𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 ³⁶ ᵖᵃʳᵗⁱᵉ ¹ : « Un secret bien gardé. »
Bonjour, bonjour !
Après une longue absence dont je m'excuse et des complications avec ce chapitre, le voici.
En espérant qu'il vous plaise, bonne lecture.
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Son samedi avait absolument tout pour être parfait. Ses plans pour le week-end étaient des plus simples : profiter de la présence de son chéri à ses côtés et éventuellement, lui faire part de certains aspects sombres de son horrible passé pour faire évoluer leur histoire et l'aider à comprendre l'origine de ses craintes quotidiennes. Ce planning quelque peu romantique n'avait pas uniquement pour but de lui offrir une compagnie nocturne et un éloignement de sa maison, mais lui donnait surtout l'opportunité de contourner l'encombrant problème qu'était devenu l'union entre sa génitrice et le meilleur ami de son - soi-disant - défunt père. En effet, l'épouse du Lieutenant Thompson s'était, par on ne sait quel malheur, mis en tête la stupide idée de réunir sa nouvelle famille au complet. Et quoi de mieux selon cette dernière que son deuxième mari et le petit frère de celui-ci ne viennent habiter dans la luxueuse demeure que Jace Ribeiro Ioans avait fait bâtir et mettre au nom de sa descenante. Une annonce prévisible au vu des derniers événements, mais totalement surprenante qui avait fait douter la jeune femme des réelles intentions de la démone. L'ancienne compagne de son paternel n'aurait jamais pris le risque que Mario ou un autre découvre son véritable visage et les horreurs qu'elle faisait subir à sa propre fille. C'était complètement suicidaire de faire une telle chose. À moins que son projet initial et la raison pour laquelle elle s'était empressée de se rapprocher de cet homme après la mort de son ex ne soit de le manipuler pour avoir ainsi une bonne partie de la police de Trofors dans la poche et ne courir aucun risque d'emprisonnement pour tous les crimes commis jusqu'à présent. Flora n'avait trouvé que cette justification pour expliquer les grandes lignes de cette mascarade de mauvais goût.
S'annonçant pour le moins tranquille et sans prise de tête, leur soirée à deux avait toutes les qualités requises pour être inoubliable. Les problèmes du quotidien seraient mis de côté, les histoires familiales compliquées également et leur seule priorité serait leur couple. Un moment de pur bonheur qui méritait d'être vécu et qui se devait de leur être offert après les monstres confusions de ces derniers mois. Seulement, un détail que les deux tourtereaux n'avaient pas prévu étaient la possibilité que Katherine Olsen vienne une fois de plus se mêler de leurs affaires et bousiller leurs plans. Anastasia avait pensé que sa mère serait trop prise par les mensonges du policier et les tentatives de ce dernier à fuir le changement d'habitation pour véritablement se soucier de ses occupations. Son mariage paraissait aller pour le mieux et les deux adultes semblaient filer le parfait amour, alors pour quelle maudite raison aurait-elle donné autant d'attention à sa fille ? À moins que son objectif premier soit de remuer plus profondément le couteau dans la plaie en espérant la briser à nouveau, l'ancienne femme du chanteur ne se serait pas donné tant de mal pour mettre à exécution ce projet foireux qui, d'après ses constatations, s'avérait n'avoir aucun effet sur l'adolescente.
