,,LE PREMIER VERRE : un verre et l'Histoire de ta vie

Un jeune homme de la vingtaine était là, assis face au bar avec le barman juste devant lui en train de nettoyer tranquillement ses verres. Attendant le bruit frénétique des verres pris et pose sur les étagères, il bu enfin son petit verre de saké avant de retourner sur la piste de danse où le bruit se faisait assourdissant .

Mais Giyuu - tel était son petit prénom - y était bien habitué a ses nuits où la musique ainsi que les cris de joies de quelconque inconnus faisaient. Il allait toujours en boîte de nuit en ce moment, surtout en fin de semaine.

Avant quand il avait enfin trouve un travail stable, ce n'était pas habituelle, il n'y allait que de temps en temps mais depuis plus de 3 ans, c'était devenu presque une addiction d'y aller et de tout oublier seulement pendant une soirée empreinte de luxure.


Les humains sont tellement pitoyable, c'est se qu'il pensait et il s'inclinait dedans. Il n'était qu'une carcasse vide de vécu sans aucun avenir heureux ni de passé teint de bonheur. Le noiraud était plus que banal, même fantôme. Il ne se faisait pas particulièrement remarqué, ni brillant ni médiocre. Au collège et au lycée c'était pareil, toujours sans commentaire. Les professeurs devaient vraiment être en manque d'inspiration sur ses petites remarques sur lui qu'ils mettaient pratiquement tous la même chose :

" Giyuu est un bon élève, mais il pourrait faire mieux et participer un peu plus. "

En bref, l'adulte était à l'époque un garçon normal, avec des notes moyennes et un comportement sans reproche. Il était discret, ne parlant jamais si on ne lui demande pas et qui avait sa petite bande d'amis comme tous adolescents normaux. Aucune spécialité, aucun démarquage, aucune excentricité. Il menait juste une vie tranquille, sans folie juste avec quelques délires.

Le noiraud était juste une enfant sans histoire, pas de quoi en faire tout une histoire. Il était juste l'un de ses nombreux hommes tombant dans le désespoir de la routine, qui n'avait rien d'extraordinaire dans sa vie et qui se bourrait la gueule pour mettre un peu de couleur dans la photo monochrome. Il n'avait pas à s'en faire pour son argent, de toute façon il finira toujours fauché à la fin de sa vie, il travaillera toujours d'arrache pied pour gagner et tout dépenser d'un coup. Et puis quelle bordel, il s'en fichait. Si il finissait endetter plus d'un an, quelle importance ? Les gens sont obsédés par l'argent et ça aussi, Giyuu n'avait jamais compris pourquoi.


" Tomioka-san ! Tu viens danser ? "

Un voix s'éleva soudain à côté de lui pendant qu'il se tenait à un mur de la salle aussi bruyante que sombre, sa tête lui faisait mal à cause du bruit même si ce n'était pas anodin.

Ce jour-là, il ne savait pas se qu'il c'était passé mais Giyuu avait fini par rencontrer un soleil dans sa vie vide de sens. Il s'appelait Kamado Tanjiro, un homme de 19 ans qui était un nouveau employé dans la boite où il travaillait. Il était jeune et rayonnant, personne n'aurai cru voir ce jeune homme ayant à peine atteint sa majorité viendrai en ses lieux avec le noiraud déjà tombé dans les abysses sombre de l'humanité.

Sa main était là devant les yeux de Giyuu, il n'avait qu'à la prendre et danser avec lui jusqu'à la fin de la nuit, jusqu'à que le jour se lève, jusqu'à qu'il n'est plus la force de lever un seul pousse pour avoir passer la soirée sur la piste avec son nouveau soleil.

Mais au lieu d'accepter comme le faisait-il avec n'importe qui, Giyuu avait annoncé juste :


" Allons boire plutôt que danser. La danse n'est pas un moyen facile pour parler. "


Et il retourna à sa place, devant le barman qui était à présente de faire un petit cocktail explosif et mit sa tête dans ses bras croisé, posé avec lassitude sur la table. Il pousse un soupire fatigué quand Tanjiro finit par le rejoindre avec un petit sourire gêné.


"Comment ça parler ?

- Je n'ai simplement envie de danser, c'est trop fatiguant. "


Le barman avait posé deux verres de bières juste devant les deux jeunes employés et tout suite, celui aux pupilles bleues avait pris une des deux boissons alcoolisés pour commencer à la boire. (L'alcool est à boire avec modération ne faites pas comme Giyuu :))

Tanjiro rigola un peu suite à la dernière réponse du blasé et puis enchaina avec une phrase empli d'honnêteté qui semblait bien être un trait de caractère encré dans sa personnalité.


" Je croyais que tu voulais parler pour me connaître, une sorte de drague à ta façon.

- Quoi ? Giyuu avait failli s'étouffer avec sa boisson - ça serai dommage de le tuer juste ici - et le regarda avec un petit air étonné mais surtout en rougissant en pensant à la phrase qu'il avait annoncé plus tôt au brun-bordeaux. Je n'ai jamais prétendu ça...

