— U  L  T  I  M  E    S  O  U  H  A  I  T —
cw — lemon

— TU ES PRET ? je murmure.

             Les yeux fermés, Ace acquiesce. A genoux devant lui qui est assis sur le sol, je souris. Et, caressant doucement sa joue, je chuchote :

— Ouvre les yeux.

             Aussitôt, son regard se pose sur moi. Puis, il observe la plage s’étendant autour de lui. Les grains de sable sont chauds sous mes genoux et une légère brise agite ses cheveux. Derrière lui, je distingue une multitude de palmiers tandis que dans mon dos, les vagues s’éclatent sur la baie en bruits réguliers et apaisants.

             Une seconde auparavant, nous étions assis dans la même position sur le lit de notre appartement. Même si nous n’avons pas officialisé le fait de vivre ensemble, cela fait deux semaines que je n’ai pas remis les pieds chez moi et dès que je promets de retourner dans mon studio le soir-même, il me plaque au sol et m’empêche de bouger afin que je reste avec lui.

— Me dis pas que…

             Sa voix se coupe. Emue.

— Je t’avais dit que je te reconduirai sur Grand Line. Et cette île est déserte. On pourra s’y installer quand ton chez toi te manquera. Et si tu veux naviguer, Edward m’a promis de nous prêter son bateau et de quoi se déguiser.

— Ma chérie, je ne sais pas quoi te dire… C’est magnifique.

             Ses larges mains saisissent mon visage avant de se rapprocher brusquement de moi. Nos nez se frôlent.

— Je t’aime.

             Ce n’est pas la première fois qu’il prononce ces trois mots. Mais la sincérité de sa voix, l’ardeur avec laquelle il me saisit et me regarde provoque un frisson chez moi. Un sourire ému étire mes lèvres.

             Juste avant qu’il ne les attire contre les siennes et m’embrasse.

             Ma bouche s’ouvre pour accueillir sa langue. Aussitôt, cette dernière trouve la mienne et sa main se pose sur mon dos, me plaquant contre lui tandis qu’il se penche en avant. Mes cuisses s’enroulent autour de son corps et mes bras font de même sur sa nuque.

             Le sable chaud est plaisant. Continuant ses baisers, il murmure rapidement entre deux d’entre eux :

— Y’a vraiment personne ?

— Personne de chez personne ! je ris, comprenant déjà à quoi il pense.

             Se redressant sur ses genoux, il ôte son sweatshirt tandis que je me mors la lèvre. Jetant son teeshirt et son autre haut au loin, il me laisse admirer sa musculature. Doucement, je fais glisser ma main sur ses abdominaux ferme, savourant sa peau brûlante et douce.

             Attrapant le collier de perles rouges à son cou, je l’attire vers moi avant de claquer ses lèvres contre les miennes. Il approfondie aussitôt le baiser, attrapant le bas de mon teeshirt et le faisant passer par-dessus ma tête.

             Mon cœur bat à vive allure quand sa paume large et brûlante caresse mon ventre. Je frémis.

             Surélevant mon bassin, je frissonne quand ses doigts s’emparent de la ceinture de mon pantalon. Mon bas glisse le long de mes jambes, emportant aussitôt ma culotte avec. L’air ambiant et chaud se presse à mon corps quasiment entièrement dénudé et je déglutis péniblement en voyant le regard d’Ace s’attarder sur mon entrejambe.

— Attends…, murmure-t-il en posant mon bas sous mes fesses. J’ai aucune envie que ça te démange pendant trois semaines à cause de grains de sable.

             Mes sourcils se froncent.

— Trois semaines ? Je croyais qu’on s’était mis d’accord sur ton nombre de douche.

             Il éclate de rire avant d’ôter son pantacourt.

— Crois-moi après ce que je vais te faire, on va aller se laver de toute façon, chuchote-t-il en se penchant vers moi.

             Son érection habillée d’un caleçon se presse à mon entrejambe dénudé quand il m’embrasse. Je gémis contre ses lèvres et plante mes ongles dans son dos. Là, il glisse sa main entre nous pour la poser sur mon vagin, irradiant sa chaleur et m’arrachant des frissons.