Organisée par la désormais Madame Thompson et avec la précieuse aide de Carl Holland, cette fête mondaine avait pour but principal de collecter un maximum de dons généreux de la part des riches invités. Le montant d'argent récolté serait prochainement distribué aux enfants souffrant de maltraitance de la part des parents gardés par une association très connue dans le monde entier. Un acte de bonne foi qui ne s'accordait absolument pas avec le vérité visage de la sorcière, mais qui lui permettait de renvoyer l'image d'une femme impliquée dans le combat contre les malheurs de la planète. Un fait qui avait au moins eu le mérite de faire rire la demoiselle, malgré la tristesse de la situation. Bien que défendre cette cause importante soit un geste des plus nobles, ce n'était pas tant cela qui dérangeait la portugaise, car c'était totalement normal de donner un peu du sien pour aider autrui, mais bien la personne en particulier qui osait venir s'en mêler. Sa bourrelle avait eu le culot de mettre sur pied cet événement pour prétendre être de tout cœur avec ces gamins violentés par leur propre sang, alors qu'elle-même faisait vivre un enfer à sa progéniture. Cette dernière avait passé sa vie à subir le sadisme, la folie et la monstruosité dont la norvégienne pouvait faire preuve, sans jamais baisser les bras ni abandonner ses envies de survivre et jamais quelqu'un ne lui avait tendu une seule main ni même offert un unique sou. Et aujourd'hui, la brune devait faire face à des journalistes, des personnalités célèbres, des gens qui avaient préférés fermer les yeux que d'avoir à lui venir en aide, malgré toutes les preuves évidentes qui n'avaient cessées de hurler à l'aide. Elle avait l'obligation de se montrer présente, de prétendre compatir à la peine de ces bambins malheureux alors que cette douleur, cette souffrance, elle la connaissait mieux que quiconque. Ses amis, sa famille, tous étaient là pour soutenir ce bal de charité, sans jamais se douter que leur camarade de classe était elle aussi victime des pires sévices depuis sa plus tendre enfance.
— Bande d'abrutis...
La jeune femme maugréa quelques insultes à l'encontre des invités qui, envoûtés par une tonne de mensonges dont la vérité restera peut-être à jamais ensevelie dans les décombres, s'agglutinaient devant la petite scène installée pour l'occasion sur laquelle Kath se donnait en spectacle. Le bal avait débuté par une entrée en matière et de brefs explications de la part de la gérante de l'association qui, avec ses douces paroles et ses mots rassurants, avait presque réussit à arracher un sanglot à l'étudiante. Puis, plus tard dans la soirée, c'était au tour des organisateurs de faire leur show, en s'exprimant sur le délicat sujet traité. L'amant fou amoureux qui servait également de psychologue avait préféré laisser sa place à la fraîchement mariée qui profitait de son court succès pour attendrir des cœurs. Son discours aurait pu paraître émouvant pour tout le monde si son entourage ne connaissait pas un minimum la folie qui l'habitait depuis toujours. Aucun mot quittant sa bouche maquillée ne pourrait faire céder ses proches et les pousser à croire en une possible rédemption pour un tel monstre.
— Vous prétendez être capables de venir en aide à ces gamins, alors que vous déposez une confiance aveugle en une mère indigne d'avoir un jour porté la vie, siffla-t-elle rageusement.
Pour tenter de calmer la rage enflammée qui pointait le bout de son nez et qui faisait chauffer son sang déjà en ébullition, elle avala une grande gorgée de son eau, espérant que le liquide froid apaise la tension de ses muscles. Malheureusement, l'effet de quiétude ne dura qu'une dizaine de secondes, avant de s'estomper définitivement, ne laissant ainsi que colère et envie de meurtres.
— Il n'y en a pas un seul pour rattraper les autres. Plus minable, on ne peut pas faire.
Son regard, voilé par une émotion dévastatrice qu'elle peinait à garder sous contrôle, était rivé sur la foule. Chaque personne qui se mouvait dans la salle de réception était passée au peigne fin par ses yeux qui avaient appris à voir ce que nul autre ne voit. Aucun danger n'avait attiré son attention jusqu'à présent. Rien, pas même un geste suspect de la part des gardes du corps. Olsen aussi paraissait bien calme pour une femme qui savait sa plus tenace victime égarée dans la nature. Son paternel était capable de tout pour la faire tomber définitivement et la concernée le savait pertinemment. Alors pourquoi autant de sérénité ? Que cachait-elle derrière ce faux sourire empli de malice ? Une petite idée germa dans l'esprit de l'étudiante et cette observation, aussi violente qu'une claque soit-elle, avait tout son sens dans cette situation. Cette attitude que sa génitrice avait ce soir, elle ne l'avait que quand elle s'apprêtait à mettre la main sur un précieux lot convoité depuis des lustres. Et sa plus grande fierté, celle qui vaudrait autant de commémorations, serait de capturer vivant son ancien époux pour ensuite éliminer toutes preuves de sa survie. Tout était désormais plus clair et son cœur se serra brusquement à la simple pensée que Jace puisse être en mauvaise posture à l'heure actuelle. Qu'est-ce ce qu'Anastasia aurait aimé être à ses côtés pour le sortir de là ou seulement pour le prévenir. Il changeait constamment de téléphone, son numéro serait impossible à déterminer et sa planque également. Elle n'avait donc pas de moyen pour sauver l'élément le plus crucial de sa vie des griffes de son pire cauchemar.
