19° Expérience Dangereuse

Livaï

Quand il a vu qu'il a dormi plus de trois heures - chose totalement contraire à ses habitudes - Livaï a compris que ces quelques minutes passées avec Armin lui ont enlevé plus de fardeau que ce à quoi il s'attendait.

Il n'a jamais vraiment saisi le sens de "sommeil réparateur", mais lorsqu'il s'est regardé dans un miroir, il a constaté que les cernes qui commençaient à prendre place sous ses yeux ont diminué. Alors ça... Ce sommeil a été si réparateur que Livaï en a vu là où on a fait les travaux, sur son visage.

Alors que rien ne l'a préparé à ce qui allait se passer dans son Bureau, même s'il aurait dû se douter que son jeune subordonné remarquerait quelque chose. Ce gamin est observateur comme il n'est pas permis, en plus d'avoir une intelligence supérieure à la moyenne. Et avec tout le temps qu'ils ont passé ensemble, il a été le plus à même de voir que quelque chose n'allait pas chez le Caporal. Plus encore: il a pu comprendre plus exactement où était le problème. Et Livaï ne lui en a absolument rien dit. Le gamin s'en est rendu compte par lui-même.

C'est une opinion que le puissant soldat a tendance à garder pour lui, mais il a toujours eu l'habitude d'être fort pour les autres, alors que lui-même est à deux doigts de craquer. Avec son masque impassible et sa brusquerie qui lui est familière, évidemment, mais il ne peut en aucun cas se laisser aller à la moindre émotion en public (quoi que ce n'est pas forcément le cas quand il est en privé non plus)... Avec sa force sans précédent, inégalable et tout l'agaçant tintouin qui va avec, on l'a placé sur une sorte de piédestal dont il peut difficilement en descendre. Alors bien sûr, il fait ce qu'on attend de lui, comme tout le monde... mais il doit avouer que c'est parfois épuisant.

Quand il voit ses soldats verser des torrents de larmes pour diverses raisons, une part de lui aimerait être à leur place, quelques fois. Mais non. Vaille que vaille, il s'efforce de rester fort, alors même que tout vole en éclat. Voilà pourquoi il a pris sur lui de décider de la suite des opérations à la place d'Erwin, quand ce dernier était déchiré entre son devoir de Major et son désir de voir la cave des Yeager. Voilà aussi pourquoi il veille à ce qu'Hansi ne se surmène pas trop. La scientifique a toujours été une femme travailleuse, mais son poste de Major ne lui donne pas énormément d'occasion de souffler complètement. Il lui arrive des fois de s'endormir sur son Bureau, et même de baver sur les documents qu'elle doit remplir et signer. Plus élégant qu'Hansi Zoe, on ne fait pas.

Le Caporal Livaï a cru que cette pénible situation resterait toujours telle quelle... sauf qu'Armin a pris son courage à deux mains pour le prendre dans ses bras.

Sur le moment, il a plutôt été stupéfait de cette initiative. Et admiratif, aussi. Il est bien conscient de se comporter comme une vraie peau de vache avec à peu près tout le monde, qu'il s'agisse d'ami ou non. Malgré toute la bonne volonté du jeune Arlert, Livaï a perçu une certaine nervosité face à l'idée d'exécuter un geste qui demande une telle proximité avec son supérieur. Faire quelque chose d'aussi simple qu'une accolade à quelqu'un comme lui relève d'un certain courage, il faut bien l'admettre.

Et en même temps, au-delà de la surprise qu'il a éprouvé, le Caporal s'est senti... en sécurité. Oui, voilà. Les bras qui l'entouraient lui ont procuré un sentiment de sécurité et de douceur qu'il n'a plus eu depuis...

Depuis beaucoup trop longtemps.

Car la seule personne dans sa vie à l'avoir serré ainsi dans ses bras n'est autre que sa mère, Kuchel Ackerman. Leur vie à tous les deux était on ne peut plus misérable: entre la faim qui les tenaillait, l'argent qui manquait et la maladie de sa mère qui s'est déclarée, leur situation était, pour ainsi dire, complètement désespérée. Malgré cela, elle a trouvé la force de rassurer du mieux possible le jeune Livaï, quand bien même elle maigrissait à vue d'œil. Elle le serrait régulièrement dans ses bras en lui murmurant que tout ira bien. A y bien regarder, c'est peut-être de sa mère que le puissant soldat tient cette tendance à être fort pour les autres.

