─── ❝ ˢtͪoͦdͭoͦroki ❞ ───

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轟焦凍,, -ˋˏ 𝘔𝘦𝘳𝘳𝘺𝘟𝘮𝘢𝘴 ˎˊ-

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⚠️ 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒆𝒏𝒖 𝒎𝒂̂𝒕𝒖𝒓𝒆⚠️

Bruxelles me voilà.

Tu es surexcitée te voilà enfin en terre belge en ce 6 décembre, ou tu pourras désormais enfin pouvoir travailler dans la chocolaterie de tes rêves.

Après quelques années d'études et d'heures de travail acharnées tu y es arrivé. Ton don a créé des magnifiques sculptures de chocolats t'as permis d'accéder à ce lieu au diverses douceur pour les palais raffinés de la clientèle.

Le bâtiment se présente face a toi, tu es fascinée par la queue qui s'y trouve a l'intérieur. Je parle, bien évidemment, de celle qu'on crée les clients en étant a la file indienne.

Tu glisses ton portable dans ton sac a main et te dirige vers la boutique, observant les magnifiques vitrines. Elles sont si bien décorées. Le vert et le rouge sont omniprésents afin de rappeler que Noël approche a grand pas. Quelques guirlandes lumineuses, scintillent d'une jolie couleur dorée accompagnée de petits personnages représentant le père noël et ses rennes ajoutent une touche mignonne.

En entrant les chansons de Noël résonnent contre tes tympans te faisant sourire. Tu fredonnes l'air de l'une d'entre elle en naviguant sur tiktok pour passer le temps.

« Shoto ! Il nous faudrait vraiment du renfort. » S'exclame une des vendeuses en s'occupant du client suivant.

Un homme peu essoufflé au cheveux rouge et blanc fait irruption derrière le comptoir, sa joue tâchée de chocolat, il l'essuie avec une serviette propre avant de la jeter.

La caissière a la peau rose, passe derrière lui et glisse un bonnet de Père Noel sur sa tête. Même après ce geste le chocolatier ne laisse paraître aucune aucune émotions. Se contentant juste de servir les clients et lâcher des sourires discrets par-ci par-là.

Il se rapproche d'une vitrine proche de ta position pour prendre un sapin en chocolat, demander par un client. Son regard vairon accroche au tien.

Ses yeux se plissent essayant de comprendre quelque chose en t'observant. « Toi en cuisine. »

C'est qu'il est autoritaire le bonhomme.

« Comment ça en cuisine ? C'est parce que je suis une femme que ma place est forcément là-bas. » Tu réponds d'un air faussement vexé, un tantinet hautain sur les bords.

Ce mec est ton patron putain !

Il souffle en levant les yeux au ciel, tu crois apercevoir un fin sourire au coin de ses lèvres « T'es ma nouvelle chocolatière non ? » Tu hoches la tête.

« Bah voila ! » Dit-il en te pointant avec ses mains. « Toi. » Il slide légèrement sur le côté te désignant la pièce d'ou il était sortit plus tôt. « La cuisine. » Conclue le patron d'un hochement positif de la tête.

Tu passes devant les gens et rejoins la caisse, passant entre une vitrine et le mur. Très peu agréable la sensation d'être collée au murs.

« Faites-le plus étroit le passage la prochaine fois non ? » Tu te plains et arrange la chaine de ton sac sur ton épaule.

Le chocolatier s'arrête, se tourne pour te fixer, te jaugeant de haute en bas. « T'es de quel signe astro ? » Sa question te semble ironique mais son expression sérieuse te fait rapidement comprendre qu'il ne déconne pas le moins du monde.

Tes yeux finisse par s'ouvrir en grand, ébahie par sa requête impulsive. Il pourrait te demander d'autres renseignements sur ta vie, tes études ou même ta famille peu importe, mais ton signe astro ? Juste pourquoi ?