             En toute hâte, je retire mon soutien-gorge. Mes tétons durcis caressent les siens et un soupir me prend. Gémissant faiblement, je ferme les yeux en tournant la tête sur le côté et il pose aussitôt sa main sur ma joue, me forçant à le regarder.

             Entre mes yeux mi-clos, je vois les mèches ébènes coller à son front couvert d’une fine pellicule de sueur.

— J’ai tellement envie de toi, soupire-t-il. T’es sublime, ma belle.

             Là-dessus, il se redresse, retirant son caleçon. Son pénis jaillit du tissu, attirant mon regard. Ce n’est pas la première fois que je le vois mais je me délecterai toujours de la sensation d’allégresse qui m’envahit.

             Mes cuisses déjà écartées autour de lui, je remue légèrement le bassin pour le presser.

— Impatiente, se moque-t-il en se penchant vers moi, attrapant ma lèvre inférieure entre ses dents et tirant légèrement dessus.

             Puis, ses lèvres se plaquent sur les miennes. Mes yeux se ferment tandis qu’il pose son gland palpitant contre mon orifice. Et, à l’instant où je passe mes doigts dans ses cheveux, il s’enfonce en moi.

             Contre lui, je pousse un long gémissement qui se multiplie quand il se recule avant de me pénétrer à nouveau. Enivré, il recommence. Nos peaux claquent bientôt sous le soleil ardent de cette île. Les sons emplissent la plage silencieuse.

             Embrassant maintenant mon cou, il aspire ma peau tandis que le plaisir monte en moi. J’agrippe le sable inutilement tant les sensations sont fortes. Mes cris se font bientôt plus aigus et les baisers d’Ace, plus insistants.

             Soudain, mon dos se cambre et un hurlement guttural franchit mes lèvres. Mes yeux s’écarquillent et je plante mes ongles dans le dos d’Ace, submergée par l’orgasme. Au même moment, sa semence chaude se répand en moi, pénétrante et apaisante.

             Les secondes s’écoulent avant que je ne revienne à la réalité.

             Mon petit-ami pose son front sur moi, épuisé, respirant difficilement. L’embrassant à nouveau, j’ignore ma poitrine me faisant mal à cause de mon apnée. Puis, nous nous séparons. Il se retire de moi et un certain embarras me prend en sentant son sperme couler sur mes cuisses.

             Mais je suis sous contraceptif et nous avons tous les deux faits des tests afin de pouvoir nous passer du préservatif.

             Nous préférons tous les deux quand aucune forme de barrière ne s’érige entre nous.

             Son bras s’enroule autour de moi et je m’enfouis dans son torse, essoufflée. Il rit légèrement en me sentant peiner à reprendre ma respiration et caresse mon épaule.

— Tu veux rentrer tout de suite et qu’on prenne un bain ensemble ? demande-t-il.

— Pas vraiment…

             Ses yeux se posent sur moi tandis que je relève la tête pour croiser son regard. Au même moment, ma main attrape son pénis encore gonflé et il ferme les paupières et poussant un juron de plaisir.

             Me redressant pour me mettre à genoux autour de lui, je frotte son gland contre mon entrée avant de me pencher vers lui en murmurant à son oreille :

— A vrai dire, j’ai d’autres projets pour les heures à venir.

             Ouvrant les yeux, il me lance un regard lubrique avant d’empoigner fermement mes fesses. Un gémissement franchit mes lèvres qui se mue en crie de plaisir quand il m’empale sur sa longueur. Il m’emplie entièrement, écartant mes parois, et je bascule la tête en arrière.

             Sa paume caresse doucement mon torse, apaisante. Puis je me penche sur lui avant de l’embrasser tendrement.

             A peine me suis-je reculée qu’il pose une main sur ma joue et murmure contre mes lèvres :

— Ce nouveau chapitre avec toi est le meilleur de mon histoire, (T/P).

merci énormément d'avoir
suivi cette histoire, même
dans sa réécriture