Chapitre 19

PDV Nile

- ... Embrasse-moi.

Après ce que je lui avais dit, Kyoya avait écarquillé ses yeux complètement surpris. Il arrêta, soudainement, de danser et arqua un sourcil.

- Hein? Pourquoi veux-tu que je fasse ça?
- ... Fais-le si tu en as envie.
- Tu n'aurais pas une raison de me demander ça, par hasard?, demanda-t-il avec un sourire malin en regardant, du coin de l'œil, dans la direction d'Hikaru.
- ... Tu n'as pas besoin de le savoir.
- T'en es sûr?, redemanda-t-il en commençant à caresser ma joue.
- Parfaitement. Tu peux faire ce que tu veux, tu peux même m'embrasser langoureusement si tu en as envie, tout ce que je veux c'est que tu m'embrasses, rien de moins.

Il commençait à esquisser un sourire un peu plus grand que tout à l'heure et me dit, en fermant les yeux :

- ... Moi aussi c'est ce que je veux.

Avait-il dit avant d'approcher son visage du mien et de déposer, délicatement, ses lèvres sur les miennes. J'avais enroulé mes bras autour de la nuque de Kyoya tandis qu'il demanda l'accès de ma bouche avec sa langue, chose que j'acceptai sans être embarrassé.

J'avais presque l'impression que ce baiser était sincère. Je ressentais une... Passion hors du commun lors de celui-ci. Est-ce que c'est juste parce qu'Hikaru lui tournait autour? Ou parce que je ressentais vraiment quelque chose pour Kyoya et que j'étais, finalement, jaloux...?

Il avait posé ses deux bras autour de ma taille et avait serré son étreinte autour de moi. Je ne voulais pas que ce moment s'arrête. J'aimerai tellement qu'il dure pour toujours...

Mais hélas, c'est impossible. Je pressai un peu plus mes lèvres sur les siennes lui montrant, clairement, que j'adorais ce moment. Il en semblait ravi alors je remarquai que les siennes esquissaient un petit sourire.

N'enfin...

Je suis amoureux de ce gars-là et c'est sûr.

Quelques secondes plus tard, on se sépara à bout de souffle . Nous nous regardions, fixement, dans les yeux. J'arrivai presque à me perdre dans les siens tandis qu'il me souriait, tendrement. Il prit ma main dans la sienne et la remonta jusqu'au niveau de son torse.

- ... Ce n'était pas que pour rendre Hikaru jalouse... N'est-ce pas?
- ... Hum... C'est vrai... Mais, je... J'ai ressentis quelque chose d'assez étrange lors de ce baiser... Pas toi?
- Maintenant, que tu le dis... Je suis forcé d'admettre que oui.
- Et... Qu'est-ce que c'était d'après toi?

Kyoya reprit son sérieux et me réapprocha de lui avec le bras qu'il avait toujours autour de ma taille tandis qu'une de mes mains était sur son épaule et l'autre était dans la sienne.

- Tu es certain de ne pas le savoir...?
- Je... Je ne sais pas.

Il lâcha ma main, la sienne vint se poser en dessous de ma mâchoire et il leva mon visage vers le sien.

- Moi, je le sais.
- Huh...? P... Pourquoi tu me l'as demandé, alors...?, demandai-je en détournant timidement mon regard du sien.
- J...
- C'ÉTAIT SÛR!!!!!, hurlèrent deux voix que je connaissais bien.

Ayant été surpris dans cette position par Émilie et Yu, Kyoya et moi nous séparâmes directement. Il ne montrait aucune gêne tandis que mon visage, contrairement au sien, était complètement rouge.

- J'EN ÉTAIS SÛR, MIMI-KUN! YOYO CRAQUE POUR NILOU!!!
- OUI! VOUS NE POUVEZ PLUS LE CACHER!
- ... Tais-toi, Yu.
- Ah, mais non, non, non, non non!!!! Ça fait quelques temps que je te le dis!!! Et maintenant... JE M'APERÇOIS QUE JE NE DISAIS PAS DU TOUT N'IMPORTE QUOI!!!
- Donc... Ça ne veut rien dire si tu as appelé Émilie... Mimi-KUN?
- Euh... Bah... C'est un reflexe!
- C'est ça... Je sais reconnaître un menteur..., lui assura Kyoya.
- Huh... Mais, attends... Tu n'essaies pas de changer de sujet?
- Absolument pas. Bon, très bien! Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, on va vous laisser vous expliquez... Ça va être amusant.
- Hein! Vous voulez dire quoi par là?, demanda Émilie en rougissant.
- C'est à Yu de t'expliquer, avait-il dit avant d'attraper ma main, Ah! Et arrête de me vouvoyer.
- Euh... D'accord...

Après ce moment assez gênant, Kyoya m'emmena au balcon qui est assez vaste et on avança ensemble, mutuellement, sur le rebord. Quand on fut à cet emplacement, on reprit la discussion là où elle s'était arrêtée.

- Excuse-moi pour ce ''dérangement'', s'excusa-t-il en riant.
- Ne t'inquiète pas! Ils sont toujours comme ça... J'ai l'habitude!
- C'est vrai? Ça doit être embêtant...! N'enfin, reprenons la discussion.
- Huh...? D'accord... Tu voulais me dire quelque chose, n'est-ce pas?

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