Heureusement, Katherine avait terminé son discours. Les convives paraissaient conquis par sa gentillesse débordante et par la générosité sans failles dont elle faisait preuve. De multiples acclamations s'élevaient dans la vaste pièce, au même titre que les rires aiguës de certaines femmes emplissaient les oreilles de chacun et chacune. Tous étaient séduits par la détermination de la norvégienne à vouloir sauver les bambins maltraités et par les quelques larmes de crocodile qui avaient presque fait couler son maquillage hors prix. Une - parmi tant d'autres - bien triste constatation qui n'avait fait qu'accroître la fureur sans nom qui grandissait dans la poitrine de l'adolescente. Cette dernière pouvait affirmer une chose avec certitude : une seconde de plus, une parole de plus pour plaire et elle se serait fait un plaisir de créer un scandale et de faire entendre sa voix parmi celles des autres victimes, quitte à mettre en péril le plan de son père et risquer un aller simple dans la cave de sa demeure. Mais au moins, elle aurait parlé, exprimé ce qui refuse de sortir depuis plus seize années.
Les deux mains fermement accrochées à la rambarde en bois, ses ongles griffant la matière sous le coup de la colère, Flor essaya de se contrôler en respirant calmemement. Seulement, rien ne semblait vouloir lui rendre la tâche plus facile. Ses techniques de respirations, apprises quelques années plutôt par sa psychologue, n'avaient aucun effet sur son corps et la seule solution qu'elle avait trouvé pour canaliser ce sentiment destructeur était de déposer son regard sur son petit ami. Miraculeusement, cela fonctionna. Martinus avait ce pouvoir apaisant sur elle qui la rendait presque dépendante de lui. Il pouvait la rendre autant folle que détendue, réveillait son côté sauvage comme sa timidité et son profond romantisme. Et Dieu seul était en mesure de savoir à quel point la brunette aimait son emprise sur ses émotions. C'était un baume sur les blessures saignantes de son pauvre cœur, une guérison lente mais qui valait la peine ou une rédemption pour ses actes futurs. C'est donc plus paisible qu'elle se redressa. Son coeur avait cessé de marteler contre ses tempes, son mal de tête s'atténuait petit à petit et son souffle reprenait de sa régularité. La portugaise sentait ses muscles se détendre, mais à l'intérieur c'était toujours une cacophonie d'émotions qui se mélangeaient. Ses plaies étaient à vif, saignantes, sans aucun moyen pour les soigner et tout cela par la faute de cette vilaine sorcière qui n'arrêtait de faire de sa vie un enfer.
Soudainement, alors qu'elle était censée être seule sur ce balcon qui surplombait la vaste pièce, ses yeux furent attirés par une silhouette masculine qui se mouvait devant la porte. Sa tranquillité désormais brisée, elle tourna son visage vers le nouvel arrivant et le fusilla du regard lorsqu'elle remarque qu'il profitait de sa position pour la reluquer sous toutes les coutures. Un sourire malicieux naquit sur les lèvres de son camarade de classe qui n'était pas le moins du monde intimidé par œillades meurtrières de son amie. Ce dernier accoudé contre le chambranle et dégustant élégamment son verre de whisky se décida à quitter sa place pour la rejoindre. Il contourna le corps de la fille de son pseudo-patron et vint se placer à sa gauche. Ayant à présent une vue d'ensemble de la foule, Jack Holland, grâce à ses entraînements militaires, observa chaque individu, tentant de détecter un potentiel danger. Son géniteur, amoché par les nombreux verres d'alcools ingurgités au cours de la soirée, discutait joyeusement avec quelques collègues de travail pendant que sa famille patientait qu'il ne daigne se joindre à eux. Cette simple observation, le fait de voir sa mère sourire timidement aux autres invités et rassurer sa petite sœur fit naître une puissante envie de vengeance en lui. Carl devait payer pour ses crimes et pour avoir détruire des vies sans se soucier des conséquences que cela engendrait.
