𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 ³² : « Suspecte idéale. »

Le policier était dans une colère monstre. Contre lui-même de ne pas avoir compris à l'avance ce que préparait Katherine Olsen, d'avoir été aveugle sur la cruauté dont cette femme pouvait faire preuve, de ne pas avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter un tel scandale et sauver cette vie innocente, de ne pas savoir comment gérer la détermination farouche de sa désormais belle-fille et contre cette dernière qui se sentait obligée de fourrer son nez dans des affaires dangereuses pour une enfant de son âge. Anastasia était peut-être la progéniture de son épouse, mais rien ne lui donnait de droit d'interférer dans les histoires de sa mère. Et elle était, voire se sentait, peut-être concernée par tout ce qui touchait de loin ou de près à la famille Ioans, mais n'était pas suffisamment qualifiée pour gérer un bordel pareil. À seulement seize ans, les seules préoccupations qu'elle devrait avoir n'étaient pas « qui à tué mon père », « qu'a encore fait Kath » ou bien « pourquoi essayer de me tuer », mais « ai-je les notes pour passer mon année «, « est-ce que mon nouveau petit ami est fidèle », « que vais-je être plus tard », etc. Mais tout cela, tous ces petits détails qui rendaient la vie des adolescents si insignifiante, la portugaise le savait déjà. Malheureusement, les dix ans de recherches et la forte envie de revoir son paternel sans obstacles étaient trop présentes pour les ignorer aussi facilement. De ce fait, elle ne lâcherait rien, pas avant d'avoir déterré la vérité.

Furieux jusqu'aux os, Mario pénétra rageusement dans son bureau personnel. La porte vitrée alla se fracasser violemment contre le mur derrière, attirant ainsi tous les regards curieux de ses collègues ou d'autres personnes sur lui. Flor, elle aussi remontée envers le Lieutenant de lui refuser une telle demande, se hâta de refermer derrière elle, empêchant les oreilles indiscrètes d'écouter la conversation houleuse qui risquerait de suivre leur entrée. Finalement, peut-être que fermée ou ouverte, ils entendraient tout de l'autre côté, car le ton ne faisait que monter crescendo.

— Je ne te demande pas la lune, Mario ! Juste de me laisser lui parler quelques minutes, sans les micros allumés et loin des yeux de tes collègues ! Ce n'est pas grand chose, merde quoi !

Depuis hier soir, l'étudiante ne cessait de ressasser la scène dans son esprit, sans en y trouver des réponses. Durant presque toute la nuit, avant que Martinus ne la ramène à l'ordre, elle avait enquêté sur les récentes activités de sa génitrice, sur l'identité de cette mystérieuse femme, sur les meurtres de ces deux dernières semaines, sur ces fameux témoins disparus dans la nature probablement passés sous silence, sur la tuerie du conducteur du camion, sur l'accident... Mais rien ne lui était venu, comme si toutes les preuves avaient été volontairement effacées pour innocenter quelqu'un. Et cette personne ne pouvait qu'être la norvégienne, car elle était le point commun de chacune de ces affaires. Pourtant, une explication, il devait y en avoir une, car la blonde n'aurait pas conduit jusqu'à l'hôtel dans un tel état d'hystérie pour venir accuser Kath d'un crime que cette dernière avait sûrement dû commettre en secret. Ce serait insensé et totalement stupide, connaissant les risques de finir avec une balle en pleine tête ou même derrière les barreaux. C'est pourquoi, aujourd'hui, sa seule mission était de récolter le plus d'informations possibles auprès de l'étrangère, mais pour cela, il faudrait que son beau-père chéri la laisse passer.

— Ana, ne ne peux pas faire une telle chose ! grogna le Lieutenant, les mains appuyées contre la table et le corps penché en avant. Une mineure comme toi, en l'occurrence, n'a pas le droit de mettre les pieds dans une salle d'interrogation à moins que ce ne soit pour être interrogée. Et tu as encore moins l'autorisation de discuter avec une suspecte de meurtre ! Je risque mon poste avec toute cette histoire !

