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ꫂ̽ᨳ᭬ ┊ ˗ˋ ୨ VIRGIN ୧ ˊ˗ ┊˚ ‣⊹
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❛ 𝐒𝐇𝐄 𝐋𝐄𝐀𝐃𝐒 𝐀 𝐅𝐈𝐆𝐇𝐓 𝐖𝐈𝐓𝐇 𝐇𝐄𝐑𝐒𝐄𝐋𝐅 ❜
愛 · . · . · . · . · . · . · . · . · . · . · . · . · . · . · . ⌲

SONG

𖠺

Bobae était habillée depuis un moment, elle avait acheté du café et de la nourriture à emporter avec eux dans le train. Le couple n'arrêtait pas de jouer avec leurs pieds sous la table au point que leurs voisins les regardaient de travers. Ce n'était pas leur faute s'ils étaient heureux ensemble et parfois même enfantins. C'était ce que faisait l'amour, elle rendait une personne sensible et puérile, une sensation des plus magiques que rare l'être humain pouvait la ressentir. Elle n'apparaissait pas souvent dans les cœurs parfois certains la cherchaient encore. Mais eux, ils l'avaient trouvée, il fallait les laisser donc s'en réjouir.

ㅡ Je n'ai pas envie de retourner là-bas, souffla Bobae en entrecroisant ses doigts avec ceux de Ji Hyuk. J'étais bien à l'hôtel, j'avais l'impression que tout était derrière et que je pouvais enfin respirer. Et en revenant, je sentirai l'air m'étouffer à nouveau.
ㅡ Je serai avec toi cette fois, il embrassa sa main. Quoiqu'il se passe, tu pourras venir dans mes bras pour tout oublier.
ㅡ Et tu feras la même chose dans mes bras ?
ㅡ J'ai déjà envie de m'y blottir, il fit mine de le faire alors que Bobae le repoussait en rigolant. Yah, pas devant les autres passagers.
ㅡ Laisse-moi être certain que tu es bien avec moi, il soulevait son menton de l'index.
ㅡ T'as peur que ça soit un rêve ?
ㅡ J'ai peur que tu disparaisses... Comme toutes les personnes qui m'ont abandonnée, il avoua plus sérieusement.
ㅡ Je n'ai pas l'intention de te laisser.
ㅡ Tu tiendras ma main ?
ㅡ Jusqu'à ce que la mort nous sépare, elle la serra.
ㅡ J'espère que ça sera dans cent ans.
ㅡ Tu veux vivre autant d'années ?
ㅡ Peu importe combien, tant que je les vivrai avec toi, ça me va.

La blonde se taisait, ce qu'il venait de dire sonnait comme une demande au mariage et des frissons avaient saisis son dos. Il ne faisait que sortir ensemble depuis peu et penser à un lien conjugal c'était un peu de trop. Elle aimait Ji Hyuk, c'était vrai mais, elle n'avait jamais songé à épouser quelqu'un. Enfin, ce sujet n'avait pas effleuré son esprit. Elle ne pensait pas que c'était nécessaire pour le moment. Même si entendre dire Madame Jeon... C'était séduisant.

Les personnages rentraient enfin à Séoul, ils pénétrèrent dans l'appartement du renard en se serrant l'un contre l'autre, se tenant par la taille, s'embrassant en souriant de bonheur et de taquineries. Ils abandonnèrent leurs affaires au sol et approfondirent leur lien des bouches, faisant témoigner les murs de bruits de lèvres qui s'entrechoquaient sans pudeur et de gémissements qui se suivaient par les attouchements provocateurs.

