𝐗𝐗𝐗𝐕. Tᴀɪʀᴇ ɴᴏs ғᴀɴᴛᴏ̂ᴍᴇs
(j'devrais
exploser ;
à force de tout absorber, je sais pas comment j'fais pour pouvoir encore encaisser, tu sais)
(j'te jure qu'j'aimerais lui dire,
au mal-être,
d'aller s'faire foutre à jamais
mais toujours il accompagne ma haine)
et la colère perpétuelle
bientôt aura eu raison d'moi
putain d'démon conflictuel
j'te hais autant qu'tu crées l'émoi
et j'plonge dans l'abîme de l'oubli
liberté éphémère et menteuse
qui m'rend heureux le temps d'un rire
mais qui n'est qu'une promess' creuse
au fond on est tous les mêmes
pathétiques et méprisables
méprisant les chrysanthèmes
qui fleurissent les tombes d'nos failles
on n'est qu'des pions du remords
inlassablement on veut vivre
mais on ne vit qu'ivre mort
com' des bateaux à la dérive
à la dérive sur la mer
de nos doutes, de nos espoirs
de nos démons, nos chimères
en bref c'qui crée nos déboires
tous torturés par des non-dits
des cris qu'on étouffe en silence
tous des fantôm' de souv'nirs
des hor(a)izons d'être et d'méfiance
mais à être on s'fait avoir
mais à naître on s'fait savoir
mais à dilapider nos avoirs
on finit par s'décevoir
la vie nous piège, assurément
on cherche à fuir notr' miroir,
nos fantômes non faits d'draps blancs
mais d'désillusions illusoires
la vie, faut bien l'affronter
écoute-moi, relèv' ta tête
regarde ses yeux écorchés
la vie, pars à sa conquête...
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