𝑹𝒊𝒎𝒑𝒊𝒂𝒏𝒕𝒐
Venice, Italy
Le matin était présent depuis un long moment déjà. Le soleil passant pas la fenêtre tapait fort contre la peau de la jeune femme encore endormie, la réveillant doucement. Ses yeux s'ouvrirent lentement. La lumière présente dans la pièce lui brûla les yeux et elle se tourna pour faire face à l'autre côté de la pièce qu'elle espérait moins éclairée.
Quand ses pupilles furent habituées au changement de luminosité, elle essaya de s'assoir sur le lit. Mais son mouvement fut trop brusque pour son pauvre crâne qui se remettait encore de la quantité d'alcool qu'elle avait consommé la veille. La tête entre les mains elle gémit douloureusement.
Quand la désagréable sensation disparue elle commença à remarquer que l'endroit où elle se trouvait lui était complètement inconnue. Elle observa autour d'elle quelques secondes. La jeune femme se trouvait dans une chambre il n'y avait aucun doute la dessus. Devant le lit se trouvait un archet avec une toile à moitié faite dessus. Et ce fut le déclic dans sa tête.
"Merde !" Elle se leva rapidement en cherchant partout au sol ses affaires.
Se rhabillant à toute vitesse elle se blâma d'avoir suivi un inconnu sur un bateau au beau milieu de nulle part. Boire un verre avec lui c'était une chose, mais le suivre sur un territoire inconnu, bourrée qui plus est, avait été de trop. Qui sait c'est qu'il aurait pu lui faire. Ça aurait pu être un psychopathe ou un tueur en série. A quoi as-tu pensé, Sienna ?
Les souvenirs de la nuit passée dans les bras du peintre lui revirent. Elle ne s'était pas contentée de suivre un inconnu, elle avait aussi couché avec lui ! Et pourtant ce n'était pas du tout son genre. Elle n'avait pas l'habitude des coups d'un soir. Elle préférait de loin les relations sérieuses et longues durées. La dernière fois qu'elle avait couché sans sentiments remontait à des biens des années et elle avait détesté. La revoilà encore dans ce bordel qu'elle voulait toujours éviter.
Mais elle devait bien se l'avouer, cette fois était très différentes des dernières dont elle avait encore le souvenir. Avec cet homme là elle aurait pu revoir son jugement sur les coups d'un soir. Elle avait pris son pied, elle ne pouvait pas le nier. Mais ça ne changeait rien au fait que l'alcool l'avait fait agir de façon stupide. Surtout quand le souvenir du dessin resurgit. C'était un peintre. Un de ces artistes volages et arrogant dont elle avait tant horreur habituellement.
Elle n'aurait jamais pu deviner que c'était son métier même après l'avoir vu tant de fois venir se saouler dans le bar où elle travaillait. Si elle avait su elle n'aurait jamais accepté de boire un verre avec lui malgré le fait qu'elle le trouvait séduisant.
Bien qu'elle eu trouvé que se faire dessiner presque entièrement nue fut excitant sur le moment elle regrettait d'avoir laissé cela se faire. Quelle genre de choses obscènes allait-il faire de sa toile ? Rien que d'y penser elle avait envie de vomir. Ces hommes étaient vraiment les pires. Draguer des femmes innocentes, les attirer dans leurs lits pour quoi à la fin ? Les chasser comme si elles ne valaient rien. Des ordures. Elle allait partir avant d'y être forcée.
Sienna rassembla toutes ses affaires - qui n'étaient rien de plus que l'élastique qui avait servis à attacher ses cheveux - avant de sortir de la cabine du bateau déterminé à regagner la terre et rentrer chez elle.
Mais elle fut accueilli à l'avant de celui-ci par une étendue d'eau immense, le port ne se trouvant nulle part où elle pouvait l'apercevoir. Ils étaient encore plus loin de la côte que ce dont elle se souvenait. Mais elle était ivre hier, elle n'avait pas du prêter attention à cela. Mais rien ne changeait le fait qu'elle était entourée d'eau à perte de vue.