ㅡ Je ne serais pas contre une autre partie de jambes en l'air mais il faudrait qu'on... hmm... se concentre sur un truc plus sérieux, hahaha, elle rigolait car il lui chatouillait le cou.
ㅡ Laisse-moi dormir dans tes bras, je ne veux rien faire de ma journée là, juste passer du temps avec toi.
ㅡ Moi aussi mais si on flemmarde toute la journée les affaires ne se feront pas toutes seules.
ㅡ Aish... Ça m'énerve de reprendre le boulot, il s'arrêta en regardant un point.
ㅡ Je sais bien, elle corrigeait les imperfection de ses mèches de cheveux. Tu me fais bander mais j'me retiens.
ㅡ Dis comme ça j'vais te soulever contre ce mur, il y collait dangereusement de son torse, plaçant sa paume. Ne me cherche pas Jung.
ㅡ D'accord, j'te cherche pas, elle faisait la maligne en le poussant.
ㅡ Mais je plaisantais, j'veux que tu me provoques, allez, il boudait.
ㅡ Au boulot, elle lui offrit un baiser rapide avant d'aller sortir leur matériel des sacs.
ㅡ Tss, je t'aurais quoi qu'il advienne, il s'assit en tailleur à sa table basse. Bon, on va commencer à visionner tout ce qu'on a filmé pour rassembler les récits de chacun afin de construire une apparence de tes parents et nous mettre à faire halluciner ta soeur.
ㅡ Hani m'est comme une tante plutôt qu'une soeur en y pensant, elle était la meilleure amie de ma mère. La seule qui connaît l'histoire c'est elle mais elle la déformera sûrement pour nous embrouiller.
ㅡ En effet, c'est pour ça qu'il ne faut pas qu'elle découvre qu'on est au courant. Elle aura un pas d'avance que nous et donc nous ne pourrons plus rien entreprendre ensuite.

Le couple bossait assez longtemps sur ce projet, évitant même de répondre aux appels de leurs amis, ils se partageaient les informations, retenaient certains cadres et propos, zoomant des lieux et des gens. Des heures s'écoulèrent, la coréenne soupirait et se frottait la nuque, elle tournait la tête vers Ji Hyuk qui lisait un document et levait la feuille pour entourer des choses sur la seconde. La main sous le menton, elle l'observait travailler avec sérieux et elle le trouvait tellement captivant, tellement viril. Elle décida alors de s'asseoir sur le canapé derrière lui car il était au sol, pour l'enlacer en frottant sa main contre ses clavicules, la passant en-dessous de son t-shirt, embrassant son oreille.