Puis Kuchel est morte. Et plus personne n'a pris Livaï dans ses bras - chose qu'il s'est abstenu de demander, ça va sans dire.

Et voilà qu'Armin, contre tout protocole, l'a serré contre lui, alors qu'il devait sûrement être encore marqué par son cauchemar. Sauf que Livaï, pris de court, n'a pas réellement su comment réagir.

Je comprends, Caporal, a dit le petit blond. Ça arrive à tout le monde d'être fatigué, même aux plus forts.

Il a prononcé ces quelques mots d'une voix douce, semblant comprendre ce que traversait son supérieur. Mais il y avait également dans sa façon de parler un réconfort et un soutien offerts. Et, surtout, Livaï y a trouvé une volonté de rassurer qui lui a rappelé sa propre mère.

Comme si le jeune garçon disait en filigrane: Tout va bien se passer, Caporal. Vous verrez. Vous n'êtes pas seul.

Qu'un de ses subordonnés soit parvenu à faire et à comprendre tout cela a touché le Caporal plus qu'il ne l'aurait voulu. Surtout si ce subordonné en question lui rappelle des personnes qui ont compté pour lui. C'était comme si tous ces gens s'étaient rassemblés en la personne d'Armin Arlert pour lui dire: Tout va bien se passer.

Alors qu'en réalité, c'est seulement Armin Arlert qui est allé au-delà de ce que quiconque a fait pour lui depuis la mort de sa mère. Il s'est affranchi de toute règle dans laquelle on place un soldat par rapport à son supérieur pour lui dire qu'il est de tout cœur avec lui.

Les fortes émotions qui l'ont assailli l'ont fait se figer, et Armin a dû se méprendre en pensant que son Caporal se sentait mal à l'aise. Voyant que le jeune blond commençait à se retirer, Livaï l'a ramené près de lui, en lui intimant d'attendre encore un peu. Il sentait au plus profond de son être qu'il ne pouvait pas encore se défaire de cette sensation de chaleur et de bienveillance que lui procurait le fait d'être dans les bras de quelqu'un. Il sentait dans ses tripes qu'il en avait cruellement besoin.

Et il ignorait totalement que les étreintes d'Armin avaient un tel pouvoir de confort et de réconfort.

Le déluge de souvenirs de pertes, de désolation, de souffrance et de deuil qui s'est déversé dans son esprit lui a été extrêmement difficile. De nombreux flashbacks ont défilé: le cadavre de sa mère, la violence des Bas-Fonds, les corps déchiquetés de Farlan et d'Isabel, les restes de ses soldats livrés en pâture aux titans, les dégâts causés par eux, la mort de Kenny, le Bataillon d'Exploration en train d'être rasé par le Titan Bestial, la mort d'Erwin... Toutes ces fois où il s'est dit, au fond de lui, qu'il aurait dû être plus fort qu'il ne l'est déjà, et qu'il ferait mieux la prochaine fois. Mais la vérité, c'est qu'il sentait plus ou moins qu'il approchait de ses limites en termes d'endurance mentale. Vraiment, il sentait qu'il était épuisé, physiquement et émotionnellement, et il a retenu ses sanglots avec une telle force qu'il a eu l'impression d'étouffer. L'étreinte chaleureuse d'Armin lui était pour ainsi dire salvatrice.

Il a fermé les yeux, mais même comme cela, une larme s'en est échappée. Une larme qui traduisait tout ce mélange de sentiments. Et Armin a sûrement dû le voir car il l'a serré un peu plus fort. Mais il n'avait clairement rien à secouer de ce que son subordonné le voit si démuni. Au contraire, une part de lui était soulagée de pouvoir évacuer toutes ces choses négatives en compagnie d'une personne de confiance.