Alors que la panique atteignait la vénitienne, de la musique, résonna lentement dans ses oreilles. Elle tourna la tête vers la provenance de la nuisance sonore. Elle cru rêver. A l'opposé de la jeune femme se trouvait son amant d'une nuit nu entrain de dessiner tranquillement en fredonnant l'air de la chanson qui passait.
Le soleil était haut dans le ciel, il devait être près de midi. Pourquoi n'avait-il pas déjà entrepris de les ramener sur la terre ? Il ne s'était pas dit qu'elle devait bosser ? Peut-être qu'elle avait un rendez-vous, qui sait ! Ces peintres sont de vrais égoïstes ! Se dit-elle légèrement agacée- bon, peut-être un peu plus que légèrement. Elle s'approchait du jeune homme, prête à rentrer chez elle et prendre une longue et chaude douche. Après cela elle l'ignorerait. Au bar elle ne le servirai plus et ne lui adresserai pas la parole. Tel était son plan.
Elle se posta juste devant lui les mains sur les hanches pour se donner un air intimidant. Elle était de nature joyeuse et essayait de ne jamais s'énerver mais ses nerfs étaient bien trop tendus pour qu'elle laisse ses émotions enfouies dans son cœur. D'abord, elle s'était retrouvée nue dans le lit d'un inconnu et elle s'en blâmait. Ensuite, elle se rendait compte qu'il était tout ce qu'elle haït. Après ça, elle s'aperçût qu'elle se trouvait au beau milieu de l'eau bleue. Alors voir la seule personne qui pouvait la ramener - et qui aurait déjà pu le faire à l'heure actuelle, assit - occupé à tout autre chose l'énervait au plus haut point.
Elle se racla la gorge pour attiré l'attention du jeune homme. Celui-ci leva la tête vers la brunette analysant chaque partie de son corps qu'il regrettait de voir habillé. Son visage n'avait pas l'air de vouloir dire : "C'était incroyable hier, on remet ça quand tu veux !" mais "T'es qu'un salaud." Taehyung se mit à réfléchir à ce qu'il aurait bien pu faire de mal pour que la jeune et belle Sienna aie soudainement envie de le gifler.
En réalité il s'en foutait pas mal. Il lui était juste reconnaissant de ne pas l'avoir laisser seul hier soir. Mais à part ça, elle n'était rien alors il ne s'inquiétait d'aucune critique négative qui pourrait sortir de sa bouche.
"J'aimerai rentrer chez moi. Si ça ne te dérange pas."
Malgré son agacement et son air grave Sienna restait polie. Pas la peine de se disputer sur le bateau d'un inconnu. Qui sait, il pourrait la jeter par dessus bord. Elle savait nager mais absolument pas où aller.
"Bonjour à toi aussi, ma belle."
Son sourire agaça encore plus la vénitienne. Il se moquait d'elle, c'était évident. Elle voulait l'insulter. Mais après un rapide coup d'œil vers l'eau, elle se ravisa.
"Écoute, Taehyung. J'ai vraiment pas le temps. J'avais prévu pleins de trucs à faire pour aujourd'hui et là je suis en retard sur tout mon programme. Je sais pas quelle heure il est, peut-être que je suis déjà censé travailler. Enfin bref, ramènes-moi."
"J'ai pas entendu le mot magique." Recommença-t-il à se moquer.
Il ne voulait pas se l'avouer mais c'était pour lui une façon de se défendre. Il y'avait tant de reproches dans sa voix comme ci, si elle avait foiré son agenda c'était de sa faute. Personne ne l'avait obligé a monter sur le bateau, si ?