— Et pourquoi crois-tu qu'elle est suspectée d'avoir assassiné son propre mari ? insista-t-elle, en haussant le ton encore une fois. Parce qu'elle est justement idéale pour ce poste et de cette manière, Katherine sera forcément innocentée alors que personne n'a pensé à fouiller son placard à cadavres !

Cette remarque se mit à tourner inlassablement dans l'esprit du grand frère de Joey. Elle avait parfaitement raison, il le savait depuis l'ouverture du nouveau dossier. Tout ceci n'était qu'une autre mascarade d'Olsen pour se faire passer pour la victime d'un mauvais complot créé pour la faire couler et lui voler tous ses biens. C'était aussi évident pour eux que le nez au millieu de la figure. Mais même avec cela, il ne pouvait lui céder cette opportunité de parler avec l'accusée, c'était beaucoup trop dangereux pour qu'elle y fourre son nez.

— Non, souffla-t-il, en se redressant. Je suis sincèrement navré, Ana, mais je ne peux pas. Et de toutes manières, c'est bien trop périlleux pour que tu t'y mêles.

— Merde, arrêtez de toujours tout rapporté au danger ! s'emporta la demi-roumaine. Je suis en risque depuis ma naissance, ce n'est pas maintenant que je vais me retenir de faire ce qu'il a de mieux !

Le calme dont elle avait fait preuve jusqu'à maintenant venait de brusquement voler en éclats. Les remarques du genre commençaient de plus en plus à l'insupporter et l'insistance du meilleur ami de Jace à refuser un aussi simple service lui tapait également sur le système. Soufflant longtemps, elle put reprendre sa tranquillité et s'approcha lentement du bureau pour lui dire :

— Mario, je ne serais pas venue si je ne connaissais pas le fonctionnement de ce poste de police. Je t'en pris, laisse-moi dix minutes avec elle et autant toi que moi auront les preuves que nous cherchons à obtenir depuis bien longtemps.

Une bataille de regards démarra. Les deux ne se quittaient pas des yeux, attendant que l'autre ne cède d'abord. Seulement, aucun n'était prêt à baisser aussi facilement les bras, défendant fermement leur position actuelle. Pour être certaine d'avoir ce qu'elle voulait, Anastasia usa de son dernier argument :

— Ne m'oblige pas à aller corrompre ton patron.

Cette fois-ci, le flic n'eut d'autres choix que de capituler face à la détermination de sa belle-fille. Cette dernière était forte pour négocier, très experte dans le domaine.

— Suis-moi.

Fière de sa réussite et ne se retenant pas pour le démontrer d'un grand sourire, Flora accompagna Mario dans le poste. Ils traversèrent l'entrée presque vide de monde sans s'arrêter, puis débouchèrent sur un long couloir. Illuminé par de fortes lumières, il n'y avait que portes privées d'où s'échappaient de nombreux hurlements, pleurs et insultes à en faire rougir Gerd-Anne Gunnarsen. Décidément, ce n'était pas la joie d'être ici pour ceux ou celles qui s'y retrouvaient. Arrivés au fond du corridor, le beau brun ténébreux s'apprêtait à abaisser la poignée quand le battant s'ouvrit brusquement. Un homme âgé, suivit par deux autres policiers, en sortirent. Le plus vieux fit signe aux autres de partir et se tourna vers le deuxième époux de Katherine Olsen.

— Que faites-vous ici avec une enfant ? demanda-t-il curieusement, en jetant un rapide coup d'œil à l'adolescente.

— Anastasia est probablement la mieux placée pour obtenir des informations de cette femme, expliqua le norvégien. Elle -

— J'étais là, lors de l'accident de 2008, le coupa-t-elle. Si la suspecte est celle que je pense, vos longs interrogations interminables de vous seront d'aucune utilité.

— Ah bon ? Et pourquoi cela, Mademoiselle ?

— Vous êtes loin de vouloir le savoir, chef, sourit faussement la jeune fille, en insistant sur le dernier mot.

Sans même en demander l'autorisation, la brune pénétra dans la pièce, refermant la porte vitrée derrière elle. L'aîné de Jo ferma les yeux de honte, face au comportement de sa pseudo-fille, puis tenta de s'expliquer auprès de son supérieur qui ne lui en laissa pas le temps.