- Je le voix bien avec ta réaction ! Dit Tomioka-san, pourquoi à l'air-tu toujours aussi déprimé ? Je sais que la travail dans la boite est super dur, mais tu fais de bonne chose mais tu a l'air toujours aussi ... triste ? "


Le regard de celui de vingt-cinq ans devient des plus sombres.

Non.

Il ne voulait pas s'en souvenir, c'était trop dure. Trop difficile de faire face à la réalité, il menait tous les jours un combat sans merci contre son passé. Se qu'il regrette n'arrête pas de le ronger, de ramper sous sa peau sans qu'il ne puisse rien fait. Tous se qu'il faisait chaque jour ne faisait que le rabaisser, pour se rappeler qu'il n'est qu'une sous-merde et qu'il ne mérité pas d'être ici.

Ici. Et vivant.

Quelques petites gouttes incolores, un liquide translucide apparu du coin de ses yeux pendant qu'il s'affala de nouveau sur le comptoir en regardant son beau collègue dont la mine joyeuse était devenu des plus soucieuse. Il ne sait pas si c'est à cause de tous se qu'il a accumulé aux fils des années dans cet état pitoyable ou qu'une personne se soucie enfin de lui.


" Tomioka-san, si tu ne veux pas parler, je ne t'obl-

- Non c'est bon. Pardonne-moi d'être sensible. Je vais t'expliquer, j'aimerai que tu n'en parle à personne vu comment ma vie est merdique, on va se foutre de moi. "


En terminant son verre de bière, "Tomioka-san" ne prit même pas la peine de retirer les perles d'eau sur son visage qui ne coulaient plus maintenant.


Non. Tomioka n'a jamais été un enfant sans histoire.

Non. Giyuu n'a jamais été dans la normal.

Non. En fait, il n'a que eu un ami dans sa vie et celui-ci n'est plus de ce monde.


L'adulte n'a jamais été tranquille, sa vie a toujours été mouvementé et du mauvais sens. Il y avait toujours quelque chose pour le faire culpabilisé, pour le mener vers le bas comme une simple merde. Et le fait qu'il sois aussi misérable aujourd'hui était à cause de tout ça, le fait qu'on le traitait comme un incapable. Et que maintenant, être aussi désespéré est devenu une habitude récurrente qu'il ne peut se défaire même après tant d'année.

C'était si loin. Mais si proche.


Pourquoi était-il un moins que rien ? La réponse n'est-elle pas évidente ?

Car il était gay.


Celui aux yeux océans était homosexuel, il s'en ai rendu compte pendant sa deuxième année de collège alors qu'il s'étonnait de devenir jaloux quand son meilleur et seul ami, Sabito avait commencé à être assez populaire auprès des filles.

Giyuu n'avait jamais ressentit le sentiment de l'amour, tout ça lui faisait peur mais il était sûr d'une chose : Sabito ne le prendrai jamais mal et qu'il le "pardonnerait" d'être tomber amoureux de lui.

Il ne se serai jamais douté une seule fois que ses sentiments étaient réciproques alors quand il s'était confessé, le roux couleur pêche lui avait adressé un sourire rayonnant en lui disant qu'il l'aimait aussi.

Mais le début du déluge avait commencé. Quelqu'un les avait vu, il avait rependu des rumeurs et très vite ils étaient tout deux la risée du collège. Sous les yeux cruelles des autres collégiens, le noiraud ne supportait pas d'être autant méprisés alors que Sabito lui au contraire subissait très bien.

Les moqueries, les insultes et puis venus les coups bas et certains coups bien visés rendaient totalement fou Giyuu. Il pleurait, chaque jour, chaque jour il s'était dit que si il n'avait jamais avouer tout ça, si il n'était pas aussi étrange, peut-être que Sabito n'aurait pas à subir ça avec lui.

Peut-être qu'il aurai juste pu être seul, dans son coin, sans jamais faire ressentir aux autres sa douleur. Mais c'était trop tard, il ne pouvait pas revenir en arrière.


"Giyuu, allez arrête de pleurer ce n'est pas ta faute si on s'aime et si on a tout ça.

- Mais !

- Moi je t'aime, nos sentiments sont réciproques, ce n'est pas grave, c'est les autres qui n'acceptent pas la différence alors arrête de verser des larmes pour rien. Ils ne valent rien, tu es plus importants qu'eux, tu ne devrais pas te laisser atteindre. "


Et il souriait comme avant, continuellement sans laisser le moindre doute qu'il était touché par les brimades. "Je ne le mérite pas" avait pensé le petit Giyuu, et il le pense toujours, qu'il n'aurai jamais du mériter d'avoir cet homme formidable.


Car celui à la chevelure chair pouvait tout faire pour lui.

Tout.

Absolument tout.

Même l'impossible, Sabito était le genre de personne a pouvoir même tuer ou se tuer pour ceux qu'il aimait.