Voyant qu'il avait prit appuie contre le meuble soutenant la machine à café, tu compris rapidement qu'il attends ta réponse avec impatience, cependant son visage ne trahis aucune expressions. Tu ne te fais pas prier et lui dit.

« Ah... ouais. » Il regarde ailleurs saoulé de ta réponse mais acquiesce. « J'aime que les lions et les cancers, mais passons. » Tu sors ton meilleur jeu d'acteur et lui offre ton plus beau sourire sarcastique. Le plus performant de ta carrière.

Jeu de chocolatière en reader.

« Les cuisines c'est par la du coup ? » Pointant du doigt la pièce à côté de lui, tu essaie de voir l'intérieur en bougeant ta tête de droite à gauche.

Ta demande n'est même pas entendu par ton boss qui s'était perdue dans ses pensées, sûrement entrain de faire ton profil dans sa tête avec ton signe astrologique comme simple information sur toi.

« Oui et au fond a droite tu as les vestiaires. Ton casier c'est le huit. Mets ta tenue et reviens vite. » La rosé t'as répondu te tends sa main en souriant. « Mina Ashido. Ravie de te rencontrer. » Ton prénom sorti de sa bouche comme une question.

« Oui c'est bien ça. Enchantée de te rencontrer. Tu serres sa main et t'infiltres sans aucune discrétion, étant donné que tu t'es bouffé l'encadrement de la porte dans l'épaule, dans la pièce voisine, seulement, une main t'attrape la nuque.

« Non mais ça va pas ! » Tu n'as pas le temps de finir ta phrase que ta vue se brouille. Tu vois floue et tâte tes yeux sentant un tissu peu agréable dessus, te gratouillant le front.

Tu le relève du côté droit pour voir Shoto debout toujours aussi neutre. « Si moi aussi je dois me coltiner ce bonnet de Noël c'est valable pour toi. » Ta main descends vers l'arrière de ta tête et tu sens un pompom au bout du couvre-chef.

Il a vraiment osé. « Vous avez qu'à l'enlever, vous êtes le bosse non ? »

Sa bouche s'ouvre mais se ferme aussi vite. Ses sourcils sautent de stupeur. À croire que tu viens de lui apprendre un truc. « Peu importe. Maintenant on peut aller en cuisine. »

Après un petit tour des lieux, tu constates que la chocolaterie est bien plus grande que tu ne l'imaginais, sans compter le fait que c'est un vrai labyrinthe et qu'il te faudra quelques jours pour te repérer dans l'entièreté.

Tu t'actives dans les vestiaires et rejoins ton patron en cuisine. Tu déboules dans la pièce en trottinant histoire de t'échauffer les gambettes avant de commencer des heures de travail acharné, des courses de droite a gauche pour aller chercher les ingrédients manquants.

« Je suis la ! » Cette fois-ci ce n'est pas ton épaule mais ton pied qui tape la bise a la porte ainsi tu eu ta première rencontre avec le sol. Rencontre en un éclair, coup de foudre avec ce beau carrelage blanc ne te faisait pas vraiment plaisir.

« Euh ça va ? » La voix de Shoto te parait lointaine. « Je viens t'aider ? » Ses pas résonnent dans le sol, de ta position tu es bien placé pour le savoir.

« Nan c'est bon !! » Tu cries en levant ton pouce vers le ciel. Plus de bruits il s'est arrêté. Tu te redresses enfin ton avant bras s'appuyant fortement sur le plan de travail.

A croire que tu ressors a peine d'un gouffre entrain de gravir depuis des heures des roches dangereuses. Tu finis par te redresser totalement mais adieu a ta dignité, adieu au respect qu'il a envers toi, enfin s'il en a déjà pour ta personne, adieu a toute chose un tant sois peu respectable.

« Si je n'avais pas vue ton incroyable chute. J'aurais parié que tu étais entrain de coucher avec quelqu'un juste derrière la paillasse. » Le culot est présent, le respect est parti en courant. C'est une fuite sans au-revoir.

