𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 ²⁸ ᵖᵃʳᵗⁱᵉ ² : « ... et une garce. »
S'installant à sa place habituelle et ne supportant plus sa curiosité excessive, le jeune homme se lança :
- Il s'est passé quelque chose avec Jack ?
Quand la question atteignit ses oreilles, la milliardaire s'arrêta aussitôt de retirer les cahiers de son sac. Cette phrase tournait désormais en boucle dans son esprit, comme une cassette trop usée par le temps. Elle était surprise qu'il l'interroge sur ce sujet et qu'il l'ait surtout remarqué, alors que personne ne semblait y faire attention. Toujours un peu perdue, la jeune femme pivota sa tête dans sa direction, espérant comprendre le pourquoi de cette demande si soudaine. Lorsque Martinus avait ouvert la bouche, sa voix rauque avait trembler de sous-entendus. Et les pensées qui se cachaient derrière ces derniers, Anastasia rêvait de les connaître pour mieux expliquer son problème personnel à son chéri. S'ajoutait à l'équation, le comportement devenu étrange du blondinet qui posait son regard partout, sauf sur elle. Un détail qui la rendait folle, car au fond, même si elle ne l'avouait pas, elle aimait être le centre de son univers à lui. Finalement, c'est après l'avoir vu se ronger les ongles de stress et faire bouger incessamment sa jambe droite que la brunette comprit quel était réellement le soucis de l'histoire. Bien que légèrement vexée qu'il puisse penser une telle chose de sa personne, elle délaissa son matériel scolaire et prit place sur sa chaise. De manière réconforte et encourageante, sa main se glissa dans celle du chanteur qui la serra en retour.
- Martinus... l'appela Flor, en espérant fortement qu'il la regarde. La question que tu me pose sous-entend énormément de choses et certaines sont quelques peu vexantes. Mais te connaissant, ce n'est pas ce que tu voulais me demander, n'est-ce pas ?
- Pas vraiment, non, répondit vaguement le blond.
- Alors sois plus direct dans ta question.
Le garçon laissa tomber son crayon à papier sur son manuel d'histoire et ancra ses yeux magnifiquement chocolats dans le véritable océan bleu-vert de son amie. Il soupira faiblement, prit une grande inspiration en guise de courage et se confia d'une traite sur le fond de sa pensée.
- Toi et moi, on... On est pas vraiment en couple, même si on agit comme tel la plupart du temps. On en a jamais réellement parlé, d'ailleurs. Pourtant, on aurait dû le faire depuis le début, depuis notre premier baiser, mais on a fini par s'habituer à cette relation amicale un jour, amoureuse l'autre. Ça me plais beaucoup ce que l'on partage tous les deux, malgré le fait que je rêve de pouvoir dire que tu es officiellement ma petite copine et pas une amie avec qui je suis toujours sur le point de coucher. Mais ce n'est pas ça le véritable problème. Du moins, pas complétement.
Devant ce discours aux allures de véritable déclaration d'amour, le cœur de l'étudiante était sur le point de lâcher prise. Il battait déjà très vite en présence du norvégien, mais là c'était un tout autre niveau. La danse endiablée s'était transformée en un feu ardent. L'adolescente avait l'impression de frôler l'arrêt cardiaque au fur et à mesure qu'il mettait sur table son ressenti. C'était sûrement les plus beaux et tendres mots qu'un membre de la gente masculine extérieure à sa famille lui ait dit en seize années de terrible existence. Et ce n'était pas n'importe qui qui les lui disait. Dans son ventre, ce n'étaient plus des papillons qui prenaient leur envol, mais une vraie jungle tout entière qui se réveillait. Jamais une personne ne lui avait fait sentir autant d'émotions avec de simples phrases qui pouvaient signifier énormément de choses. Malgré que la demi-roumaine n'ait pas l'habitude de vivre ce genre d'expérience, elle aimait tout particulièrement les sensations fortes qu'elle ressentait en sa compagnie et ne s'en plaignait pas. Intenses, exquises étaient encore faibles pour décrire tout cela. Mais comme toujours, à un moment donné, sa carapace et les barrières forgées pour empêcher l'ennemi de pénétrer dans son esprit revenaient au galop. De ce fait, elle donnait l'impression de ne pas être séduite, alors qu'il en était tout le contraire. Seulement, le garçon avait appris à déchiffrer chacune de ses expressions et les rougeurs qui tachaient adorablement ses joues la trahissaient fortement.