— Katherine prépare quelque chose, n'est-ce pas ? demanda Ana. Son comportement le prouve bien.
— Elle prépare toujours quelque chose.
— Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, tu le sais très bien.
Un léger silence vint planer sur leurs deux têtes. L'américain réfléchit à la meilleure manière d'annoncer cette mauvaise nouvelle à sa protégée, puis finit par se jeter à l'eau.
— J'ai reçu un appel de Jace.
— Que t'a-t-il dit ? s'affola la belle milliardaire, effrayée du sort réservé à son paternel. Qu'est-ce que mon père te voulait, Jack ?
— Me prévenir de sa situation et me demander de veiller sur toi, répondit l'adulte de dix-neuf ans. Des hommes de ta génitrice sont venus, mais il a réussi à fuir. C'était il y a une trentaine minutes et depuis, silence radio.
— Oh mon Dieu, soupira la jeune femme, en s'accrochant à nouveau à la rambarde, exaspérée par toute cette situation.
— Tu connais ton père, Ana. Il s'en sort toujours avec quelques égratignures seulement.
— Oui et pour une fois, il pourrait ne pas revenir du tout ! s'emporta-t-elle, haussant le ton.
Le brun se redressa aussitôt et l'intima silencieusement se calmer. Ils ne pouvaient prendre le risque d'attirer trop d'attention sur eux et surtout sur leur conversation animée, au risque que le sujet parvienne aux oreilles de personnes indésirables. Sans se douter qu'au loin, un garçon en particulier suivait leur échange depuis le debut, il prit sa main dans la sienne, espérant que ce geste suffirait à la rassurer autant que possible.
— Ma jolie, par le passé, Jace a été l'un des meilleurs soldats de son unité. Il a été entraîné pour survivre à tout, alors ce n'est pas quelques agents de sécurité qui ont suivi un faible entraînement militaire qui vont le terroriser ou le mettre à terre.
— Peu importe son parcours dans l'armée, il ne prouve rien et tu le sais très bien, Jack, siffla la demi-roumaine, en se dégageant brusquement de sa poigne.
— J'ai suivi le même chemin que lui, dans la même base, à partir du même âge et je doute être en mesure de te protéger autant que je le voudrais. Et pourtant, même si tu ne me rends pas la tâche simple, je fais de mon mieux pour te garder en vie. Pas uniquement parce que ton père me l'a demandé, mais aussi parce que...
Comprenant qu'il était sur le point de commettre une erreur, il s'arrêta, attisant ainsi la curiosité de la fille.
— Parce que quoi ? Pourquoi restes-tu si tu doutes tant de tes capacités ?
Un petit rire nerveux s'échappa des lèvres du fils de l'amant d'Olsen. Il se contenta d'hausser les épaules, désormais muet comme une cape et fixa son amie quelques secondes. Lorsqu'un détail troublant le frappa de plein fouet, il déglutit difficilement. Ses plans futurs pourraient être compris si un pas de travers venait à être commis ou si quelqu'un apprenait cela. Alors pour éviter d'autres problèmes, le jeune homme préféra garder cette information importante pour lui et se concentra sur sa mission : garantir la sécurité d'Ioans, en changeant au passage de discussion.
— Ta génitrice veut vraiment défendre cette cause ? Ou serait-ce une autre de ses mascarades pour impressionner les convives ?
— Kath ne fait rien pour personne, encore moins pour des gamins dans ma situation, répondit la principale concernée. Elle cherche seulement à me blesser, à me mettre en colère pour que je fasse une erreur et ainsi lui donner une bonne raison de m'envoyer en asile psychiatre.