« Mais je vous em-» Il attrape ton poignet et te tire a ses côtés. « Exprimes toi vas-y mais fais très attention a se que tu vas dire par contre. » Shoto te jette un regard du coin de l'oeil et ouvre le robinet.

Finalement je vais me taire.

Jeu de maladresse en cuisine partie deux. Ton sourire sarcastique passe faire un petit coucou. Tu t'essuie les mains après les avoir lavées.

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˗ ˏ ˋ 𝓣𝓲𝓶𝓮 𝓢𝓴𝓲𝓹 ˎˊ ˗

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Cela fait maintenant trois heures que tu sculptes du chocolat. Pour ton premier jour il t'as pas refilé la tâche la plus simple faut se l'avouer.

Le stresse n'arrête pas d'affluer dans ton sang. Entre la cloche d'entrée qui retentit toute les trente seconde et qui te casse les oreilles, les pseudo disputes des vendeuses qui s'amusent entre deux clients et le silence de mort qui règne dans la cuisine, tu es déjà gavé de l'ambiance écrasante qui règne dans cette chocolaterie.

Ton regard lorgne vers le bicolore. Sa tenue est immaculée de blanc et de tâches de chocolat un peu partout, ses manches sont relevés laissant paraître ses bras musclés et sa mèche de cheveux coloré de rouge et de blanc retombe sur son visage.

Tu fixes sa bouche qui s'ouvre laissant le bout de son doigt déposer du chocolat dessus. Sa langue passe plusieurs fois sur ses lèvres goûtant la douceur qu'il a fabriqué avec ton aide.

« Parfait ! » Il sourit fièrement, prend en main le plateau de sapin en chocolat pour le mettre au frais.

Son regard se pose sur le tien qui n'arrête pas de l'observer. « Tu me mates ? » Sa marche se stop a quelques centimètres de ta position.

« Oui. » Tu réponds de manière évidente, tes yeux faisant des aller retour sur son corps.

Perturbé, ses yeux regardent furtivement a droite puis a gauche ne sachant pas quoi faire ni ou se mettre avant de revenir se planter dans les tiens. Il ouvre la bouche mais aucun son ne sort, il inspire simplement. « Au moins c'est honnête. » Dit-il en se dirigeant vers le frigo.

Le pompon de son bonnet se balance au rythme de ses pas te faisant rire. Il ressemble a un enfant ceci dit, un enfant extrêmement bien foutu et gauler.

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˗ ˏ ˋ 𝓣𝓲𝓶𝓮 𝓢𝓴𝓲𝓹 ˎˊ ˗

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Dix neuf heures. Nobara, la deuxième vendeuse, tourne le panneau fermé face a l'extérieur de la chocolaterie.

Tu apparaît dans la pièce, admire une scène des plus spectaculaire qui s'offre sous ton regard amusé. Shoto est appuyé sur le comptoir de la caisse et se tient l'arrête du nez. Face a lui se trouve Mina en position so shy, ses indexes s'entrechoquant le regard braqué sur eux et, a sa droite, Nobara lui criant des choses incompréhensibles les mains sur les hanches.

Tu rigoles. « C'est le zoo ici ou quoi ? » En se redressant, ton boss croise ses bras. « Nah juste qu'un client très important a avancer sa commande il y a deux mois et que Mina nous préviens que maintenant. »

« Rooh ça arrive d'oublier. » Se défend la nana, sa main frottant sa nuque. « Tu peux oublier des choses mais pas ça bordel ! » Nobara agite son doigt de haut en bas dans sa direction.

« Je serais bien rester ici ce soir pour la commande mais le chocolat ne sera prêt que demain. » Shoto soupire, sa tête basculant en arrière.