Une personne de confiance... Jamais il n'aurait cru utiliser un terme pareil pour définir la nature de sa relation avec un de ses subordonnés. D'habitude, la confiance qui lie un soldat à son supérieur est d'ordre professionnel. Avec Armin, Livaï a l'intuition qu'elle est d'un tout autre niveau.

Les minutes sont passées, puis le Caporal a décidé que son jeune soldat devait impérativement aller dormir. Pendant les minutes qui ont suivi le départ d'Armin, Livaï est resté assis, les coudes sur ses genoux et les mains couvrant son visage. En demandant au petit blond de lui montrer les livres de son grand-père, il a d'abord tenu à garder une certaine distance entre eux. Il ne faudrait en aucun cas donner l'impression de favoriser un soldat par rapport à un autre. Mais depuis certains jours jusqu'à ce soir, Livaï s'est rendu compte qu'Armin commençait à influencer sa façon de penser, et que sa présence dans sa vie a plus d'impact que ce qu'il a anticipé.

Le simple fait qu'il ait dormi six heures au lieu de trois lui semble être un chiffre assez indicatif. Peut-être avait-il besoin de sommeil, et en plus grande quantité que n'importe qui.

***

Ce qui s'est passé le lendemain a plutôt été éreintant pour le jeune Arlert. L'escouade Livaï, avec Hansi, sont partis tester le Titan Colossal d'Armin. Cette expérience a demandé des jours de mise en place car le Titan Colossal a la particularité, lorsque son détenteur l'utilise pour se transformer, de raser un périmètre important autour de lui. Ce n'est pas le genre d'opération à faire en demi-mesure. Il fallait donc choisir un endroit sûr pour éviter les dégâts, de préférence sans titans à l'horizon. Car bien qu'ils aient trouvé le moyen de se débarrasser des titans sans subir de perte, on ne pouvait pas savoir à l'avance si l'on tomberait sur un d'entre eux ou non.

Quoi qu'il en soit, armés de leur équipement et à dos de cheval, ils se sont rendus dans un coin suffisamment éloigné de toute forme de vie. Une fois arrivés là-bas, Hansi a rappelé ses instructions à Armin, lequel a hoché la tête avec appréhension. Le reste de l'escouade s'éloignerait le plus loin possible et, une fois suffisamment loin d'Armin, l'un d'entre eux tirerait un fumigène pour lui indiquer qu'il pourrait se transformer. Une fois cela fait, ils iraient tous voir de plus près comment cela s'est passé. Et Hansi pourrait noter cette expérience dans son bloc-note et constater ce qu'il en serait.

Au moment de quitter Armin, ses camarades lui ont souhaité bonne chance. Eren, en particulier, s'est avancé près de son meilleur ami pour lui serrer l'épaule afin de l'encourager. Le regard confiant qu'ils ont échangé l'un avec l'autre laisse entendre qu'ils ont parlé de ce moment un peu avant de partir. Armin lui a sûrement confié ses craintes, et Eren a dû le rassurer en lui disant qu'il est lui-même passé par là. Livaï s'est demandé si Armin lui a également parlé de son cauchemar, ce qui ne l'étonnerait pas tant que cela.

C'est finalement Connie qui a été chargé de tirer le fumigène une fois suffisamment éloignés d'Armin. Quelques instants plus tard, un éclair assourdissant est apparu et un vent chaud s'est propagé à une vitesse monstre. Le corps immense du Titan Colossal a surgi, sous le regard ébahi de l'escouade Livaï. Seule Hansi avait l'air extatique.

-Waouh, c'est carrément géant! - sans mauvais jeu de mots, bien sûr, s'est-elle exclamée en se saisissant de son bloc-note et de son crayon mâchouillé. Il est beaucoup plus fin que lorsqu'il était en possession de Bertholt. Sûrement quelque chose dû à la corpulence de son détenteur... Reste plus qu'à savoir s'il arrive à bien marcher. Connie! Tire un autre fumigène.

-A vos ordres!, a répondu le concerné en s'exécutant.

Ayant compris ce qui était attendu de lui, Armin-transformé-en-Titan-Colossal a effectué un geste pour lever la jambe. Mais la difficulté a visiblement été trop élevée pour lui car il a eu du mal à faire ne serait-ce qu'un pas.