ㅡ Je pensais qu'on devait se concentrer sur un truc plus sérieux, il la charriait, tournant sa tête vers elle pour capturer ses lèvres.
ㅡ Je pensais juste à quelque chose...
ㅡ Je t'écoute, il continuait à écrire.
ㅡ Tu sais pratiquement tout sur moi, des choses sur ma vie, sur celle de mes familles, mes secrets et sûrement plein d'autres infos. Alors que moi, je ne sais presque rien de toi. Je sais seulement que ton frère était notre professeur d'Art, que DaeHee était ta meilleure amie. Que tu faisais divers sports et de loisir, que t'aimais chanter... Que ton père... avait été mourant... Mais je ne sais rien de ta mère ni ce que tu faisais avant notre rencontre. Je comprends si tu ne veux pas en parler mais... j'ai juste envie de te connaître plus...
ㅡ Tu veux connaître toute mon histoire ?
ㅡ Oui, je veux savoir tout ce qui te concerne.
ㅡ Et bien, il n'y a rien de passionnant honnêtement. J'étais un collégien assez perturbateur, j'aimais provoquer les professeurs et m'amuser avec tous mes camarades, notamment les filles. À ce temps, mes parents étaient divorcés, mon grand frère vivait avec mon père et moi ma mère. Je détestais étudier, j'avais une envie de devenir juste musicien parce que je me disais que ça ne me décevrait jamais. Pas que j'en rêvais mais parce que j'avais pas d'autres idées où je ne cherchais pas d'autres options jusqu'au jour où ma mère était accusée injustement de vol qu'elle avait dû quitter son travail alors qu'elle n'avait rien fait. À chaque fois, elle pleurait à cause de l'humanité qui était cruelle avec elle et du fait qu'on la tenait coupable de ce qu'elle n'aurait jamais fait. J'en avais eu marre de la voir à ce point brisée, je voulais faire quelque chose car elle se plaignait souvent que j'allais souffrir dans ce monde et que toute la famille serait oppressée dans cette société si quelqu'un n'essayait pas d'alléger les souffrances. Elle disait que jamais je ne réussirai à devenir quelqu'un dont elle serait fière. Je savais qu'elle le disait sous le coup de la colère car ensuite elle le regrettait. Juste pour lui prouver que je pouvais avoir ce que je veux du monde je me suis mis à sérieusement étudier au point de rapporter à la maison de bonnes notes. C'était pas que j'étais mauvais élève, j'avais juste pas envie de bosser comme tout le monde. Ma mère a eu de l'espoir, je la voyais beaucoup plus souvent sourire et j'étais alors moi-même heureux. J'étais même motivé de devenir procureur parce que le métier me plaisait. Je pensais qu'en travaillant dans le département juridique j'allais être quelqu'un d'honnête.
ㅡ Mais tu as aussi été déçu...
ㅡ Ma mère s'était faite agressée par une cliente influente juste parce qu'elle avait osé contester ses propos et la critiquer. On m'avait appelé de l'hôpital car j'étais le seul que ma mère voulait voir et quand je l'ai aperçue, je n'arrivais même plus à la reconnaître. J'étais tellement en colère que je suis allée voir la femme pour lui soutirer des excuses et une compensation pour l'opération mais elle m'a rit au nez. Alors j'ai demandé à mon père et mon frere avec qui on voulait monter une affaire, il y avait même eu une pétition. Notre avocat nous avait promis qu'on allait gagner le procès. Ma mère devait se faire opérer et il y avait en même temps le procès. À cause des circonstances urgentes, elle n'avait pas besoin d'être présente tant que l'avocat s'occupait de l'affaire. On croyait qu'on allait gagner jusqu'à ce que toute la faute soit mise sur ma mère au final comme quoi, c'est elle qui avait provoqué le conflit. J'avais monté un scandale assez démonstratif, on m'avait enfermé dans une cellule temporairement alors que je voulais aller à l'hôpital pour rejoindre ma mère. Mon père m'avait appris plus tard que... elle était morte pendant l'opération... au même moment où elle fut accusée.
ㅡ Oh mon dieu...
ㅡ Depuis ce jour, j'avais arrêté mes études, j'essayais de foutre ma vie en l'air par la rage de cette injustice. L'argent avait gagné, le mal avait gagné... Plusieurs mois après, mon père voulait qu'on reconstruise notre vie en Chine, parce qu'il avait de la famille qui y vivait. Nous y avions vécu un moment avant qu'il ne découvre qu'il avait une tumeur. Nous sommes revenus en Corée car mon père voulait passer ses dernières années là où il est né. Mon frère avait une amie qui pouvait m'aider à faire une quelconque étude alors il m'avait inscrit à l'université que tu fréquentais. J'avais perdu l'envie de faire quoi que ce soit pour les gens ni même pour moi-même, je faisais tout pour ne pas mourir. Puis je t'ai vu toi... Tu as réveillé quelque chose en moi.
ㅡ Moi ? fut-elle surprise.

ㅡ Le premier jour où je t'ai vue, le jour où j'avais chanté la première fois. C'était à partir de là que tu m'es apparu comme un tournesol. Ton sourire, ton aura, ton innocence... J'étais saisi par l'espoir. Au début, j'essayais de me dire que c'était stupide de ma part de vouloir aller te parler donc je suis parti. Puis je t'ai à nouveau croisé quand tu as remis en place une bande d'imbéciles. J'avais été satisfait de comment tu avais géré la situation sans que quelqu'un s'y mêle. J'ai ensuite foutu le camp, et tu es réapparue comme une lumière devant le campus, où j'exprimais mon avis.
ㅡ C'était du vandalisme.
ㅡ De l'Art.
ㅡ Tu m'as fait porté le chapeau !
ㅡ T'avais été naïve !
ㅡ Et toi un connard !
ㅡ Et toi une garce !
ㅡ Tu m'as fait chanté !
ㅡ Et toi tu avais aimé.
ㅡ C-C'est faux, tu étais insupportable.
ㅡ Mais tu ne pouvais plus te passer de moi. T'aimais ça quand j'étais aussi chiant parce que je t'offrais plus d'attention que tu ne recevais de quiconque, il se redressa en attrapant ses poignets pour les plaquer contre le sofa, l'allongeant.
ㅡ Tu détenais quelque chose qui aurait pu détruire ma vie.
ㅡ C'était la raison pour laquelle je voulais que tu payes tes conneries. Plus j'apprenais ta vraie facette et plus je la méprisais. Je pensais que tu étais cette fille riche dont la famille couvrait avec l'argent tes délits. C'est pour ça que je m'amusais avec toi jusqu'à ce que je vois que en réalité, tu pouvais avoir un bon fond. La fois avec Jumin, quand tu l'as aidé, j'avais découvert une autre toi, la vraie toi. Et je voulais la faire ressortir, je me disais que tu pouvais être meilleure alors je continuais de t'ennuyer. Et quand tu es venue t'excuser parce que tu m'avais blessé devant toute ta famille, je me sentais coupable. Je pouvais enfin voir que tu étais quelqu'un de bien. Je voulais aussi m'excuser mais je me suis ravisé par fierté. Ce dont je suis certain, c'est que tu as changé un truc en moi et de plus en plus je tombais amoureux de toi. Je ne voulais plus aucune relation, juste toi et personne d'autre. Quand je te voyais, je me sentais bien, comme en ressentant la chaleur du soleil lorsqu'il fait froid.
ㅡ Ji Hyuk... elle murmura, émue par ses paroles.
ㅡ Tu sais tout maintenant, il la lâchait en s'asseyant. J'avais tellement de fierté que je te laissais à chaque fois m'échapper.
ㅡ Je comprends mieux maintenant ton comportement, elle se releva pour s'assoir sur ses cuisses.
ㅡ Je suis désolé Bobae.
ㅡ Je t'ai pardonné, elle l'embrassa doucement, savourant le mouvement lent de leurs lèvres. Merci de m'avoir tout raconté...
ㅡ Je veux que tu saches tout de moi, il caressait ses cheveux.