Tu attrapes le cahier de commande poser prêt de lui et lis se qu'a demander ce gros client.  « Ah effectivement. » Tu regardes les autres avant de reprendre. « On est dans la barbamerde jusqu'à la barbe. »

« J'aurais pas dis mieux ! » S'exclame Mina en souriant de toutes ses dents. « Enfin vous êtes dans la barbamerde plutôt, c'est vous qui fabriquer tous ça. Moi je réponds juste au tel et sers les clients. »

« Deux choses Mina. » Souffle Shoto. « Et tu es pas capable de les faire. T'étonnes pas si cette semaine je te laisse pas repartir avec tes chocolats préférés. »

Tu plaques ta main devant ta bouche essayant de cacher tes rires. « Une menace de haut niveau. »

« Aussi drôle que ta chute de t'aleur quand tu t'es mangé le sol hein ? » Un sourire qui se vaut mi-sincère mi-connard t'es adressé.

Je vais le noyer dans du chocolat.

« Oh tiens ?! Shoto, vous devriez sourire plus souvent. Toutes les filles tomberaient a vos pieds. » Affirmes Mina en lui tapant amicalement son épaule.

Il perd légèrement l'équilibre se tenant sur un pied mais se remet droit la seconde qui suit, reprenant sa position appuyé contre le meuble.

« Quoi ? Les filles vont tombées si je souris ? » Demande-t-il dans l'incompréhension totale.

« Moi j'me casse c'est trop la. » La cloche retentit te crispant la mâchoire. Tu observes Nobara rejoindre son véhicule a travers la porte vitrée.

« Non mais faut pas prendre ça premier degrés. Oh et puis laisse tomber je dois filer. » Malheureusement un tintement résonne de nouveau laissant apparaître un homme assez grand au cheveux rouge, une cicatrice en forme d'éclair sur l'oeil. « SHOOOOTOOO ! »

Y'a pas a hurler comme ça.

« Faut vraiment que je file HIII ! » La rosé te fait un clin d'œil et tape le sprint de sa vie dehors.

« On est fermé. » Lâche ton patron d'un ton calme et reposé. « D'ailleurs toi, » Tu bats des cils. « Tu m'aidera a finir la commande demain soir. » Ignorant l'homme qui se trouve face a lui Shoto se dirige vers les vestiaires avec toi.

« Tu- Non vous. Fin. Je recommence. » Tu inspires. « Qui est-ce ? »

Il rigole et t'autorises a le tutoyer, te précisant que l'homme est son père. « Oooh ! Et donc papa Shoto ne s'entend pas avec fiston Shoto ? »

« La situation est compliqué a vrai dire. » Tu hoches la tête et n'en demande pas plus considérant que ce ne sont pas tes affaires. Tu récupères ton sac a main dans le casier et te diriges vers la sortie.

Saluant papa Shoto d'un geste de tête, tu fonces vers l'extérieur de la chocolaterie, remerciant le seigneur de plus entendre cette maudite sonnette jusqu'à demain.

Une fois tes chaussures jetées a l'entrée de ton appart ton sac à main sur le porte manteau tu t'affales sur le canapé la tête dans le coussin, soupire un bon coup. Tes bras gisant le long de ton corps.

Une de tes mains attrape la télécommande et allumes la télé histoire d'avoir un bruit de fond.

Petit récapitulatif de ta première journée. Ton patron est un ultime bg, pas capable de comprendre les métaphores. Les vendeuses sont d'adorable chieuses. L'assassinat de la sonnette d'entrée sera ton premier meurtre et pour couronner le tout tu t'es vautrée en beauté devant Shoto disant adieu a ta dignité et son cousin, le respect.

Peux mieux faire franchement.

Épuisée de cette première journée mouvementée tu t'assoupis quelques heures sur le canapé.

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Ta montre affiche qu'il est déjà vingt heures passé et vous venez a peine de finir la commande. Tu souffles et t'essuie le front d'un revers de main en évitant de te foutre du chocolat dessus.

Tes petons se dirigent vers l'évier pour te rincer les menottes, mais le petit diable farceur sur ton épaule est plus fort que la voix dans ta tête, qui tente de te raisonner proclamant ton idée immorale et débile.