"Si tu veux que je te ramène tu pourrais au moins avoir l'amabilité de dire « s'il te plaît »." Sienna leva les yeux au ciel. "Et puis pourquoi t'es aussi pressée de rentrer, hein ? Regarde autour de toi. Y'a personne pour nous faire chier. On est libre de faire ce qui nous plait, quand ça nous plait."
"J'ai une vie moi sur la terre ferme, ok ? J'ai pas envie de me laisser aller avec toi je ne sais où. Je n'ai aucune affaire, pas même mon téléphone. Comment je suis censé me sentir libre ici ?"
Toutes ces phrases sonnaient amer dans l'oreille de Taehyung. Pourquoi avait-il l'impression qu'il avait fait quelque chose de mal. Qu'elle regrette ce qu'ils ont fait il voulait bien le comprendre même si, secrètement, ça le blessait. Mais agir comme ci il l'avait violé, obligé, menacé ou qu'il avait tué son ami le plus proche, c'était exagéré.
"Tu sais, tu peux me le dire si j'ai été nul au lit. Je ne le prendrai pas mal. Ce sera sûrement mieux que de me faire réprimander comme un enfant."
"C'est pas ça. C'était cool. 'Fin non. Enfin peu importe."
Cool ? Juste cool. Lui avait trouvé ça incroyable. Et ce n'était que très rarement le cas qu'il se sentait comme ça et elle avait trouvé ça cool ? Son ego en prenait un énorme coup. Mais il préférait s'en moquer.
"Je rêve ou tu viens de qualifier ma performance de « cool » ? Je m'attendais à un résultat un peu meilleur."
"Tu peux arrêter de faire l'enfant deux minutes ?! Ce n'est absolument pas important ! On s'en fou de si j'ai pris mon pied ou si c'était de la merde. Je veux juste rentrer chez moi ! »
Taehyung n'ajouta rien. Dans l'incompréhension total, il se leva simplement du canapé et se dirigea vers la cabine. Qu'avait-I'm fait de mal ? Il se sentait réellement blessé de son changement radical. C'était son truc de tourner sa veste après une nuit douce et ça le touchait dans sa fierté de vivre ça à son tour. C'était une sensation horriblement déroutante.
Mais il ne le montrera jamais. Il n'était pas du genre à montrer ses faiblesses ni encore se laisser intimider par qui que ce soit. Il pensait lui annoncer la mauvaise nouvelle calmement autour d'un verre mais maintenant qu'elle s'était montré aussi hostile il n'en avait plus rien à faire.
"Si t'es aussi impatiente de rentrer chez toi, vas y à la nage. Je suis désolé - non c'est faux mais je le dis quand même - désolé de t'apprendre que j'ai plus d'essence."
Son ton était tellement froid que ça lui donnait la chair de poule. Peut-être aurait pu-t-il se montrer plus doux ? Non. Elle l'avait chercher. Sur ces mots il ferma la cabine à clé. Il entendit Sienna se ruer sur la porte pour quémander des explications.
"Ouvres cette porte ! C'est quoi ce bordel !"
Il s'en foutait d'à quel point il pouvait paraître gamin à cet instant. Il était juste content qu'elle se sente aussi frustrée et en colère que lui. Bien fait pour elle. La prochaine fois elle ne le chercherait pas.
Toujours nu, il s'affala sur son lit et poussa un long soupir tentant d'ignorer les coups à la porte. Ses yeux se déposèrent sur la toile non finie en face du lit. Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle ? Ils avaient pourtant passé un bon moment, n'est-ce pas ? Ou était passé la gentille barman qui s'assurait qu'il rentrait bien chez lui sobre au petit matin ? Disparue, envolée. Elle avait laissé place à une femme de mauvaise humeur dès le matin. Mais après tout il ne la connaissait pas, peut-être était-ce son comportement avant d'avoir bu une tasse de café ? N'importe quoi ! Pourquoi lui trouvait-il des excuses ? Elle était juste conne et aigrie.