Ils continuèrent alors à parler longuement sur le lit, de leurs préférences sur divers sujets, ce qu'ils voudraient faire s'ils avaient du temps pour les prochains jours de repos. Toute la nuit, ils rigolaient et discutaient de tout et de rien comme un couple normal. Ils apprenaient à mieux se connaître, à mieux se comprendre.

ㅡ Ton animal préféré c'est vraiment le renard ? s'épata Bobae.
ㅡ Oui, j'ai toujours aimé cette bête. Les renards vivent en couple toute l'année, souvent dans un terrier creusé par un blaireau avec qui ils peuvent cohabiter. Ce sont des animaux très discrets, se déplaçant silencieusement. Ils sont même capable de nager. Ils sont actifs toute l'année, rusés et ont une grande capacité d'adaptation à des milieux variés, du désert au cercle arctique.
ㅡ Je t'ai toujours considéré comme un renard. Donc moi, je suis ton tournesol et toi tu es mon renard, ça fait un beau couple et les couleurs se fondent bien.
ㅡ Comme on dit, c'est le destin qui nous a réunit, il se colla plus contre elle. Au fait... il se redressa pour sortir une boîte de son tiroir. Je sais que tu as rendu ton portable que Taeyong t'avait offert. Et vu que... tu ne voulais sûrement pas le garder, je t'en ai acheté un nouveau. Je veux que tu puisses me contacter, il lui passa la boîte.
ㅡ Comment tu sais que j'aime Samsung ? elle le prenait avec le sourire.
ㅡ Il y a cinq ans, tu pouvais t'acheter n'importe quel portable de marque mais tu utilisais Samsung. Donc je me suis dit que tu avais une préférence pour lui.
ㅡ J'aime quand tu fais attention aux détails, elle s'asseyait sur son bassin en ouvrant le couvercle.
ㅡ J'ai déjà inséré ta carte et ajouté mon numéro dans la numérotation rapide.
ㅡ Regardez-moi ça, tu voulais à tout prix avoir mon numéro.
ㅡ Faut bien que je puisse contacter ma petite-amie en cas de danger ou d'urgence ou même quand tu me manques, il la renversa en se penchant vers son visage. J'veux que tu m'envoies chaque jour des selfies.
ㅡ Pourquoi ?
ㅡ Pour me porter bonheur.
ㅡ Ji Hyuk, arrête d'être aussi romantique où je vais pleurer là. Puis... c'est fou quand je suis avec toi, je suis tellement vulnérable. Je n'aime pas pleurer devant qui que ce soit mais avec toi... Je sais que tu ne me jugeras pas et que tu me prendras dans tes bras où je me sentirai en sécurité.
ㅡ Nous n'avons pas à cacher nos émotions de l'un et l'autre. Je préfère qu'on partage nos différences et nos ressentis pour qu'on puisse mieux régler le conflit.
ㅡ T'es tellement mature, elle le tira par le col, j'ai de plus en plus de mal à te résister.
ㅡ Je te préviens qu'on a plus de préservatif, il s'amusait avec ses lèvres malignement sans les sceller.
ㅡ Alors juste dormons, elle posait son index sur ses badigoinces. Demain on doit retourner au boulot et moi je dois rentrer, elle se tourna de dos.
ㅡ Dormons... Étrange, je n'ai jamais voulu dormir avec qui que ce soit, il la serrait étant derrière elle.
ㅡ Tu veux dire que tu n'as jamais dormi avec Mirei quand tu sortais avec elle ? elle souffla les yeux clos.
ㅡ J'ai bien dit voulu.
ㅡ Alors tu dormais malgré toi ? elle le regarda.
ㅡ Endors-toi maintenant au lieu de chercher une faille contre moi.
ㅡ Tss, un léger rictus se dessinait sur la commissure de ses lèvres.