- Alors où est-il ? Titi, tu sais que tu peux tout me dire.
- J'ai remarqué que tu es très proche de Jack en temps normal, reprit doucement ce dernier. Je ne peux pas te le reprocher, car c'est normal que tu aies d'autres amis à part le groupe ou encore moi. Et je refuse de passer pour un gros imbécile qui t'empêcherais de traîner avec d'autres garçons juste parce que je suis jaloux de te voir avec eux. Mais aujourd'hui... Aujourd'hui, vous ne vous approchez plus, comme si vous refusez d'être côte à côte une seule seconde. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre vous, mais... La manière dont il t'a regardé ce matin, ça m'est resté au travers de la gorge. Tu sais pourquoi ce simple détail me hante sans cesse depuis que je l'ai remarqué ?
Un hochement de tête négatif lui répondit. Même si elle s'en doutait, l'adolescente préférait l'entendre directement de sa bouche.
- Parce que c'est exactement le même regard que je pose sur toi quand on...
- ... s'embrasse, terminèrent-ils ensemble.
- Donc, parce qu'il me regardait d'une certaine manière, tu en as déduit que lui et moi... souffla-t-elle, laissant le reste de sa question planer dans l'air. Vraiment, Martinus ? Tu crois sérieusement que je partagerais un baiser ou même plus avec mon ami ?
- Cette relation que l'on a, elle nous laisse probablement des libertés sur de nombreux points comme celui-ci. Alors, je me suis que dit que peut-être que vous vous êtes embrassés et que maintenant, vous avez honte ou quelque chose dans le genre. Je ne te parle pas de ça pour que tu te sentes insultée, Anastasia, mais parce que je voulais le savoir. Ma curiosité a fini par prendre le dessus, je ne pouvais tenir plus. Et puis, comme ça tu sais que je te veux seulement pour moi et rien que pour moi. Je refuse qu'un autre puisse t'avoir, alors que je me bats comme un dingue pour te garder à mes côtes le plus longtemps possible. J'ai tellement peur que tu finisses par aller voir ailleurs que ça me rend malade. La preuve : je suis presque en train de t'accuser d'adultère.
Un rire échappa à la jeune femme qui ne put s'empêcher de sourire joyeusement devant la tendresse qui faisait briller les yeux de son chéri. Ce dernier ne se retint pas de rigoler avec elle, évacuant ainsi tout son stress. Puis, il finit par caresser délicatement sa joue, avant de replacer une mèche de ses longs cheveux bruns derrière son oreille, murmurant un « un prince a besoin d'une princesse pour être couronné et tu es la mienne ».
- Je croyais que j'étais ta tigresse, répliqua la fille de Jace et Katherine.
- Tu es tout pour moi, enfaite. C'est difficile de te donner un surnom, en sachant que rien ne te définis vraiment.
- Tinus, je comprends parfaitement ta peur, mais sache qu'elle n'a pas sa place ici, déclara l'étudiante, en glissant une de ses mains dans la chevelure désorganisée de son pseudo-copain. Tu penses vraiment que j'aurais commis un acte aussi intime avec Jack, alors que je t'ai toi ? L'insupportable blondinet qui ne cessait de me courir après, alors que je le rembarrais constamment.
- Hé ! protesta-t-il. Je ne suis pas comme ça ! Et puis, si tu ne n'avais pas repoussé, je n'aurais pas insister autant.
- Alors c'est ma faute, maintenant ?
- Disons que ce n'est la faute de personne. Satisfaite, Mademoiselle Ioans ?
- Pas tant que tu ne répondras pas à ma question, Gunnarsen.
Un soupir franchit sa bouche, mais l'originaire de la Norvège se décida à répondre le plus honnêtement possible.
- Je te mentirais si je disais que ça ne m'a pas traversé l'esprit. Mais au fond, je sais qui tu es et que jamais tu ne commettrais une chose pareille.