Fatigué de se sentir aussi frustré, Taehyung s'assoupît. Laissons tombons pour l'instant, se dit-il. Peut-être que pendant qu'il dormira elle se calmera. Sinon qu'elle aille se faire foutre. Elle lui rappela avant qu'il ne s'endorme pourquoi il était aussi ignoble avec le sexe opposé. Ce sont toutes des putes.
"Fils de p.."
Trente minutes qu'elle attendait couchée sur le canapé qu'il lui ouvre. Qu'il lui explique. Mais non. Monsieur se cachait pour on ne savait qu'elle raison. C'était un enfant. Un enfant dans le beau corps d'un adulte.
Elle soupira. Elle le détestait. Même s'il était beau et incroyablement sexy, elle le haïssait. Elle se tourna dans tous les sens. Elle avait vraiment froid. La brise n'arrêtait pas de s'abattre sur elle et elle en avait marre. Elle avait besoin d'une couverture et elle ne l'aurait pas. En bon gamin qu'il était, il boudait. Ça se voyait dans son changement radical de comportement. Elle avait peut-être été trop loin ? Après tout il ne lui avait rien fait ? Non. Elle ne devait pas penser comme ça. Il ne lui avait encore rien fait, mais ça allait venir. Elle en était sûre. Ils étaient tous les mêmes. Elle parlait là de sa propre expérience.
Habillé, enfin, le brun sortit de la cabine. Il faisait presque nuit et il faisait froid. Il s'en voulait maintenant de l'avoir laissé pendant des heures sans réponses et sans chauffage. Mais elle l'avait mérité. Il se sentait encore un peu irrité de son comportement de ce matin. Enfin bon. De toutes façons il n'avait besoin d'excuses pour se comporter comme un connard. Il l'avait toujours été alors pas besoin de se sentir coupable.
Il passa à côté du canapé sur lequel il la vit désagréablement dormir. Elle avait la chair de poule et grelotait légèrement. La culpabilité le frappa d'un coup de fouet. La pauvre. Elle payait pour son immaturité et sa susceptibilité. Résigné, il alla rapidement chercher une couverture pour la poser sur son corps. Mais avant qu'il ne lui mette le tissu elle se réveilla. Jetant un coup d'œil par dessus le dos du canapé derrière elle pour regarder la mer, elle soupira.
"C'était pas un mauvais rêve."
"Faut croire que non."
Au son de la voix du peintre elle détourna ses yeux de la mer elle le dévisagea amèrement.
"Regardez qui a décidé de sortir de sa tanière."
L'intéressé leva les yeux au ciel. Elle était toujours aussi chiante.
"Ton comportement me donne envie de retourner m'y terrer. Tu veux pas être plus agréable. Je ne sais pas moi, après ce qu'on a fait on devrait pouvoir s'adresser gentiment l'un à l'autre, non ?"
"Non."
Elle se leva pour mettre fin à la conversation. Il était d'un autre avis.
"Pourquoi pas ?"
Il la suivait. Il ne suivait personne. En fait, s'il était sur la terre ferme, juste pour ne pas lui avoir dit bonjour en se réveillant et avoir été si irritable, il l'aurait mise dehors. Mais là - même s'il ne voulait pas se l'avouer - s'il ne la faisait pas partir ce n'était pas parce qu'ils étaient, il ne savait où sur la mer. Il voulait vraiment parler avec elle et essayer de comprendre ce qu'il avait fait de si mal pour transformer ses sourires charmants en soupirs agaçants.
"Tu m'as laissé sans explication pendant des heures et tu t'attends à ce que je sois de bonne humeur. Vous nous prenez vraiment pour des connes, c'est pas possible."
" « Vous » ? C'est qui « vous » ?"
"Vous, les sois disant artistes qui prenez un malin plaisir à dénigrer et vous foutre de la gueule des femmes ?!"
Elle criait à présent. Et il sentait que lui bientôt allait si mettre. Alors c'était pour ça qu'elle était aussi chiante ? Parce qu'elle ne voyait en lui qu'un salaud parmi tant d'autres à cause de sa profession ? Sérieusement ?