D'un geste impulsif tu plaques tes mains sur les fesses de ton boss, tâchant son pantalon de tes empreintes au chocolat au lait. S'en suivit d'un fou rire pendant que tu laves les mains.

Shoto essaie tant bien que mal de voir les traces en regardant par dessus son épaule mais c'est peine perdu.

Tu te sèche a l'aide d'un torchon et observe ton patron reproduire tes actions précédentes, seulement lui, s'est mit face a toi, affrontant directement ton regard moqueur.

Un hoquet de surprise, tu t'agrippes a ses épaules dans un sursaut sentant ton rythme cardiaque s'accélérer. Il manque pas d'audace mais bon faut croire que toi non plus.

La pression se relâche et la chaleur disparaît peu a peu. Il a retiré ses mains pour les rincer, un sourire victorieux triomphant sur ses lèvres.

Frustrée qu'il t'ai eu a ton propre jeu, t'entame le niveau supérieur. Tes mains attrapent ses joues, tournent sa tête vers toi. Tes lèvres entrent en contact avec les siennes. Elles sont douces et ont le gout du chocolat au lait que tu aimes tant.

Shoto est surpris mais répond a ton baiser en l'intensifiant. Sa mains encore mouillées, la gauche se pose sur tes reins et la droite se glisse derrière ta nuque. Un frisson te traversa, stoppant le baiser, quand tu sentie de l'eau coulé le long de ta colonne, un soupire s'échappant de ta gorge.

Il sourit contre ta bouche et réitère un baiser moins doux que le précédent. Une morsure se fait ressentir sur ta lèvre inférieure, simple demande pour accéder a ton muscle rose.

Tes doigts derrière sa nuque, tire les ficelles du tablier, glissent dans son dos pour venir défaire les deux autres laissant la protection s'écraser au sol. Tu la balaye a l'aide de ton pied. Plaquant ton patron contre le plan de travail, son visage laisse paraitre une fine grimace du a la douleur qui venait d'apparaître soudainement dans ses reins.

« Putain les comptoirs sont en marbre ! » Rien a cirer de ses paroles tu l'embrasses a pleine bouche une dernière fois.

Tes mains s'écrasent sur le bas de son teeshirt, le font passer par dessus sa tête révélant ses muscles a ta vue. Tu observes la marchandise quelque secondes, ta seule pensée étant celle de vouloir les caresser.
Essoufflé, son torse suivait le rythme de sa respiration saccadée, son regard vairon encré dans tes yeux attendent de voir se que tu vas faire.

Le bout de ton index se pose sur son triceps, descend sur son avant bras puis s'arrêtes au centre de son poignet faisant pression dessus.

Tes mirettes virent vers votre contact physique avant de se replonger dans son regard désireux. Ton doigt poursuit sa route, scellant vos mains ensembles.

Shoto resserre sa poigne sur le dos de ta main et tire dessus d'un coup sec ramenant ton corps de nouveau près du sien.

« Bordel ! Tu m'fais quoi là ? » Cherchant dans tes yeux une réponse, tu souris simplement a sa question.

Il ne sait pas se qu'il l'attend.

Sa main libre est chaude. Elle se pose sur ta joue la caressant de son pouce. Ta tête se rapproche de la sienne. Encore quelques millimètres et cette saveur chocolatée, qu'on ses lèvres, tu les gouttera de plus belle dans une explosion de sensations nouvelles.

L'attraction est si forte. Tu effleures ses muqueuse rosés et finis ton chemin dans son cou, léchant chaque zone que tu t'apprêtais a croquer. Vos deux mains toujours liées commencent a devenir moites. Tandis que les deux autres explorent le corps de chacun.

Tu t'accroupis face a son regard ébahi. « Tu vas vraiment osé sucer ton boss ? »

Tu dénoues vos mains et agrippe le haut de son pantalon, le baisse, laissant apparaître son sous-vêtements a ta vue. « Peut-être que j'aurais une augmentation après ça. »

Ses yeux se ferment. Dans un souffle, Shoto rit et hoche la tête lentement vers le plafond.