- Même si on n'est pas ensemble officiellement, on l'est comme même un peu. On n'a pas besoin d'être liés par un titre pour l'être là dedans, déclara-t-elle, en posant sa main contre le cœur du chanteur. C'est comme ça que je vois les choses, Martinus. Voilà la raison du pouvoir j'évitais toujours de mettre cette conversation sur la table, parce que je n'en sentais tout simplement pas le besoin de l'avoir. Toi, peut-être que ça ne te rassure pas que je ne porte pas le badge de « petite amie » plaqué sur mon front, mais moi... Moi, je n'ai pas la nécessité de te coller cette " étiquette ", parce que je sais déjà que je t'ai dans mon cœur autant mentalement que physiquement. Malgré cela, je te serais éternellement fidèle tant que tu voudras de ma personne un peu difficile. Je déteste l'idée en elle-même, mais je t'appartiens déjà, blondinet. Tu m'as toute pour toi.
- Wouah, je crois que tu ne t'es jamais autant ouverte sur tes sentiments, dit-il émerveillé.
- Ouais, me confier sur ce que je ressens n'a jamais été mon truc.
Après un regard dans sa direction et pour le rassurer encore plus sur cette situation, Ana entoura son cou de ses petits, s'approchant encore plus de sa chaleur corporelle. Automatiquement, elle fixa ses lèvres un instant, avant de détourner les yeux et de les poser sur les siens qui l'observaient déjà. Amoureusement, la brunette lui sourit, puis décida d'expliquer le problème aussi vaguement que possible pour éviter de mettre en danger Tinus. Katherine Olsen est aux aguets et la moindre information passe par ses oreilles.
- Si tu veux vraiment savoir ce qu'il s'est passé entre Jack et moi, je vais te le résumer rapidement. Il m'a menti sur un point important. Ou plutôt, il m'a caché quelque chose qui comptait beaucoup à mes yeux. Je l'ai appris hier, juste avant de passer chez toi.
- C'est en rapport avec ton père ? demanda curieusement le cadet des jumeaux Gunnarsen.
- Non, mentit-elle. De toute manière, ça n'a pas d'importance.
- Pour que tu te fâches avec lui, c'est que ça doit forcément en avoir, Ana, insista le jeune homme.
- Martinus, oublions ce détail d'accord, même s'il est crucial ? Et n'en parlons pas en public. Aux yeux du monde, mon père est mort et ne va pas ressusciter, compris ?
Devant ce ton sec qu'elle venait d'employer, le fils d'Anne et Erik ne força pas et écouta attentivement le reste du récit passionnant qu'on lui contait.
- Durant la nuit, je n'arrivais pas à dormir à cause de ce que j'avais découvert pendant la journée. Alors je suis descendue pour me défouler un peu et aussi parce que ça faisait très longtemps que je n'avais pas chanté. Depuis le Danemark, en vérité. Je passais un bon moment avec ma passion et en me rappelant de mon enfance avec la chanson que j'avais choisi. Puis, Jack est arrivé, sorti de nul part et a finit par chanter avec moi. Ensuite, on a longuement discuté. Lui a profité pour me raconter une partie de sa vie qui ressemble étrangement à la mienne, et moi, je l'ai réconforté, parce que je sais ce qu'il vit. Finalement, il est rentré chez lui et je suis partie me coucher. Voilà ma soirée d'hier ! Ça doit être passionnant à écouter, hein ?
- Vachement, ouais ! pouffa-t-il, l'entraînant avec lui dans son rire, avant de reprendre son sérieux. Donc pas de moment intime ?
- Tout depend la manière dont tu perçois un câlin, se moqua-t-elle de son ami. Non, abruti ! Rien de rien, on a juste chanté, c'est tout.
- Hum, grogna le chanteur. Tu ne l'as jamais fait avec moi.
Exaspérée, Flora roula des yeux, gardant tout de même son sourire en coin sur les lèvres. À ce moment précis, elle pouvait clairement dire qu'elle était heureuse, même si les cours allaient très bientôt commencer.
- Ce que tu peux être adorable, en étant jaloux, mini-Gunnarsen.