— Surveillez-moi ça, Lieutenant Thompson ! ordonna le vieil homme, en disparaissant dans le couloir.

— Bien, Capitaine.

Mario entra à son tour dans la salle d'interrogatoires et aperçut Ana, assise face à la blonde hystérique qui ne daignait lever sa tête vers elle. Le trentenaire rejoignit le miroir, se plaçant devant, d'où il pouvait aisément assister à la scène, sans forcément y participer et encore moins être vu. Il lança la caméra, certain de récolter quelques pistes importantes qu'il faudrait vérifier par la suite, puis laissa le champ totalement libre à la brunette.

— Je ne parlerais pas, sans la présence de mon avocat, siffla rageusement l'accusée.

— Je doutes pouvoir retourner cette conversation contre vous, un jour, répliqua la portugaise.

Aussitôt, la femme releva son visage vers la gamine. Après l'avoir observée sous toutes ses coutures, elle la reconnut comme étant la progéniture de celle qui l'avait payée pour garder le silence sur la tragédie d'il y a dix ans.

— Vous savez qui je suis, ça nous évitera les présentations et c'est tant mieux.

— La fille de l'accident... souffla la blondinette.

— Ouh, je préfére que l'on m'appelle Anastasia, c'est plus... Attrayant, sourit en coin l'étudiante. Et si nous zappions ce long passage inutile et allions directement au cœur du sujet, hum ?

S'en suivit une longue conversation intéressante. De son vrai nom, Savana Van der Woodsen raconta en détails ce qu'elle avait vu la nuit du 26 juillet 2008. Elle expliqua également par la suite que c'était Kath qui les avait, son mari et elle, retrouvés. L'ex-épouse de Jace Ribeiro Ioans avait prévu de les tuer d'une balle en pleine tête, mais après maintes négociations, leur avait simplement versé une somme d'argent conséquente, avec une dose de menaces en guides d'avertissement. La présumée veuve déclara encore que, ne supportant plus de garder un secret aussi lourd et d'avoir peut-être gâché la vie d'une enfant prise au piège dans un véhicule renversé, son défunt conjoint avait pour idée de tout dévoiler aux autorités. Mais il ignorait que la femme d'affaires avait mis leurs portables sous écoute et qu'ils étaient tous deux sous surveillance, depuis plus de dix ans. C'est donc ce qui aurait causé la perte de cet homme innocent, mais coupable de non-assistance à personne en besoin.

— Nous l'avons vu quitter l'automobile et partir en courant dans la forêt, quand il a entendu les sirènes. On ne pouvait pas quitter notre cachette pour vous venir en aide, car l'on ignorait si votre mère était dans les parages à attendre que l'on ne fasse un geste pour nous écraser avec le camion. Lui, Luis et moi avons simplement dû observer, sans pouvoir rien faire.

— Lui, Luis et vous ? répéta Anastasia. Il y avait une autre personne sur les lieux de l'accident ?

— Nous étions quatre au total, décrit-elle. Le conducteur que l'on a retrouvé mort, mon mari que votre mère a fait tuer, mon fils Luis que nous avons veillé à cacher et moi qui suis ici.

— Et ce certain... Luis, est-ce qu'il est toujours en Norvège ? Ou de ce monde, connaissant ma génitrice ?

— Oui, heureusement ! Il a un petit appartement dans un quartier, pas très loin d'ici.

— Je pourrais avoir l'adresse ? demanda poliment Flor, espérant de tout cœur une réponse positive de sa part. Je voudrais m'assurer qu'il aille bien, le mettre à l'abri et surtout, obtenir sa version des faits. Plus j'aurais de preuves et de témoins, plus facilement je pourrais faire inculper Katherine.

— Bien sûr !

La brune lui tendit un style et un de papier, puis récupéra le tout une fois les informations donnés. Elle se leva de sa chaise et remercia sincèrement la témoin de sa coopération et sa détermination à garder le silence sur cette entrevue avec elle. Puis, la jeune femme quitta la pièce, prête à partir en deuxième mission.