Lendemain.
Bobae courait dans la pièce en essayant de s'habiller rapidement alors qu'elle avait encore les cheveux mouillés. Ji Hyuk boutonnait en vitesse sa chemise et mettait une cravate, il cherchait ses chaussures qu'il posa devant le canapé avant de prendre une brosse pour se coiffer correctement. Il attrapa un chausse-pied et recouvrait ses pieds pendant que sa petite-amie séchait sa tignasse. Elle attacha en chignon sa chevelure, croquait une tartine avant de mettre de même ses chaussures. Elle chopa son sac posé au sol et fit tomber quelque chose. Ji Hyuk qui mettait sa veste attrapa la bague tombée qu'il examina.

ㅡ T'avais l'intention de te marier ? demanda t-il.
ㅡ Quoi ? elle finit de mettre ses baskets en regardant sa main. Ah ça, non cette bague appartient à quelqu'un, je la porte avec moi si au cas où je rencontre la fille qui l'avait perdue, elle se rapprocha de lui.
ㅡ C'est une bague de fiançailles, il attrapa la main de la demoiselle pour le mettre sur son doigt. Ça te va bien.
ㅡ J'espère que tu ne sous-entends pas quelque chose ? elle riait nerveusement.
ㅡ Non, je disais juste qu'elle t'allait.
ㅡ Mince ! Dépêche on va être en retard, elle courait vers la porte.
ㅡ C'est toi aussi qui ne voulais pas te lever ! il attrapa les clés.
ㅡ C'est ma faute maintenant ? C'est qui qui m'a convaincu qu'il était encore tôt ?! elle montait dans l'ascenseur.
ㅡ J'étais à moitié endormi !
ㅡ Fallait pas qu'on se couche tard.
ㅡ Quatre heures du matin c'est plus tard, c'est tôt, fit-il la remarque.
ㅡ Tu as compris ce que je voulais dire, elle sortit de l'établissement.
ㅡ C'est la raison pour laquelle je le rétorque, il lançait son sac sur la banquette arrière de la voiture en s'asseyant côté conducteur.
ㅡ Tu t'es levé du mauvais pied toi, elle le regarda en penchant la tête et fermant la porte après son entrée.
ㅡ Comment pourrais-je alors que j'ai dormi avec toi ? il souriait avant de le faire disparaître.
ㅡ Yah, si tu ne veux plus que je dors avec toi, t'as qu'à me le dire.
ㅡ Je plaisantais, il souleva son menton pour l'embrasser. J'ai juste pas envie d'aller bosser. Puis toi, tu comptes rester chez cette Sana, il démarra le véhicule.
ㅡ Ça fait un moment qu'elle voulait que j'aille chez elle. À cause des derniers événements et en plus notre plan contre Hani, on s'est pas beaucoup vues. Si tu veux, on se revoit ce soir, ça te dit ?
ㅡ Un rendez-vous ? il conduisait. D'accord. Ce soir alors.
ㅡ Notre premier rendez-vous hein...

Ji Hyuk l'avait conduite jusqu'à chez elle pour qu'elle puisse mettre de nouveaux vêtements tandis qu'il était retourné à son boulot. Le voisin de Bobae sortait en même temps que cette dernière et fut content de la voir car il s'inquiétait de son absence. Il faisait remarquer que la blonde scintillait au point qu'il en était jaloux car c'était à lui d'être aussi éclatant. Elle riait à son narcissisme, ils prirent le bus ensemble et elle alla au travail où Nam l'attendait depuis une dizaine de minutes. Elle accourait dans la salle essoufflée et se fit un peu gronder par l'aîné. Elle avait bossé un moment et entre temps Jumin l'appelait pour l'inviter à manger avec tout le monde car elle lui manquait.

