y comprends que dalle.

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˗ ˏ ˋ 𝓣𝓲𝓶𝓮 𝓢𝓴𝓲𝓹 ˎˊ ˗

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Les québécois en colère je n'étais pas du tout prêt à ça.

Déjà que la splendide idée de partir s'améliorer en français au Québec est déplorable, mais la vanne ne s'arrête pas là.

Je me suis trouvé un travail temporaire dans un apple store et mon job est celui d'être responsable des clients en colère.

Les québécois je n'étais pas prêt à ça mais alors les québécois en colèrent j'étais pas du tout prêt à ça.

Je vous emmerde. Vous et votre langue.

Bon la seule chose de positive dans ce boulot c'est que ma manager est sacrément belle. J'ai songé plusieurs fois à aller lui demander de m'épouser, prétextant le one life comme excuse, mais avec un peu de jugeote elle refusera.

J'arrange ma chemise et tire discrètement mon jean, derrière mon p'tit comptoir, parce qu'il me serre les couilles. Quelle sensation excessivement désagréable, j'ai juré.

Ma supérieure lève les yeux et nos regards se croisent. Je suis tenté de me faire des films a l'eau de rose et de sur jouer notre eye contact imaginant aussi nos futurs enfants, mais il y a de fortes chances que je passe pour un gros taré.

Ses lèvres s'étendent en un sourire et elle vient à ma rencontre appuyant ses avant-bras sur le meuble entre nous. « Je peux te poser une question ? » J'incline ma tête attendant une suite. « Ça t'arrive de sourire ? »

Jamais je n'ai été aussi proche d'elle. C'est que maintenant que je me rends compte, qu'elle a des airs de ressemblance à cette garce d'hôtesse de l'air. Heureusement madame la manager est bien plus belle qu'elle.

« Rarement. » Dis-je en rajoutant son prénom.

« Moi je suis sûre que tu serais encore plus mignon en souriant. » Juste pour ce compliment je lui offre un demi-sourire. Elle aura l'entière une fois qu'elle m'aura épousé.

« Sinon, ton poste au sein de notre équipe te plaît ? » Mes yeux switch de droite à gauche cherchant les caméras cachées. « Je ne savais pas que les québécois connaissaient l'humour. »

« Hein ? » Son sourcil droit se lève. « Je veux dire, a force de se faire crier dessus par des clients en colère on oublie rapidement que vous pouvez ressentir d'autres émotions que la haine. »

Son visage affiche un air de surprise figé. Ses yeux finissent par cligner plusieurs fois avant de se reposer sur moi. « Wahou ! Alors ça si j'm'y attendais la. »

Son accent.

En général il me sort par les yeux, surtout depuis que je vis au Canada. Mais quand il sort de sa jolie bouche rose, je fonds. Telle une fangirl devant une vidéo de Jimin qui sourit.

« T'es dispo ce soir pour un resto ? » Ça m'a échappé. Mon coeur est plus vif que mon esprit. Il a choisi de s'exprimer haut et fort le coquin.

« À une condition. » J'incline de nouveau mon faciès. « Après on va boire un verre chez moi. »

J'hoche la tête dans un demi-sourire et lui lâche un clin d'oeil quand elle se redresse. Ma tête se baisse légèrement vers la feuille sous mes yeux où je fais semblant d'écrire dessus en lorgnant sur ses fesses, pendant qu'elle rejoint ses collègues.

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J'ai trop mangé. J'ai une envie de détacher le bouton de mon pantalon mais je retiens. Le repas était délicieux ceci-ci. Un délicieux magret de canard au miel accompagné de frites.

Le seul bémol de la soirée c'est le serveur un peu trop relou sur les bords qui n'a pas arrêté d'essayer de draguer ma supérieure.

Par respect je n'ai rien dis mais la prochaine fois, je lui fais bouffer la magnifique table en bois de chêne sur laquelle nous avons dégusté nos excellents plats.

La porte devant moi s'ouvre sur un salon plutôt moderne. Un grand miroir orne le mur de droite à l'entrée de son appartement. J'en profite de voir mon reflet dans celui-ci pour passer une main dans mes cheveux a la Justin Bieber. Je fais un tour de moi-même remerciement exceptionnellement mon père d'avoir créé un enfant aussi beau.

« Shoto tu viens ? » Je sursaute au son de cette voix, mes jambes se dirigent vers elle, assise dans son canapé ses gambettes croisées l'une sur l'autre et deux verres de vin rouge posés sur la table basse en verre.

Je m'assieds à ses côtés, observant la décoration bien trop gêné pour la fixer quand ses beaux yeux sont rivés sur moi. « Tu aimes ? »

« Hein de quoi ? » La légende raconte qu'elle parle l'incroyable pipe qu'elle me taille mais ça, c'est dans mes fantasmes.

La légende est fausse. Malheureusement.

« Ma maison, mon p'tit câlice ! » Son rire est drôle et communicatif en temps normal. Mais ce n'est pas mon genre de m'esclaffer. Moi j'ai un background. Mon rôle c'est le mec sans émotions, totalement neutre mais très gentil et généreux. « Oui. Elle est très belle. »

Elle me sourit, la bouteille entre ses fins doigts  bagués « Tu veux tu un autre verre ? »

Je tends le récipient transparent vers elle et la remercie. Le liquide peu amer, que je bois cul sec, glisse dans mon œsophage.

La folle envie irrépressible de vouloir d'envoyer mon  verre au sol, l'entendre se briser en mille morceaux, me jeter sur elle et l'embrasser sauvagement puis de finir dans son lit pour une nuit bestiale.

Il faut vraiment que j'arrête de prendre les films pour la réalité. « Tu penses-tu à quoi là ? »

« À si je t'embrasse maintenant ou après m'être à nouveau servie du vin. »

Stupéfaite, elle tressaute face à ma réponse. Oui j'ai osé poser mes boules sur la table. Je crois en la magie de Noël. Je crois qu'en ce dix-huit décembre j'ai une petite chance de pécho ma supérieure accro aux fanfictions wattpad.

« Pourquoi pas maintenant et après ? »

Hein ?

Pardon ?

Je ne cherche pas plus de réponse. Ma main se pose sur sa joue maquillée de blush, l'attire à moi et laisse la douce magie de Nouwel opérer.

Je l'embrasse non je la smack stupidement laissant un petit espace entre nos bouches. Un faible rire retentît et ses lèvres se reposent sur les miennes avec plus de force. Si fort que nos dents s'entrechoquent.

La garce.

« Oh pardon Shoto ! » Donc elle, elle trouve ça drôle ? Parce que moi non. Ma langue se passe sur mes dents et mes doigts frottent légèrement le dessus de ma lèvre.

Une grosse garce.

« Moi qui comptais te demander en mariage. À présent je laisse tomber de peur d'être un homme battu. » Elle me pousse l'épaule dans un rire cristallin. « Moi je t'épouse où tu veux et quand tu veux, mais à une condition. »

« Toujours des conditions avec toi. » Mes lamentations le retour.

« Il faut que tu rencontres ma soeur ! C'est une incroyable hôtesse de l'air. » Je râle la tête basculant derrière le dossier.

Oh la poisse.

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@CAPOKAMI