— Et ça à marcher ? s'inquiéta légèrement Holland, en se penchant sur la barrière en bois. Elle a réussi à te faire mal ? À te donner envie de crier à tous que tu es sa victime numéro une ?
— Ce n'est pas l'envie qui m'en manque.
— J'imagine bien, oui. Mais si te lançais, que ferais-tu pour prouver ta version des faits ? Pour démonter que tes dires ne sont que vérité ?
— Je ne vais rien prouver du tout, Jack, répliqua froidement l'adolescente, avant de se détendre légèrement. Ni à elle ni à personne. J'ai réussi à faire taire mes envies et j'ai de quoi me motiver à rester silencieuse.
Ses yeux se posèrent automatiquement sur Martinus. Son copain qui ne perdait pas une miette de leur conversation sans même les entendre perçut les œillades de sa belle sur lui. Il leva son visage vers le sien, passa sa mains dans ses cheveux blonds désordonnés sans cesser de la regarder, puis lui sourit à pleines dents.
— Elle pourrait lui faire du mal si je tente quoi que ce soit... Et je refuse de prendre ce risque. Il m'est bien trop précieux pour que je joue avec sa vie de cette manière.
Gagné par une forte jalousie, l'adulte se rappela d'un secret qui risquerait de briser cette relation naissante entre son amie et le norvégien. Ne pouvant supporter encore leur échange de regards amoureux et attentionnés, une phrase qui allait définitivement tout changer s'échappa de sa bouche. « Ton chéri aussi en connait un rayon sur les gosses ». Intriguée par cette soudaine froideur, la jeune femme justifia sa remarque par le fait que son compagnon ait une petite sœur, comprenant au fond d'elle-même que c'était une toute autre allusion qu'il faisait. Face au long silence qui suivit sa réponse et vu le manque de réaction de la part du complice de Jace, la brunette comprit aussitôt qu'elle faisait fausse route. Elle ne cessa d'insister pour qu'il parle, mais il ne semblait pas prêt de le faire et paraissait presque regretter son acte. Finalement vaincu par les forts arguments de sa camarade de classe, l'américain, malgré ses réticences, ne put s'empêcher de se lancer dans son passionnant récif, sans même se douter que derrière la porte, une oreille curieuse écoutait tout.
— Bien avant votre rencontre, il y a quelques années déjà, blondie était sorti avec Lisa Mantler, sa version féminine si tu veux mon avis.
— Non, justement, je ne le veux pas, Jack, rétorqua-t-elle sèchement, impatiente qu'il achève son histoire.
— Seulement... reprit-il, ne prêtant guère attention à sa réplique. Ça c'est très mal terminé pour eux deux et pour leur entourage, car Lisa était tom -
— Je vais te tuer !
Comme une furie et sorti de nulle part, Tinus s'élança sur Jack et l'attrapa violemment par le col de sa chemise luxueuse. La rage déformait les traits de son visage angélique et sa colère était telle que même Flora peinait à le calmer. Se sentant provoqué, l'adulte bouscula sauvagement l'adolescent qui recula et ne put aller plus loin, car la portugaise venait de se mettre entre eux deux, arrêtant ainsi un combat qui risquerait d'être sanglant.
— Bah alors, minus, ricana amèrement le brun. On a peur que sa petite amie découvre la vérité ? Qu'elle connaisse ton secret bien gardé ?
— Ferme là ou je te jure que - commença le chanteur, avant d'être brusquement coupé dans son élan.
— Sinon quoi, hein ?! s'emporta l'américain, les nerfs à vifs. Tu as peur que je lui dise la vérité ? Que je lui raconte que par le passé tu as engrossé l'autre blonde ?
La bombe venait d'être lâchée et l'explosion promettait de faire de nombreux dégâts.
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𝐉'𝐞𝐬𝐩è𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐩𝐥𝐮.
𝐍'𝐡é𝐬𝐢𝐭𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 à 𝐦𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐝'𝐨𝐫𝐭𝐡𝐨𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐞.
❤️
Claudia M.T.C
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