Bobae avait envie de dire à tout le monde qu'elle sortait avec Ji Hyuk mais elle se sentait perplexe face à la réaction que pourrait avoir Taeyong. Elle se sentait à nouveau coupable et ne savait pas si elle pouvait leur en parler ou il fallait attendre. Elle lui mentit alors en acceptant de venir. Elle appela le renard qui était avec Hani en ce moment même, celui-ci disait qu'il allait la rappeler et raccrocha.

Le brun rangeait son téléphone dans sa poche et se rendait à l'accueil du restaurant pour payer le dîner mais Hani l'empêcha en disant que c'était elle qui l'invitait. De sa gentillesse hypocrite, elle tendait la carte au caissier qui lui disait de signer un chèque. Elle le fit avant de lui tendre le stylo.

ㅡ Tu es une meurtrière. Tu as tué Cha Rin.
ㅡ Q-Quoi ? elle fut surprise, le cœur frappant plus rudement.
ㅡ Je disais de passer une agréable journée.
ㅡ Ça ne va pas Hani ? demanda Ji Hyuk.
ㅡ Ji Hyuk, tu n'as pas entendu ce qu'il vient de dire ?
ㅡ Dire quoi ? il s'étonna.
ㅡ Il parlait de meur... N-Non rien, je crois que... Ces derniers jours je... j'ai trop de travail et je commence à... Bref, sortons, elle avait la main qui tremblait. Qu'en est-il de l'affaire avec Hansol ? Ils s'assirent dans sa voiture.
ㅡ J'étais allé voir le lieu du crime pour trouver plus d'indices en interrogeant les voisins et visitant le quartier. D'après ce que j'ai pu déduire avec les preuves que j'essaye de rassembler. Il y a bien un troisième visage impliqué dans le meurtre.
ㅡ Tu veux dire que... quelqu'un a tué sa femme et a mis la faute sur lui ?
ㅡ Ce n'est que des suppositions pour le moment mais oui, c'est ce que je veux dire.
ㅡ Tes preuves sont solides ?
ㅡ Il manque un dernier point à régler et le procès sera gagné.
ㅡ Bon boulot avocat Jeon.
ㅡ Merci, avocat Jung.
ㅡ D'ailleurs... Je me suis réconciliée avec Bobae, elle lâcha en conduisant jusqu'à leur compagne. Elle a beaucoup mûri depuis notre dernière conversation. Je n'arrive toujours pas à croire qu'elle m'a pardonnée.
ㅡ Parfois, les gens peuvent surprendre.
ㅡ En effet, elle le regarda. Dis-moi, ces deux derniers jours... tu étais occupé seulement avec l'affaire de Hansol ? elle questionna.
ㅡ Pourquoi est-ce que tu demandes ?
ㅡ Oh, juste comme ça. Tu travailles durement depuis ces derniers années. Je me demande si parfois tu te reposes, elle ricana. Après tout, il faut aussi prendre du temps pour s'amuser avec ses amis. Tu es encore jeune et la vie passe sous les yeux comme l'éclair.
ㅡ Je m'amuse déjà en bossant. Je sais que ça paraît étrange mais être avocat met la pression mais j'en prends goût.
ㅡ Contente de l'entendre.

Ils furent arrivés devant l'immeuble. Ji Hyuk monta jusqu'à son bureau, il détacha sa cravate en fermant la porte et sortit son téléphone pour appeler Bobae qui répondit après plusieurs bips.

ㅡ Salut, il s'assit sur sa chaise. Désolé de ne pas avoir pu t'écouter tout à l'heure. Avec ta soeur dans les parages, c'est compliqué. De quoi est-ce que tu voulais me parler ? Quoi ? Jumin a... Mais... Pourquoi tu ne lui as pas dit pour notre ren... Hn... Mais Taeyong va s'en remettre, arrête de... Bobae, je ne viendrais pas dans ce cas. Non, je refuse de faire semblant. Je... il soupira. Ton ex est un grand garçon, c'est pas un gamin. Il faudra bien qu'il accepte les choses comme elles sont Bobae. Arrête de te sentir constamment coupable à cause de lui. C'est lui qui devrait l'être pour ce qu'il a fait. Fais ce que toi tu as envie et pas ce que les autres veulent voir. Hm, c'est ça. Tu me revaudras ce mensonge ce soir. Je te ferai crier. Hn, c'est ce qu'on va voir, il la menaçait avant de raccrocher.