"T'insinues quoi ? Que je suis forcément un connard parce que je vis de mon talent et de ma passion ? T'es qui pour te permettre de nous juger ?"
En fait ce qui énervait le plus Taehyung était qu'elle avait raison. Mais personne ne lui avait craché ses conneries à la figure sans rien savoir sur lui et que ça le touche autant. Si elle le connaissait un minimum il aurait peut-être mieux accepté la situation. Et puis ils n'étaient pas tous comme ça. Lui l'était mais comment pouvait-elle tous les mettre dans le même panier ?
"Oh arrête de faire l'innocent, ok ? Je sais de quoi je parle. Et je sais que t'es sûrement pareille."
"Ah oui ? Et qu'est-ce qu'il te fait dire ça ?"
« Le dessin. Tu vas en faire quoi au juste ? »
Taehyung rit amèrement. Sérieusement ? Pour une fois qu'il n'avait aucune idée derrière la tête en dessinant une femme qu'il trouvait jolie.
"Rappelle-moi c'est qui la pute qui s'est mit à poile sans que je ne lui demande rien-du-tout ?"
Devant sa surprise il se dit qu'il y était peut-être aller fort sur ce coup là. Mais il n'y pouvait rien. Il était comme ça. Susceptible et impulsif.
"Bravo. Tu viens de confirmer ce que je disais. T'es un connard."
Elle voulait s'en aller. Se jeter dans la mer et nager loin. Elle se sentait sale et souillée. Encore un qui l'avait utilisé.
"Attends, Sienna, je ne voulais pas dire ça je.."
Ce fut à son tour de s'enfermer dans la cabine. Les larmes coulaient le long de ses joues. Les souvenirs de son ex lui revenaient en masse et elle avait envie de mourir. Elle se sentait minable. Pourquoi elle ne tombait que sur ce genre de personnes.
D'abord Luis et maintenant Taehyung. Elle rit. Elle aurait du le voir. Il se ressemblait, niveau comportement du moins. Et maintenant ses blessures s'étaient rouvertes.
"Je ne voulais pas, Sienna. Ouvre, s'il te plaît. Je ne suis pas comme tu le crois."
Si. Il l'était. Mais il aurait tout fait pour ne pas l'être à ce moment là.
"Laisse tomber. J'ai compris que je suis une pute. Et pourquoi ? Parce que j'ai voulu répondre un désir malsain que seuls vous éprouvez. Tu me dégoûtes."
"Je... ce n'est pas ça. Je n'ai pas voulu te dessiner pour en faire quelque chose de mal. J'allais te l'offrir ou le garder en souvenir. Je.."
Il ne s'était jamais sentit aussi pathétique qu'à l'instant. Courir après une femme ça ne lui allait vraiment pas. Mais il se sentait obligé de le faire. De réparer ce qu'il avait cassé.
"Trouve un moyen de me ramener chez moi. Tu n'auras le droit de m'adresser la parole qu'uniquement pour me dire que c'est fait."
"Si c'est ce que tu souhaites. J'ai une expo dans quelques jours mais je devais leurs envoyer mes toiles demain. Je devais y aller avec un ami. Il me connaît bien, il va me chercher et quand il verra que le bateau n'est pas sur le quai, il essayera de le localiser. C'est pas la première fois que je prends le bateau bourré."
Après cette longue tirade, le peintre décida de la laisser tranquille. Il lui devait bien ça. Il espérait seulement que d'ici demain, ils seraient en meilleur terme. Il ne se sentait pas bien à l'idée qu'elle l'ignore au bar après cette histoire. C'est elle qui l'empêchait de dépasser les limites après tout. Elle lui sauvait la vie. Il avait besoin d'elle. Et il lui avait suffit d'une nuit d'amour et une dispute pour qu'il s'en rende compte.
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