-Argh, mais qu'est-ce qui lui arrive?, a lancé Hansi avec la frustration de quelqu'un qui voit son joueur de boxe préféré perdre la manche d'un combat. Il commençait bien, pourtant!

-Il est pas habitué à cette nouvelle forme, a deviné Livaï. Faut qu'on arrête pour aujourd'hui.

Le Major a ajouté quelques notes à son carnet avant d'ordonner à Jean, cette fois-ci, de tirer un fumigène pour signaler à Armin qu'ils arrêtaient l'expérimentation. Le temps qu'ils le rejoignent, le jeune blond a émergé de la nuque de son imposant titan. Mikasa a ensuite été désignée pour le faire descendre.

-Très bien Armin, au rapport!, a lancé Hansi une fois les deux jeunes gens à terre. Comment tu te sens?

Appuyé contre Mikasa qui a entouré sa taille de son bras, le nouveau détenteur du Titan Colossal avait encore les marques de sa transformation récente sous ses yeux. En dehors de cela, il était affreusement pâle. Si son amie ne le tenait pas comme elle le faisait, il se serait très probablement écroulé.

En bref, il avait l'air mal en point.

-J'ai... mal à la tête, a-t-il dit dans un râle.

Ayant vu qu'il n'avait pas la force de parler, Mikasa a continué à sa place:

-Il ne se sent pas bien du tout. Il est chaud et transpire beaucoup. Il faut qu'on l'emmène d'urgence à l'infirmerie.

-Ah, oui c'est juste..., a fait Hansi. Fais-le monter sur ton cheval, Mikasa. Et tiens nous informés de l'évolution de son état.

-Entendu.

Le petit blond a ainsi passé le trajet du retour la tête posée contre le dos de la jeune brune, tandis que cette dernière lui murmurait des paroles pour le maintenir éveillé. Pour un peu, le Caporal penserait qu'elle se comporte comme sa mère, et non comme une amie.

Une fois arrivés à l'infirmerie, l'heure a été à l'auscultation. Hansi a pu voir de plus près les symptômes d'Armin, sous la surveillance de Livaï. Il connaît son amie scientifique. Dès lors qu'elle se lance dans une recherche liée aux titans, elle devient complètement hystérique. Si cela peut éviter à son jeune subordonné d'avoir d'autres migraines à cause des cris d'excitation poussés par cette foldingue, c'est toujours ça de pris.

Cela fait maintenant quelques minutes qu'ils attendent qu'Hansi donne le verdict final. Livaï songe qu'il va falloir, un moment donné, remettre ce qui s'est passé hier soir sur le tapis. Et il sent au fond de lui qu'Armin sera du même avis.

Finalement, Hansi s'avance tel un jury ayant fini de délibérer, vers le petit blond allongé dans un lit d'hôpital avec un sachet de glaçons sur le front.

-Bon Armin, je vais te parler franchement : c'est la première fois que je vois un détenteur de titan tomber malade après une transformation. Ce qui est d'ailleurs assez curieux puisque tu as des capacités de régénération, en tout cas physique. Mais rien ne permet de prouver que ton pouvoir empêche d'avoir une quelconque maladie. Quoi qu'il en soit, il est certain que ta fièvre est due à une élévation de la température interne de ton corps, ce qui n'a rien d'étonnant vu que c'est ta première transformation en Titan Colossal. Là encore, tu n'as pas eu à dégager énormément de chaleur dès le premier jour. Autrement, ta fièvre serait beaucoup plus intense.

Armin hoche faiblement la tête suite à ces explications.

-Ça me paraît plausible... Dans les souvenirs que j'ai eus, j'ai vu que Bertholt aussi s'est senti malade après sa première transformation. Il n'a pas eu autant de migraine, ceci dit...

-Et heureusement pour toi, j'ai pu te concocter un petit remède qui devrait te remettre sur pieds d'ici quelques heures!, dit la scientifique en agitant une fiole avec un liquide aux reflets bleus. J'ai dû adapter pas mal de proportions vu que ton corps habite celui d'un titan particulièrement imposant, et que les dommages peuvent varier selon la corpulence du détenteur - de ce que j'en déduis en tout cas.