Le jeune homme reprit son boulot.
Le soir arriva et Bobae se préparait pour le dîner entre amis. Elle ne voulait pas se faire trop belle et surtout devant Taeyong pour qu'il n'y ait aucun soupçon. Ces dernières années, elle n'avait pas vraiment été féminine, ses vêtements étaient souvent décontractés avec des jeans, basket, sweat ou veste avec t-shirt. Rien qui pourrait la rendre attrayante, alors elle hésita sur une robe et un ensemble assez ordinaire. Tant pis, se disait-elle en mettant la robe et se maquillant légèrement. Elle s'imaginait de tas de scénarios et finalement écouta le conseil de son copain qui avait raison. Son ancien petit-ami n'était pas un enfant et il pouvait très bien accepter leur relation et même s'il n'était pas vraiment heureux, elle ne devait pas se priver de son bonheur pour les autres. Ji Hyuk voulait la chercher mais elle décida de venir elle-même pour lui faire la surprise. Ils devaient se retrouver ensemble pas loin du restaurant pour y aller main dans la main.

Bobae quitta son appartement, elle prenait le bus et envoyait un message dans leur chat groupé, tout le monde était excité à l'idée de se rencontrer pour s'amuser enfin ensemble. La blonde riait dans le transport et une fois arrivé, elle sortit du véhicule en se dirigeant vers l'adresse. Elle appelait Ji Hyuk pour lui demander où il était, elle se dirigeant vers le trottoir du passage piéton, attendant avec les autres personnes. Le renard disait qu'il se rapprochait et elle l'apercevait à l'autre bout. D'un sourire elle le salua de la main avec joie et il fit de même. Le feu vert leur autorisa de passer, beaucoup de gens circulaient devant elle, elle devait cherchait son petit-ami qui essayait de même de la rejoindre.

Quelques secondes après elle n'arrivait plus à le trouver et s'arrêta brusquement. Des gens s'écriaient soudainement en se rapprochant de quelque chose pour l'entourer. Bobae se rapprochait doucement en poussant les gens qui la gênaient avant d'apercevoir la source de la panique. Son cœur cognait brutalement, elle voyait Ji Hyuk à terre en se tenant le ventre où du sang coulait abondamment. Elle s'écria brusquement en se mettant à genoux, de ses mains elle arrêtait la blessure faite par de coup de couteau mais ses doigts s'empreignaient du liquide et le jeune homme avait du mal à parler. Elle hurlait d'appeler les ambulances, de trouver de l'aide, elle suppliait de trouver un médecin. Les gens faisaient ce qu'ils pouvaient mais il ne fallait pas le bouger du sol.

ㅡ Bo... bae... il essayait d'articuler. Je... ugh... il ouvrait la bouche de douleur. Je ne... veux pas... mourir... elle voyait des larmes dans ses yeux qui se mirent à couler le long de sa tempe pour s'échouer sur le sol.
ㅡ Tiens bon Ji Hyuk, je t'en supplie ne meurs pas, ne me laisse pas. Les urgences arrivent, ils vont te soigner d'accord ? Pitié, dites-moi qu'ils sont là ! elle pleurait.
ㅡ Bo.. bae... ne... pleure... pas, crh, il cracha du sang.
ㅡ Ji Hyuk, je t'en prie ! Attends encore un peu hein ? Sois fort, elle retenait ses pleurs.
ㅡ J'ai... froidcrhr, il crachait à nouveau dû à ses profondes blessures.

Il la regardait longuement, elle essayait de ne pas chialer, de ne pas hurler. Les yeux de Ji Hyuk se remplirent de larmes avant de cesser de bouger. Les pupilles figées, ses mains glissaient doucement à terre.

ㅡ Ji Hyuk ? Ji Hyuk ? elle le secoua apeurée. JI HYUK ! S'IL TE PLAIT ! NOOOOON ! NON ! NON ! elle hurla fortement. JE T'EN SUPPLIE !

