Chapter 15
Valencia, je veux être la pour toi.
__ Et la il s'est jeté sur la planche et la seconde d'après il avait disparu. S'exclame Hermione.
Tous le monde se mit à rire et j'esquisse un sourire en me tournant vers Carlos qui était mal à l'aise.
__ Bon assez on arrête de parler de moi ! Dit-il en passant une main dans ses cheveux.
__ Remarque ça aurait été plus drôle s'il l'avait remporté. Dit Frank.
__ J'ai remarqué que vous avez un très joli coup de droit, vous devriez veniez plus souvent les dimanches avec nous. Reprent Frank.
__ Oui avec un peu plus d'entrainement vous dépassez rapidement Carlos et pourriez faire partir de mon équipe. Dit Natalia.
__ Ce serait avec plaisir. Répondis-je
__ Qu'est-ce que je dois en conclure maman, tu veux te débarrasser de moi ? Dis Carlos
__ J'ai pas dis ça, mais on a quand même eu fil à retordre avec Valencia, pas que tu était nul chéri, mais limite. On était à sa de perdre. Dit-elle en montrant l'écart entre ses doigts.
__ Et vous savez que je..
__ Déteste perdre.
__ Déteste perdre.
__ Déteste perdre.
Répondit tous le monde en la coupant. Elle lève les yeux au ciel avant d'attraper sa paille et de la porter à sa bouche. Je sers la main de Carlos qui me tenait sous la table et il se retourne vers moi.
__ Quelle heure est-il ? Demande Frank en regardant sa montre.
__ Ah oui. On doit y aller. Reprend Natalia en se levant.
Ils passent ensuite un bon moment à nous dire au revoir et me complimenté avant de finalement partir. J'adorais définitivement les parents de Carlos, ils sentais la joie de vivre et contrairement à ce que disait les médias s'étaient des gens attentionnés et qui mettaient tout de suite à l'aise. Surtout Frank qui était adorable avec moi.
__ Mes parents t'adorent, mais moi encore plus. Glisse Carlos à mes oreilles.
J'attrape sa mâchoire et le tourne vers moi avant de lui donner un baiser. Il me sourit avant de recommencer.
__ Trouvez vous une chambre. Ça ne doit pas être difficile à trouver ici. Intervient la voix d'Hermione en face de nous.
Je me détache lentement de Carlos en m'éclaircissant la gorge. Je devais être rouge maintenant.
__ Dans tous les cas on doit y aller aussi avec gordon. Dit-elle en tournant son visage dans sa direction.
Je hoche la tête et elle se lève avant de nous saluer et de s'éloigner. Carlos se lève et vient se mettre en face de moi. Je plisse des sourcils ne comprenant pas pourquoi il se déplaçait. Il me fait un sourire dévastateur en levant sa main lentement vers mon visage.
Quelque chose en moi remua quand ses doigts déplacèrent une mèche de cheveux d'un côté à l'autre de ma tête puis effleurèrent ma joue pendant qu'il la rangeait derrière mon oreille.
__ Tes cheveux sont si doux.
__ Euh, merci. Dis-je en plissant des yeux.
Au même moment phil s'approche de nous alors que je ne l'avais même pas remarqué.
__ Vous prendriez autre chose ? Dit-il me faisant légèrement sursauter.
__ Un latte au caramel pour Valencia et du café pour moi. Et je suis désolé pour tout à l'heure Phil. Répond Carlos.
__ Tous de suite Monsieur. J'accepte vos excuses. Dis Phil en repartant.
Je clignai des yeux vers lui, mon cerveau et ma bouche essayant de travailler ensemble.
__ Tu as l'air perplexe. Dit-il dans ma direction
__ Comment tu le savais ? Dis-je finalement
__ Tu as déjà oublié ma petite enquête. Réplique t-il taquin.
Il enleve le couvercle de sa tasse et souffla sur le dessus du liquide mousseux à l'intérieur.
__ Bien sur. Dis-je
Je roulai des yeux vers lui et prend une gorgée de mon verre, savourant sa texture onctueuse et crémeuse, en faisant attention de ne pas me brûler la langue.