— Ana, où est-ce que tu vas ? l'arrêta Mario, sa main entourant le fin poignet de sa belle-fille.

— J'ai quelque chose d'important à faire, alors ne m'arrête pas, se dégagea-t-elle brusquement de sa prise, en quittant définitivement la pièce.

— Eh merde ! s'emporta le Lieutenant, en composant le numéro de secours de son ami sur son téléphone, avant de le porter à l'oreille. « Allô, Jace ? On a un problème ! »

Marchant dans une ruelle délabrée et complètement déserte à la recherche de l'immeuble du fils de Savana, elle appuya sur le contact de son officiellement et nouveau petit ami, puis porta l'appareil à son oreille.

« — Salut, mon amour !

— Bonjour, bébé, lui répondit la voix rauque et endormi de son chéri. Qu'est-ce que chose ne va pas ?

— Pas vraiment, non, mais je gère, ne t'en fais pas. Si je t'appelle, c'est pour que tu transmettes un message à ta mère de ma part. Dis lui que je suis vraiment désolée, mais que je ne pourrais pas dîner avec vous, ce midi. J'ai eu un léger empêchement de dernière minute.

— Très bien, je lui dirais. Mais rassure-moi, tout va bien n'est-ce pas, Ana ? s'inquiéta Martinus.

— Oui, ne t'en fais pas, amor, répondit l'adolescente. Je suis juste sur une piste importante et je risque de ne pas rentrer très tôt. »

Finalement, Flora trouva le bâtiment numéro trente comme indiqué sur le morceau de papier et s'arrêta en face de la porte d'entrée. C'était probablement l'édifice le plus propre de la rue et celui qui ne semblait pas prêt de s'écrouler. Fouillant les alentours à la recherche d'un danger potentiel et écoutant d'une seule oreille attentive ce que lui disait son copain à travers le combiné, elle finit par lui annoncer :

« — Je dois te laisser, Titi. On se voit plus tard.

— Fais attention à toi, mon cœur.

— Toujours, blondinet, promit la portugaise, avant de raccrocher. »

— Où est-ce que tu te caches, Luis Van der Woodsen ?

Prête à entrer dans l'immeuble, elle fut arrêtée par quelqu'un qui venait de hurler son prénom. Reconnaissant la voix masculine du nouvel arrivant et furieuse d'être suivie à la trace par le toutou de son paternel, Anastasia se retourna, prête à lui passer un savon, mais s'arrêta net en voyant Raphael Waston accompagner Jack Holland. Perdue et ne comprenant pas pour quelle maudite raison son camarade de classe ramenait le fils de sa psychologue sur les lieux d'une peut-être scène de crime, elle s'avança précipitamment vers eux.

— Tu n'en as pas marre d'être toujours là où je ne veux pas que tu sois, Jack ?

— Je suis les ordres, ce n'est pas la même chose, princesse, lui répondit l'adulte avec un clin d'œil.

— Et toi ? demanda la brune, les bras croisés contre sa poitrine et se tournant vers son entraîneur personnel de boxe. Qu'as-tu à dire pour ta défense ?

— Jack m'a mis au courant pour ton père et je me suis proposé de vous aider, répondit le garçon âgé de dix-huit ans.

— Sérieusement, Holland ? Je croyais que cette histoire ne devait pas s'ébruiter et que nous devions être les seuls à la connaître ?

— Ton père comprendra, soupira l'américain. Et puis, deux adultes responsables pour te surveiller, c'est bien mieux qu'un seul, tu ne trouves pas, ma belle ?

— Je n'ai pas besoin que l'on fasse attention à moi, répliqua froidement la demi-roumaine. Et c'est censé être vous les « adultes responsables » ? Vraiment, les garçons ?

Ces derniers se lancèrent un regard interrogateur, haussèrent simplement les épaules et sourirent grandement à Ana, ce qui la fit rouler des yeux. Elle commença à partir vers le bâtiment, quand le fils de Carl lui cria :

— On ne te laissera pas te mêler des affaires de grands toute seule !