- Merci de m'avoir confié cela, tigresa, souffla le blondinet à son oreille, en mordillant le lobe.
- C'est toujours un plaisir, Titi, lui répondit la portugaise.
Après autant d'émotions et de déclarations quelques peu romantiques, les deux jeunes finirent par s'embrasser passionnément pour leur plus grand bonheur et le malheur de certains, comme celui de Loren qui trucidait mentalement l'étrangère une bonne centaine de fois et celui de Jack qui contractait la mâchoire sans aucune raison valable. Peut-être que voir Martinus poser ses lèvres sur celles de la fille de son complice le dérangeait, parce que cela mettait en péril sa mission ? Lui seul détenait la vraie réponse. À bout de souffle, ils se séparèrent. Le blond en profita pour mordre sensuellement la lippe de sa belle qui ne put s'empêcher de gémir, avant de replonger sur sa bouche gonflée par l'assaut de la sienne. C'était beaucoup trop bon et intense pour prendre fin aussi brutalement. Heureusement qu'ils étaient dans une salle de classe et devaient faire preuve d'un peu de retenue, sinon la suite aurait été une toute autre. Quand la professeure pénétra dans la pièce et se racla la gorge, gênée d'assister à telle scène, mais ne pouvant en vouloir à ses élèves de montrer leur amour passionnel en public, les adolescents se lâchèrent, haletants. Anastasia Flor tuait presque du regard sa maîtresse qui jaugeait chacun et chacune de ses yeux sombres.
- Bien, si les amoureux ont fini de se laver la bouche, nous pouvons commencer le cours !
Un rire général secoua la classe et enfin, tous purent commencer à travailler sur le Moyen-Âge norvégien.
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L'image de son père défilait en boucle dans son esprit, l'empêchant de se concentrer sur l'explication que donnait la femme devant le tableau. De plus, la main qui serrait sa cuisse droite et qui caressait sa peau à travers le tissu noir ne l'aidait pas à faire plus attention à ce qui se jouait sous ses yeux. C'était une véritable torture de rester en place, quand son voisin de table ne cessait de jouer avec ses points faibles. Et ce petit jeu, une personne en particulier l'avait bien remarqué. Deux, en réalité. Seulement, le premier élève à l'avoir vu préférait oublier et se contentait d'écouter la professeure, au lieu de fixer incessamment le petit couple.
- Je vais l'étranger, la brûler vive... siffla rageusement Loren, en s'acharnant sur son pauvre stylo à bille. La -
- Ça va, Gray ? demanda son camarade, assis juste à ses côtés.
- Mêle-toi de tes affaires, Hassen !
Entendant une conversation plutôt houleuse juste derrière elle, Anastasia tourna sa tête vers sa cousine qui continuait de la torturer mentalement. Le regard noir que cette dernière posait sur elle ne l'a fit même pas ciller. Ce n'était ni intimidant et encore moins menaçant pour la jeune étrangère qui avait vécu bien pire comme enfer que de croiser les yeux meurtriers d'une gamine jalouse.
- Mademoiselle Ioans, l'appela soudainement la dame, craie en main. Êtes-vous concentrée sur mon cours ou préférez-vous observer votre camarade de classe ?
- Vous voulez vraiment que je vous réponde, Madame ? répliqua-t-elle aussitôt à la question posée. Je ne voudrais vous mettre en colère sans raison.
- Ne vous en faites pas, Madame, intervint brusquement la fille de Jackson. Elle doit probablement réfléchir à la manière dont elle va gaspiller son argent.
Avec un sourire en coin, Flor se tourna vers sa cousine bien-aimée et l'observa, amusée par sa phrase. Voulait-elle vraiment affronter une portugaise avec des origines roumaines et norvégienne dotée d'un caractère de feu en pleine salle de classe ? Décidément, suicidaire était son nouveau surnom.
- Ce n'est pas ce que les riches font ? demanda la blonde, faussement intéressée par la réponse.
- Et si je payais quelqu'un pour te tuer et gagner ainsi du silence ? rétorqua la brunette, sans se départir de son amusement. Ça me semble être une excellente option, pas toi ?