Tu es d'humeur taquine ce soir, et opte pour pousser ton si séduisant patron a bout. Tes ongles caressent son aine, laissant des décharges parcourir son corps, ton sourire s'élargit quand tu remarques que tu lui fait effet, du moins, plus que tu ne le pensais.

Les doigts de ta droite laissent claquer doucement l'élastique de son sous vêtement, son poing frappant le marbre, frustré, de ton petit jeu et sa bouche offrant sur un plateau d'or un juron mignon a souhait.

Dans l'espoir d'une potentielle augmentation, tu arrêtes tes conneries et descends son caleçon laissant son membre apparaître sous tes yeux.

L'une de tes mains se plaque sur sa cuisse et l'autre s'enroule autour de lui commençant des mouvements d'aller-retour.

Shoto soupire de satisfaction, ses dents se plantent dans sa lèvre inférieur et son regard te fixe intensément attendant la suite des événements.

Ta muscle sort de ta cavité buccale et l'effleure. Ton patron gémit a ce simple geste, enfonçant ses doigts dans le contour du plan de travail. Ses phalanges deviennent rouges et ta langue se pose enfin réellement sur son sexe.
Tu le glisses dans ta bouche accompagnant tes mouvements a l'aide de ta main.

Décidé a gémir le moins possible, il se mord la lèvre avec férocité laissant entrevoir une fine sortie pour son sang.

Des scénarios fusent dans ta tête, des idées toutes aussi salaces les unes que les autres que vont pourriez réaliser ensembles.

Ton activité s'accélère, tout comme sa respiration, le sentant se contracter plus encore dans ta bouche. « Merde.. » Dit-il en venant a bout.

Tu déglutis et te relève face a lui ta langue passant sur tes lèvres plusieurs fois, ton pouce
essuyant le coin de ta bouche avant de lui sourire fière de ton exploit.

Sa main t'agrippes violemment la nuque, au moment on vos bouches allait se saluer l'une contre de l'autre, cette maudite sonnette retentit dans l'entrée du magasin, stoppant vos ébats. Vos visages se décomposent et vos regard s'agitent.

« C'est quoi ce bordel encore ? On est fermé putain. » Se rhabillant en quelques secondes son faciès affiche frustration et énervement.

Trop préoccupé a mater son fiak, tu ne l'écoute même pas se plaindre, le laissant dans son tripe. « Viens » Dit-il en te choppant le bras vers l'entrée.

« Ah Monsieur Todoroki je viens pour ma commande ! » S'exclame l'homme en costume noir trois pièces devant vous.

Dépité. Shoto reprend son éternel expression neutre et pars en cuisine chercher la sculpture de chocolat.

Tu salue l'homme et récupère le chèque qu'il te tend, le range dans la caisse et souris au client le temps que ton boss revienne sans savoir quoi faire dans cette situation. Après tout ce n'était que ton deuxième jour.

Moment gênant bordel...

Le bicolore revient une minute plus tard caché derrière l'incroyable réalisation de chocolat que vous avez créé. Il la tend a l'homme et lui ouvre la porte pour qu'il parte aussi vite qu'il est venue.

« Oh d'ailleurs monsieur Todoroki, vous avez du chocolat derrière. » Le client t'offre un clin d'oeil, son rire te laissant toi et ton patron dans l'incompréhension quelques secondes.

Shoto lâche la poignée et se déplace d'une vitrine a l'autre pour observer l'homme partir une bonne fois pour toute. C'est a cet instant que tu percutes, que tu comprends les dire de ce personnage a ton patron.

Tu observes les empreintes en chocolat de tes mains sur ses fesses et rit de gêne. « Il parlait de mon cul c'est ça ? » Demande Shoto en se tournant aussi inexpressif que jamais.