— C'était il y a dix ans qu'il aurait fallu de me dire cela, tu es très en retard, Holland ! hurla-t-elle en retour.

Les jeunes finirent pas grimper les marches jusqu'au dernier étage, écoutant ce que la brunette leur racontait. Elle leur décrit en détails ce que Savana lui avait dit, certaine que ses amis allaient tout rapporter à son père. Finalement en haut, les trois se regardèrent, puis Raphael toqua à la porte qui s'ouvrit toute seule. Dans un geste rapide, calculé et protecteur, Jack passa son bras autour de sa camarade de classe pour la faire reculer derrière lui. Se frappant le front contre le dos musclé du brun, elle grommela un « fichus réflexes de militaires », puis les suivit à l'intérieur de l'appartement. Tout était saccagé et sans dessus dessous. Cela ne pouvait pas être l'œuvre de ce fameux Luis. Non, c'était de plus fort que lui, plus nombreux, plus haut placé dans la société. Ce ne pouvait qu'être les agents de Katherine.

Repérant une longue et grosse ligne rouge au sol, ils la suivirent précautionneusement. La traînée de sang encore fraîche les mena jusqu'à la salle de bain. Quand la progéniture de l'amant d'Olsen le poussa, le battant grinça bruyamment. Puis le corps du fils de Savana leur apparut sous les yeux, étalé dans la baignoire ensanglantée. Anastasia en eut de la peine pour cette femme qui avait perdu son époux et maintenant son unique enfant. Au mauvais endroit, au mauvais moment et cela lui coûtait sa famille. C'était horrible ce que sa génitrice était capable de faire pour que la vérité ne se sache pas. Qui serait le prochain ou la prochaine à subir sa foudre, à sentir l'épée de Damoclès s'abattre contre son front ?

— Les gars, je n'ai pas l'impression d'être vraiment seule dans cet appartement, murmura l'adolescente, persuadée d'être observée.

— C'est normal, on est là, idiote, plaisanta Jack, avant de se rendre compte du sens de ses paroles. Comment ça, tu ne -

— Raphael, attention ! hurla-t-elle, apercevant un homme vêtu de noir se précipiter au cou de son ami.

Deux autres sortirent de leur cachette et se jetèrent sur les jeunes. Une lutte acharnée s'engagea. Holland avait facilement le dessus sur eux, grâce à ses nombreux entraînements militaires et les techniques apprises par son nouveau patron. Waston s'en sortait très bien aussi, même si son adversaire était largement plus costaud que lui. Ioans, quand à elle, tentait de fait tomber son adversaire à terre, mais ce dernier était coriace et essayait vraiment de prendre la fuite. Quand il réussit à s'échapper de sa prise, la jeune femme n'hésita pas à le suivre dans la cage d'escalier, sous les appels de ses collègues de bagarres. L'employé de Kath se mit à courir dans la ruelle, suivit de très près par son ancienne victime, avant qu'une voiture ne vienne le renverser violemment. Cet action soudaine eut bon d'arrêter l'étudiante dans sa course et la surprit vaguement. Du véhicule en sortit une silhouette masculine, le visage caché par une capuche de jaquette. Mais même cagoulé, elle l'aurait reconnu entre mille. Jace s'approcha de l'agent de sécurité, une arme à feu en mains, puis lui tira une balle en plein abdomen.

Cette fois-ci bien étonnée, elle plaqua ses mains contre sa bouche. Des larmes s'échappaient presque de ses yeux bleu-vert. Lui, cet homme qu'elle affectionnait plus que tout et qu'elle cherchait à aider jour après jour, venait d'abattre de sang-froid une personne, certes coupable, mais un être vivant avant toute chose. Et tout cela devant sa propre descendante.

— Papa ?

✧°•:**:•°✧

Jace aurait-il changé à ce point ?

Si je continue de poster régulièrement, dans trois semaines environ, ce tome un est terminé.

𝐉'𝐞𝐬𝐩è𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐩𝐥𝐮.
𝐍'𝐡é𝐬𝐢𝐭𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 à 𝐦𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐝'𝐨𝐫𝐭𝐡𝐨𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐞.

❤️

Claudia M.T.C

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