__ Alors, tu aimes remplir des sondages. Dit-il avec amusement.
__ C'était une manie que j'avais avant. Dis-je en secouant la tête.
__ Ne le nie pas. Ils sont partout dans ton profil.
__ Stalker. Je te ferais remarquer que je suis de moins en moins sur mon téléphone par ta faute. Il a fallu que tu sortes du placard cette vielle manie que j'avais. Je te déteste officiellement Carlos. Dis-je en répliquant.
__ Pas mal de gens s'en foutrais de savoir que 'Alone' by Heart correspond le mieux à ta vie amoureuse, ou que tu penses que Sam Heughan est baisable. Dit-il avec une moue sur son visage.
__ J'y crois pas. Dis-je en couvrant mes yeux avec ma main gauche.
__ Pourquoi tu es gênée?
__ Change de sujet. Marmonnai-je.
__ Est-ce parce que je sais? C'est ce qui te dérange?"
Je refuse d'admettre qu'il avait raison ... encore une fois. Mais mon silence n'a fait que prouver son point de vue. Je plisse des yeux alors qu'il n'arrêtait pas de me regarder. Il voulais vraiment jouer à se jeu avec moi. Je soutiens son regard alors qu'il passait une main sur sa mâchoire l'air plus que sérieux. Mon téléphone qui se met à sonner nous arrache de notre duel de regard.
__ Tante Laureen. Je ... Quoi? Attends Ralentis. Oui, je t'ai entendu. Oui, je l'écris. Dis-je en cherchant mon sac à main pour obtenir un stylo. Carlos me tend une des serviettes sur la table. Ma main se met a trembler pendant que je griffonnais quelques mots sur la serviette.
Dès qu'elle a raccroché, je laisse tomber mon téléphone sur la table et couvre mes yeux. Je rêvais et je me réveillerais à tout moment. S'il te plaît, mon Dieu, dis-moi que je rêve.
__ Valencia ?
Je sursaute et relève les yeux pour voir Carlos froncer les sourcils avec un front plissé. Pendant ces quelques courts instants au téléphone, j'avais oublié qu'il était là. Où j'étais. Et puis en un instant, j'ai accepté que c'était en fait la réalité. J'ai soudainement eu du mal à respirer.
Carlos tend la main et couvre ma main de la sienne.
__ Valencia, parle-moi. Qu'est-ce qui ne va pas? Pourquoi tu as écrit l'adresse de cette hôpital ?
Dissipant mes larmes, j'ai réussi à dire:
__ Héléna a eu un accident. Il faut que je me rende à l'hôpital. Dis-je encore sous le choc.
__ Alors on y va. Dit-il en se levant.
Sans tarder et s'en prendre le temps de nous changer il me conduit vers une berline noire et m'aide à entrer du côté passager. Je boucle ma ceinture de sécurité.
Nous étions tous les deux silencieux pendant le trajet à travers la ville. Je respirais normalement au moment où il s'est garé dans le parking de l'hôpital. Mais je n'ai pas pu sortir de la voiture quand il s'est approché de moi et a ouvert la portière.
Sans un mot, Carlos me déboucle et prend mon bras, m'aidant à me lever et à marcher vers la baie des urgences. À l'intérieur, les lumières étaient si brillantes que je grogne légèrement. Il nous conduits à la réception et a sorti quelque chose de sa poche. Je l'ai reconnu comme étant la serviette du café.
Lorsque l'infirmière derrière le comptoir s'est tournée vers nous, elle eu un moment de surprise avant de réarranger sa coiffure avant que Carlos ne prenne la parole.
__ Nous cherchons Héléna Fox, je crois qu'elle est aux soins intensifs?
__ Vous êtes de la même famille ? Dis la femme en regardant entre nous deux.
__ Oui, je suis sa cousine, soeur. J'ai commencé à en dire plus, mais un léger sanglot s'est échappé et le bras de Carlos autour de mon dos s'est resserré.
L'infirmière hoche la tête.
