Chapitre 20
PDV Nile
J'étais très inquiet pour Kyoya maintenant que je pense qu'il a un trouble de la personnalité... Mais si je ne me trompe pas, hier, le psychiatre a bien dit qu'il pourra guérir cette semaine s'il y met beaucoup du sien. Puisqu'il sagit d'un problème psychologique... Donc la guérison n'est pas une application du médecin.
Aujourd'hui nous sommes repartis à l'hôpital. J'étais avec Kyoya sur un canapé à deux dans une pièce complètement blanche avec un homme se tenant droit devant nous : le psychiatre. On lui avait raconté nos soupçons à propos des peurs de Kyoya et du fait qu'il... Devenait quelqu'un d'autre quand il pensait que je n'aurai plus de sentiments envers lui.
Plus je pense à cette idée... Plus je me dis qu'en fait... C'est sa première relation amoureuse et qu'il était plus qu'inquiet. Tous ces sentiments étaient nouveaux pour lui. Mais au moins je sais qu'il m'aime vraiment... Mais j'aurai préféré qu'il le pense aveuglement ça lui aurait éviter ce trouble de la personnalité. Jamais je ne pourrai le trahir.
- Alors dernière question... Mr. Tategami, pouvez-vous me dire ce qui compte le plus pour vous?
Il ne répondit qu'en me pointant du doigt tout en tremblant. Il avait la tête baissée de sorte à ce qu'on ne voit pas son visage mais l'avait légèrement relevé pour que je puisse le voir. Je relevai d'un revers de ma main certains cheveux de son visage pour pouvoir mieux l'observer.
- Intéressant... Et vous Mr. Nairu?
- Eh bien c'est... Kyoya..., lui dis-je en rougissant un peu.
Kyoya me lâcha un sourire sincère qui m'apaisa un peu donc je le lui rendis.
- Plus qu'intéressant... Attendez-moi ici pour quelques minutes...
Heureusement, le deuxième Kyoya n'est pas apparu... Kyoya n'avait pas de doutes sur mes sentiments en ce moment. Il me regarda surpris puis il avança son bras vers moi et ouvrit sa main et je la saisis puis lui souris. Son regard était complètement vide... C'était tellement nouveau pour lui... Il n'était pas rassuré de tenir autant à quelqu'un... Pour lui montrer de ne pas s'en faire je décidai de lui donner un léger baiser sur les lèvres. Bien entendu, il se laissa faire.
Puis quelques minutes plus tard, le psychiatre revint. Il me donna une feuille où il y avait tous ce que je devais faire pour que Kyoya guérisse vite et perde pour de bon cette deuxième personne en lui.
Je pris sa main et nous sortîmes de l'hôpital. Certaines personnes nous regardaient bizarrement. Pff, ils n'ont sans doute jamais vu d'homosexuels et doivent certainement penser que c'est ''pas normal''. Je suis sûr qu'il n'y a certains qui vont encore penser aux clichés les plus directs sur nous. Je m'en fichais. Je pouvais bien être heureux sans avoir besoin de leur jugement.
- Nile? Merci pour tous ce que tu fais pour moi. Je suis désolé de t'embêter autant avec ça...
- Ne dis pas n'importe quoi, tu ne me déranges absolument pas. J'ai plutôt l'impression que ce qui t'arrive est d'une partie de ma faute, donc je devrais m'excuser...
- Je ne suis pas de ton avis. Te rencontrer est une expérience formidable pour moi et je ne l'échangerai pour rien au monde, dit-il en souriant...
Cette fois-ci ce n'était pas le sourire narquois et arrogant du deuxième Kyoya, c'était celui que j'aimais... dont j'étais complètement amoureux. Je déposai ma tête sur son épaule et lui chuchotai quelques mots doux.
- Si tu savais à quel point je t'aime, Kyoya...
Il passa un bras autour de ma taille, me serra un peu plus contre lui et déposa un baiser sur mon front.
J'avais appelé Damure pour qu'il nous donne le trajet de l'hôtel. Kyoya et moi n'avions fait que discuter ensemble tout le long du trajet, le deuxième Kyoya ne s'est pas manifesté une seule fois! D'après moi cette peur commençait à disparaître au fil des jours et c'était tant mieux!
Arrivés à l'hôtel, Damure avait déjà rangé toutes nos affaires et je l'en remercis.
- Alors vous voulez que l'on fasse quelque chose aujourd'hui?
- Mmh... On a encore quelques jours avant le combat alors... Je crois que oui.
- Cool! Vous voulez aller manger dans un restaurant d'ici? Le soir, je dois partir chez une partie de ma famille on a le temps. Et tu pourras faire tu sais quoi, Kyoya!, dit-il en lui lançant un clin d'œil
Hein? Qu'est-ce qu'il mijotait celui-là?
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