𝐋𝐗. Nᴏᴜs sᴏᴍᴍᴇs ɪᴍᴍᴏʀᴛᴇʟs

Suspendu à son fil, ou à celui d'ses pages
Il court contre la montre et nous vole nos images
On cherche tous à le fuir sans pouvoir s'échapper
Personne ne s'en détache, nous sommes ses prisonniers

Il file quand on voudrait qu'il s'arrête ou guérisse
Il est l'seul à pouvoir calmer nos cicatrices
Concept fascinant ou démon de l'Ébène
Un silence éternel qu'on remplit d'acouphènes

Et puisqu'il est cruel, on pille toutes ses ressources
Il file sans faire de vagues sur son bateau de course
Alors j'ai levé l'voile, j'ai fouillé les décombres
De son murmure latent, dansé avec son ombre

Il nous entraîne entre ses griffes pour une danse
Les semaines ont passé, teintées de sa présence
Je l'observe, aveugle, en songeant au futur
Il creuse dans nos peaux les marques de nos usures

Et s'il ne tient qu'à nous d'en faire ce que l'on veut
On lui est tous soumis comme s'il était dang'reux
Mais bien loin de cela, il est not' compagnon
Pourquoi le r'gar'dez-vous comme un infâme Démon ?

Ou peut-être n'existe-t-il pas. Nous sommes tous immortels jusqu'à ce que la fin nous rattrape.


28.07.24/30.07.24

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top