__ Les ascenseurs sont en bas à gauche. Cinquième étage. Il suffit de suivre les panneaux.
Une fois les portes de l'ascenseur fermées derrière nous, Carlos se retourne et presse mon visage contre sa poitrine. Son autre bras s'enroule autour de moi, son menton reposant contre ma tête.
__ Quoi qu'il arrive, je suis juste là, Valencia.
__ Tu n'es pas obligé de faire ça.
__ Mais je le veux.
J'ai hoché la tête. Je n'avais pas l'énergie de discuter de logique avec lui pour le moment. Apres tout je devrais être simplement reconnaissante qu'il soit avec moi.
Dès que les portes se sont rouvertes, je suis sortie dans une réalité alternative. Je marchais à côté de lui, mais ce n'était pas moi qui contrôlait mon corps. Tout ce que je voyais ou entendais semblait déformé, comme de loin.
Nous nous sommes arrêtés à la porte d'une chambre et j'ai reculé à la vue d'Héléna dans le lit d'hôpital. Elle était couverte d'éraflures et d'ecchymoses déjà en formation sur son visage, et elle semblait beaucoup plus pâle que d'habitude contre les draps et oreillers blancs. Des fils et des tubes passaient de ses bras, sous sa blouse d'hôpital et sa bouche et son nez à diverses machines disposées autour d'elle.
Je laisse échapper un souffle tremblant en m'approchant d'elle tandis que Carlos m'emmenait une chaise de l'autre côté du lit.
Bordel Héléna qu'est-ce qui à pu se passer ses quelques heures où nous étions séparés. Puis soudain je me remémore les dernières paroles que je lui avais dite et maintenant j'étais prise de remords.
Sachant que je ne pouvais pas faire grand-chose d'autre que d'attendre, je suis retournée chez moi chercher quelque affaire.
Je me suis arrêté chez moi pour récupérer quelques affaires.
De retour à l'hôpital, je retrouve Carlos assis a ma place un peu plus tôt. Je lui lance un rapide coup d'il auquel il se contente de sourire et de faire signe avec sa tasse.
__ Merci. Dis-je tous simplement
Pendant deux jours, Carlos et moi sommes restés avec Héléna. J'appelais ma tante pour lui donner de temps en temps des nouvelles. Carlos est resté à mes côtés, je me suis habitué à utiliser son épaule et sa poitrine comme oreiller.
Chaque fois que je commençais à remettre en question sa présence ... son désir d'aider alors qu'il devait avoir des tonnes de choses à faire, je crois même l'avoir entendu au téléphone décalé ses rendez-vous. Il me faisait taire doucement et me répétait qu'il voulait juste être là pour moi. J'ai abandonné le troisième jour d'un côté sa me réconfortait de savoir qu'il se souciait de moi et d'Héléna.
Dans l'après-midi du troisième jour, héléna a finalement ouvert les yeux et a répondu à divers stimuli que le médecin jugeait encourageants. Bien que le tube respiratoire ait été retiré, il lui était difficile de parler car sa gorge était si sèche après avoir été intubée. Elle était extrêmement faible et le médecin a insisté pour la garder aux soins intensifs.
Le matin du quatrième jour, Carlos m'a proposé de me ramener à la maison pour prendre une douche et dormir dans mon propre lit. Tante laureen était rentrée à la maison, le temps que Héléna aille mieux.
__ Non, je veux rester. Dis-je en protestant.
__ Tu dois aussi prendre soin de toi Valencia. Répondit ma tante d'une petite voix.
__ Je m'occupe d'elle madame Fox. Avant même que je ne m'en rende compte il m'avait déjà conduit vers la porte de sortie.
Ascenseur, couloir, le trajet jusqu'au rez-de-chaussée semblait si loin. Puis soudain je l'entends jurer avant qu'il nous stop. Je regarde en face de moi et vois qu'il y avait des tonnes de voitures garées en face de l'hôpital. Il y avait des tonnes de paparazzi devant nous attendant, il semblerait qu'il nous ait pas reconnu. Carlos se retourne lentement nous éloignant d'eux. Il s'approche ensuite d'un personnel lui demandant si l'on pouvait sortir par une autre issue.