Bobae tremblait de tout son être, ses yeux étaient gonflés pour avoir autant pleuré, elle avait sûrement dû se vider de toute cette eau qui était dans son corps. En étant assise sur une chaise dans la salle d'attente, elle se mordait l'ongle alors que tous ses amis inquiets patientaient avec elle. Jumin n'arrivait pas à croire se qu'il venait de se passer, il pleurait encore en ayant glissé contre le mur, retenant sa bouche de sa paume. DaeHee le serrait dans ses bras emplie de douleur, Yong Shik marchait dans le couloir en faisant les cent pas, Sana tenait la main de la blonde. Taeyong soufflait sur ses paumes réunis contre son nez et sa bouche. Nam qui était baissé au sol fourrait ses mains dans ses cheveux. Ki-Seok et Ho Chan furent de même présents car ils passaient par là lorsque les ambulances sont arrivées.

Tout le monde était là.
Sauf Ji Hyuk qui était sur la table de dissection dans la morgue, où son cadavre livide avait perdu tout âme. Laissant place à un corps des plus froids, abandonnant ses biens, ses amis, sa bien-aimée dans un monde sanguinaire. Lui qui avait imaginé une longue vie enfin heureuse, lui qui attendait de pouvoir s'épanouir avec celle qu'il aimait, de construire enfin une famille, rassembler ses proches et en finir avec l'injustice. Il venait lui même de périr dans cette course acharnée de tragédies. Le légiste sortait de la pièce et observa tout ce monde venu pour la victime. Il n'avait jamais vu autant de personnes mais il était sûr que chacun d'eux l'aimaient à leur manière.

ㅡ Vous... si vous vous sentez prêt, vous pouvez aller le voir une dernière fois avant qu'il ne se fasse incinérer.

Ils se regardaient tous en même temps et rentrèrent ensemble. Ils avaient l'intention de lui dire au revoir chacun leur tour mais Bobae n'était pas prête. Elle attendait dans le couloir toute seule, regardant le vide depuis une heure, perdue dans un trans qui écrasait rudement sa poitrine. Elle essayait de rester forte, elle se convainquait que tout ça ce n'était pas vrai, qu'il était juste dans un coma et qu'il se réveillera. Elle ne voulait pas croire que le corps de la personne qu'elle aimait tellement était inerte dans cette pièce puant la mort. Plus elle tentait de se dire que c'était faux et plus ses larmes s'acharnaient à sortir s'écoulant de ses yeux. Elle pleura silencieusement, elle ne pouvait plus parler car sa gorge était nouée.

Décidant de monter sur le toit, elle considérait la ville, tremblant des lèvres, son corps n'arrivait plus à se tenir droit tellement des secousses se sont emparées d'elle. La coréenne éclata à nouveau en sanglots, se tenant la poitrine, son nez lui piquait ses yeux devenaient rouges et elle laissa sa gorge exprimer des cris d'agonie. Quelqu'un se rapprochait d'elle. Bobae de son état de souffrance leva sa tête vers cette femme qu'elle reconnaissait. Elle aussi pleurait en la regardant.

ㅡ Je suis désolée pour toi...
ㅡ Tu es... Tu es la fille du parc...
ㅡ Oui.
ㅡ Mon... mon bonheur vient... il vient... de... elle retenait tant bien que mal ses larmes et sanglota.
ㅡ Je sais... Moi aussi... J'ai perdu le mien, elle s'assit à côté d'elle pour la serrer dans ses bras. Mais ne t'en fait pas... Avec le temps... tes cicatrises guériront... Et la douleur sera moins lancinante.
ㅡ Ji Hyuk est mort...
ㅡ Mais pas dans ton cœur. Ne l'oublie jamais.

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Je suis désolée, je sais pas comment j'ai écris ce chapitre. Je crois que je suis trop sensible et émotionnelle mais j'ai vraiment pleuré. Donc c'est normal si je n'ai pas réussi à retranscrire correctement les mots parce que j'étais aveuglée par mes larmes.

Ce n'est pas la fin.
J'espère que vous lirez la suite.
C'est assez important.
Donc n'abandonnez pas la lecture et ne me tuez pas ;; Faut vraiment poursuivre pour comprendre ce qu'il va réellement se passer !

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