Impossible pour Livaï de ne pas voir une ombre de contrariété passer rapidement sur le visage d'Armin. Il mettrait sa main à couper que l'évocation de sa corpulence y est pour quelque chose, et ça lui rappelle la fois où il a failli dire quelque chose à ce sujet avant de s'abstenir.

-Okay Armin, dit Hansi en lui tendant la fiole. Et tu bois le contenu cul-sec, ça marche? Wow, dit comme ça, on croirait que j'essaie de te faire boire de l'alcool.

Livaï a alors une vision d'horreur d'un Titan Colossal en train de danser comme quelqu'un de saoul en fin de soirée, avant d'avaler du whisky d'un seul sous les cris enthousiastes d'autres titans déviants en train de frapper dans leurs mains, avec l'un d'entre eux qui sert de DJ.

Aucun doute que c'est lui qui fera des cauchemars, cette nuit.

Armin s'assied donc pour pouvoir avaler le contenu de la fiole. Une fois cela fait, il se rallonge de nouveau.

-D'ici à ce que le remède fasse effet, je te conseille de bien te reposer, dit ensuite la scientifique. Je reviendrai d'ici quelques heures pour...

-Je resterai avec lui, intervient Livaï. Si ça te dérange pas.

Bon après, on ne peut pas dire qu'il demande réellement l'avis de sa supérieure. Cette dernière le fixe comme si elle essayait de deviner ses intentions. Après quelques secondes dans cette position, elle l'entraîne à l'extérieur de la salle, dans le couloir, et une fois assurée qu'Armin ne puisse pas l'entendre, elle s'approche de lui pour lui murmurer:

-Ce que j'ai pas dit à Armin, par contre, c'est qu'il y a de fortes chances qu'il fasse des rêves étranges à cause de ce remède.

Le Caporal la regarde, incrédule.

-Tu te fous de moi, là? Pourquoi tu lui as rien dit?

-C'est pour ça que je lui ai dit de le boire cul-sec! S'il l'avait fait plus longtemps, il aurait eu des hallucinations pendant plusieurs nuits alors que là, ça ne devrait durer que pour cette fois.

-Ça m'explique toujours pas pourquoi tu lui as rien dit, Quatre Z'Yeux.

-Et j'aurais dû lui dire quoi? "Ah au fait, le remède qui doit te guérir va aussi te donner des hallucinations et donc perturber ton sommeil. Mais t'en fais pas, ça va le faire!"

Livaï se demande comment il a pu résister à l'envie de lui faire avaler ses lunettes par le nez depuis le temps qu'il la connaît.

-De toute façon, tu as dit que tu veillerais sur lui dans son sommeil, dit la scientifique. S'il fait des rêves un peu tirés par les cheveux, tu seras là pour le rassurer. Bon, c'est pas tout, mais je dois filer. Les dossiers ne vont pas se remplir tout seuls. On se voit plus tard!

~~~

Alors alors alors...

J'espère vraiment que je ne suis pas tombée dans l'OOC pour Livaï. Faire une scène d'émotions avec un personnage réputé pour ne jamais perdre son sang-froid est toujours assez délicat. On se demande si c'est assez fort en émotions tout en espérant que le caractère du personnage en question ait été respecté.

J'espère que je m'en suis sortie.

Quoi qu'il en soit, on voit dans cette première partie que Livaï réalise petit à petit l'impact qu'a Armin dans sa vie. D'ailleurs, vous en pensez quoi de cette évolution ? Ça ne fait pas trop... rushé ? Honnêtement, je pense que c'est ce qu'il y a de plus dur quand il faut mettre en l'avant l'évolution d'une relation, qu'elle soit amoureuse ou amicale. Il faut qu'elle soit bien développée, mais qu'elle ne prenne pas trop de temps à mettre en place. En ce qui concerne Armin et Livaï, je dirais qu'on est encore aux prémisses, mais qu'on a bien avancé.

Mais rassurez-vous, c'est encore loin d'être terminé. Je leur réserve encore pas mal de choses.

On termine également le chapitre avec une scène digne d'une scène de ménage en Livaï et Hansi. Un duo improbable comme on les aime.

Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite !

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