Comment ils étaient tous au courant ? Je deglutis et essaye de me calmer.
Finalement tous c'était bien passé et on était arrivé chez moi.
__ Je veux dormir. Dis-je en regardant Carlos.
__Tu te sentiras mieux après avoir pris une douche Valencia.
Il ouvre la porte de ma chambre et me fait rentrer, puis il me pousse dans ma salle de bain avant de sortir fermant la porte derrière lui.
Je regardais dans la semi-obscurité, me sentant un peu comme une enfant qui avait été envoyée dans sa chambre, même si elle n'avait rien fait de mal. Baillant, je me déshabille et dès que je passe sous les jets d'eau chaude, je gémi silencieusement maudit Carlos d'avoir eu raison. C'était merveilleux de frotter la sueur et de laver le gras de mes cheveux. Je me suis rapidement essuyé et peigné mes cheveux avant de les tisser en une longue tresse. Je ne pensais pas pouvoir garder les yeux ouverts assez longtemps pour le sécher.
De retour dans ma chambre, sans la moindre trace de Carlos j'enlève mon peignoir et rampe sous les piles de couvertures que je gardais posées sur mon lit. La douceur était un cocon contre mon corps nu.
J'ai commencé à penser à ma mère et mon frère puis il n'y avait plus rien. Je ne me sentais pas bien, j'avais mal mais rien ne pouvait arranger ça. Et c'est la que mes larmes se mirent à tomber. J'avais essayé de les retenir mais maintenant je me sentais impuissante.
Lorsque j'entends les pas de Carlos je m'arrête et essuie mon visage avant de fermer les yeux.
Mes yeux s'ouvre lentement pour fixer un visage masculin familier, mon souffle et ma voix emprisonnés dans ma gorge. Sa silhouette était soulignée par la douce lueur de ma lampe de chevet.
__ De retour ! Carlos passe ses doigts sur mon front, passant à travers les mèches de mes cheveux avant de répéter le geste, ses yeux cherchant les miens.
J'essaie de me lever pour m'assoir puis je me souviens que j'étais complètement nue en dessous des couvertures
__ J'ai dormi pendant combien de temps ?
Il jete un coup d'il à sa montre.
__ Environ quatres heures.
__ Et tu es resté ici tout ce temps ?
__ Oui.
Je deglutis et ferme les yeux un instant.
Quand je relève le visage vers lui il arborait à nouveau un sourire. Je me relève en enroulant l'une des couvertures autour de mon corps. commencé à m'asseoir, luttant pour enrouler une de mon corps.
__ Je dois y aller. Il faut que j'y retourne.
__ Laureen m'a envoyé un message pendant que tu dormais, tous va bien Valencia.
Il avait le numéro de téléphone de ma tante ? J'ouvre la bouche, mais il a leve la main me stoppant.
__ J'ai pensé qu'il valait mieux te laisser te reposer. Et c'est ce que je continu de penser. Il vient prendre place au bord de mon lit.
Je pose ma main sur mes yeux, en retenant un sanglot.
__ Je suis désolée.
__ Hey tous va bien, tu n'as pas à te sentir désolé c'est normal de pleurer. Dit-il se rapprochant de moi.
__ Non, tu dois avoir des tas de choses à régler dans ton entreprise et au lieu de ça tu es la à perdre ton temps avec moi.
__ Je ne perds pas mon temps Valencia. Tu veux vraiment que je parte ? Tu pense que si je pars tu te sentiras mieux ?Dit-il en fronçant les sourcils.
__ Oui. Dis-je en baissant la tête.
Il sort de la pièce, fermant la porte derrière lui. Je jure avant de me lever et attrape rapidement mon peignoir puis je le suis. Il était à la porte d'entrée quand je l'ai rattrapé.
__ Carlos, attends ! Je touche son avant-bras avant de retirer ma main.
Il s'arrêta mais ne se retourna pas.
Je réessaye, laissant ma main s'attarder cette fois sur son épaule.
__ Reste s'il te plait je ne voulais pas dire ça. Je veux vraiment que tu restes avec moi.
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