- Oui, c'est bien connu ! Les milliardaires ne sont capables de rien faire par eux-mêmes ! Utilise tes mains, tu veux !
- Mais vois-tu, commença-t-elle, en l'imitant sous les rires étouffés de ses camarades, je risquerais de me casser une ongle, en essayant de t'arracher les cheveux un par un. Ce serait fort désagréable pour ma manucure, tu ne trouves pas, Lo ?
- Les filles, si vous avez des comptes à régler, faites le dehors, gronda la maîtresse. Maintenant, concentrez-vous sur mon cours !
Fièrement, Ana lança un clin d'œil à la descendante de son oncle, puis se retourna face au tableau. Persuadée que la nièce de son père ne reviendra pas à la charge, l'adolescente put finalement prendre note de ce qui était annoté sur le cadre noir où la craie exerçait un bruit désagréable. Mais c'était sans compter sur la détermination de Loren à faire souffrir sa cousine pour simple cause que Martinus était littéralement collé à cette dernière.
- Ah moins que ce ne soit à ton père mort que tu penses ?
Soudainement, un silence pesant s'abattit sur la salle. Tout le monde était choqué de la bombe que venait de lâcher l'amie des jumeaux. C'était révoltant d'user de ce genre de paroles envers une enfant orpheline de paternel.
Pendant que la femme aux allures de grand-mère hurlait sur son élève pour qu'elle s'excuse de ses paroles absurdes, Anastasia préféra quitter la pièce à toute vitesse. Aussitôt, Jack se prépara à la rejoindre pour la réconforter, mais fut devancé par Martinus qui partit en courant rejoindre sa chérie dans les toilettes pour filles. La portugaise était appuyée de ses mains sur le bord du lavabo, les yeux rivés sur son reflet et ne cessait de répéter « allez, Ana, souris et ne pleure surtout pas » sans arrêt. Le chanteur s'approcha d'elle et la tourna face à lui, ses paumes s'appuyant sur ses frêles épaules.
- Tu as entendu ce que cette garce m'a dit, Martinus ? s'emporta la brune. Elle vient de me rappeler ce que j'essaie d'oublier ! Et le pire, c'est qu'elle croit que c'est facile de ne pas avoir de père ! C'est vrai quoi, Madame n'a juste pas de mère à ses côtés, mais se croit permis de blesser les autres ! Je devrais peut-être aller le lui rappeler, que l'on rigole un peu !
- Anastasia, calme-toi, l'incita tranquillement le jeune homme, en la coinçant contre le lavabo. Ne te rabaisse pas à son niveau, tu n'es pas comme elle, bébé.
- Tout ça, parce qu'elle est jalouse que je sois aussi proche de toi !
Voyant que sa belle ne risquerait pas de se calmer d'aussi tôt, le cadet des jumeaux la prit dans ses bras. Elle n'attendit pas pour lui rendre la pareille, les yeux fermés sous les caresses réconfortantes qu'il produisait dans ses cheveux.
- J'en ai marre, Titi ! soupira Flora. Je suis à bout de nerfs ces derniers temps ! Je vais finir par craquer et décharger ma rage sur quelqu'un qui n'a rien demandé.
- Chuuuut, ma belle. Oublie ce que Loren t'a dit et concentre-toi sur moi et mes papouilles.
- Idiot, pouffa la brunette, en le frappant légèrement.
Délicatement, Tinus s'écarta d'elle pour prendre ses joues entre ses mains.
- Idiot sexy que tu aimes à la folie, hein ?
- Peut-être bien, ouais.
Puis, il claqua un baiser sur ses lèvres, lui faisant ainsi oublier la raison de sa colère et tous ses problèmes.
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Chapitre 28 terminé ! 6597 mots au total. Faut croire que j'étais motivée.
La suite va être mouvementée...
Une idée de nom de ship pour Anastasia et Martinus ?
𝐉'𝐞𝐬𝐩è𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐩𝐥𝐮.
𝐍'𝐡é𝐬𝐢𝐭𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 à 𝐦𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐝'𝐨𝐫𝐭𝐡𝐨𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐞.
❤️
Claudia M.T.C
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