Tu hoches la tête tes dents se refermant sur ta lèvre en riant du nez. Quel scénario dis donc. « C'était malaisant.. » Un rire mi-nerveux mi-sincère s'échappe de lui.

Il te fixe en souriant pendant que toi tu te tapais le plus gros fou rire de ta vie, laissant même des larmes couler. Tes joues et tes abdos te font mal mais impossible pour toi de te stopper, ça aura refait ta séance de sport au passage.

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Cela fait maintenant presque un mois que tu travail avec Shoto & Co. Finalement, l'ambiance te plaît énormément et tu as volé, déguisée en ninja la nuit dernière, la sonnette d'entrée ne pouvant plus supporter le son qu'elle émet a chaque passage de clients.

Nobara, Mina et toi vous êtes beaucoup rapproché tu les considères même comme des amies. Ta relation avec Shoto s'intensifie plus les jours passent, filant le parfait amour cliché des films de Noël, en y ajoutant du sex a gogo.

A l'heure actuelle, tu discutes avec tes deux collègues derrière le comptoir quand ton patron arrive vous saluant d'un geste de la tête.

Il passe derrière les caisses et vous rejoins s'adossant contre le meuble de la machine à café. « Comme prévu, t'auras une augmentation. »

Tu tournes brusquement ta tête vers lui et lui sautes au cou déposant tes lèvres sur les siennes dans un smack. « Oh Merci ! »

La rosée choquée. « Oh. Mon. Dieu » Ton corps se tourne, tel un robot, vers tes collègues. Mina annonce un sourire la bouche grande ouverte tandis que Nobara est juste choquée alors que Shoto lui n'a absolument pas bougé. Ses bras et ses chevilles sont toujours croisés et sa tête s'est inclinée te fixant sans aucune émotion, il est juste froid.

« Une pulsion ? » Dis-tu dans un rire nerveux aux vendeuses pensant avoir eu l'excuse du siècle.

Tu claques un moonwalk en direction de la cuisine. Une fois dedans, tu te vautres au sol en te marchant sur le pied, te relèves et tapes le sprint de ta vie dans les vestiaires allant mettre ta tête dans ton casier rectangulaire, avec un peu de chance Jerry aura une mission pour toi.

« Je reviens. » Pas de justification, pas une once d'émotion laissant transparaître quoique se soit. Il part te rejoindre dans ton refuge.

Tu claques la porte de ton compartiment métallique et crie de peur en apercevant Shoto derrière elle. Offusquée, tu fronce les sourcils « Mais ça va pas de me faire peur comme ça ? »

« Mais ça va pas de m'embrasser devant tes collègues, ma belle ? » Un mini sourire en coin.

« Je t'ai dis c'était une pulsion. » C'est beau de croire en ses rêves mais cette excuse ne fonctionnera pas envers Mina et Nobara, encore moins envers lui. Il est le patron et toi l'employé et tu l'embrasses devant elle après une mystérieuse augmentation de salaire ? Elles ne goberont pas ça.

« D'ailleurs, tu sais que je rigolais pour l'augmentation. » Tes poignets se croisant derrière sa nuque.

« Je peux te l'enlever si tu veux hein. »

« Non non non ! » Répètes-tu conformément contre sa proposition. « C'est très bien comme ça. Merci Shoto. » Il lie vos lèvres souriant contre ces dernières avant d'embrasser tendrement ton front.

« Allez au boulot. » T'ordonnes-t-il en désignant la cuisine d'un geste de la tête. Tu sautilles en te dirigeant vers celle-ci, hoquetant de surprise quand tu sentis une fessée.

Tu les protèges de tes mains et pars en courant vers la pièce de travail.

« Cours pas ou tu vas. » Il souffle, le désespoir l'ayant envahis. « Tomber... »

« Tout vas bien » Dis-tu en te relevant d'un bond époussetant ton tablier de chocolatière pro.

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@CAPOKAMI