" Je ferai tout pour toi Giyuu, et si on atteint des gens te font du mal, ils me provoquent directement. "


La fin était vite arrivé, au début du lycée un adolescent portant rancoeur à deux jeunes hommes les trouvant contre nature et que même malgré toutes les "dissuadassions", ils ne mettaient pas à terme à leur relation avait totalement détruit l'image de l'un d'eux.

La roulette avait tourné, c'était au tour de Sabito d'être vulnérable.

Ses êtres répugnants avaient affichés des photos montés du roux dans des situations plus que dégoutantes à la place d'une star du porno gay. Mais au lieu de pleurnicher, il les avait provoquer en combat après les cours.


" Et si ils me rabaissent, ça veut dire qu'ils te rabaissent aussi. Donc, je ferai en sorte qu'un ou deux en laisse sa peau. "


Giyuu n'était plus sûr, il n'était pas là et il était trop inquiet pour l'état de Sabito, mais il semble qu'il en avait peut-être mis quelques uns dans un coma profond mais lui...

Le corps de Sabito était sans vie.

Ils l'avaient assassinés.

Et personne n'en avait su la cause. Tout le monde avait arrêté de parler de son ancienne relation avec son meilleur ami à cause de son décès. Personne à part sa classe n'a su pourquoi ils se sont battus et Giyuu n'a pu rien dire, à part encaisser encore une fois les rumeurs courant sur lui par rapport au meurtre, seul. Sans personne pour le protéger.

La vie de Giyuu n'avait plus de sens.


Personne ne faisait plus attention à lui, sa soeur l'avait abandonner avec un amant qu'il ne connaissait pas et ses parents ne savaient pas comment le réconforter.


Et c'est ainsi que sa pitoyable vie avait arrêté son cours. L'aiguille de l'horloge s'était figé dans le cadran et il était resté ainsi jusqu'à sa rencontre avec Kamado Tanjiro.


" En bref, ne prend pas ça comme une phrase de drague mais, tu as mis un peu de lumière et l'aiguille se remet peut-être lentement à tourner après que tu es fait un peu attention à moi. "


Le bordeaux l'avait regardé, quelques larmes de tristesse coulaient maintenant de ses yeux, à son tour il pleurait pour son voisin.


" Désolé de t'avoir fait dire ça. ça doit être difficile.

- J'ai l'impression que tu t'identifies à l'histoire à tel point que tu pleure Tanjiro.

- Eh bien. Mon père est mort quand j'avais à peine 12 ans, un peu de la même manière. Il était brave, gentil et généreux, il était policier mais à cause de problème de santé il a du arrêté et il a créé une boulangerie avec ma mère. Mais quand il a vu quelqu'un se faire agresser, il n'a pas pu s'empêcher de l'aider mais il est mort. Ma mère a eu beaucoup de mal à s'en remettre, d'autant plus que mes frères et sœurs et c'est pour ça que j'ai essayé de bien étudier pour pouvoir avoir ce post. Mais je t'avoue que c'est fatiguant tout ce travail. Des fois j'ai envie de tout lâché.

- On est dans le même panier. On a perdu tous les deux un être cher à cause des conneries des humains dont on fait partit. Et on a tout les deux envie de tout lâcher. D'où le fait qu'on se retrouve ici, en train de discuter dans une boite de nuit n'est-ce pas ?

- Tu as dit totalement se que je pense hehe. " Il poussa un soupire las en essuyant ses larmes en prenant enfin son verre de bière pour le boire


" ça te dit d'oublier juste pour une nuit ?

- Métaphore pour me demander de coucher avec toi ?

- Peut-être bien~

- Monsieur est peut-être bourré donc je vais me contenter de le ramener chez lui en voiture.

- Je n'ai bu que un verre !

- Mais oui bien sûr, ton visage est rouge donc viens avec moi, on rentre. "


Tanjiro regardai Giyuu avec un air niais en lui indiquant son adresse pendant que celui-ci le prenait sur son dos après avoir payer une somme dont personne ne veut savoir le montant.

Le brun se dit qu'il pourra peut-être tourné la page si cet homme était à ses côtés pour toujours.


" Tomioka-san, je ne t'ai pas encore tout dit mais je pense que ça devra attende une autre soirée... "







2357 mots

UN VERRE ET L'HISTOIRE DE TA VIE PT. 1

hEy HeY

Ce OS devait sortir le 23 octobre mais en plus d'avoir du retard, j'ai transformer ce OS en Three-shots ;-;

J'explique : Le OS est très flou, je n'arrivais pas à entrer dans les détails et à faire une fin satisfaisante d'où le fait que j'ai envie de faire deux autres parties ou peut-être plus ça dépend de ma motivation pour pouvoir compléter le os TTwTT

BREF VOILA

Punaise j'ai l'impression que ça fait trop plomb que j'avais pas écris autant de mot-

(Vous avez vu la cover de qualité ;w;)

11/11/20

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